A problem dude ? [Sven B.]

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song † w/"jack"

Voilà une semaine que j’ai appris mais aussi reçu la visite de ce qui me sert de géniteur. Mon père, enfin ce qui reste de lui, ou de sa conscience ? Comment il a fait pour me retrouver ? Je n’en sais rien, mais je sais très bien qu’il est aussi bon que moi pour ça, alors je ne cherche même pas à savoir comment il a fait. Moi qui le pensais mort, et surtout six pieds sous terre. Non il est bel et bien vivant. Cet homme qui m’en a fait baver durant toute mon enfance, cet homme qui se disait homme de loi mais qu’en réalité c’était un foutu arnaqueur, et trafiquant de je ne sais trop quoi. Le revoilà dans mes pâtes, le revoilà devant moi un soir ou je rentrais tout juste de l’université, un soir ou je devais être avec Tess et non avec lui. Louper, il ma tuer ma soirée, mais aussi mes jours à venir. Au début il me baratignait en me disant qu’il voulait renouer avec moi mais, fermer comme une huître avec lui je lui ai claqué la porte au nez. Il ma laisser son adresse, l’adresse de l’hôtel où il crèche en ce moment. J’ai tout fais pour l’esquiver jusqu’à ce soir, avant que je vienne ici. Il m’a attrapé en chemin et ma tout dit, les raisons pour lesquels il est présent en ville, mais aussi pourquoi il voulait me voir. La conversation a clairement finit aux mains ce qui ma bien défouler pour le coup, je pense. Alors que je suis entré au Black Dog et dit au serveur que si on me cherchait qu’il ne savait pas où j’étais, mais tout le monde le sait, tout le monde sait que si je ne pointe pas le bout de mon nez c’est que je suis terrer dans mon atelier, dans cette endroit limite sombre, ou la musique résonne sans problème, ou on peut trouver tout odeur, peinture, craies et des tas d’autre chose. Étant rentré comme une furie à l’intérieur, je n’ai fais attention a plus rien, plus personne, j’ai dû bousculer plusieurs personnes mais je m’en balançais totalement. J’avais même pris une bouteille de whisky au passage. J’ai retiré ma veste en la jetant à moitié sur la chaise puis j’ai ouvert ma chemise ou du sang c’est poser dessus durant la bagarre avec mon père. Appuyant sur l’établis ou se trouve énormément de chose, je souffle doucement mais ça ne passe pas. Je tappe un coup sur l’établis pour me soulager, mais je n’arrive pas a faire passer la rage que je peux avoir en moi en ce moment. J’ouvre la bouteille, puis j’en bois une gorgée sans gêne. Je savais très bien que le whisky ne me réussi pas et… pour ce soir, je m’en foutais un peu de tout. Je n’avais pas regarder mon téléphone depuis plusieurs jours, j’étais rester terrer chez moi a essayer de comprendre pourquoi il était là. A essayer de calmer mes souvenirs les plus douloureux que j’ai de lui, mais surtout que ce qu’il me faisait subir. Tenant de ma main droite, celle qui est le plus écorché par les coups que je lui ait, j’ai la bouteille ne main. Quand je me retourne pour faire face à mon tableau blanc je sais que c’est le seul moyens que j’ai pour me soulager. Je reprends une grande et longue gorgé de la boisson posant la bouteille sur l’établis puis je prends l’un de mes crayons en main et je commence à griffonner quelque traits. Quand j’entends la porte s’ouvrir, je savais que c’était toi, tu ne frappe pas, jamais à cette porte. « Ah bah t'es là ! » Je ne m’arrête pas pour autant de griffonner des traits, je ne sais pas pourquoi mais ce dessin sera sombre, très sombre pour le coup. « T'as pas répondu à mon message. Ça t'tuerait d'me donner des nouvelles ? Rien qu'un p'tit "J'vais bien", j'demande pas plus, c'est pas compliqué. J'peux savoir c'qui t'prend tout d'un coup ? » Je relève un instant la tête et te lance naturellement. « J’vais bien, c’va mieux comme ça ? » Je te regarde un instant puis je repars sur mon dessin. Je sais très bien que tu vas te rendre compte que, non ce n’est pas le cas. La bouteille, mes mains écorchés, la chemise tachés. Non. Puis ce dessin. Cette ombre que je me remets à dessiner. Une ombre d’homme de dos. Mais la fin de ta phrase me résonne dans la tête. Je sens dans ta voix de l’inquiétude mais aussi de l’énervement. Je dépose mon crayon puis je prends la bouteille et que je n’hésite pas à boire dedans devant toi. Picoler, serait-ce notre soulagement à nous deux ? « Rien j’ai envie d’voir personne en c’moment, j’ai l’droit ? » On pouvait ressentir de la colère en moi. Mais ce n’était un colère basique comme je pouvais avoir part certain moment, c’était bien plus profond. Rien n’était à voir avec toi, mais je savais très bien que cette discussion n’allait pas être de tout repos pour nous deux. Deux sens chaud, avec de l’alcool dans le sang, ça ne fait pas bon ménage. On le savait très bien. Mais je pense que depuis ma sortie de prison je n’ai pas réussi à exprimer ma colère, celle d’être partie là-bas, celle ne pas avoir pu assisté à l'enterrement de Steph, celle de ne pas avoir été là pour toi, comme je le suis depuis ma sortie, celle de n’avoir écouté que mon coeur et pas mon esprit pour Sannah et de mettre fait littéralement avoir. Peut-être que d’un côté mon géniteur a raison : je suis comme ma mère, une fleur bleu qui ne réfléchit pas assez. Mais tout en reposant la bouteille, je passe une main dans mes cheveux et cette fois je prends mes craies noirs pour… Et bien pour finir ce que je faisais...

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Ouais je tourne en ronds, réellement en rond, je navigue entre mon dessin des plus sombre et l’alcool que j’avale rapidement. Même si elle me fait grimacer parce que ce n’est pas mon alcool mais celui qui peut “calmer” ou exciter mes nerfs au reste. Je sens, je sens ta présence dans la pièce mais ce n’est pas pour autant que je m’arrête, ce n’est pas pour autant que je reste en place. Je te lance un banale regard et puis je te réponds froidement. C’est vrai que même dans des cas comme ça je viens te voir mais là, là je ne savais pas quoi dire ou quoi faire. Alors je me suis terrer chez moi, et ici. « Oh oui c'est beaucoup mieux, me v'là rassuré ! » je lève doucement les yeux au ciel, je sais très bien que c’est de l’ironie, je te connais tout aussi bien que tu me connais. Même si je sais très que tu n’aimes pas me voir comme ça, que les rares fois ou l’on se prend la tête c’est pour des choses banales, mais là, tu n’en connais pas la raison, c’est simplement moi qui est sur les nerfs. Alors que je continue à m’exprimer comme personne, sous l’alcool pour le coup. Le whisky me soule beaucoup plus que l’on ne pourrait le penser. J’aimerais penser que ce n’est qu’un rêve mais non, c’est une réalité, je sais, je vais ressentir les douleurs que ça soit au niveau de mes mains ou bien de mon visage vont me rappeler à l’ordre dans peu de temps, quand l’alcool ne sera plus dans mon sang. « Ouais bien sûr qu't'as l'droit. » je t’écoute simplement. « C'est juste qu'ça t'ressemble pas. » Je sens de l’inquiétude dans ta voix, mais ça ne m’alerte pas pour autant. « C’m’ressemble peut-être pas, mais pour ce soir tu t’contentera de ça. » je te dis en te regardant, tout en haussant des épaules attrapant la bouteille au passage en boire une gorgé et la reposer rapidement. Je passe ensuite une main dans mes cheveux en soufflant doucement. « Alors m'prends pas pour un con s'te plaît, j'vois bien qu'ça va pas. Tu t'es