contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Mar 13 Sep - 19:53
❝ Love me, that’s all ❞ Parker & Lukas
« Je crois que je vais avoir besoin de preuves. » Oh. Je lui souris, une idée derrière la tête, mais pour le moment, je la laisse bouder. Ça lui va bien, elle est à croquer, et ça ne me dérange pas qu’elle boude, du moment que ça ne dure pas trop longtemps. Et puis avec la grossesse, je suppose que je vais en voir des vertes et des pas mures Heureusement que j’étais seule pendant mes grossesses, surtout pendant celle des jumeaux parce que j’étais imbuvable. Rajoutez à ça que je ne pouvais pas prendre mon traitement pour la bipolarité, voyez un peu le tableau. Lukas sera un enfant de coeur à côté. Nous montons dans la voiture et je laisse les clés à Lukas, je lui fais confiance, et c’est bon aussi parfois de changer le quotidien, de dépasser ses propres limites. Silencieuses pendant le début du trajet, je fais tourner Lukas dans une ruelle et nous sommes obligées de nous immobiliser. J’en profite pour couper le contact de la voiture, et je reprendre mon jeu de charme avec la femme de ma vie. « A Pauline aussi tu lui dis oops ? Putain… » Je ne lui réponds pas, pour l’instant, elle n’est pas au courant que j’ai couché avec Pauline et je ne compte pas à ce qu’elle le sache maintenant. Alors au lieu de répondre, je viens placer ma main entre ses jambes pour faire grimper le désir, et je viens m’asseoir sur elle, mes jambes de part et d’autre des siennes. Sans plus tarder, je viens déboutonner sa veste de smoking et les boutons de son pantalon. Mes paumes se referment sur ses seins que je viens caresser tendrement, je ne sais pas si elle est sensible à cause des hormones alors je ne compte pas lui faire mal. Je souris en voyant qu’elle s’avance pour essayer de m’embrasser mais je recule juste assez pour l’en empêcher. « Je crois que t’as gagné, c’est bon… » Son regard me supplie d’arrêter, et je l’embrasse enfin, après quelques secondes de fausse hésitation. Ses mains prennent doucement possession de mon corps et je la laisse faire, le désir grimpant considérablement autant que la buée commence à se former sur les fenêtres. Je glisse un compliment à l’oreille de ma dulcinée non sans jouer de ma voix sensuelle et sa réponse ne se fait pas attendre. « Ils peuvent approcher, tu risques rien… » Je souris et m’écarte un peu pour plonger dans le sien mon regard de braise. L’amour qu’elle peut y lire, personne n’a pu le faire avant elle, parce que ce que je ressens pour elle n’a pas d’égal. Les mains de Lukas agrippent mes cuisses pour me faire remonter plus près d’elle alors que les miennes la caressent partout, non sans dévorer ses lèvres avec une envie grandissante. « Tu vas faire l’amour à ton assistante par intérim avant la soirée ? Qu’est-ce-que tu fais du temps qu’on aura à tuer là-bas ? » Je souris en l’entendant, et frissonne lorsque ses dents se referment sur le lobe de mon oreille. « Oh, parce que je dois avoir un laps de temps qui m’interdit de te toucher après t’avoir fait l’amour ? Non parce que… il paraît que les salles de bains de l’endroit où on va sont juste absolument sublimes… » Je continue de l’embrasser alors qu’elle en fait de même et ma main descend le long de son ventre pour venir glisser dans son pantalon, sur le tissus de son sous-vêtement pour le moment, juste pour la faire languir un peu plus. « C’est comme ça que se passent les SAS d’avant réunion ? Tu lui fais tout ça aussi ? Et ça, peut-être… » Mon souffle se fait plus saccadé à mesure qu’elle m’embrasse, mais je prends soin de ne toujours pas répondre à ses questions concernant Pauline. Elle vient glisser sa main dans mon sous-vêtement et ma respiration se coupe d’un seul coup, mes lèvres entre-ouvertes. « Ou ça… » Voilà qu’elle active ses doigts sur mon intimité et je gémis immédiatement. « Bon dieu Lukas… » Mon bassin ondule au même rythme que ses doigts et sans plus tarder, je décale son sous vêtement sans ressortir ma main et invite mes doigts en elle avec facilité vu son excitation. Il ne nous faut pas longtemps pour arriver au nirvana. Nous connaissons toutes les deux le corps de notre partenaire sur le bout des doigts, c’est le cas de le dire, et de ce fait, quelques minutes suffisent pour nous satisfaire. Une fois la dose d’endorphines reçues, nous nous calmons doucement l’une contre l’autre dans de tendres baisers. « Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais si on continue, faudra repasser à la maison pour reprendre une douche, et on n’a clairement pas le temps… » J’emprisonne sa lèvre entre mes dents, y passe ma langue et la relâche. « C’est pas humain d’être aussi sexy. Ça devrait être interdit ! » Je ris un peu et après avoir caressé légèrement sa poitrine, je me dandine pour reprendre place sur mon siège. Lukas se rhabille et ravance son siège pour que nous reprenions le chemin du gala. Une fois sur place, Lukas donne les clés de ma voiture au voiturier et je viens récupérer son bras, dépose un baiser sur sa joue. « Prête ? » Je lui adresse un regard amoureux, accompagné d’un sourire, et nous entrons dans la fosse aux lions.
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Mar 13 Sep - 22:45
❝ Love me, that’s all ❞ Parker & Lukas
Je sais que je n’ai pas toujours rassuré Parker sur la véracité de mes sentiments, et c’est un tords. Aujourd’hui ils sont non seulement bien réels, tout autant qu’ils l’étaient avant, mais je me les avoues, clairement, et ça n’est pas négligeable. Je n’osais pas le faire, ayant bien trop peur d’oublier Shay trop facilement, de rayer 8 ans de ma vie comme ça d’un coup de baguette magique, ce n’est pas moi, je lui dois beaucoup… a mon ex-femme. Que je le veuille ou non. Je me suis réalisée grâce à elle, c’est en tout cas ce que je crois. Mais au fond de tout ça, l’amour de ma vie a bien été Parker, et je refusais de l’entendre, sans doute pour ne blesser personne, par fierté ou je ne sais quoi trop encore. Je suis très compliquée et je ne parviens pas moi-même à démêler le vrai du faux sur ce que je suis et ce que je fais. Alors imaginez une tierce personne ! C’est pourtant elle qui m’a ouvert les yeux sur mon mariage voué à l’échec, même si je le sentais sur les derniers temps, je refusais de me l’avouer, trop dur, bien trop dur. Et puis comment elle aurait pu mieux savoir que moi ce qu’il me fallait ? Tout simplement parce qu’elle m’aimait avec un recul sans égal. Elle voyait ça de l’extérieur et aujourd’hui je suis même prête à avoir un autre enfant avec elle… Enfin prête. On va en avoir un, c’est déjà une chose de sûre.
« Oh, parce que je dois avoir un laps de temps qui m’interdit de te toucher après t’avoir fait l’amour ? Non parce que… il paraît que les salles de bains de l’endroit où on va sont juste absolument sublimes… » « T’as un vrai truc avec les salles de bain… Et si c’était le cas ? Si y avait une règle qui imposait un temps de repos, tu ferais quoi ? » Je m’amuse de la voir se creuser la tête autant qu’elle vide la mienne. Elle a le don pour me toucher, ce petit savoir-faire. Après tout, c’est elle qui m’a aidé à me découvrir ado, elle est la première à avoir posé ses mains sur moi, ma première relation féminine. Et la première à m’avoir fait savoir à quoi ressemblait l’amour, de près ou de loin, mais aussi la douleur qui s’y rapporte. L’amour ne va pas sans douleur, alors il devait être on ne peut plus vrai. Je décide de prendre les devants et de la faire goûter au plaisir de ce soir, le plaisir sauvage au bord de la route, d’avant grosse soirée performing. Ça a l’air de fonctionner, elle se laisse abandonner, petit à petit. « Bon dieu Lukas… » « Ca te plaît pas ? J’arrête… » Je la sens accentuer mes gestes d’un mouvement du bassin et je souris, entrant en elle et quittant son corps pour mieux réitérer l’expérience et me perdre à ses souffles saccadés. Elle s’introduit en moi, et je reçois cette attention avec ferveur. Elle m’arrache un gémissement de plaisir et d’une main, j’agrippe sa nuque, doucement, puis plus fermement pour ne pas perdre la tête. Je suis en train de me perdre, totalement, bordel ! Je jouie de concert avec elle, et c’est sans doute le plus beau moment que nous avons à partager, ou encore celui où elle vient s’allonger contre moi et que je caresse ses cheveux, le temps de reprendre notre souffle. J’ai besoin de ce petit moment de décompression, de cette bulle dans laquelle plus rien n’existe autour qu’elle et moi. « Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais si on continue, faudra repasser à la maison pour reprendre une douche, et on n’a clairement pas le temps… » « Merde, la soirée. On y va. Je suis une très mauvaise assistante. » Je lui souris et me rhabille convenablement. Je suis toute décoiffée, et je ressers mes cheveux avec une facilité que je ne me connaissais pas depuis le lycée !
