contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Elsa - Autour d'un petit café (#) Lun 13 Mai - 21:59
Autour d'un petit café
Elsa + Alex
13 Mai 2019
Alex ne pouvait pas vraiment compter sur beaucoup de personne au saint de cette hopital. Depuis son arrivé, il avait débarqué comme une boule de démolition dans la vie de Lorena. Il ne avait pas beaucoup aimé dans sa vie mais cette femme faisait partie d’un passé qu’il ne pouvait pas ignorer, un peu comme toutes ces femmes qui avaient fini par l’abandonner suite à ses projets professionnels prenant. Elle, elle était différente, plus vive et coriace à la fois. Il n’avait pas vraiment eu l’occasion de la connaître beaucoup plus depuis cette fameuse nuit de ses vingt et un.
Il était venu ce matin avec le moral dans les chaussettes. Depuis qu’il avait arrêté de prendre sa dose quotidienne de boisson alcoolisée, il pouvait maintenant réfléchir à tête reposée. Il s’était vite repris et la conversation un peu houleuse avec son ancien ami, Rayan Russel, le coup de poing de ce dernier lui avait, en quelque sorte, remis en place. Alex ne voulait pas revenir vers ce pseudo ami qui avait surement senti le truc venir de loin, et ne lui avait pas dis la vérité. Il s’en était bien caché de lui avouer que cette pseudo histoire d’une nuit était en réalité, une histoire beaucoup plus profonde. A son arrivé, il avait tout fracassé et il s’en voulait.
Il ne s’en voulait pas de s’être battu contre son ami d’étude, il s’en voulait d’avoir fait souffrir Lorena par simple crise d'orgueil. Il fallait qu’il se rend à l’évidence qu’il avait ruiné trois vie : celle de Rayan, celle de Lorena et la sienne. En parfait petit égoïste et capricieux, il avait tout simplement agi sans réfléchir.
Son coeur était vide, maintenant. Un fantôme l’habitait et il devait faire face aux erreurs du passé. Toujours est-il qu’il ne pouvait pas rester là, dans son bureau, à tourner en rond comme un lion en cage sous peine de perdre la tête. Alors il rangea ses dossiers ouverts, ferma ses placards et, la blouse ouverte, il fourra une main dans sa poche de pantalon et quitta son bureau. Il remercia son assistante en lui disant qu’il était toujours à l'hôpital et qu’il répondrait qu’en cas d’extrême urgence. Ses chaussures claqua contre le sol immaculé tandis qu’il s’avançait dans les couloirs qu’il avait apprit à connaître depuis Août 2018. Secrètement, il voulait croiser quelqu’un mais ne s’y attendait pas non plus. Elle l’évitait depuis tellement longtemps. Depuis ce baiser fougueux échangé dans une salle, ici même.
Il arriva dans la salle détente et salua les personnes qui devaient s’y présenter sans y jeter un regard pour autant. Alex voulait seulement avoir un café pas très bon, surcuit, pour lui rappeler les raisons qui l’avaient poussé ici. C’était ce même café qu’il avait goûté à son arrivé ici, alors qu’il se posait encore les mêmes questions : “Y arrivera t-il un jour ?” Le sens de cette question lui appartenait et n’étant pas particulièrement bavard sur sa vie privée, il se la posera peut-être éternellement. Quand il avait versé son café dans une tasse qui séchait sur le lavabo, il se retourna pour inspecter les alentours.
Il reconnu Elsa Perin; Elle n’était plus toute nouvelle mais il était content de la croiser. Alex avait agi comme à son habitude, il aimait les femmes alors pourquoi pas ? - cela dit, il comprit rapidement que la jeune femme n’était libre et encore moins, intéressé par lui. Cela l’avait surprit, son égo en avait pris un sacré coup mais au fil des mois, ils avaient appris à se connaître. Elle était comme lui à bien des égars ce qui lui permettait de retrouver une personne apte à le comprendre du peu qu’il pouvait en dire. « Salut, est-ce que je peux te servir un..» Il vit la tasse qui reposait à ses côtés, entouré de documents et livres en tout genre : «… un autre café ?» termina t-il avait un grand sourire. Il patienta et agit en fonction de sa réponse puis la rejoignit à table : « Est-ce que tu t’en sors ?»
(c) princessecapricieuse
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Sujet: Re: Elsa - Autour d'un petit café (#) Mer 22 Mai - 15:17
Autour d'un petit café
Elsa + Alex
13 Mai 2019
Ah, l’hôpital. Les mois passés ici depuis l’arrivée de ma petite famille en Nouvelle-Zélande avaient élevé cet établissement du rang de simple lieu de travail à celui de véritable petit cocon. J’avais appris à rencontrer du monde, à me faire quelques liens avec le personnel et à trouver une certaine complicités avec quelques patients, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes. Ceci dit, avec les horaires que le travail implique, mieux valait se sentir à l’aise en passant la porte automatique du hall tous les matins. Oui, l’hôpital était devenu un petit cocon, une espèce de refuge qui me permet à la fois de rester active sans avoir à penser à tous les autres problèmes du quotidien. Et pourtant, depuis un peu plus d’une semaine maintenant, tout allait pour le mieux avec Odessa. Nous avons, je l’espère, enfin réussies à accorder nos violons, nous sommes enfin prêtes à vivre notre petite vie de famille tranquillement à Island Bay.
