contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
the only thing worse than being blind is having sight but no vision ° dylan
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Sujet: the only thing worse than being blind is having sight but no vision ° dylan (#) Ven 5 Avr - 13:20
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On le savait tous qu’Abel est le roi de la connerie, toujours le premier à se mettre dans des situations plus délicate les unes que les autres. Pourtant dieu sait à quel point il s’est calmé. Mais apparemment pas assez… Ce matin quand Abel avait quitté son lit difficilement, il partait pour une journée tranquille et calme comme d’habitude. Jamais de sa vie il ne s’était dit qu’il allait finir ce jour en enfer. Island Bay est une petite communauté pas loin de Wellington, qui dit petite communauté dit que beaucoup de gens se connaissent. Et même si le quadragénaire n’était pas l’homme le plus sociable de la terre malheureusement il était connu. Et peut-être pas pour les meilleures raisons qui puissent exister. Comme à son habitude l’américain avait passé la journée à son garage, bossant comme toujours histoire d’avoir de l’argent pour vivre. Généralement après sa journée il se rendait au Black Dog, où il exerçait un second métier très peu légal mais aujourd’hui rien n’était prévu donc le jeune homme passait dans le centre-ville pour aller boire un verre. Rien d’alarmant. Sauf que le caractère d’Abel n’était pas tout le temps compatible avec le monde extérieur. Un regard de travers, une remarque et le voilà en train de se battre avec deux hommes qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Même s’il sait se défendre avec ses années d’expertise dans des milieu dangereux et dans la criminalité, Carson n’est pas un surhomme et clairement deux contre un, il finit rapidement dans une mauvaise posture. La scène est violente, il y a du sang, des cris, des râle de douleur, des insultes. Et finalement Abel est laissé dans un piteux état. Du sang sur le visage, sur les mains, sur son t-shirt. On ne savait discerner lequel était le sien et lequel était celui de ses adversaires. Des douleurs cinglantes se faisait ressentir dans son corps et c’est à peine s’il arrivait à marcher sans manquer de s’écrouler tous les deux pas. Il n’avait pas le choix, il n’était pas très loin de chez Dylan et c’était sans doute sa meilleure chance d’être à l’abris et de pouvoir se soigner. North Bay et son appartement est bien trop loin pour qu’Abel ne sache rentrer. Surtout à pied. Même si les relations ne sont ni cordiales, voir même inexistante entre eux il a besoin d’aide. Après le doute qu’elle lui claque la porte au nez planait fortement mais qui ne tente rien n’a rien. Et puis si elle le laisse sur le pas de sa porte, au bord d’un malaise certain c’est que tout était bel et bien détruit entre eux. La chance qu’Abel avait c’est de savoir exactement où elle habitait. Du coup il s’y rendait, pas sans la moindre difficulté. Il appuyait sur la sonnette du loft, ses doigts ensanglantés qui laissaient des traces mais c’était le moindre de ses soucis pour le moment. Son corps qui était quand même assez lourd s’écroulait sur le sol. Le dos appuyé contre le mur, il attendait... Jamais de sa vie il n’avait espérer quelque chose d’aussi fort : par pitié qu’elle soit là. Abel n’avait pas très envie de perdre connaissance sur son pallier à cause de la perte de sang bien trop importante dont il était victime. Dans sa tête il ne pouvait se dire qu’elle allait croire qu’il faisait encore les mêmes conneries qu’autrefois. Qu’il n’évoluait pas, qu’il n’évoluera jamais. Après tout, elle a sans doute raison. C’est un poison qui contamine tout son entourage et tous ceux qui ont le malheur d’entrer dans sa vie. Abel le sait, il ne le nie pas. D’ailleurs le quadragénaire n’a jamais nié les choses, il sait qu’elle a raison et qu’il ferait mieux de se tenir loin d’elle. Mais c’est bien plus facile à dire qu’à faire malheureusement. Quand la porte s’ouvrait pour laisser apercevoir la douceur qui répondait au prénom de Dylan, le brun se sentait presque honteux. Mais évidemment il ne l’exprimera jamais et se contentait de poser ses yeux sur elle, sans réellement savoir quoi dire. Avait-il réellement besoin qu’il parle en voyant son état ? Non. Mais il devait bien dire quelque chose. « Je crois que j’ai besoin d’aide… » se contentait-il de dire. C’était assez culoté de sa part de se pointer chez elle dans un état pareil pour réclamer qu’elle le soigne. Mais c’était Abel dans toute sa splendeur, et elle savait bien comment il était. S’il était là c’était réellement parce qu’il avait besoin et qu’il est incapable de rentrer chez lui. Que même sa fierté ne le rend pas assez fort pour rentrer à North Bay.
