contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Le repas était terminé, du moins tu n’avais plus faim de ton côté mais peut être que Noah lui avait envie de manger autre chose. Tu lui proposais mais cela ne semblait pas être le cas. Il se proposait même pour débarrasser mais tu n’eus pas le temps de dire quoique ce soit qu’il était déjà parti avec les assiettes. « Oh merci, c’est gentil mais je pouvais le faire. » A vrai dire, tu n’avais pas l’habitude qu’on fasse cela pour toi. Tu étais plutôt du genre débrouillarde et tu avais été habituée à la vie en solitaire depuis deux ans. Quoique, tu savais que si tu aurais été chez Noah alors tu aurais voulu faire pareil.
Tu fronçais les sourcils en entendant les paroles de ton ami. Le plus important ? Tu ne comprenais pas pourquoi, d’autant plus qu’il ne t’avait pas parlé depuis quelques temps mais vous en aviez déjà parler. Cela ne servait donc à rien que de continuer à en parler ou revenir là-dessus. Cela ne changerait rien à la situation. Tu ne revenais pas dessus, le laissant revenir avec une bouteille de champagne. Tu pris ton verre à ton tour, le laissant parler. Tu ne pus t’empêcher de rougir face à ses compliments. Cela te faisait plaisir à entendre et tu n’en avais pas l’habitude. « C’est vrai mais.. je peux toujours me venger plus tard tu sais. » Tu lui disais en rigolant bien entendu puisque ce n’était pas ton genre de te venger. Tu n’étais pas ainsi, quand bien même on te faisait du mal. Tu étais plutôt du genre à t’écraser et ne rien dire. « Enfin merci.. c’est gentil, je ne savais pas que tu pensais tout ça de moi donc. » Vous étiez amis oui mais vous n’étiez pas pour autant du genre à vous dire ce que vous pensiez l’un de l’autre. C’était plutôt personnel. Tu buvais une gorgée de ton champagne avant de déposer ton verre. Tu ne buvais pas énormément d’alcool alors autant y aller doucement. Tu ne voulais pas être pompette, même si tu avais mangé.
Tu ne pus t’empêcher de rigoler une fois encore quand il te parlait du salon du livre, te suppliant même de l’emmener. « Oui j’y serais pour le travail mais également à titre personnel pour rencontrer de nouveaux auteurs et puis, acheter des livres bien sûr. » Ce n’était pas comme si ta bibliothèque en était rempli et que tu avais lu tous les livres, non. « Et.. j’ai toujours des places en plus alors si tu veux m’accompagner oui, avec plaisir. Tu pourras rencontrer certains artistes que j’ai édité aussi. » Enfin si cela pouvait l’intéresser bien sûr car ce n’était peut être pas le cas. « Mais prévois de bonnes chaussures car on risque de beaucoup piétiner. » Oui dans ce genre d’endroits, on piétinait beaucoup et puis, il y avait du monde et il fallait prendre son mal en patience.
L’aider. C’était uniquement ce que Noah avait l’intention de faire en débarrassant. Il trouvait ça normal. Après tout, il était venu ici à l’improviste, il lui paraissait absolument normal qu’il participe à l’effort de rangement, d’autant qu’il avait apporté la nourriture lui-même ! Il ne remettait nullement en question la débrouillardise de sa belle-sœur. Au contraire, il la respectait beaucoup, parce qu’il voyait bien que seule, elle gérait son quotidien et sa peine comme une grande, de façon affirmée et indépendante. Il n’avait pas été un exemple de soutien et de présence. Il le regrettait un peu mais il se rappelait aussi pourquoi il avait été s’exiler à Boston. Le mariage de Briséïs et Colton lui avait brisé le cœur. Et il ne pouvait décemment pas rester si près d’elle sans le vivre de façon déprimante. Ensuite, il y avait eu la mort de son frère et là, outre l’abysse qui s’était ouverte sous ses pieds, il se voyait contraint de faire une pause, de se ressourcer dans son coin. Son deuil, il préférait le vivre en solitaire, parce que pour le coup, son âme avait été fracassée par le coup de téléphone de ce fameux soir... celui de l’accident. Tout ça, c’était derrière. Elle ironisa même sur le fait qu’elle pouvait se venger plus tard. Oui, totalement. Mais ca ne collait pas di tout avec sa personnalité et il le savait. Il prit donc ça avec le sourire. Quant aux compliments ? Elle les appréciait et ça suffisait à le rendre heureux. Il préférait ne pas épiloguer là-dessus pour éviter que d’autres mots lui échappent, et pour ne pas la mettre mal à l’aise. C’est ainsi que le sujet de conversation fut amené sur le salon du livre.