Ce matin, j’étais surprise de voir en arrivant le peu de monde qui s’occupait dans l’hôpital, surtout au service pédiatrique : très peu de consultations planifiées, une salle d’attente vide… Tout semblait reposer sur nos patients à temps plein, ces petites têtes que l’on passe voir plusieurs fois par jour pour nous assurer qu’ils ne manquent de rien. Un petit coup d’œil sur le planning m’a vite permis de comprendre que j’étais malheureusement partie pour me tourner les pouces jusqu’à la fin de matinée. Heureusement pour moi, j’avais des livres de cours plein le sac et j’allais pouvoir profiter de ce petit moment de calme pour réviser, préparer un examen qui m’attendais d’ici la fin de l’année. Presque tout le service était au courant de ce petit – grand ? - projet que je m’étais mise en tête de mener à bien pour pouvoir profiter un peu plus de ma vie de famille. La même petite famille qui, depuis l’arrivée de mes deux magnifiques jumelles, m’empêchait de travailler efficacement à la maison.
C’est ainsi que je me suis retrouvée dans la salle de pause, le petit coin où tout le monde vient souffler quelques minutes, déjeuner ou encore boire du café qui, d’après mes nombreuses tentatives, semblait coupé à l’eau. Je salue les personnes présentes, de petits groupes de deux à quatre personnes qui étaient occupés à discuter, à propos des trucs super cool et impressionnants qu’ils ont pu faire ce week-end. Ça m’agaçait un peu d’entendre ces choses là avec un petit bout malade à la maison, mais je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir. A mon tour, je fis couler du café dans un petit gobelet à motifs que j’avais toujours dans la main en traversant les couloirs de l’hôpital. Encore quelques salutations avec de nouveaux arrivant, puis je trouvais vite ma petite place avant d’étaler mes bouquins et divers documents sur la table.
Quelques minutes plus tard, un autre homme rejoignit l’attroupement, un barbu de près d’une tête de plus que moi à qui j’esquissais un agréable sourire. C’était Alex, le chef de notre service. Un chouette type avec lequel il avait fallu, gentiment, mettre quelques points au clair lorsque nous nous sommes rencontrés. Puis dans les mois qui suivirent, le croiser était toujours signe d’un agréable moment. Je lève la main pour le saluer avant qu’il n’entame la conversation. Un autre café ? Ma foi, pourquoi pas. Je lui tendis mon gobelet avec ce même sourire que lorsqu’il était arrivé. « C’est gentil, Alex. Pas de sucre, ni de lait. Je sais que le café n’est pas très bon, mais j’ai l’habitude de le boire pur. » Enfin, pour ce que ça valait. Il rejoignit de nouveau la table avec mon café, tandis que je le remerciait d’un signe de tête. Comme sur un coup de tête, j’attrape une partie de mes bouquins pour faire de la place au chef de service. « Je t’en prie, assieds-toi. Disons que ça commence à rentrer, mais il y a encore du boulot. J’espère que ça ne dérange pas si je révise ici ? Il y a beaucoup de bruit à la maison, en ce moment. »
(c) princessecapricieuse
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Sujet: Re: Elsa - Autour d'un petit café (#) Mer 5 Juin - 18:53
Autour d'un petit café
Elsa + Alex
13 Mai 2019
Alex n'était pas quelqu'un qui forçait une entrée qui était fermée. Il toquait, attendait, patientait mais si la réponse était résolument négative, il n'allait pas jouer les témoins de Jéhovah pour autant. Alors quand Elsa lui avait fait comprendre que non seulement elle était mariée mais qu'en plus, elle aimait une femme. Il ne s'était pas attardé à lui faire des propos douteux concernant son choix de vie, il l'avait tout bonnement respecter. C'était pour cela qu'après l'échec cuisant mais qui n'atteignait pas son égo surdimensionné, il était passé à autre chose.
En retrouvant Elsa, penchée sur ses livres, en pleine étude, il ne savait pas bien s'il allait venir la déranger mais l'envie d'un café – dégueulasse, le prenait tellement à cœur qu'il ne résista pas à l'envie. Il prit une profonde respiration en traversant la salle de pause, saluant confrères présents puis s'adressa à Elsa. Douée, douce et méticuleuse dans ce qu'elle faisait, Alex ne pouvait qu'apprécier une personne comme elle. Comprenant bien qu'elle était encore entrain d'étudier, il lui proposa un café. Après tout un instant de réflexion, elle répondit par l'affirmatif.
« C'est gentil, Alex. » Un sourire charmeur illumina le visage du chirurgien. « Pas de sucre, ni de lait. » Le sourcil d'Alex se leva très haut sur son front. Le café était tellement dégueulasse et connu pour son goût peu appréciable qu'il était surprit de son choix : « Je sais que le café n'est pas très bon, mais j'ai l'habitude de le boire pur. » Il prit un moment de réflexion mais c'était son choix alors il s’exécuta. « T'es drôlement courageuse, dit donc ! » souffla t-il en lui apportant son café.
En grand homme, il demanda s'il pouvait s'installer près d'elle et surtout, il voulait être sûr de ne pas le déranger : « Je t'en prie, assieds-toi. » Il sourit en s'asseyant, posant sa tasse à l'endroit même où elle lui avait libéré de la place : « Disons que ça commence à rentrer, mais il y a encore du boulot. » Une moue compatissante s'afficha sur son visage. Il était passé par là il y a une dizaine d'année et encore, la médecine évoluait constamment, il s'agirait de se mettre à jour régulièrement : « J'espère que ça ne dérange pas si je révise ici ? » Expressif, il tourna la tête de droite à gauche pour lui signifier qu'il n'y avait pas de problème.
« Il y a beaucoup de bruit à la maison en ce moment. » Cette remarque fit mouche en Alex qui s'accouda sur la table, sa tête en appuie sur la sa main. « Oh ! » répondit-il seulement, en touillant le sucre qui venait de mettre dans son café. « Tu veux en parler ? » demanda t-il puis il prit une profonde respiration : « Enfin, si tu veux en discuter, sinon, je te fais une interro surprise qui comptera dans ta moyenne générale ! » ajouta t-il aussitôt, sur une note d'humour.