Je laisse les clés au voiturier et entre à son bras, fièrement. Mais l’angoisse de l’embarrasser, de ne pas convenir à ce qu’elle attend de moi, ou même qu’on reconnaisse ma fonction de flic, me fait baliser, et ce n’est pourtant pas le but. « Prête ? » « Je sais pas, la dernière fois que j’ai fait ça, je me suis barrée en courant pour aller me marier… » Les dents serrées. Et c’est un fait. Une soirée de trop, un reproche de trop, une humiliation de trop, et j’ai pris Shay par la main pour aller trouver le premier prêtre pour bénir notre union. Homosexuelle ou pas, l’église tend à reconnaître ces unions et à les bénir, Shay y tenait, je ne me suis pas faite prier. Impulsive, comme toujours. On a refait un mariage en grandes pompes par la suite, bien qu’intimiste. Les premières mains se tendent vers Parker, qui me présente sous mon prénom, il lui faut sans doute un peu de temps, ou alors c’est à moi qu’il faut du temps et elle ne veut pas me brusquer. J’ai entendu dire que Parker n’était pas contre de nouveaux actionnaires et au-delà du gala de charité, elle cherchait à rameuter du monde pour acheter des parts chez BMW NZ. Parker est occupée avec un homme, et tandis que je me contente d’une coupe de jus d’orange, un homme m’aborde. « Ne seriez-vous pas la charmante fille Antonelli ? » «Si, c’est moi. Bonsoir. Laissez-moi devinez, victime des magouilles mégalos de mon père ou bien fervent admirateur ? » « Collaborateur, j’aimerais mieux à dire. » « Collaborateur… Mania du fiduciaire j’imagine ? Et vous cherchez de nouveaux investissements… » «Aussi perspicace que votre père, mais son charme n’égalera jamais le vôtre. » « Votre charme ne vous réussira pas dans les affaires, mais sans doute que mes connaissances le feront. Avec la crise immobilière, dont New-York n’a pas été épargnée, j’imagine qu’un investissement sûr et sans risques vous intéresserait ? Je peux même vous assurer que votre revenu sur 5 ans doublera. Avec une promesse de doublage des bénéfices d’ici 10 ans et d’autres succursales au travers de l’Océanie. Mademoiselle Lane est sur de gros projets, mais qui dit gros projets dis gros poissons et ils ne pourront pas tous nager autour d’elle, vous connaissez la chanson. Un investissement sûr, est un investissement sans concurrents. A vous de les évincer… » J’ignore que Parker note tout de ce petit jeu entre cet homme et moi, un ami de mon père, je sais comment fonctionnent ces hommes, on ne les corrompt pas avec de l’argent, mais en leur faisant miroiter le pouvoir. Ils ont l’argent, elle a le pouvoir, il me suffit de les aider à se rencontrer. Je m’aime dans le mécénat ! «Parker, j’ai quelqu’un à te présenter. Voici monsieur Legiato, un ami de mon père… » Qui veut donc dire grosse fortune !
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Mer 14 Sep - 18:58
❝ Love me, that’s all ❞ Parker & Lukas
« T’as un vrai truc avec les salles de bain… Et si c’était le cas ? Si y avait une règle qui imposait un temps de repos, tu ferais quoi ? » Je ris à sa réflexion sur les salles de bains, c’est vrai que je trouve ça particulièrement excitant. Enfin, si je m’écoutais, tout serait excitant. D’ailleurs avec Lukas, tout est excitant. « Je ne suis pas du genre à respecter les règles madame l'agent… » Je me mords la lèvre inférieure et lui souris de plus belle avant qu’elle ne vienne glisser sa main sous ma robe, puis dans mon sous-vêtement. Je gémis déjà. « Ca te plaît pas ? J’arrête… » Je ris à moitié, amusée par son petit jeu, et j’ondule mon bassin pour lui faire comprendre qu’elle n’a plutôt pas intérêt de s’arrêter en si bon chemin, je pourrai bien lui en vouloir ! Chacune concentrée sur nos mouvement, dans l’optique de faire plaisir à notre partenaire, et nous y arrivons d’une main de maître puisqu’il ne faudra que quelques minutes avant que la jouissance ne s’invite entre nous, en nous. Quelques nouvelles minutes pour nous remettre, front contre front, sourire béat au coin des lèvres, et la réalité nous rattrape. « Merde, la soirée. On y va. Je suis une très mauvaise assistante. » Je lui rends son sourire et nous reprenons nos places initiales avant de reprendre la route.
Une fois sur place, je prends le bras de ma bombe atomique de compagne, fièrement, et lui demande si elle est prête. « Je sais pas, la dernière fois que j’ai fait ça, je me suis barrée en courant pour aller me marier… » Je ris à sa remarque et la regarde, malicieuse. « Intéressant, dommage que tu ne sois encore mariée sur le papier, j’aurai tenté ma chance ! » Je ne sais pas si son ex femme et elle se sont réellement mariées comme ça sur un coup de tête, mais j’aspire à mieux. Je ne compte pas spécialement me marier, je n’en vois pas réellement l’intérêt, bien que la naissance du bébé à venir me fasse réfléchir à la chose en question. Mais pour le moment, j’aime beaucoup trop ma liberté de femme pour en venir à me marier. Je n’ai pas besoin de ça pour lui prouver mon amour et ma fidélité. Doucement, les gens viennent vers moi de manière naturelle et je serre quelques mains, présente Lukas et continue la soirée. Tout est devenu naturel pour moi dans ce genre de soirée, et si d’habitude j’ai juste envie de rentrer, là je suis bien, juste parce qu’elle m’accompagne. « Je peux vous dérober quelques secondes Melle Lane ? J’ai quelqu’un à vous présenter. » Je tourne la tête vers Lukas pour lui offrir un petit sourire. « Je reviens. » Elle hoche la tête et je suis le vieillard qui me fait faire simplement quelques pas pour me présenter un de ses mécènes. Distraitement j’écoute les deux hommes se vendre à moi, alors que mon regard bifurque régulièrement sur Lukas, sublime dans cet ensemble haute couture. Elle se marie à merveille dans le paysage et plus encore, elle y semble aussi à l’aise que lorsque je l’ai rencontrée. Comme quoi, ça ne s’oublie pas. Mon ouïe se concentre sur ce qu’elle est en train de dire à cet homme, et malgré le brouhaha ambiant, je parviens à distinguer sa voix. « Alors, qu’en pensez-vous ? » Je prends une inspiration et me ravise finalement, plissant un peu les yeux. « Il vaudrait mieux que je réfléchisse à cette proposition, pas qu’elle ne me plaise pas, mais je sais pertinemment que d’autres viendront ce soir, et je me dois d’y accorder la même importance que celle que je mets dans votre proposition. » L’homme hoche la tête et je tourne la tête finalement vers Lukas qui s’approche. Je salue les deux hommes avec qui je parlais pour me tourner vers la femme de ma vie. « Parker, j’ai quelqu’un à te présenter. Voici monsieur Legiato, un ami de mon père… » Je penche la tête légèrement sur le côté en souriant, avant de tendre ma main vers cet homme. « Melle Lane, d’après ce que j’ai compris, vous êtes le diamant de cette soirée, tout le monde chercher à vous accaparer ! » Je ris un peu et adresse un sourire à Lukas. « Oh, je n’irai pas jusque là. Mais merci. » Nous discutons pendant un long moment avec l’homme en question, et une fois happé par un autre de ses collaborateurs, je me retourne vers Lukas, m’approchant légèrement d’elle. De mes doigts, je viens toucher le col de son smoking, frôlant sa peau par la même occasion, et descendant jusqu’au niveau des boutons. « Tu sais que tu es follement excitante quand tu parles comme une femme d’affaire ? » Lukas semble étonnée et je poursuis. « Je t’ai entendue lui parler de moi comme si j’étais la proie parfaite pour placer son argent de manière utile et rentable. Tu es redoutable mon amour ! » Je ris un peu et alors que le serveur passe, je prends deux coupes de jus d’orange, en offre une à ma dulcinée, et trinque avec elle. « Je suis solidaire ce soir ! » Je la dévore des yeux et bois la moitié de ma coupe, à trop parler je meurs de soif. Et a trop boire, je meurs d’envie d’aller aux toilettes. « Je crois que je vais m’éclipser quelques minutes. Tu veux venir avec moi ? » L’arc de sourcil de Lukas me fait rire. « Non, ce n’est pas une proposition indécente, si ça avait été le cas, j’aurai été plus subtile. Mais… à bien y réfléchir… » Je lui souris, charmeuse, comme à mon habitude, et prends le chemin qui mène aux toilettes.