battu ? T'as des problèmes ? Tu t'es fait une nana qu't'aurais pas dû t'faire ? Aide-moi à comprendre là parce que j'suis pas devin ! » Je hausse doucement un sourcil. Une nana ? Non je ne serais pas dans cette état, au contraire, je pense que je serais dans un autre état. « Ouais j’me suis battus et pas pour une nana. Avec quelqu’un d’autre que j’aimerais qu’il n’existe plus de ma vie. » Je souffle en secouant la tête. Serrant des dents, pensant simplement à mon père, ouais ce géniteur. « Allez, raconte Sven, ça fait trente ans qu'on est comme cul et chemise alors on peut s'dire les choses non ? » Quand tu prononces les mots, qu’on est cul et chemise depuis trente ans je me stoppe, je te regarde, le souffle rapide, limite couper par la colère, je navigue entre toi et mon dessin. Je dois rester calme mais je n’y arrive pas. Je viens tapper dans mon tableau pour le faire voler assez loin, en disant assez fort. « Merde ! » je t’es venu te calmer et pour une fois c’est toi qui essaye d’être calme pour que je puisse parler. Sauf que là, l’alcool prend le dessus les larmes montent alors que j’ai lancer mon tableau, ce tableau sombre que je faisant plus jeune. Je tourne en rond passant mes mains dans mes cheveux. « J’me suis battus avec mon géniteur Jake. C’te va ? » je te dis en prenant ma bouteille, prêt à boire une gorgé mais je la repose sur l'établit en m’appuyant sur celui-ci baissant la tête en fermant les yeux. Tu savais très bien que je n’ai jamais eu de très bon rapport avec mon père, mais le pire c’est que j’ai toujours tout fait pour l’éviter sauf là...

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Rien n’était simple pour moi et je le savais très bien, je voulais juste rester dans mon coin à essayer d’oublier que mon géniteur était bel et bien en vie mais surtout en ville en faite… ce qui ne me plaît pas du tout. Quand tu étais là, dans la même pièce que moi, je ne voulais rien dire, pas maintenant, trop dans l’émotion pour ça ! Sauf que ouais jamais je me serais battus avec une femme. Mais c’était pire. Je reste silencieux jusqu’au moment ou j’éclate, je blanche tout se qui se trouve sur mon passage, mon bureau. Je te dis simplement que mon géniteur est en vie et en ville aussi. « Quoi ? » je pense pas que tu es envie que je répète double fait que je prends à nouveau la boutelle en main. « Putain Sven arrête l'whisky ! T'sais pourtant très bien qu'ça t'réussi pas ! » je prends une gorgée encore. « Je m’en fous. » je dis, je le sais très bien que le whisky ne me va pas. Mais la dernière gorgée a du mal à passer pour le coup, je grimace puis je viens te la donner, je te la mets dans la main puis je te laisse en faire se que tu veux. « Ton vieux il est mort ok ? Il r'viendra pas. » je viens m’asseoir sur mon siège en soupirant fortement si seulement tu pouvais avoir raison, si seulement ce n’était que des hallucinations mais non il était bien réelle face à moi. « regarde mon visage Jake... » Je sais que j’aimerais oublier tout ça mais ce n’est pas le cas, je n’y arrive pas, j’ai bien trop de traces que ça soit sur le corps ou dans mon esprit. Je passe à plusieurs reprises mes mains dans mes cheveux, à la limite des larmes je viens planter mon regard dans le tien. « T'es pas sérieux là... ? » je passe ma main sur mon visage fracasser et te regarde à nouveau. « Crois tu que je vais te mentir là-dessus. Crois tu que je serais dans cette état si ça ne serait pas le cas ? Même pour Sannah je n’étais pas comme ça Jake. » je me relève et vient vers toi. « Bordel il pouvait pas être réellement mort ce mec ! Faut qu’il continue à me hanter Jake… je baisse la tête, celle-ci dans mes mains en fermant les yeux.

