I'm not running on a Sunday (Phoenix)

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Phoenix & Alexie

I'm not running on a Sunday

Le dimanche est une journée sacrée, déjà c'est le jour du seigneur, c'est pas hyper important pour Alexie mais c'est une excuse suffisante pour rester enfermée dans son appartement et ne sortir qu'en cas d’extrême urgence, parce que le dimanche c'est surtout la journée de la procrastination. Ne rien faire, remettre à demain, boire à la bouteille, manger les céréales directement dans le paquet et les pâtes au beurre directement dans la casserole pour limiter la vaisselle, le tout en chaussette pilou dépareillés et un masque sensé réveiller l'éclat de sa peau pour la semaine étalé sur le visage, en bref c'est la journée du glamour ultime, c'est limite si elle s'oblige pas se brosser les dents et à prendre une douche pour être prête à sauter dans un jean en cas d'urgence, à savoir un appel du zoo, de sa famille ou de Gus. Sauf qu'aujourd'hui on est pas dimanche, non on est déjà lundi malheureusement... mais Alex ne bosse pas ce lundi et la veille elle a du passer la journée et la soirée chez ses parents pour un vêlage compliqué, elle n'est rentrée que tard dans la nuit et a donc reporté son programme du dimanche au lendemain. Parfois la vie est bien faite quand même.

Si elle ne fout rien de son dimanche, elle n'est en revanche pas très grasse mâtiné, du coup lorsqu'on frappe à sa porte à 9h30 du matin elle est déjà en tenue de combat, jogging-pyjama, chaussettes antidérapantes verte à droite, multicolore à gauche et masque aux algues vertes étalé sur le front et l'arrête du nez. Elle n'attendait personne évidemment et l'interphone n'a même pas sonné... et si c'était un tueur en série ? ou un voisin en détresse ? la seconde option semble plus plausible, après tout les serial killer ne frappent pas aux portes de si bon matin, quoi que c'est peut-être une nouvelle technique ! Si elle fait la sourde oreille aux premiers coups frappés, dévisageant même sa porte comme si ça pouvait faire disparaître la personne derrière, elle est trop bien élevée pour ne pas répondre quand l'inconnu frappe une seconde fois. "J'arrive !" crie-t-elle... grave erreur de débutante, elle aurait mieux fait de regarder par le judas avant de faire savoir qu'elle était bien chez elle, surtout qu'elle ignore toujours si ce n'est pas un dangereux psychopathe matinal ! Elle regrette encore plus sa naïveté lorsqu'elle ouvre la porte à la volée et découvre Phoenix sur son paillasson. Qu'on ne se méprenne pas, elle adore Phoenix et elle adore même la petite Sarah mais là... ça sent l'arnaque, car lui aussi est en tenue de combat, c'est à dire sa tenue de sport et ça c'est pas bon signe pour Alex. La jeune femme se fige automatiquement pendant une seconde avant de s'empresser de refermer la porte comme si elle avait ouvert par inadvertance le portail menant directement aux enfers. "Tu t'es trompé de porte, c'est pas grave, ça arrive, bisous, à plus tard." débite-t-elle en à toute vitesse en espérant que ça suffira à le faire fuir, elle commence d'ailleurs à refermer la porte, ses bonnes manières l'empêche de la claquer purement et simplement. Peut-être qu'il a pas eu le temps de bien la voir... peut-être même qu'il l'a cru ! elle est mignonne Alex parfois elle croit encore au père noël.

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@Phoenix Cahill J'espère que ça te va I'm not running on a Sunday (Phoenix) 53208881

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I'm not running on a Sunday (Phoenix) JKHT9HW

i'm not running on a sunday.
song ◘ w/"alexis"