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Mer 14 Sep - 20:40
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« Je ne suis pas du genre à respecter les règles madame l'agent… » Oh ça je le sais. Et maintenant que plus personne n’est là pour m’aider à les respecter, je me demande bien ce que ça va pouvoir donner. J’ai toujours vécu sur la ligne jaune, par simple esprit de contradiction, par besoin de le savoir jusqu’où je pourrais aller ou simplement pour tromper l’ennui de cette vie déjà tracée à l’avance. Tout m’ennuyais plus jeune, je ne voyais aucune échappatoire à ce carcan et pour tout vous dire ça m’angoissait bien plus que je n’aurais osé me l’avouer ou l’avouer à quiconque. Mais j’aime ce côté tête brûlée chez Parker. Les 13 ans de différence que nous avons, je les sens à peine. Pas que l’une se mette au niveau de l’autre, c’est comme ça que ça se passe, on se laisse porter et l’expérience de l’une peut guider celle de l’autre, mais jamais l’une ne prend le pas sur l’autre, nous nous équilibrons pour le moment, ma foi, plutôt bien. J’ai conscience que mon côté femme-enfant sera un jour à mettre de côté, pour élever ce bébé. Encore que je me dis que je grandirais avec lui, ou elle. Ça pourrait tout aussi bien être une fille… Je ferais quoi avec une fille ? Une petite teigne comme moi ? Je ne sais pas si je pourrais gérer. Et un garçon… Ce n’est pas le moment de penser à ça, j’ai une soirée à assurer et une femme à éblouir, à rendre fière.
« Intéressant, dommage que tu ne sois encore mariée sur le papier, j’aurai tenté ma chance ! » «Mm… Pour l’instant c’est libre que je t’aime. » Je prends sa main et la serre fort dans la mienne. Je ne suis pas sûre qu’elle veuille crier notre union sur tous les toits alors je reste discrète. Je suis la mieux placée pour savoir que dans ce milieu, les hommes restent on ne peut plus fermés d’esprits, aux mœurs vieilles de 3 siècles et à la morale douteuse. De même que s’ils ont l’impression de ne pas pouvoir charmer, ils perdront alors leur intérêt pour Parker et son projet. Ce n’est pas le but. Ce soir, j’entre en campagne pour la femme que j’aime. C’est tout un programme. « Je reviens. » Je lui souris et la laisse filer de son côté, je sais que nous finirons par nous retrouver. De toute façon, le devoir l’appel et il est hors de question qu’elle ne manque une offre. Je m’entraîne à lui trouver des investisseurs potentiels, j’ai une tendance particulière à repérer les bons profils, c’est une habitude chez moi, c’est tout ce qu’on ne m’a jamais demandé durant ces soirées, charmer les bons, vanter les mérites de mon nom. Je lui vends le premier poisson que je trouve, et elle ne se fait pas prier, j’aime à savoir qu’elle me fait confiance de la sorte, même dans le domaine de son boulot, si important pour elle. « Melle Lane, d’après ce que j’ai compris, vous êtes le diamant de cette soirée, tout le monde chercher à vous accaparer ! » « Oh, je n’irai pas jusque là. Mais merci. » La discussion est engagé et je me fais discrète, restant dans la partie sans ajouter un mot, c’est le projet de Parker, je n’ai pas à interférer d’avantage, elle n’apprécierait sans doute pas, et puis elle sait pertinemment comment mener sa barque.
La négociation finie, elle se tourne vers moi, et me sert son plus beau sourire. « Tu sais que tu es follement excitante quand tu parles comme une femme d’affaire ? » «Même quand je sors la poubelle, tu me trouves excitante mon cœur… » Je la regarde plonger ses doigts dans mon décolleté, je ne sais pas où ça va nous mener, mais sans doute un étage en-dessous ! « Je t’ai entendue lui parler de moi comme si j’étais la proie parfaite pour placer son argent de manière utile et rentable. Tu es redoutable mon amour ! » « Je suis une Antonelli, t’as oublié ? Pour une fois que mon père sert à quelque-chose… » Je lui souris légèrement en levant le regard vers elle. Oui, mon père me manque, à cette période encore plus. Je vais avoir un autre enfant et le besoin d’avoir ses parents à qui se confier ne tarit pas. Seulement, pour ce qu’il en aurait à foutre… il n’a jamais rien su pour Parker et moi. Imaginez si je lui disais être sur le point de faire un bébé à la femme qu’il aurait voulu culbuter durant tout un été ! Parker attrape une coupe de jus d’orange et m’en tends une. « Je suis solidaire ce soir ! » « Alors aux requins, mon amour. » Je trinque avec elle, je n’ose pas l’embrasser, pour tout foutre en l’air ? Non merci, je sais me tenir, je me rattraperais tout à l’heure. « Je crois que je vais m’éclipser quelques minutes. Tu veux venir avec moi ? » Je lève un sourcil, amusée. Rien n’est encore acquis, et elle veut déjà fêter ça ? « Non, ce n’est pas une proposition indécente, si ça avait été le cas, j’aurai été plus subtile. Mais… à bien y réfléchir… » Elle s’en va, loin de moi, me plantant là. « Bordel… » Je ris pour moi-même, amusée, hallucinée et raide amoureuse. C’est pas une femme que j’ai, c’est un fantasme permanent, c’est juste pas croyable. Je secoue la tête et pose ma coupe vide sur un plateau et la suis discrètement. Une fois en bas, je vérifie que nous soyons seules, et glisse mes bras autour d’elle, embrassant sa nuque, juste face au miroir. «Je rêve de ça depuis qu’on est arrivées. » Je la lâche et fait les cents pas dans les toilettes, je ne tiens pas en place, pendant qu’elle se remaquille. «Ce mec va signer, autant que les autres, tu vas avoir des offres de tous les côtés. Bon Dieu que j’aime ça ! » L’adrénaline de la course, du challenge. « Je te parie que je peux t’en ramener deux de plus d’ici la fin de la soirée. » Je me prends au jeu, j’adore le défi, quel qu’il soit et rester au bureau pendant que les autres sont sur le terrain me rend dingue. « De combien t’aurais besoin ? » De combien de millions j’entends. Je suis happée par le jeu, par le fait de voir les yeux de Parker briller autant quand elle me regarde. « Ta soirée, c’est un vivier de requins bébé, t’as qu’à piocher ! » Elle sent à quel point j’ai besoin de faire autre chose que de la paperasse et que ma grossesse risque d’être longue à rester au même endroit sans pouvoir bouger ?