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Je te laisse récupéré la bouteille, parce que si ça continue en une gorgée je la finissais, de toute façon ça ne m’aurait pas fait de mal sauf être malade à un moment donné parce que je ne le supporte beaucoup moins que toi. Mais ça c’est un fait et une réalité. Je m’étais mis a tourner en rond, puis appuyer sur mon plan de travail que j’utilise souvent. « J'comprends pas... » je secoue doucement la tête de gauche à droite légèrement penché pour essayer de ne pas m'énerver à nouveau mais c’était bien plus dur à faire qu’à se dire en réalité. Je te laisse t’approcher lentement de moi. Car même si tu es mon cousin un geste de travers ou trop brusque je peux partir totalement dans un vilain délire. Peut-être que celui que je viens d’avoir a tout balancé ce qui se trouvait sur mon passage. J’ai déjà la gueule amoché alors pourquoi pas continuer ? Mais non ce n’est pas le cas. « J'te crois Sven... » tes mots puis ton geste me fait soupirer longuement mais aussi fortement, comme si j’étais dans un mauvais cauchemar et j’aurais bien aimé me réveiller maintenant. « Mh... » je lâche doucement quand tu me dis que tu me crois. Même si je sais que c’est vrai mais bon, je suis encore bien trop sur le cul. Perdu, mais aussi je ne sens plus mon visage me chauffer et me faire mal de toute façon je suis bien trop alcoolisé pour le ressentir. « Mais avoue qu'c'est complètement dingue ! Comment c'est possible ? Et pourquoi est-ce qu'il réapparaît que maintenant ? Il aurait pu r'prendre contact avec toi des milliers d'fois avant aujourd'hui. » Je savais que mon père n’était pas trop aimer dans la famille. C’était aussi pour ça qu’il n’était pas accepter au dit repas de famille où quand je venais chez toi. C’était toujours ma mère qui venait me chercher quand elle s’inquiétait. Mais oui j’ai exprimé le fait d’être seul, mais tu es aussi têtue que moi et tu ne lâche pas l’affaire comme ça. « Il t'a donné une explication de sa disparition au moins ? » Je tes laisser poser tes questions avant que je répondre. Quand ta dernière question est posés je relève la tête vers toi en soupirant à nouveau. « C’est plus que dingue oui. Comment c’est possible ? Parce qu’il ma toujours pourrit la vie et ce n’est pas a se que j’ai pu comprendre. » Je secoue doucement la tête de gauche à droite. « Avant il n’a pas pu. Rappelle toi je bougeais tellement que même lui a eu du mal à suivre mes traces. C’pire qu’un détective s’mec !  » Je dis en me redressant, passant mes mains dans mes cheveux doucement. « Et mes putains quatres ans enfermés dans cette prison d’merde alors. Il ne les approche pas, et n’envoie pas de lettre lui. La vive voix a toujours été son truc. » Je passe mes mains sur mes hanches et je me retourne vers toi. « Soit disant c’est ma mère qui lui a demandé de disparaître de nos vies. Et vue qu’il était dans de magouille pas possible, on n’a jamais pu voir son corps quand il était soit disant mort. Cramer, nous on dit les inspecteurs qu’en faite, c’était qu’une feinte. Un coup bien monté comme il a toujours sur faire ! » je dis en serrant doucement les dents, sentant la colère qui remonter. « L’pire c’qu’il a eu le culot de m’parler de ma mère. Il a eu le culot de venir frapper chez moi en pleine nuit. L’culot d’me proposer un putain d’coup qu’il n’était pas capable de faire seul parce qu’il connait mes prouesses. Il a eu l’culot d’essayer d’me parler d’toi. Mais surtout, le pire des choses c’est qu’il ma dit que j’lui ressemblais. » je suis repartie à faire les cents pas en te disant ça. La chance pour moi, l’alcool me fait parler quand je suis devant une personne de confiance comme toi. « Il a même eu l’culot de s’pointé ici. Devant le Black Dog Jake ! Bordel, il ma suivit. D’puis combien temps il le fait j’en sais rien. J’lui ais pas laisser l’occasion d’me répondre. » Je serre doucement mes points. « Il m’a sortit à nouveau