contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: what we had before (lison) (#) Mer 20 Mar - 0:35
we fucked it up again, darling it’s nothing new we’ve seen it all, we’ve done it all and i’m not willing to let this night ruin what we had before
lison et charmant, c’était vraiment spécial. il y avait peu de personnes sur cette terre qui lui donnait autant l’impression d’appartenir à quelque chose d’important. elle était son parfait miroir, les cheveux blonds en plus. ils avaient grandi ensemble, dans les frasques et les catastrophes, collectionnant les délits sur leurs casiers judicaires comme s’il s’était agi d’un jeu. il était toujours question de s’amuser entre eux deux. rien n’était jamais sérieux et c’est probablement pour ça qu’ils s’entendaient si bien. ils avaient vu des méfaits et commis pire, encore. et à chaque fois que leur audace leur laissait entrevoir l’autre côté de la limite, il suffisait d’un sourire pour tout réparer. charmant aimait à quel point lison rendait la vie simple. certes, elle était grossière, caractérielle, parfois colérique mais elle était aussi drôle, honnête, joyeuse. et surtout, elle lui manquait. il y avait comme un brouillard qui s’était doucement posé sur leur relation. un nuage léger, synonyme d’embarras depuis cette fameuse nuit dont personne ne parlait. debout devant une porte devant laquelle il ne s’était jamais senti étranger auparavant, charmant gigotait d’impatience. c’était une histoire ridicule. de toutes les choses – horribles, entre autres – qu’ils avaient pu faire en grandissant, c’était un acte aussi trivial qui venait les dérouter? il a secoué la tête. il n’y avait de gênant que ce qu’on autorisait à l’être. conforté par le courage qu’il s’insufflait en pensée, charmant a frappé à la porte. « lovelock! j’espère que tu dors pas. et même si tu dors, lève ton cul et viens m’ouvrir. » il a parlé fort, beaucoup trop pour l’heure qu’il était. derrière lui, le soleil se levait à peine. l’aurore projetait des teintes ocres et dorées sur les fenêtres de la maison lovelock, lui donnant un aspect irréel. charmant lui-même était surpris d’être réveillé à cette heure-là. d’ordinaire, il ne lésinait jamais sur sa paresse. mais puisqu’il n’était pas allé se coucher la veille, il était tout naturel qu’il se retrouve à hurler au réveil devant la maison de sa meilleure aux premières heures du jour. la vérité, c’est qu’il était encore un peu éméché de sa sauterie de la nuit précédente, et quel autre endroit que celui-ci pour raser sa gueule de bois ? ça lui donnait de l’audace. assez d’hardiesse enfin pour rétablir ses liens perdus avec lison. il a souri quand la porte s’est devant lui. « t’es une très mauvaise hôtesse. quel genre de personne faire attendre son invité sur le palier? » il a feint la désapprobation dans une expression espiègle et sans attendre qu’on l’y enjoigne, il s’est glissé à l’intérieur. presque aussitôt, il s’est affalé sur le canapé, tombant dans un geste mou et laissant échapper un profond soupir. il aimait bien ce sofa. il s’y était endormi de nombreuses fois auparavant et ça le rassurait de constater que son dos y était toujours familier. « je suis rincé. j’ai voulu essayer un nouveau mélange hier soir, mais il s’avère que le whisky se marie très mal avec la téquila. » il a haussé la tête d’un air entendu, comme s’il agissait de nouvelles importantes. de toute évidence, ce n’était que des futilités. le genre de choses qu’ils se disaient toujours avant que ça devienne bizarre entre eux. « comme quoi, on en apprend tous les jours. » il a souri, l’air insolent, l’air de rien. il ne parlerait pas de cette nuit-là. pas maintenant en tout cas. il supposait que si le sujet était destiné à être mentionné, il apparaitrait naturellement dans la conversation. peut-être. peut-être pas. charmant aimait beaucoup trop esquiver ses problèmes pour s’y confronter directement. « enfin bref, j’ai faim. t’aurais pas un truc à manger ? » jamais poli, jamais bien élevé, ce serait bien loin de lui que de se montrer civilisé. surtout avec lision. depuis le temps qu’il la connaissait, ils avaient passé le stade des aménités. « ah. bonjour, au fait. » il a ajouté, amusé, histoire de prétendre être quand même, au moins un tout petit peu, quelqu’un d’aimable.
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Sujet: Re: what we had before (lison) (#) Ven 29 Mar - 13:11
what we had beforeCharmant et Lison J’étais très demandée par le travail, ces derniers temps. Je n’allais pas m’en plaindre, mais c’était assez inhabituel et donc assez difficile à assumer. Alors ce matin là, j’étais levée très tôt et comptait bien profiter de quelques heures de plus histoire de boucler ce que j’avais à faire d’ici la fin de la matinée. Comme ça, je pourrais profiter de mon après-midi tranquillement, que ce soit à la piscine ou à la mer. Ou avec Jenny, après tout. Je ne doute pas qu’elle serait d’accord. Mais un bruit sourd vint perturber la motivation qui m’avait prise quelques minutes plus tôt. Un fou furieux toqua à la porte avant de se mettre à hurler.
« Lovelock ! J’espère que tu dors pas. Et même si tu dors, lève ton cul et viens m’ouvrir. »