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Jeu 15 Sep - 10:35
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Une fois le potentiel mécène éjecté, je retrouve ma chère et tendre et lui offre un merveilleuse sourire avant de lui dire combien elle me charme dans ce genre de situation. « Même quand je sors la poubelle, tu me trouves excitante mon cœur… » Je ris à ses bêtises et m’approche encore. Elle n’a pas tout à fait tord. Elle me rend folle, dans n’importe quelle situation, n’importe quelle tenue, mais je dois avouer que ce soir, c’est encore particulier. « Je suis une Antonelli, t’as oublié ? Pour une fois que mon père sert à quelque-chose… » Je lui rends son sourire. C’est vrai que pour avoir côtoyé son père il y a une dizaine d’années, je me souviens à quel point tout devait être à sa merci, même moi. Mais j’ai su lui dire le reste, et plus que ça, j’ai dérobé sa propre fille. Nous prenons toutes deux une coupe de jus d’orange et trinquons ensemble. « Alors aux requins, mon amour. » Coupe descendue, je propose à Lukas de me suivre jusqu’aux toilettes, et file avant même qu’elle n’ait pris une décision. Mais comme je m’y attendais, elle m’y rejoint. Je referme la porte derrière nous et je sens ses bras passer autour de moi alors qu’elle m’embrasse dans la nuque et je j’arbore un sourire de béatitude. « Je rêve de ça depuis qu’on est arrivées. » Je croise son regard dans le miroir et la dévore des yeux, puis elle s’éloigne finalement pour marcher en rond. Elle est pire que moi, elle ne s’arrête jamais. « Ce mec va signer, autant que les autres, tu vas avoir des offres de tous les côtés. Bon Dieu que j’aime ça ! » Je me remaquille devant le miroir et pose sur elle des brefs regards pendant qu’elle s’agite, ce qui me fait sourire. « Je te parie que je peux t’en ramener deux de plus d’ici la fin de la soirée. » Je ris un peu et me retourne face à elle, les mains sur le rebord du lavabo, les yeux ancrés sur sa silhouette divine. « De combien t’aurais besoin ? Ta soirée, c’est un vivier de requins bébé, t’as qu’à piocher ! » Je tends un bras pour attraper sa main et la tirer vers moi pour la prendre dans mes bras. « C’est pour ça que la soirée est loin d’être finie. Et comme tu es plus douée encore que je l’imaginais, je vais devoir réellement te payer toi aussi ! » Je ris et l’embrasse tendrement. « Mais pour l’heure, je t’abandonne une minute ! » Je lui vole un nouveau baiser furtif et m’éclipse dans une des cabines de toilette, n’en ressortant qu’après avoir vidé ma vessie et me sentant plus légère. Je file me laver les mains alors que Lukas semble pensive. « Rien qu’avec la proposition de l’ami de ton père ça suffit pour ce que j’ai besoin. Le reste, c’est que du bonus. On y retourne ? » Je lui adresse un large sourire et la prends par la main avant de sortir de la salle de bain. Une fois dehors, profitant que le couloir soit vide, je plaque Lukas contre le mur et l’emprisonne par la présence de mon corps contre le sien. « J’ai failli oublier… » Je viens l’embrasser langoureusement, ma main dans sa nuque et l’autre dans le creux de ses reins, qui tend à descendre sur ses fesses. Mais c’est sans compter la voix d’un homme qui de toute évidence, n’a rien à foutre là. « Melle Lane… » Je me sépare immédiatement de Lukas et fais glisser mon pouce au bord de mes lèvres pour essuyer l’éventuelle bavure de mon rouge à lèvre. Mon regard se pose sur Jon, Jonathan Siegler, le président BMW Australie. Toujours là quand il faut pas celui-là. « Siegler. » Il pose son regard sur Lukas avec un large sourire et tend sa main vers ma dulcinée, récupérant la sienne pour lui faire un baise-main à l’ancienne. Je lève les yeux au ciel, dépitée. « Je savais que tu changeais très régulièrement d’assistante, mais je pensais pas que c’était aussi le cas pour tes petites amies… J’aimais bien Pauline. Quel est votre prénom déjà ? » Demande-t-il à Lukas alors que je serre les mâchoires, dégoutée qu’il vienne se mêler de ma vie personnelle comme il est en train de le faire. « Lukas. Elle s’appelle Lukas, et je crois que ma vie privée ne te regarde pas. » « Hum, enfin on a quand même partagé un dîner avec ma fiancée, toi et Pauline, pas plus tard qu’il y a un mois. J’espère que tu ne la trompes pas au moins ? » Je lâche un rire cynique. « Mais pour qui tu te prends ? Je ne te permets pas de juger ma vie ! Tu ferais mieux de nous laisser. » Je le fusille du regard alors que je sens Lukas être à mille lieues de moi. Une fois le trouble-fête disparu, je me tourne vers la femme de ma vie et tente de m’approcher mais elle me repousse. « Chérie écoute, c’est pas c’que tu crois, on a été prises à notre propre piège avec Pauline mais c’est… » Je soupire avant de poursuivre. « Je vais tout t’expliquer. »
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Jeu 15 Sep - 12:56
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« C’est pour ça que la soirée est loin d’être finie. Et comme tu es plus douée encore que je l’imaginais, je vais devoir réellement te payer toi aussi ! » « Et j’accepte tous type de paiement, même ceux en nature… » Je lève un sourcil, l’air un peu plus coquin qu’il ne me l’est permis dans ce genre d’endroit public et l’embrasse. Je dois avouer que l’idée de travailler pour elle me plaît bien, mais on finirait par se taper dessus. Nos caractères forts, notre besoin d’indépendance malgré tout, je sais qu’être séparées le temps d’une journée au moins est bénéfique pour notre couple. A se marcher dessus, on finirait par se détester et je refuse ça. De toute façon je ne supporterais pas son milieu et le besoin de m’écraser encore et encore devant des gens pleins de frics, j’ai assez donné, merci, et puis je ne la vois pas courir après les délinquants en talons aiguilles, au mieux elle servirait d’appât ! Et ce n’est pas franchement dans mes projets. Elle aime trop la place qu’elle occupe pour renoncer à quoi que ce soit et je le refuserais de toute façon, tout comme elle ne m’a jamais demandé de choisir entre elle et son boulot ni même de lever le pied. Même enceinte ! C’est une liberté tout juste retrouvée dont je jouis vraiment, elle n’a pas idée ! Elle revient se laver les mains et nous échangeons encore quelques mots à propos de ses projets, nous formons une réellement bonne équipe, je suis sûre qu’elle et moi en tant que parents, on peut déchirer ! « Rien qu’avec la proposition de l’ami de ton père ça suffit pour ce que j’ai besoin. Le reste, c’est que du bonus. On y retourne ? » «Tu ne me feras pas croire que tu ne sais pas encore quoi faire de tout ce bonus. T’as toujours au moins un coup d’avance. » Et c’est ce qu’elle chez elle, ce sentiment de sécurité, utopique, peut-être, mais Parker est plus âgée, elle me rassure, elle a l’air de savoir quel chemin prendre, plus que moi en tout cas. Rien que pour le bébé elle sait exactement où elle se rend, pas moi ! Mais j’attends de voir et de me laisser guider. Elle m’a demandé de lui faire confiance, je le fais, sans trop avoir le choix, alors je me plie à ce qu’elle demande, c’est encore le mieux pour éviter d’avoir à trop penser, trop baliser, trop paniquer et imaginer le pire.
« J’ai failli oublier… » Impossible de séparer nos corps plus de quelques minutes. C’est plus fort que nous et je ris à son oubli, en redemande, cherche ses lèvres des siennes avant d’entendre du bruit et de me redresser pour me donner une contenance, rajustant ma veste cintrée. Nous croisons un homme, que Parker semble connaître au vue de la façon dont elle le salue. Parker connaît des hommes… « Melle Lane… » « Siegler. » Charmant ce con en plus ! Il me baise la main, d’accord, j’ai affaire au charmeur typique, au petit con de fils à papa qui charme pour compenser un évident manque de confiance en lui et un complexe d’infériorité difficile à cacher. Je le vois venir d’ici, je les connais ces branleurs, j’ai grandis avec eux… Mon frère en est un, son numéro ne me fait pas peur, bien au contraire, il me fait rire, le pauvre, ce n’était sans doute pas ce qu’il cherchait, mais je ne laisse rien transparaître. « Je savais que tu changeais très régulièrement d’assistante, mais je pensais pas que c’était aussi le cas pour tes petites amies… J’aimais bien Pauline. Quel est votre prénom déjà ? » Putain il connaît Pauline ! L’enfoiré ! Je l’aime encore moins, et elle encore beaucoup moins ! Si tant est que ce soit possible. Parker répond pour moi, à croire que je ne suis pas invitée dans ce combat de coq, et je ne préfère de toute façon pas rajouter mon grain de sel, je suis enceinte et très peu aimable. « Lukas. Elle s’appelle Lukas, et je crois que ma vie privée ne te regarde pas. » « Hum, enfin on a quand même partagé un dîner avec ma fiancée, toi et Pauline, pas plus tard qu’il y a un mois. J’espère que tu ne la trompes pas au moins ? » OK, merci jeune homme, je viens de comprendre, ça a fait le tour, ça y est. Le pire dans tout ça ? C’est la mine dépitée et déconfite de Parker, je crois qu’elle a compris que je venais de comprendre, le top, rien à redire. Vraiment ma chérie, ne change rien ! Je me suis faite prendre pour une conne, c’est de bonne guerre, mais putain ce que ça fait mal ! Tout se fait très vite dans ma tête. « Mais pour qui tu te prends ? Je ne te permets pas de juger ma vie ! Tu ferais mieux de nous laisser. » Ouais, il nous laisse, content d’avoir pu semer son bordel avant de filer et de profiter de la soirée, LUI. Pour moi, je crois que c’est fini, et que j’ai déjà bien assez joué le pantin pour continuer, j’ai eu ma dose, je n’en redemande pas. « Chérie écoute, c’est pas c’que tu crois, on a été prises à notre propre piège avec Pauline mais c’est… » «N’essaye même pas de te justifier Parker… » Je fais mes raccourcis toute seule mais je n’ai pas besoin d’un bac+3 pour comprendre ce qu’il en est, je trouvais bizarre aussi cette attirance que Pauline pouvait avoir pour Parker et que Parker en joue autant. « Je vais tout t’expliquer. » « Te donne pas cette peine va, occupe-toi de tes invités. Et au passage, rentre baiser Pauline, tu faillis à tous tes devoirs… » Le regard que je lui lance est sans appel et je profite du fait qu’un homme veuille s’entretenir avec elle pour filer. J’appelle un taxi, et l’attends à l’extérieur, clope à la bouche, et quand elle me cherche, j’ai déjà disparu…
A la maison, je jette ma pochette, mes chaussures dans un coin de la chambre et me précipite dans la salle de bain pour me démaquiller. Je me doute que Parker ne tardera pas à me suivre, à me rejoindre, mais justement, je préfèrerais qu’elle prenne son temps, je ne suis pas certaine de pouvoir supporter sa présence et l’idée qu’elle puisse… avec elle putain ! Ca me rend dingue, je suis en train de comprendre à quel point j’ai pu faire souffrir Shay, je suis vraiment trop conne, trop… Encore une fois, je suis d’une immaturité dingue.