Pour la première fois depuis plusieurs mois, Dylan a accepté de sortir boire un verre avec un homme qu'elle a rencontré par hasard au café du coin quelques jours plus tôt. Il a été charmant, ils ont sympathisé et il lui a proposé de venir la chercher pour aller passer un moment ensemble dans le bar du coin. Un moment agréable qu'elle a bien fait d'accepter. Ça lui a fait du bien de revoir du monde, le brouhaha des gens qui parlent, la musique, la vie en réalité. Elle avait quelque peu arrêté de vivre depuis sa fausse couche. Une épreuve douloureuse dont elle n'arrive parler à personne, sauf Rafael a réussi à lui décrocher quelques mots. Elle ne peut pas le nier que ça lui a fait du bien de parler ce soir là et elle devrait probablement voir un psychologue pour réussir définitivement à s'en remettre mais elle n'arrive pas s'y résoudre. Ils boivent quelques verres avant qu'il ne la ramène devant son loft et qu'elle lui propose de rentrer boire un dernier verre. La soirée se passe bien autant en profiter jusqu'au bout. Ils discutent, ils rient, tout se passe parfaitement bien et elle est à quelques millimètres des lèvres de son rendez vous quand la sonnette retentit. Dylan fronce les sourcils en se reculant doucement. "Tu attends quelqu'un?" La brune secoue négativement la tête en hésitant à aller ouvrir cette porte. "J'reviens tout de suite, bouge pas" Elle lâche un petit sourire désolé en se résignant à aller finalement voir qui venait sonner à cette heure ci. Elle prend soin de fermer la porte du salon et sa main se pose finalement sur la porte d'entrée. Elle se fige instantanément en voyant la silhouette assise sur le pas de porte, même de dos elle le reconnaîtrait sans aucun problème. Qu'est ce qu'il foutait ici? C'est la première chose qui traverse l'esprit de Dylan et elle croise enfin son regard en les baissant vers lui. Elle le scrute sans un mot, son corps ne faisant pas le moindre mouvement, aucun son ne sort de sa bouche. Il est couvert de sang, elle ne peut pas le louper mais elle est juste bloquée sur place. Elle ne réagit pas tout de suite, elle plante son regard dans le sien et c'est seulement quand il prend la parole qu'elle cligne des yeux et referme rapidement la porte. Son front s'appuie sur cette dernière tandis qu'elle prend une grande inspiration, ses yeux se ferment quelques secondes le temps de faire le vide. "Tout va bien?" La voix du salon la ramène à la réalité. Merde, elle l'avait zappé celui là. "Oui, oui deux petites minutes" qu'elle répond pour le faire patienter. Sa main agrippe à nouveau la poignée et elle rouvre la porte s'abaissant cette fois ci à la hauteur d'Abel. Elle passe son bras sous le sien pour l'aider à se remettre debout et elle le fait rentrer à l'intérieur. Sa main libre ouvre la porte de la penderie juste à côté et elle le dépose à l'intérieur. "Pour une fois dans ta vie, ne dis rien" Elle referme la porte et rejoint vite son invité auprès duquel elle s'excuse, prétextant une urgence familiale pour le faire partir au plus vite. Quand elle en est enfin débarrassé, elle rejoint Abel et ses yeux se plante dans les siens. "Non mais je rêve.." elle parle plus pour elle même et sur ses paroles, elle l'aide à nouveau à se lever pour l'emmener sur le canapé du salon. Quand ils sont enfin assis tout les deux, elle commence à examiner ses blessures de loin, sans l'approcher, histoire d'évaluer les dégâts. "Je peux savoir ce que tu fais là? Dans cet état? Qu'est ce que t'as encore foutu?" Comment a t-il su où elle vivait est également une question qui lui brûle les lèvres mais elle la gardera pour plus tard. Elle lève les yeux au ciel en se levant par la même occasion pour rejoindre la salle de bain, récupérer des compresses et du désinfectant. Elle fait l'allé retour en un éclair et se retrouve de nouveau en face de lui.