Généralement le weekend je le passe avec Sarah et Dan, sauf qu’aujourd’hui Dan a préféré aller chez nos parents avec la petite. Personnellement ça ne me dérange pas une seule seconde, je n’ai pas le temps d’aller chez nos parents avec la petite et ça lui fera du bien de passer quelques jours avec ses grands-parents et son oncle. Ce qui m’arrange le plus c’est que je vais pouvoir faire le ménage, ranger, mais aussi aller faire mes courses tranquillement. Même si mon look n’est pas à désirer à ce moment là, ni moins le bruit que je peux faire je m’en fiche. Les musiques de dessin animé, où bien de ma fille me sort un peut pas les yeux, mais je lui met pour lui faire plaisir. Aujourd’hui c’est tout autre chose, un son plus… hardtech pour que je puisse me bouger correctement. Une fois que tout est fait, je peux enfin me poser tranquillement devant un bon film qui fait peur. Pop-corn, bière. Quoi de mieux ? Sauf que, oui avant de fermer mes rideaux, je jette un coup d’oeil à l’immeuble d’en face et j’ai une petite pensé pour toi. Ca faisait un petit temps que je ne t’avais pas vue, ni à la salle ni même comme ça, pour qu’on discute. Une petite idée me vient en tête, pourquoi aller courir tout les deux demains ? Ouais ce n’est pas mauvais. Je te ferais la surprise pour le coup et je sais que je vais tout faire pour te faire bouger. Puis même si on ne bouge pas, pourquoi pas être un peu tout les deux pour… et bien pour discuter ? Film finit, pop-corn avalé, bière finit aussi. Je pars me coucher. Malheureusement comme à mon habitude, je suis levée assez tôt. Simplement parce que Idéfix à sauté sur mon lit, comme tout les matins. Je me lève, déjeune puis je me préparer pour ce petit footing matinale. Alors que j’ai mon jogging sur les fesses, un tee-shirt assez moulant, un de ceux que j’ai souvent pour le sport que ça soit à la salle ou pour le footing. Je regarde l’heure, pour ne pas arriver trop tôt chez toi non plus. Je sors de l’immeuble puis j’entre dans l’autre. Quel idée de m’avoir laisser le code, je retiens trop bien ses choses là. Je prends les escaliers puis une fois devant ta porte je frappe une première fois. Personne, je me dis que tu n’as pas du entendre. Puis je viens frappé une seconde fois un peu plus fort que la première. "J'arrive !" la tu m’as entendus. Quand tu ouvres la porte, je ne peux pas m’empêcher de jeter un rapide coup d’oeil a ta tenu mais aussi à la chose verte sur ton visage. Rien que la tenue m’arrache un large sourire d’amusement. Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit que la porte se referme sur moi rapidement. Je ne peux pas m’empêcher de rire en te voyant faire. Puis je t’entends juste derrière ta porte : "Tu t'es trompé de porte, c'est pas grave, ça arrive, bisous, à plus tard." Ce qui me fait rire à nouveau, voir même plus fort. Je viens alors dire derrière ta porte. Mais, je reste derrière celle-ci, se que tu n’as pas vue c’est que je cachais derrière mon dos des pains aux chocolats et croisant que j’avais attrapé au passage avant de venir. Mais aussi je viens m’amuser comme un enfant a frapper plusieurs coups d’affilé a ta porte pour que tu ouvres à nouveau. Je sais que c’est agaçant et quand tu ouvres à nouveau celle-ci, parce que je ne m’aurais pas arrêter jusqu’à ce que tu m’ouvres. Je souris toujours amusée, et te tends la poche. « Tu me laisse entré, ou on les manges sur le pas de ta porte a tes risques et périles que tes voisins de voit dans cette tenus très… sexy. » je dis en riant doucement, je sais que la bonne odeur de ceux-ci font craquer tout le monde. J’allais avoir les mots pour te faire venir avec moi malgré tout.

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Phoenix & Alexie

Because it's sunday !

Plaquée derrière la porte d'entrée Alexie évalue les options qui s'offrent à elle... sauter par la fenêtre ? Non elle est au sixième étage... franchement c'est risqué quand même. Provoquer un incendie pour faire évacuer l'immeuble et éloigner Phoenix ? Non c'est vraiment trop extrême, y a des limites à tout. Prétexter une urgence familiale ou au boulot ? Il y croira jamais, c'est l'excuse bidon qu'on sort a son rencard Tinder raté pas à son voisin... alors elle peut toujours simuler une maladie ! ça c'est de l'idée de génie ! applaudissez la, ça lui a pris du temps pour en arriver à cette conclusion.