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Jeu 15 Sep - 22:30
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« Tu ne me feras pas croire que tu ne sais pas encore quoi faire de tout ce bonus. T’as toujours au moins un coup d’avance. » Je lève un sourcil, un sourire amusé au coin des lèvres. Lukas me connaît de mieux en mieux, et elle sait que pour le boulot, je fais partie de ces requins. Si dans l’intimité je suis une autre personne, au boulot, on m’appelle le dragon, ce n’est pas pour rien. « J’ai une petite idée oui… » Bien sûr, dans ce milieu, nous n’avons jamais assez d’argent, mais tout ça, c’est du bonus, je sais déjà que le tour est joué, alors continuer à pêcher, ce n’est pas obligatoire. Nous allons y retourner, et quand Lukas en aura marre nous rentrerons. Mais pour l’heure, je prends quelques secondes pour embrasser ma bien aimée avant de retourner dans l’arène. Mais c’est sans compte cet abruti de Siegler qui a décidé de foutre la merde. A mesure qu’il parle, je change de couleur et le fusille du regard. Mais il est trop tard, Lukas a compris, et c’est trop tard pour faire machine arrière. Je n’aurai pas dû lui cacher ce qui m’a liée à Pauline, j’aurai dû lui en parler mais je n’ai jamais trouvé le moment, elle était trop jalouse. Et elle va l’être encore plus désormais. En plus de ça, elle est enceinte, alors voyez le tableau. Une fois le trouble-fête éloigné, je tente comme je peux de retenir Lukas mais elle fume déjà des oreille sous la rage qui l’anime. « N’essaye même pas de te justifier Parker…» Je soupire un peu et tente pourtant de lui demander une chance de m’exprimer, de lui expliquer. Mais comme je m’imaginais, elle ne m’en laisse pas le droit. « Te donne pas cette peine va, occupe-toi de tes invités. Et au passage, rentre baiser Pauline, tu faillis à tous tes devoirs… » « Arrête avec ton sarcasme… Lukas s’il te plait ! » Elle prend la direction de la sortie et je suis sur ses talons quand un homme me barre la route. « Melle Lane ? » Je le maudis. Je soupire un peu et pose mon regard sur l’homme en question. « Excusez-moi quelques minutes, je reviens m’entretenir avec vous. » Je file droit vers la sortie, cherchant Lukas du regard et à peine mon regard se pose sur sa silhouette, elle monte dans un taxi. Trop tard. Je ferme les yeux une seconde, serrant les mâchoires, avant de décider de rentrer pour aller démolir le portrait de Jon, je suis hors de moi. Je prends quelques minutes pour discuter avec le vieillard qui est venu me chercher et le laisse se vendre. Une fois terminé, je me dirige vers le buffet pour aller chercher une coupe de champagne que je vide d’un trait. Une voix suave arrive derrière-moi. « Tu trompes ta blonde avec une brune, et moi, je pourrai avoir mes chances ? » Il vient poser sa main sur ma fesse et ni une ni deux, je me retourne et lui en colle une. Ma main s’écrase sur sa joue dans un bruit sourd qui fait se retourner les gens autour de nous. « Garde tes mains là où elles sont. Et je ne trompe personne. Oh, une dernière chose… va te faire foutre ! » Je ne mâche pas mes mots, je n’en ai ni l’envie ni le besoin. Sans plus tarder, je quitte la réception pour récupérer ma voiture et rentrer à la maison. Ça doit faire une bonne demi-heure que Lukas est rentrée, et je traîne presque la patte à monter dans la chambre, je sens que je vais passer un sale quart d’heure. Je retire mes talons, les récupérant dans mes mains avant de monter dans la chambre. J’entre et Lukas est déjà couchée, à demi assise à regarder la télé. Je reste à la regarder quelques secondes alors qu’elle prend soin de m’ignorer. Je soupire un peu. Première crise de couple. Génial. Je file dans le dressing ranger mes chaussures, retirer ma robe et la ranger. Je remarque que Lukas a rangé sur son cintre le costume Saint Laurent qu’elle portait, et une esquisse de sourire prend place au coin de mes lèvres avant de s’échapper aussi vite qu’il est arrivé. Je retire mon soutien gorge, file à moitié nue dans la salle de bain, enfile ma nuisette, me démaquille, me lave les dents et brosse mes cheveux avant d’éteindre la lumière. Je viens me faufiler sous les draps, assise avec la couette sur mes jambes, et me mords la joue alors que je sens qu’elle veut absolument m’ignorer. Je soupire un peu et récupère la télécommande posée un peu plus loin sur le lit. Je coupe le son et tourne la tête vers Lukas qui continue de m’ignorer. « Je suis désolée de ne pas t’en avoir parlé. Je sais que j’aurai dû, je n’ai pas trouvé le bon moment, chaque fois que je prononce son prénom tu as le poil qui s’hérisse alors j’ai préféré attendre un peu, mais j’aurai pas imaginé que cet… enfoiré, ne parle pour moi. » Je soupire à nouveau avant de continuer. « J’ai embrassé Pauline pendant un gala y’a trois mois pour éviter Siegler mais ça a fait le sens inverse. On a été prise à notre propre piège, je ne voulais pas qu’il sache qu’elle était mon assistante, qu’il s’imagine que je puisse… enfin bref. Et de fil en aiguille on a fini par craquer. Mais à partir du moment où tu es venue habiter ici, que je t’ai retrouvée dans ce bar, j’ai tout arrêté avec elle. Il ne s’est plus rien passé depuis un mois, j’te le promets. J’ai besoin que tu me croies.. »
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Jeu 15 Sep - 23:41
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Comment a-t-elle pu me faire ça sérieusement ? Moi qui joue franc jeu depuis le début avec elle. Je lui ai tout confié, même que j’étais malheureuse avec la bague au doigt, je n’aurais jamais dû lui dire tout ça, elle était la dernière personne à qui j’aurais dû me confier, et pourtant je l’ai fait sans jamais croire une seconde que je pourrais le regretter un jour. C’est Parker, c’est mon âme sœur, ma moitié, mon double, celle qui pourrait tout comprendre et qui jurait une totale transparence, tu parles. Je me sens trahie, je me sens mise de côté, et je me sens clairement baladée comme une débutante, putain ! Je ne pense pas mériter ça. Surtout qu’elle savait à quel point je haïssais le temps qu’elle passait avec cette femme. Elle est sans doute exceptionnelle dans le boulot qu’elle fait mais je pense que de bonnes assistantes, ça se trouve. Laisse la partir avec une bonne prime et à la prochaine ! Elle n’est pas jalouse de mes collègues, tout simplement parce qu’ils ne sont pas à mon goût, jamais aucune ambiguïté, et je ne lui ai pas caché avoir eu une aventure d’une nuit avec mon coéquipier, que j’ai remis d’équerre dès le réveil. « Arrête avec ton sarcasme… Lukas s’il te plait ! » Je quitte la réception, je pense que c’est encore le mieux avant de m’en prendre à elle et de m’en vouloir. Pour elle, c’est sans doute rien, insignifiant, pire, c’est normal. Elle s’est envoyée son assistante au point d’aller dîner chez son boss un soir et elle me sort que je ne risquais rien ? Putain, si ! Elle se l’est envoyée, et elle bosse encore avec ! Ouais, OK, moi aussi je bosse encore avec, mais je ne suis pas souvent seule avec lui, on bosse en équipe et quand on est en binôme, les choses sont claires, pas de sous-entendus, pas de jeux bizarres, ou de regards, on bosse point, de toute façon il a une copine maintenant. Une abrutie aux gros nichons, peut-être, mais il ne lui prend plus l’idée de me sauter dessus, et la différence est là !