- Génial ! Tu assures ! J’ai aussi besoin d’acheter des livres ! Je n’ai pas pu tout prendre et tout déménager de Boston ! Du coup je vais avoir des étagères vides ! Et je n’aime pas ça ! Je serais enchanté de rencontrer les auteurs que tu as édités ! Te connaissant, je sais qu’il s’agit de créateurs originaux et talentueux ! Tu as toujours eu ce souci de perfection que seuls ceux qui lisent passionnément possèdent !
Il était complètement sincère. Briséïs et lui partageaient une passion authentique pour la littérature. Il fallait bien admettre que ça devenait rare. Les gens se désintéressaient de la lecture au profit du virtuel, des réseaux sociaux ou de la télévision. Une triste époque ! Rien n’était plus beau et vivifiant que de rêver, d’imaginer, de vivre dans sa tête des aventures remarquables ! Nul doute que leur escapade serait l’occasion d’exacerber leur amour des livres. Quand Briséïs évoqua ses chaussures, Noah se gratta l’arrière de la tête nerveusement. Ok... elle mettait le doigt sur un point sensible : ses pompes, qui, à l’instar de ses pantalons ou de ses t-shirts, avaient bien besoin d’une retraite. Voire d’une incinération ! Pourtant Noah usait ses affaires jusqu’à la corde et ne s’en séparait jamais. Il opina néanmoins et répondit :
- Ok... non j’oublie mes vieilles baskets alors... j’ai vu une paire de New Balance dans une boutique l’autre jour, elles étaient sympathiques ! Je pense que je vais les acheter, histoire d’être prêt pour notre escapade !
Il but à son tour une gorgée de champagne, dont il ne regrettait pas l’achat ! Il était très bon ! En même temps, vu le prix... Il reprit la parole un peu nerveux :
- Hum... j’ai l’impression de tz monopoliser. La sortie scolaire... le salon du livre... le repas chez moi... ce soir... j’espère que ça fait pas beaucoup pour toi... n’hésite pas à me le dire si c’est le cas... je ne veux pas te causer du tracas ou t’imposer ma présence, d’accord ? Au fait... je t’ai ramené un petit souvenir de Boston... c’est pas grand chose... mais j’ai pensé que ça te plairait...
Il fouilla dans sa poche et en sortit une petite boîte, contenant un pendentif en argent, représentant un livre ouvert et une plume. Au dos, une citation de Jules Verne, la base !
Noah t’avait demandé s’il pouvait venir au salon du livre avec toi. Tu y allais pour le travail et effectivement, cela avait ses avantages car tu avais pu obtenir quelques billets. Cela ne te dérangeait pas et ça te faisait un peu de compagnie. Bon tu devrais travailler alors tu ne penses pas avoir énormément de temps non plus à lui consacrer. Tu ferais quand même en sorte de ne pas le laisser ou qu’il ne soit pas perdu. Puis peut être que vous pourriez vous conseiller des ouvrages ou des auteurs. Tu aimais découvrir de nouvelles choses, de nouveaux livres. « Oh c’est gentil, peut être que tu n’apprécieras pas les livres édités enfin, on a tous nos goûts en matière de littérature et heureusement. Mais je pourrais au moins te les faire découvrir. » On aimait pas tous un livre, ni même un auteur. Et parfois, le fait d’aimer un auteur ne voulait pas dire qu’on aimerait tous ses livres. Il y en avait forcément certains qu’on aimait moins. « Enfin il y aura forcément de quoi remplir tes étagères. » Et il y aurait même plus que ça mais bon, il faudrait pouvoir transporter tous ces livres aussi car mine de rien, cela faisait du poids.