Les coups se succèdent à la porte, si elle pensait que Phoenix avait miraculeusement disparu c'est raté, il ne manque plus que son prénom répété entre chaque coup pour qu'elle ait la sensation d'avoir Sheldon Cooper derrière sa porte. "Alexie, toc toc, Alexie, toc toc, Alexie, toc toc." Comme une enfant elle tire la langue à Phoenix à travers la porte, il ne peut pas la voir mais elle s'en fiche, au moins elle l'a fait. Puis elle se glisse comme un ninja jusqu'à son canapé pour ne faire aucun bruit, on sait jamais peut être que le jeune homme est doté d'une oreille bionique et elle attrape le plaid qui traîne sur le fauteuil, elle se drape dedans et entrouvre la porte pour qu'il l’aperçoive à peine cette fois. Après avoir feint une toux douteuse et très raffinée -pas du tout- elle lui dit, la voix faussement enrouée : "Je suis malade, ultra contagieuse, genre un truc entre le choléra, la peste et la grippe intestinale, je me vide à n'en plus finir, tu devrais pas rest-" elle se coupe dans son élan lorsqu'il la coupe lui-même pour lui faire part de ce qu'il a apporté. Des viennoiseries.. oh mon dieu elle sent déjà son ventre gargouiller. Avec un soupire qui ressemble plus à un grognement, elle relâche le plaid qui l'entoure et elle ouvre la porte en grand la mine boudeuse en croisant les bras sous sa poitrine. "Tu es le diable." grommelle-t-elle, en se décalant pour le laisser entrer chez elle avant de refermer derrière lui. "Et ma tenue est très sexy. Et ça ?" ajoute-t-elle en pointant son visage recouvert de cet étrange masque vert. "C'est ce qui me donne mon air si juvénile, ça te ferait pas de mal tu sais." se moque-t-elle en lui tirant la langue en face cette fois. Elle se dirige ensuite en trottinant jusqu'à sa cuisine ouverte sur son salon et elle se laisse glisser en un dérapage presque contrôlé jusqu'au frigo grâce à ses super chaussettes censées être antidérapantes. Le masque doit aussi laisser échapper des vapeurs qui la rendent plus immature encore. "Je te sers un jus de fruit ? ou un café ? une bière ? une vodka ? j'ai de la lessive aussi si tu préfères, je juge pas les goûts des gens." plaisante-t-elle en refermant la porte du réfrigérateur d'un coup de pied et en attrapant deux verres dans son placard pour se servir un jus de raisin. "Enfin sauf si tu me demandes du get 27, parce que ça a vraiment un goût de bain de bouche !" grimace-t-elle en fronçant le nez. "Tu veux vraiment aller faire du sport ? Je sens qu'il va pleuvoir, j'ai le nez pour ça tu sais. Mon petit doigt est douloureux quand il va pleuvoir, je me le suis cassé en jouant au foot quand j'étais gamine." explique-t-elle comme si de un c'était d'une importance capitale la cause de l'accident et de deux c'était une science irréfutable, le petit doigt magique d'Alexie, plus efficace que le satellite qui tourne autour de la terre.

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i'm not running on a sunday.
song ◘ w/"alexis"