Une fois à la maison, je balance tout, même si je remets sur cintre son costume flambant neuf et mes talons empruntés. Je ne les remettrais de toute façon pas de sitôt. Il faut que j’arrête de croire que je peux jouer les femmes que j’imagine parfaite, je vais rester la grosse bourrine que je suis, de toute façon, pour ce que ça changera… je suis de mauvaise foi, ET ALORS ?! Je vire maquillage, parfum, coiffure stricte et tout ce qui va dans la panoplie de la petite amie parfaite en femme d’affaires. Je suis bien mieux dans mon jogging tout moche, mon débardeur des Clash encore plus moche, et j’emmerde le reste du monde ! Je résiste à me taper un pot de glace entier, j’ai encore l’estomac complètement noué. Je refuse de lui céder mes nerfs et ma contenance, mais putain ! Elle finit par rentrer et je l’ignore de toute ma superbe ! Elle est belle, j’aurais pu la supplier de me faire l’amour, mais elle peut aller chez l’autre poufiasse pour ça. Je zappe bêtement sur la télé, aucun programme n’accroche mon attention, mon attention elle est pour la femme que j’aime et ces emmerdes ! Encore une fois, elle fait tout pour attirer mon attention mais elle ne l’aura pas. Elle n’aura pas le dernier mot et moi je n’ose pas lui demander trop d’explications. Je la laisse s’allonger entre les draps. « Je suis désolée de ne pas t’en avoir parlé. Je sais que j’aurai dû, je n’ai pas trouvé le bon moment, chaque fois que je prononce son prénom tu as le poil qui s’hérisse alors j’ai préféré attendre un peu, mais j’aurai pas imaginé que cet… enfoiré, ne parle pour moi. » Ouais, c’est pratique. Je ne relève même pas et me contente d’insister mon regard sur la télé, elle ne m’aura pas, pas comme ça en tout cas et puis il est hors de question qu’elle n’ait le dernier mot. « J’ai embrassé Pauline pendant un gala y’a trois mois pour éviter Siegler mais ça a fait le sens inverse. On a été prise à notre propre piège, je ne voulais pas qu’il sache qu’elle était mon assistante, qu’il s’imagine que je puisse… enfin bref. Et de fil en aiguille on a fini par craquer. Mais à partir du moment où tu es venue habiter ici, que je t’ai retrouvée dans ce bar, j’ai tout arrêté avec elle. Il ne s’est plus rien passé depuis un mois, j’te le promets. J’ai besoin que tu me croies.. » « Mais bordel Parker, tu me jurais que cette fille n’avait aucune chance ! Que tu la regardais même pas, que c’était qu’une question de boulot ! Tu t’es foutue de ma gueule, voilà le vrai souci ! Tu veux que joue franc jeu moi aussi ? Nikolaj, c’est pas qu’un partenaire, je me le suis envoyé sur la banquette de ma bagnole de fonction, ça te va ? On est quittes ? Non on l’est pas Parker ! Et tu sais pourquoi ? Parce que moi je m’enferme pas des journées entières avec lui, je pars pas en congrès avec lui et il ne m’appelle pas à 4 h du mat’ pour m’assurer que demain sera une bonne journée ! Il m’a sauté, c’était suffisant ! Elle, elle attend que ça ! » Je suis vulgaire, je suis pleine de mauvaise foi et je crie, souvent, trop, et ça n’est bon pour personne. Je suis fatiguée aussi, et les cernes qui ornent mon visage ne rajoutent rien de gracieux au tout.
Je me lève, balançant les couvertures en attrapant mon oreiller. Je ne peux pas rester là ce soir, parce qu’elle tente encore de rattraper le coup. «Le truc Parker, c’est pas que tu aies couché avec, tout le monde rêve de passer la nuit avec toi. Le truc, c’est ce que tu me le caches et que tu la laisses jouer ce jeu-là. En tout cas ton pote, il avait l’air plutôt sûr de lui, t’as été assez convaincante, et c’est moi qui suis passée pour le plan cul. On lui racontera tout ça au bébé. » Je suis mauvaise, c’est horrible. Je quitte la chambre, et me réfugie dans une des chambres d’amis, je me fonds sous la couette froide, disparait dessous et pleure toutes les larmes de mon corps.
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Sam 17 Sep - 10:40
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Je sais que j’ai merdé, je ne lui dirai pas le contraire, si j’ai tendance à être de mauvaise foi avec bon nombre de personnes, je ne veux surtout pas l’être avec elle. Une fois rentrée à la maison, je me mets en tenue de nuit et la rejoins dans le lit, hésitant à comment tourner les choses. Je sais que je dois m’excuser, ce que j’ai fait n’est pas une bonne chose et je dois trouver les mots juste pour arriver à me faire pardonner. En soit, je ne l’ai pas trompée, mon escapade avec Pauline date d’avant mes retrouvailles en bonne et due forme avec Lukas. Je la sais jalouse et je pense que je dois êtres à même de trouver les mots pour la rassurer. Je tente d’abord de m’excuser, de lui dire que j’ai mal agi, et finalement je lui explique exactement ce qu’il s’est passé avec Pauline. Elle doit savoir maintenant, ça ne sert plus à rien de le cacher de toute manière, et démentir serait enfoncer le clou encore plus profondément, or je veux avec elle une relation saine. Vu nos caractères, ça risque d’être difficile, mais je veux m’en donner les moyens. « Mais bordel Parker, tu me jurais que cette fille n’avait aucune chance ! Que tu la regardais même pas, que c’était qu’une question de boulot ! Tu t’es foutue de ma gueule, voilà le vrai souci ! Tu veux que joue franc jeu moi aussi ? Nikolaj, c’est pas qu’un partenaire, je me le suis envoyé sur la banquette de ma bagnole de fonction, ça te va ? On est quittes ? Non on l’est pas Parker ! Et tu sais pourquoi ? Parce que moi je m’enferme pas des journées entières avec lui, je pars pas en congrès avec lui et il ne m’appelle pas à 4 h du mat’ pour m’assurer que demain sera une bonne journée ! Il m’a sauté, c’était suffisant ! Elle, elle attend que ça ! » Je soupire un peu parce que je sais qu’au fond elle a raison. Elle s’emporte, qu’elle le fasse, c’est légitime. Si elle a besoin de crier, de me jeter un coussin à la figure, qu’elle le fasse. « C’est vrai, elle n’a plus aucune chance maintenant que tu es là ! J’me suis pas foutu de ta gueule Lukas je t’en prie, sois raisonnable. » Tu parles. C’était le mot de trop je crois. Elle me fusille du regard et balance la couette pour sortir du lit, récupérant seulement son oreiller. Paniquée de la voit partir comme ça, mon coeur s’affole et je ne trouve rien à faire ni à dire. « Le truc Parker, c’est pas que tu aies couché avec, tout le monde rêve de passer la nuit avec toi. Le truc, c’est ce que tu me le caches et que tu la laisses jouer ce jeu-là. En tout cas ton pote, il avait l’air plutôt sûr de lui, t’as été assez convaincante, et c’est moi qui suis passée pour le plan cul. On lui racontera tout ça au bébé. » Je sursaute en entendant la porte claquer. Je ferme finalement les yeux et soupire, me concentrant sur les bruits du couloir. Elle n’est pas descendue dormir sur le canapé ou pire dans la pool house, elle a sûrement dû se réfugier dans une des chambres d’amis. J’hésite un instant, et finalement, je ne peux pas me résoudre à la laisser dormir seule loin de moi. Il y a eu treize années sans elle, maintenant qu’elle est là, je ne compte pas