Tu avais ensuite dit à Noah qu’il fallait qu’il ait de bonnes chaussures. Ce n’était pas que vous alliez beaucoup marcher, mais plutôt piétiner. Cela faisait davantage mal aux pieds de piétiner que marcher pendant un moment. « Je ne m’y connais pas trop en baskets, à part des converses mais je suis sûre qu’elles seront parfaites. Et puis sinon.. tu n’auras qu’à marcher en chaussettes. » Tu lui disais en rigolant. Bon tu n’étais pas sûr que ce soit le plus agréable non plus mais à défaut d’avoir mal aux pieds en baskets.
Noah semblait aussi s’inquiéter de trop imposer sa présence. C’était adorable de sa part mais il n’avait pas à s’en faire pour cela. « Non ne t’inquiètes pas tu sais, je ne sortais plus vraiment depuis Colton enfin, c’était plutôt rare alors je crois que ça ne peux pas me faire de mal. » Tu lui disais avec un sourire. Bon, tu sortais quelques fois avec des amis mais ce n’était rien de bien spécial. « Oh mais tu ne devais pas, vraiment. » Tu rougissais en prenant la boîte, pas habituée aux cadeaux. Tu ouvris la petite boîte avant de voir ce petit pendentif. Il était vraiment joli et tu regrettais un peu de lui en avoir voulu pour son absence. Son cadeau te touchait beaucoup. « Il est magnifique mais.. tu n’aurais pas du pour moi. » Tu t’approchais pour le prendre dans tes bras. « Tu veux bien me le mettre ? » Tu lui demandais donc.
Découvrir de nouveaux ouvrages, Noah n’avait rien contre. Il aimait les romans d’aventure, quels qu’ils soient. Mais il ne poussait pas sa préférence jusqu’à rejeter les autres styles, au contraire. Il avait la curiosité de lire de tout et de le faire avec attention. Ainsi sa dernière lecture en date avait été « Devenir » de Michelle Obama. Un beau manuscrit, et pas seulement parce que sa plume s’avérait être une grande dame. Il aurait bien aimé la rencontrer, échanger avec elle. Mais il doutait qu’elle participe au salon du livre d’Island Bay. Dommage... en tout cas il abordait cet événement comme quelque chose d’ouvert et de constructif pour lui. Il serait soucieux de découvrir de nouveaux auteurs, et aussi de voir un peu ce que Briséïs faisait. Sa maison d’édition était réputée, dans le secteur. Et pour cause, de ce qu’il en savait, elle possédait des auteurs de qualité, dont beaucoup répondaient à sa personnalité. Et ça, clairement, il s’agit d’un fait qui le fascinait.
Concernant les chaussures, Noah n’avait pas pensé une seule minute au fait qu’ils allaient piétiner. En tout cas, ce n’était pas avec ses vieilles chaussures qu’il allait être soigné et présentable. Il devrait donc en acheter de nouvelles. Ce qui franchement n’était pas du luxe ! Et l’inciterait peut-être à renouveler le reste de sa garde-robe, soyons fous. Quand la jeune femme lui parla du fait qu’il pouvait venir en chaussettes, Noah pouffa de rire. Il l’aurait fait si ça ne tenait qu’à lui. Il n’était jamais le dernier pour faire des bêtises, en grand gamin. Ce manque de maturité contrastait fortement avec le caractère posé et réfléchi de Colton. Les deux frères s’entendaient pourtant super bien. Sa disparition laissait un vide, pour sûr. Noah essaierait de suivre son exemple en prenant soin de bien penser à la portée de ses actes. Ce ne serait pas évident mais il devait fournir des efforts pour la mémoire de son aîné, au moins.