que j’étais comme lui, mais que moi comparé à lui j’étais qu’une pauvre merde irrécupérable. J’suis plus un gosse et j’ai plus de pitié pour lui alors on sait battus ! » me mettant face à toi pour te montré mon état. C’est alors que j’étais prêt à dire quelque chose d’autre que j’entends frapper à la porte et l’ouvrir rapidement. Le barman essoufflé. « Sven, Jake… Ca part en couille en haut on arrive pas les arrêter... » Je sais qu’on allait dire la même chose en même temps. « Merde ! » Alors que je le suis il me sort : « Un mec un peu vieux m’a dit qu’ils vous connaissaient... » « Michael ! » je dis assez fort pour que tu l’entendes, le géniteur, puis je me presse de monter dans la salle. Décidé de vraiment lui en faire baver. Même si beaucoup auraient envie de m’arrêter mais vue comment je suis remonter sur les nerfs ça ne sera pas possible. Une fois arriver dans la salle, suit de près par toi. Je ne perds pas une seule seconde pour m’avancer, son visage, ne me choquait plus. Alors que j’en pousse certain pour venir rapidement le sépare de l’autre mec. Je le pousse assez violemment, loin des personnes dites innocentes même si ici peut de monde est innocents. Je l’attrape par le col. Voyant qu’il est tout aussi amoché. « Dégage de là ! On veut pas d’toi ici bordel ! » Je le pousse autant que je peux avant de le plaquer contre le bar qui est derrière lui. Prêt à le frapper. Son regard est planté dans le mien, sauf que son rire se fait entendre dans la pièce, un rire tellement sarcastique et il lance juste : « Tu n’es qu’le bâtard de ta mère. » et c’est là que je ne me retient plus. Je lui balance mon poing en pleine figure. Parler de ma mère comme ça n’est pas supportable. Même si j’ai eu des indifférent avec elle. Mais non. C’est ma mère. Après que son visage se redresse le nez en sang, alors que je le tiens toujours il se remets à rire. « Tu tapes comme une fillette. » j’allais lui en coller un autre mais je sens qu’on me retient… pourquoi ? Je ne sais pas, je suis fixer sur lui, n’entend que ses paroles et celle de personne d’autre. Prêt à tout pour qu’il parte loin de moi, et de le faire souffrir.

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C’est vrai que je ne mâche pas mes mots mais surtout je te raconte tout, tout ce qu’il vient de ce passer avec mon géniteur. J’ai aussi mon comportement qui n’aide pas du tout pour le coup, car oui oui je pense fortement qu’il est, ou plutôt que je suis comme lui. D’un seul coup j’ai peur, peur d’être comme lui ou de devenir comme lui. Parce qu’il n’est pas le meilleur des pères et il n’a jamais été, un peu comme le tiens. J’ai l’impression que c’est de famille tout ça. Je pense qu’avant qu’on dise que nous sommes cousins beaucoup nous prennent pour des frère, des frères un peu cinglé dans leur tête mais qu’on aime ça pour le coup. Mais je sais, je sais que quand je te dis que je ressemble a mon géniteur, ta réaction était imprévisible, surtout en te connaissant. « C'est pas vrai Sven, tu lui r'semble pas ! T'es à des milliers d'kilomètres d'lui r'sembler ! » je relève doucement le regard vers toi quand tu me dis ça, c’est vrai tu es la personne qui me connait le mieux pour le coup. « "Tel père tel fils" c'est des conneries ! Tu crois que j'ressemble à mon con d'père moi ? Non. Et toi non plus. » j’humidifie mes lèvres quand tu me dis ça, prêt à répondre quelque chose, mais je me pose quelques secondes, pour ne pas dire de connerie. Parce que tout se que tu dis est que la vérité. « Tu as totalement raison Jake ! » je dis dans un souffle, un souffle un peu couper pour le coup. Heureusement que nous deux, nous ne ressemblons pas à nos pères. Sinon, est-ce que le monde tournera droit ? Je ne pense pas, pas du tout même. « Sauf que je fais autant de connerie que lui Jake… » je me permets de rajouter, car pour le coup c’est la vérité. S’il n’aurait pas fait ça quand j’étais enfant, je ne pense pas que je