dormir ailleurs qu’avec elle. Je quitte mon lit, ma chambre, et cherche Lukas en ouvrant quelques portes, finissant par voir dans un des lit une bosse qui bouge à peine, et j’entends des reniflements. Je ferme la porte derrière moi et doucement, je viens m’approcher du lit. Du côté où elle se trouve, je soulève doucement la couverture pour trouver ma bien aimée en position du foetus, pleurant à chaudes larmes. « Mon amour… » Je me glisse près d’elle et viens la prendre dans mes bras, même si je comprends bien qu’elle n’ait pas envie de me rendre cette étreinte. « Ce n’était qu’un jeu, un vulgaire jeu. J’ai tout stoppé le jour où tu es venue vivre dans la pool house, et j’ai mis les choses au clair avec elle. Je suis sincèrement désolée de ne pas t’en avoir parlé, j’aurai dû, j’ai été idiote, et je m’en excuse, vraiment. Je suis même prête à la virer si tu me le demandes. C’est peut-être l’assistante la plus compétente que j’ai eu mais tu es un milliard de fois plus importante qu’elle et je suis prête à le faire si c’est ce que tu veux… » Je la sens se détendre très légèrement alors que je caresse ses cheveux tendrement. « Je t’aime Lukas et personne en changera ça. On va avoir un enfant, et je te promets de faire toujours de mon mieux pour ne rien te cacher. J’ai vécu jusqu’à aujourd’hui sans aucun compte à rendre à personne et il faut que je trouve mes marques moi aussi… je t’en supplie ne m’en tiens pas rigueur… » Alors que nous sommes dans la position de la cuillère, je viens glisser ma main sur son ventre, sous son t-shirt, juste pour le caresser tendrement. « Il faut qu’on soit unies, pour nous mais aussi pour lui. »
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Sam 17 Sep - 13:17
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Evidemment que j’ai peur, que je m’emporte et je pourrais même la menacer, mais je n’en ferais rien, je n’ai pas envie. Une chose est sûre, je ne compte pas la quitter, ça me détruirait, regardez déjà comme je me sens quand je sais qu’elle pourrait fréquenter une autre femme. Alors lui laisser l’occasion d’en voir une autre en la quittant, non merci. Pas que je sois exclusive mais pour certaines choses, si, je le suis ! Parker est ma femme à présent, ou c’est tout comme et je n’estime pas avoir besoin d’un anneau pour ça. De toute façon, ce n’est pas son truc et la dernière chose que je voudrais est la dénaturer, je l’aime comme elle est, pas autrement. Et puis j’ai trop longtemps eu à faire des concessions pour lui demander d’en faire. Parker est libre, et je ne lui souhaite rien de plus que de le rester, y comptant notre couple et nos projets. Mais vivre à deux ne veut pas dire renoncer à tout, au contraire, partager est pour moi quelque-chose d’important, ses passions comme les miennes, quoi que les miennes, elle les subit chaque jour… Elle passe son temps à me ramener des vinyles, elle doit passer son temps libre à se renseigner sur ce que les collectionneurs cherchent et me les commander. De mon côté, je m’acclimate aux enfants, ça se passe très bien eux et moi, je les adore, j’aime autant jouer avec Kenzo que discuter avec Noa.
« C’est vrai, elle n’a plus aucune chance maintenant que tu es là ! J’me suis pas foutu de ta gueule Lukas je t’en prie, sois raisonnable. » Après lui avoir dit ses quatre vérités, je me rends compte que je ne peux pas rester là, je vais être encore plus désagréable et ce n’est pas le but, je vais finir par lui dire quelque-chose que je regretterais et butée comme nous sommes, demander pardon à l’une et à l’autre prendra un temps précieux qu’on n’a pas envie de gâcher. Je prends mon oreiller, et trouve une chambre de libre. Aller dans la Pool House, j’ai la flemme, aller sur le canapé induirait d’en parler aux enfants, et je ne tiens pas à ce qu’ils s’inquiètent. Comme je m’en doutais, elle me rejoint. Je sanglote comme une gamine, je me déteste pour lui faire subir tout ça, mais je la déteste aussi pour être si bien entourée. Putain, j’ai la trouille de cette femme, voilà le souci, Pauline, je m’en méfie comme de la peste ! Raisonnable, voilà ce que je ne suis pas. Ses paroles font écho en moi quand elle pousse la porte, je ne suis pas raisonnable, mais elle doit l’être pour deux, et je lui en demande sans doute trop, ça me fait peur. « Mon amour… » Je pleure de plus belle, comment peut-elle être aussi patiente ? Comment elle fait ? « Ce n’était qu’un jeu, un vulgaire jeu. J’ai tout stoppé le jour où tu es venue vivre dans la pool house, et j’ai mis les choses au clair avec elle. Je suis sincèrement désolée de ne pas t’en avoir parlé, j’aurai dû, j’ai été idiote, et je m’en excuse, vraiment. Je suis même prête à la virer si tu me le demandes. C’est peut-être l’assistante la plus compétente que j’ai eu mais tu es un milliard de fois plus importante qu’elle et je suis prête à le faire si c’est ce que tu veux… » « Pour que ce soit moi qui passe pour la méchante ? Elle attend que ça… » Je prends sa main comme une enfant, la serrant dans la mienne, dos à elle, profitant de ne pas avoir à affronter son regard pour continuer à pleurer, ça me fait du bien et puis je crois que les hormones n’y sont pas pour rien. C’est même une certitude. Putain ! Si je pleure comme ça pendant 7 mois, Parker va finir par se tirer une balle, et moi, je vais me déshydrater. « Je t’aime Lukas et personne en changera ça. On va avoir un enfant, et je te promets de faire toujours de mon mieux pour ne rien te cacher. J’ai vécu jusqu’à aujourd’hui sans aucun compte à rendre à personne et il faut que je trouve mes marques moi aussi… je t’en supplie ne m’en tiens pas rigueur… » « Alors tu n’as jamais été amoureuse ? » Comme l’autre abruti semblait le faire croire ! Amoureuse de Pauline, je vous promets que ça me ferait mal ! Je ne sais pas pourquoi je la crains elle plutôt qu’une autre, sans doute parce que je l’ai déjà vue et que je trouve que son portable est plus plein de ses attentions à elle que des miennes. Je voudrais toujours être la meilleure à ses yeux, paraître infaillible, mais rien que ça, je l’ai déjà foutu en l’air, tu parles !
« Il faut qu’on soit unies, pour nous mais aussi pour lui. » Quand elle glisse sa main sur mon ventre, je fonds en larme une fois de plus. « Je vais en faire quoi Parker de ce bébé ? Je saurais pas être mère… Si c’est un garçon je… Comment je vais vivre quand il dormira une heure de plus ? Comment j’élèverais une fille ? Je me rappelle à peine de ma mère. Je sais pas comment on fait… On va lui dire quoi quand il demandera qui est son père ? Je suis morte de trouille putain… » Je serre sa main fort dans la mienne, en espérant qu’elle puisse me donner un peu de son optimisme, mais je n’y crois pas trop… Je ne sais pas ce qui pourrait me rassurer. Je fini par me retourner, contre elle et fond mon visage dans son cou. « J’ai foutu ta soirée en l’air… je suis désolée. Combien de temps tu vas le supporter ? » Je me serre contre elle, l’entoure de mes bras, comme si j’avais peur qu’elle m’abandonne, là comme ça, maintenant, sans prévenir.