C’est très claire que je t'ai prise par surprise vue ta réaction qui, pour le coup me fait bien rire. J’ai quand même un peu l’impression de voir ma fille qui boude. Qui boude quand je lui refuse quelque chose qu’elle veut absolument. Bon sans le machin vert qui se trouve sur ton visage mais elle part rapidement dans sa chambre pour bouder comme une enfant -même si c’est une enfant-. Alors que je ne suis pas du tout décourager mais surtout bien décidé à te faire bouger, même plus encore ma première mission c’est que tu m’ouvres et que tu me laisses entrer. Alors oui, oui je frappe à plusieurs reprises sans même m’arrêter, même pas une fraction de seconde. Les coups répété mais aussi très régulier et parfaitement identique pour t'agacer et ça fonctionne plutôt bien. Tu m’ouvres une seconde fois, cette fois à moitié avec un plaide sur le dos, et… une toux très mal imité tout comme la voix. "Je suis malade, ultra contagieuse, genre un truc entre le choléra, la peste et la grippe intestinale, je me vide à n'en plus finir, tu devrais pas rest-" je me pince les lèvres en te regardant, j’ai envie d'éclater de rire mais je ne le fais pas, je te coupe totalement, montrant et te disant pour les viennoiseries. "Tu es le diable." je me mets alors à rire quand tu rajoutes ça. « Je te connais a force Alex. » Puis j’entre en même quand tu me laisse de la place pour ça. Oh que oui, j’ai appris que les petites viennoiseries, tu ne peux pas résister, et puis, je le sais quand tu es avec Sarah, elle me raconte tout, donc rien ne m’échappe. "Et ma tenue est très sexy. Et ça ?" Je me mets à rire quand tu me parles de ta tenue. Qui est des plus sexy en effet. "C'est ce qui me donne mon air si juvénile, ça te ferait pas de mal tu sais." Bien sûr avant que tu ne me tire la langue je viens embrasser le sommet de ton crâne, car oui, ça ne me donne pas envie de toucher à la texture qui ne me donne pas confiance. Puis quand tu me dis que je devrais en faire, je viens toucher ma barbe qui est assez longue en ce moment. Et fait une petite moue. « Non merci, je tiens trop a ma virilité. » je dis sur l’humour bien sûr. Je m’avance vers la table qui trône, dépose les viennoiseries puis je retire ma veste pour la déposer sur le dossier d’une chaise. Je te regarde faire, en effet une vraie enfant, je comprends mieux pourquoi Sarah l'apprécie beaucoup et aime passer du temps avec toi. Moi aussi au passage. "Je te sers un jus de fruit ? ou un café ? une bière ? une vodka ? j'ai de la lessive aussi si tu préfères, je juge pas les goûts des gens." Je te regarde avec un regard bizarre.« De la … Lessive ? » Fronçant un peu des sourcils. « Un jus et un café s’il te plait. » Je dis tranquillement, pourquoi de la lessive ? Des fois je ne cherche pas trop a savoir. Je tire cette même chaise ou se trouve ma veste pour m’apprêter à m’asseoir tu m’as l’air d’être une pile électrique donc tu n’as pas l’air d’avoir bien besoin d’aide. "Enfin sauf si tu me demandes du get 27, parce que ça a vraiment un goût de bain de bouche !" je grimace à mon tour quand tu me parles de ça. « C’est un alcool pour les petits joueurs ça ! » Une fois, qu’une fois j’en ai bu c’était la seule fois où j’ai cru que j’allais vomir mes tripes en réalité. Alors que j’allais te demander de l’aide tu enchéris rapidement. "Tu veux vraiment aller faire du sport ? Je sens qu'il va pleuvoir, j'ai le nez pour ça tu sais. Mon petit doigt est douloureux quand il va pleuvoir, je me le suis cassé en jouant au foot quand j'étais gamine." Je plisse doucement des yeux en souriant amusé et fait un non de la tête à ce que tu es entrain de me dire. « Je suis totalement sur, mes cheveux ont réussi à se placer correctement ce matin ça veut dire qu’il ne va pas pleuvoir. » montrant la tignasse de cheveux, je te suis dans t’es bêtises en plus de ça… mais comment ? Surement parce que tu es tellement dans ta pile électrique que je ne peux pas m’empêcher de suivre. « Tu sais que j’ai l’impression d’entendre ma fille : “Papa j’ai mal au ventre je ne veux pas manger les haricots. Mais j’ai pas mal au ventre pour un yaourt au chocolat.” avec son plu beau sourire. » Je t’observe toujours, puis je m’apprête à te venir en aide quand même. « Puis tu ne vas pas faire du boudin hein, ça fait quoi… deux semaines que tu n’es pas venu courir avec moi où même mit les pieds à la salle. » je te dis en souriant doucement. « Mais surtout tu as besoin de perdre ce que je t’ai apporté. » quel plan machiavélique.

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Phoenix & Alexie

Because it's sunday !