serais comme ça, ou bien que je serais partie en prison, où même que je ne continuerais pas mes conneries dont une qui est en prévision. Mais tout ça, tout cette tension qui allait se calmer, s’apaiser par notre conversation était totalement couper par le barman, le barman qui vient nous chercher totalement essoufflé, mais surtout parce qu’il ne savait plus quoi faire a part faire intervenir les patrons. Malgré moi je ne t’attends pas, je fonce, je monte à vive allure sachant pertinemment qui c’était, qui était là et qui était le fouteur de troubles. J’avais réussi a me faire un chemin entre tout ce monde, attrapé mon géniteur mais pire encore a commencer a le frapper. Tout le monde qui est autour de moi ne me connaissait pas comme ça mais encore moins violent, une violence que l’on peut retrouver dans tes combats. On n’est pas obligé d’avoir une certaine corpulence pour pouvoir bien frappé mais aussi faire mal, c’est se que je prouve au personne qui se trouve autour de moi. Mais aussi pour toi, rare était les fois où j’étais dans cette état, un état de rage, d’envie de frapper la personne face à moi jusqu’à ce qu’il en perde connaissance. C’est peut-être ce que j’aurais du faire toute à l’heure avant d’arriver au black dog. C’est alors que j’étais prêt à mettre ce coup que je sens une poigne, mais c’est ta voix qui me fait comprendre que ce n’était pas une autre personne, mais simplement toi. Des rôles inversés. « Sven. »Je voulais simplement que tu me laisse continuer alors oui, oui je n’hésite pas a forcé, jusqu’au moment ou je me rends compte que mon sang circule à peine dans ma main. Tu me tiens, me tient tellement bien que je sais que si je continue a forcé c’est moi qui vais me faire mal pour le coup. Je tiens toujours le regard de mon géniteur, l’homme qui est en face de moi mais surtout que je veux peut-être défigurer. Quand je regarde ta poigne pour le retirer d’en face de moi, évité que je parte encore en vrille. « Oncle Michael, ça fait un bail. La dernière fois qu'on s'est vu... Pas longtemps avant ton enterrement j'crois. » Quand je sens ta poigne me lâcher, je viens doucement faire bouger un peu ma main, mais tu restes en avant, en sorte que je ne puisses pas lui sauter à nouveau dessus pour le frapper, je le sais, je le vois, parce que généralement c’est moi qui fait ça. Il a toujours son sourire aux lèvres, un sourire tellement agaçant. « Tient. Quand y en a qui siffle l’autre rapplique. J’aurais du m’en douter quand même. » il ne te prend pas au sérieux. Mais continuer dans ses paroles. « Quel bel enterrement que c’était ça ma émus moi même ! » il rigole, pour se foutre de toi. Même si pour lui dans ses souvenirs tu étais le mec qui partait au quart de tour. Sauf ce soir. Je peux voir ton regard, lire le soutient qu’il y a dedans. Je n’en aurais jamais douter de toute façon. Je serre la mâchoire mais te fais un petit signe de la tête pour te dire que ça va aller aussi, que je vais me contrôler. Avec grand difficulté. « Pourquoi t'es là ? T'peux pas laisser Sven tranquille ? J'crois qu'il t'a déjà fait comprendre qu'il voulait pas t'voir. T'en es arrivé à un point où t'as besoin d'venir l'emmerder même ici ? Ici t'es chez nous et donc c'est moi aussi qu't'emmerdes en v'nant jouer au coq, ok ? » Chez nous. Oui tu as trouver les mots justes, c’était notre deuxième endroit, notre deuxième chez nous que l’on partage. Mais pour le coup, je vous observe simplement. Mais aussi je viens regarder doucement autour de nous. Les combattants, du moins les plus fidèle commence à venir vers nous, derrière nous pour nous soutenir. « Croit tu que votre “chez vous” est une raison pour foutre dehors quelqu’un ? Ou pour que je n’puisse pas v’nir voir mon fils. » A ses paroles je fronce les sourcils. « T’n’est qu’un étranger a mes yeux maintenant ! » je dis sèchement en le regardant. Je vois bien qu’il est toujours le même, à ne pas comprendre ce qu’on lui dit.