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Sam 17 Sep - 14:22
❝ Love me, that’s all ❞ Parker & Lukas
Je ne peux me résoudre à la laisser dormir seule dans une autre chambre. La première raison c’est que je n’ai aucune envie de m’endormir fâchée avec elle, je n’ai pas non plus envie qu’elle rumine toute la nuit, et surtout je n’ai plus envie de dormir une seule nuit loin d’elle. Ça a trop duré. Et si d’habitude je suis du genre à camper sur mes positions pour la simple et bonne raison que j’ai un côté beaucoup trop fier, avec Lukas tout est différent. C’est la seule, l’unique pour qui je pourrai bouleverser tout mon quotidien. L’amour, tout simplement. Je pense qu’il n’y a pas d’autres explications. J’en viens même à lui proposer de virer Pauline, je suis prête à le faire si elle me le demande. « Pour que ce soit moi qui passe pour la méchante ? Elle attend que ça… » Mon coeur se serre quand Lukas vient récupérer ma main pour la serrer dans la sienne. Je me sens d’un seul coup rassuré, elle ne m’en veut pas trop, pas assez pour continuer de me tourner le dos en tout cas. Elle continue cependant de pleurer, et même si ça me fend le coeur, je sais que ce sont les hormones qui la poussent à lâcher toutes ces larmes. « Alors tu n’as jamais été amoureuse ? » Elle se redresse pour me regarder et j’esquisse un minuscule sourire avant de poser ma main sur sa joue pour essuyer quelques larmes. « Non, de toi seulement… » Je lui offre cette fois un sourire beaucoup plus assumé et assuré aussi. Je finis par lui dire que nous devons rester unies pour cet enfant qu’elle porte et que nous allons élever ensemble. Elle se remet à pleurer et je la serre un peu plus contre moi comme pour essayer de la rassurer. « Je vais en faire quoi Parker de ce bébé ? Je saurais pas être mère… Si c’est un garçon je… Comment je vais vivre quand il dormira une heure de plus ? Comment j’élèverais une fille ? Je me rappelle à peine de ma mère. Je sais pas comment on fait… On va lui dire quoi quand il demandera qui est son père ? Je suis morte de trouille putain… » Elle serre ma main plus fort et je l’entoure de mes bras comme pour essayer de la rassurer. « Tout va bien se passer j’en suis certaine, tu seras une mère merveilleuse, même si tu ne souviens pas de ta mère. Et je serai là moi aussi, je t’aidera, cet enfant aura tout l’amour dont il a besoin, et deux grands frère et soeur qui seront dingue de lui, ou d’elle. Je sais que tu as peur mon amour, et c’est normal, mais tu n’es pas toute seule… » Je dépose des baisers sur ses cheveux et elle se retourne pour venir enfouir son visage dans mon cou. Je l’entoure à nouveau de mes bras et caresse ses cheveux pour la calmer. « J’ai foutu ta soirée en l’air… je suis désolée. Combien de temps tu vas le supporter ? » Je ris un peu pour détendre l’atmosphère. « Tu m’as aussi apporté le plus gros poisson de l’océan, alors je te pardonne… » Je préfère le prendre dans ce sens là plutôt que de lui dire qu’effectivement elle a foutu en l’air la soirée. Finalement, elle avait des raisons, raisons que je comprends, et donc je ne vois pas comment j’aurai pu lui en vouloir. « Et je le supporterai jusqu’à la fin de ta grossesse, et de ton baby blues si besoin. Après, je serai moins indulgente ! » Je ris à nouveau, la taquinant pour une fois de plus résorber quelque peu les tensions accumulées. « Tu veux pas qu’on retourne dans notre chambre ? Pas que je n’aime pas celle là, mais la notre est mieux ! » Je l’embrasse tendrement et une fois qu’elle accepte, je me lève et lui tends la main pour qu’elle sorte du lit. Une fois fait, nous prenons le chemin de notre chambre, main dans la main, pour rejoindre notre lit. Nous nous y installons et je lui tends la télécommande pour qu’elle remette le son si elle veut. « J’espère que tu ne pleures pas pour rien au boulot, ils doivent te regarder bizarrement tes collègues ! » Je ris, la taquinant à nouveau, parce qu’il est vrai qu’avec ses hormones, elle a tendance à pleurer beaucoup plus facilement. Moi ça ne me dérange pas, je sais mieux que quiconque ce que c’est pour l’avoir vécu deux fois. J’étais une vraie fontaine et je n’avais personne pour me rassurer et me prendre dans ses bras. Alors j’essaie d’être cette personne pour Lukas, pour qu’elle se sente mieux, qu’elle ne sombre pas. Je veux la supporter du mieux que je peux durant sa grossesse, parce que je sais ô combien c’est une épreuve pour une femme.
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Sujet: Re: Just love me, that's all [Luker] (#) Dim 18 Sep - 22:21
❝ Love me, that’s all ❞ Parker & Lukas
Je suis une femme-enfant, ni plus ni moins, et si Parker m’a connue comme ça parce que je n’avais pas plus de 17 ans, aujourd’hui, j’en ai 30, et j’en suis presque au même stade. Je me suis accomplie professionnellement, j’en ai tout du moins l’impression, de même que sentimentalement parlant, il m’est difficile d’assurer que je suis quelqu’un de mature. Je viens de quitter ma femme, de laquelle j’ai eu un enfant. Je suis avec la première femme dont j’ai pu tomber amoureuse, et la seule avec qui c’était si passionnée, et m’apprête à avoir un enfant avec elle, même si je ne suis même pas encore divorcée. Je ne sais pas comment aborder le sujet avec Shay, comment lui dire que j’attends un bébé avec une autre femme. Moi qui n’était ni chaude pour porter notre fils ni même pour avoir un enfant tout court, et encore moins après la disparition de Whyatt, je ne sais pas comment elle pourrait me pardonner de lui faire ça. Ce n’est peut-être plus moralement ma femme, mais je tiens tout de même à son respect. Paradoxalement, l’image que je donne de moi et l’opinion qu’ont les gens de moi est très importante. Comme celle que Parker pourrait avoir de moi, plus que quiconque. J’ai depuis longtemps perdu tout espoir que mon père révise son jugement mais pas ma petite amie, ou la mère de mon bébé, c’est ainsi que je peux l’appeler. Parker et moi ça a toujours été, au fond, je ne l’ai jamais oublié, et je ne l’ai jamais caché non plus à Shay, c’était bien plus fort que moi. Je crois que c’est même son nom qui a déclenché notre crise de couple. Elle avait compris bien avant moi que Parker était la vraie femme de ma vie, et ça me fait peur. De toute façon il est clair que je ne suis pas la partie mature de notre duo. Je suis une ado, et femme quand il le faut.
« Non, de toi seulement… » Elle ne sait pas à quel point ça peut me rassurer. Je serre sa main encore un peu plus dans la mienne et manque de fondre en larme une nouvelle fois. De joie cette fois-ci. C’est compliqué d’être la femme de quelqu’un comme elle. C’est une assurance à avoir, à se donner, une confiance en soi hors du commun pour faire le poids face à elle, je suis quoi moi à côté de tout ça ? Parker c’est… un monument pour moi. Beaucoup trop classe, trop belle et trop accomplie pour que je ne fasse le poids. Je ne veux plus changer pour quelqu’un et Parker ne veut pas que je le fasse comme je le faisais pour Shay, mais le temps que tout se mettre en place dans ma tête, j’ai le temps de faire trois crises à moi-même ! Je me mets à paniquer, et à lui dire tout ce que je peux avoir sur le cœur, c’est le moment ou jamais, je crois qu’il faut que je baisse chaque barrière que je me suis imposée, juste pour me donner l’illusion d’être forte et de ne rien risquer, d’être protégée. « Tout va bien se passer j’en suis certaine, tu seras une mère merveilleuse, même si tu ne souviens pas de ta mère. Et je serai là moi aussi, je t’aiderais, cet enfant aura tout l’amour dont il a besoin, et deux grands frère et soeur qui seront dingue de lui, ou d’elle. Je sais que tu as peur mon amour, et c’est normal, mais tu n’es pas toute seule… » «Je veux pas que tu me laisses, pour personne. Je peux changer, je peux… ! » Mais elle me stoppe, elle refuse que je change, je le savais, mais je suis encore prête à le faire, tout comme je refuse qu’elle-même ne change. J’aime son côté professionnel, indépendant, ce côté femme et libre, je ne veux pas d’une personne qui m’appartient, je veux d’une personne qui aime être avec moi.
. « Tu m’as aussi apporté le plus gros poisson de l’océan, alors je te pardonne… » «Si tu le fais pas signer, tu me l’envoies, moi j’irais le faire pour toi. Je suis super convaincante avec mon arme. » Je ris légèrement au travers de mes larmes que j’essuie d’un revers de main, et puis lui prends la main, me serre contre elle et cherche ses lèvres pour y déposer un tendre baiser. « Et je le supporterai jusqu’à la fin de ta grossesse, et de ton baby blues si besoin. Après, je serai moins indulgente ! » Je dois m’excuser pour ce foutu caractère et l’enfer que je lui fais vivre, elle a raison au fond, je manque de pleins de choses, mais pas d’elle. Certainement pas d’elle. Seulement le savoir et l’assimiler sont deux choses différentes, qu’on soit tous bien clairs ! « Tu veux pas qu’on retourne dans notre chambre ? Pas que je n’aime pas celle là, mais la notre est mieux ! » J’accepte et prends mon oreiller pour la suivre, et retrouver une place confortable dans notre lit, les larmes encore humides sur mes joues. Je me love tout contre elle, prenant la télécommande pour rallumer la télé et baisser le son pour profiter de ma femme. J’ai toujours eu besoin d’un écran pour me sentir moins seule, pour m’endormir, pour meubler le vide, et la solitude. « J’espère que tu ne pleures pas pour rien au boulot, ils doivent te regarder bizarrement tes collègues ! » « C’est pire… je m’en prends au matos. Ça fait trois fois que Nikolaj me couvre pour les casiers que je plie à coup de lattes… Mais quand je serais virée, je serais plus dispo pour toi. » Je l’embrasse très tendrement et trouve mon sommeil sans trop d’effort, je suis non seulement rassurée, mais apaisée, et on ne peut plus amoureuse une fois encore.