Elle a beau feindre la maladie -très mal- elle se laisse bien trop facilement corrompre par l'odeur de croissants chauds qui s'échappe du paquet que tient Phoenix entre ses mains. Alors qu'elle le laisse entrer de mauvaise grâce, prise au piège elle lui demande en plissant les yeux : "C'est ta fille qui te donne les armes pour me corrompre ? la petite cafteuse ! J'espère qu'elle a aussi pensé à te dire que je suis allergique au chocolat." C'est vrai que quand Alexie a l’occasion de passer du temps avec la petite fille elle a plus tendance à retomber en enfance avec elle plutôt que d'agir en adulte et être la plus responsable des deux, elles passent leur soirée à regarder des films avec des acteurs principaux qui n'ont pas encore l'âge d'avoir du poil au menton mais que Sarah adore -et qu'Alexie ne connaît absolument pas, bonjour le coup de vieux- tout en grignotant tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi et en se confiant leurs secrets respectifs, rien d’énorme du côté d'Alexie bien sûr mais suffisamment pour que la petite puisse un jour lui faire du chantage. Comme son père avec ces viennoiseries.

Parfois Phoenix doit avoir l'impression d'avoir une deuxième fille tant Alexie peut se montrer puérile, d'ailleurs d'un geste adorable il dépose un baiser sur son crâne, seule zone atteignable sans crainte. Il lui dit trop tenir à sa virilité pour tenter le masque aux algues mais Alexie sait bien qu'un jour elle parviendra à lui en étaler une couche sur le front, quitte à payer sa fille pour qu'elle le fasse pendant qu'il dort. "T'es vraiment un idiot." rit-elle en levant les yeux au ciel alors qu'il caresse sa barbe. "Et maintenant tu as du masque dans ta barbe, c'est le karma.". En bonne maîtresse de maison elle lui propose évidemment à boire et elle ricane lorsqu'il la regarde bizarrement alors qu'elle lui propose de la lessive. "Plus rien de m'étonne. Une de mes sœurs en a bu quand elle était toute petite. Elle va très bien aujourd'hui mais elle a fait des bulles pendant deux jours à l’hôpital !" rit-elle en y repensant, heureusement sa petite sœur n'avait bu qu'une gorgée à peine avant que sa mère ne hurle de terreur en la voyant faire, quelques jours de surveillance a l'hôpital et aucune séquelle. Elle sert son verre de jus à Phoenix en mettant la machine à café en route tandis qu'il s'installe sur une chaise. Maintenant qu'il est en bonne condition pour négocier elle est prête à essayer de le dissuader -encore- d'aller courir. Elle tente toutes les parades possibles mais il n'est pas si facile à amadouer et même le temps n'est pas clément, elle a beau affirmer qu'il va pleuvoir il suffit d'un coup d’œil par la fenêtre pour réaliser que malgré l'hiver qui s'installe il ne fait ni froid ni moche dehors. « Je suis totalement sûr, mes cheveux ont réussi à se placer correctement ce matin ça veut dire qu’il ne va pas pleuvoir. » déclare-t-il même avec fierté en montrant ses cheveux. Un petit doigt et des cheveux météorologues, tout est normal avec eux. "Ah donc là ils sont bien placés ?" demande-t-elle avec une fausse grimace pour le taquiner. « Tu sais que j’ai l’impression d’entendre ma fille : “Papa j’ai mal au ventre je ne veux pas manger les haricots. Mais j’ai pas mal au ventre pour un yaourt au chocolat.” avec son plus beau sourire. » Elle rit à ses paroles tout en versant le café dans une tasse qu'elle dépose ensuite devant lui avec sucre, lait, cuillère et son jus, elle est toujours aux petits soins pour ses invités, même quand elle n'avait pas prévu de les voir et même quand ils l'obligent à aller courir, sa bonté la perdra... « Puis tu ne vas pas faire du boudin hein, ça fait quoi… deux semaines que tu n’es pas venu courir avec moi où même mit les pieds à la salle. » Si elle va bouder. "Non je ne boude pas. Je ne suis plus une enfant." dit-elle avant de lui tirer la langue. Elle attrape le sachet de viennoiserie, pique un croissant et mord à pleine dent dedans alors même que Phoenix déclare : « Mais surtout tu as besoin de perdre ce que je t’ai apporté. » Le fourbe. La bouche pleine elle cesse de mâcher pour lui faire les gros yeux et elle lui lance au visage le torchon qui traîne sur sa table. "T'es vraiment le diable ! Quel plan machiavélique, me faire manger pour m'obliger à faire du sport après..." Voyant qu'il ne lâchera pas l'affaire elle soupire dramatiquement, elle aimerait bien taper du pied en partant bouder sur le canapé mais elle sait que Phoenix à l'habitude de gérer les jérémiades et les caprices, ça ne fonctionnera pas. "Je vais me rincer le visage et enfiler ma tenue... mais je te déteste toujours." boude-t-elle l'abandonnant pour la salle de bain. En réalité elle est plutôt contente d'aller courir avec lui, elle aime juste bien jouer la comédie à fond, ça lui fera pas de mal de prendre l'air... "Je préfère devoir occuper ta fille que t'occuper toi, avec elle je fais des jeux de société, la laisser gagner me coûte énormément mais moins que de devoir faire souffrir mes muscles en courant derrière toi." dit-elle en revenant dans la pièce principale le visage net et en leggings de sport, sweat et basket, elle se réinstalle à côté de lui pour finir son verre et son croissant. "Je termine d'abord, sinon je vais faire une crise d'hypoglycémie et tu seras obligé de me porter." affirme-t-elle d'un air angélique, toutes les excuses sont bonnes pour manger du sucré.