D’apprendre que depuis l’accident tragique de celui-ci, elle n’était pas beaucoup sorti, ça lui fit un pincement au coeur. S’il s’était montré présent, elle aurait probablement eu plus de facilité à sortir. Et son deuil se serait moins étalé sur la durée. Difficile de rattraper le temps perdu, pour ne pas dire impossible. Maintenant il fallait qu’il fasse en sorte d’être là pour elle. Noah lui fit un petit sourire, comme pour lui dire qu’il était heureux qu’elle accepte de faire des choses avec lui. Puis vint le moment du collier et là, clairement, ce qu’elle disait ne lui plaisait pas.
- Ne dis pas de bêtises ! Pourquoi je n’aurais pas du ? J’avais envie de te faire cadeau de ce pendentif. Quand je l’ai vu, j’ai tout de suite pensé à toi !
Il accepta de l’aider dès qu’elle le lui demanda. Il se leva pour passer derrière Briséïs. Précautionneusement, il se saisit de la chaînette pour la passer autour de son cou. Cette vision le troublait énormément. Il repensait au nombre de fois où il s’imaginait y déposer des baisers volés. Il n’était pas super adroit. Il peinait avec les fermoir et dut s’y prenait à trois reprises. Finalement, la dernière fut la bonne. Et il annonça victorieux :
- Et voilà !!! Ha ! J’ai réussi ! Il te va comme je l’imaginais. Ça va ? Il ne descend pas trop ? Je ne voulais pas qu’il soit raz-du-cou, parce que ce n’est pas très confortable. Ils avaient des boucles d’oreilles assorties mais je me suis dis que ça ferait too much ! Pour une prochaine fois, peut-être ?
Il trahissait sa volonté de lui faire de nouveaux cadeaux.
Tu n’étais pas très à l’aise avec les cadeaux en réalité. Non pas que tu n’aimais pas en avoir, bien sûr que si. Qui n’aimerait pas avoir des cadeaux d’ailleurs. Seulement, tu n’étais pas forcément à l’aise avec cela. Colton t’en faisait aussi Tu étais plutôt de celles à préférer faire des cadeaux plutôt qu’autre chose. Cela te faisait davantage plaisir que d’en recevoir. Tu préférais voir les personnes autour de toi heureuses. Tu ne sais pas si tu en rendais beaucoup ainsi mais tu tentais de faire de ton mieux. Alors oui, quand Noah t’offrit ce collier, tu ne savais pas trop où te mettre car tu n’étais pas à l’aise ni habituée. Pourtant il était magnifique et te représentait bien, il avait plutôt bien choisi et eu bon goût. « Oh parce que je ne suis pas vraiment à l’aise avec les cadeaux mais il est magnifique ce n’est pas toi le soucis hein. » Tu lui disais avec un sourire. Tu ne voulais pas qu’il pense que cela ne te faisait pas plaisir. Au contraire, tu le laissais même te mettre le collier autour du cou car il y arriverait probablement mieux que toi. Quoique, il sembla avoir du mal un moment et tu te demandais si le collier avait un souci ou non mais il y arrivait. « Il est super ne t’inquiètes pas et tu n’es pas obligée de me gâter, le collier me suffit parfaitement. » Et là, tu ne saurais vraiment plus où te mettre.
Tu fronçais les sourcils et grimaçais lorsqu’il évoqua ton anniversaire. Tu avais presque oublié pour le coup. Tu n’y pensais pas vraiment car tu ne t’en souciais pas. Ton anniversaire n’était pas important à tes yeux et encore moins maintenant. Tu vieillissais d’un an de plus et c’était tout. D’ailleurs tu ne te rappelais pas avoir fait quoique ce soit ces deux dernières années, à part t’acheter un gâteau ou manger mieux ce jour là. « Ne m’en parles pas.. » Enfant, on aimait fêter un anniversaire mais plus on grandissait et moins c’était le cas. « Tu sais c’est un jour comme un autre enfin, je ne vais rien faire de particulier ce jour là. » Avec Colton, vous faisiez quelque chose en général pour l’anniversaire de l’un et de l’autre mais c’était terminé ça.
Sujet: Re: [#13] Belles retrouvailles (Briséïs) (