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Sujet: Re: the only thing worse than being blind is having sight but no vision ° dylan (#) Dim 16 Juin - 15:36
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Lorsque qu’elle referme la porte, un sentiment incompréhensible habitait Abel. Est-ce qu’elle venait réellement de le lâcher, une nouvelle fois ? Sa fierté en prenait un sacré coup. À peine essayait-il de se relever pour partir qu’il fut surpris par la porte qui s’ouvrait de nouveau. Il se relève grâce à elle et grognait doucement de douleur quand il se redressait. Il comprenait à peine ce qu’elle lui disait qu’il se retrouvait dans une penderie. Il fronçait les sourcils et comprenait rapidement ce qu’il se passait. Cependant il restait silencieux, bien que lorsqu’elle ouvrait le placard, son regard était glacial. Cela avait beau dater ce qu’il s’est passé entre eux, c’est comme si tout datait d’hier. Il avait le seum, mais en même temps qu’est-ce qu’il attendait ? « Je te dérange apparemment… Tu pouvais rester avec ce gars. » soufflait le brun, qui faisait le malin un peu malgré sa situation compliquée. Abel n’était pas le genre de garçon à se taire lorsqu’il avait quelque chose à dire et il avait tendance à suffisamment lui montrer. Le quadragénaire se laisse tomber lourdement dans le canapé, grognait sous la douleur de ses blessures. Il a mal, il n’arrive pas à penser à autre chose qu’à la douleur cinglante qui émanait de ses blessures bien que le brun ne pouvait s’empêcher de penser au petit rendez-vous de la brune. Evidémment ça l’énervait, mais qui était-il pour faire des remarques ou bien lui reprocher ? Ça fait dix années qu’ils se sont quittés après sa trahison. Dix ans. Et pourtant il avait l’impression que c’était hier. « J’me suis battu, ça s’voit pas ? » demandait le brun d’un air sarcastique, levant les yeux au ciel. Elle l’agaçait déjà et finalement c’était une mauvaise idée d’être venu ici et il le savait. « J’suis pas capable d’retourner chez moi. J’perds trop de sang et j’étais tout prêt d’chez toi. Tu vas m’aider ou continuer à me regarder comme si j’avais trois yeux et quatre tête ? » demandait le brun en grognant doucement. C'était culotté de sa part d'être là. Evidemment. L'idée qu'elle se demande comment il savait où elle habitait et toutes autres choses ne lui était pas venu à l'esprit. Il avait besoin d'aide sinon il allait se vider de son sang sur le retour de son habitation. Au bout d'un moment il faut ranger sa fierté pour ne pas crever bêtement.... Même s'il a un sacré caractère et qu'il a une fierté grande comme le monde, il a la maturité pour savoir quand une situation est délicate et quand faut agir comme il le faut.
Elle ne peut cacher la surprise qui dessine ses traits quand elle voit Abel appuyé contre le mur à côté de sa porte. Elle ne sait pas comment elle doit réagir et sa raison lui dit de refermer la porte et de ne plus l’ouvrir. Sauf que son cœur lui dicte le contraire, le sang qu’elle voit sur son visage et ses habits ravive une inquiétude qu’elle avait profondément enfouie au fil des années. Elle est accompagnée ce soir pour couronner le tout, le moment ne peut pas être pire et il faut croire que le destin aime jouer avec ses nerfs ces derniers jours. Abel a refait surface dans sa vie presque dix ans plus tard, comme ça, sans prévenir il lui est tombé dessus l’autre nuit et depuis des milliers de questions lui trottent dans la tête. Après tout, elle est responsable de son emprisonnement ce n’est pas quelque chose d’anodin. Pourtant il est là, devant sa porte à la limite de l’agonie dont les raisons lui sont encore inconnus. Elle ne peut pas le laisser malgré toute ma colère qu’elle a pu lui vouer elle l’a également énormément aimé, encore aujourd’hui elle ressent cette faiblesse. Elle le fait rentrer, l’installe à l’abris des regards et trouve une excuse bidon pour que son rendez vous s’en aille au plus vite. « Commence pas Abel » qu’elle souffle d’un ton ferme à sa remarque. Elle l’aide à se relever pour aller l’installer plus confortablement dans le salon. Elle lui pose des questions en l’examinant même si elle se doute de la façon dont il s’est retrouvé dans cet état, il n’y a pas 36 solutions. Une fois armée du matériel dont elle a besoin, elle soupire en levant les yeux vers lui. « Peu importe dans quelle situation tu te trouves, tu peux pas t’empêcher d’être désagréable hein ? J’pensais qu’après toutes ces années tu serais devenu un peu plus raisonnable mais faut croire qu’on ne change pas » Sa main attrape une première compresse qu’elle plaque sur l’arcade du brun sans aucune douceur, quitte à le faire grimacer de douleur au vu de son comportement il le mérite amplement. « J’ai aucune obligation envers toi, j’pourrais très bien te mettre à la porte ou appelez les pompiers pour qu’il t’emmène à l’hosto. Alors arrête avec tes sarcasmes à la con » Elle lui lance un regard noir, elle a beau s’inquiéter pour lui sa façon d’être l’insupporte. Elle ne devrait pas être aussi étonnée, c’est Abel dans toute sa splendeur sauf qu’elle n’est plus l’insouciante et influençable jeune fille qu’il a connu. « C’est un pur hasard que tu saches mon adresse ? Je ne me rappelle pas te l’avoir filé » Elle arque un sourcil, l’interrogeant du regard tandis que son geste se fait plus doux.
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