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C’est vrai que j’arrive souvent a mes faims mais aussi que je sais comment amadouer les personnes. Surement ma plus grande qualité, et je peux dire merci à Sarah d’un côté. "C'est ta fille qui te donne les armes pour me corrompre ? la petite cafteuse ! J'espère qu'elle a aussi pensé à te dire que je suis allergique au chocolat." je me mets à rire quand tu me dis ça. Je fais un oui de la tête. « C’est pour ça qu’il y a plus de croissant que de pain aux chocolats mademoiselle. » je souris en te disant ça. Puis je n’ai pas spécialement envie de t’emmener à l’hôpital à cause de ton allergie. Je suis quand même serein. Même si oui, parfois je me demande bien comment vous faites pour vous supporté, entre Sarah qui est une pile électrique, qui ne veut pas trop laisser regarder autres choses que ses dessins animés, ou bien toi qui retombe en enfance avec elle. C’est quand drôle à voir parfois. Même si j’adore te voir comme ça, un peu enfantine et pour ma part ça me fait pas de mal. être trop adulte tous les jours ce n’est pas drôle. Alors que je suis entré, j’ai embrasser le sommet de ton crâne pour éviter au maximum ton machin vert que tu as sur le visage. Je sais que vengeance sera faite un jour. "T'es vraiment un idiot." Je souris quand tu me dis ça, j’en suis fière. "Et maintenant tu as du masque dans ta barbe, c'est le karma." je te regarde en plissant les yeux puis je passe plusieurs fois ma main dans ma barbe pour essuyer ce truc vert que je pourrais avoir. C’est pas très… c’est une texture pas très agréable. Je me souviens que mon ex-femme en mettait souvent mais aussi que j’arrivais toujours à toucher ce truc quand je l’embrassais, dégoutant même. Alors que tu me proposes plusieurs options de boisson, et le coup de la lessive vient sur le tas. C’était bizarre mais, ça peut arrive malheureusement. "Plus rien de m'étonne. Une de mes sœurs en a bu quand elle était toute petite. Elle va très bien aujourd'hui mais elle a fait des bulles pendant deux jours à l’hôpital !" je rie doucement quand tu me dis ça. « Je vois qu’il n’y a pas que toi qui est toc-toc dans ta tête alors. » je dis avec amusement mais aussi, je sais que, bon, enfin on fait tout et n’importe quoi. On attrape tout ce qui nous passe sous la main mais aussi on ne se rend pas compte du danger qu’il peut avoir. Mais dans ma lancée je continue a te parler de venir courir malgré tout, puis quoi, ça ne fait pas de mal au moins on passera un moment ensemble et puis je sais que je peux continuer a te taquiner. Mais nos technique de météorologie sont assez drôle en faite. "Ah donc là ils sont bien placés ?" Je prends un air faussement choqué quand tu me dis ça. j’avoue que la plupart du temps je n’arrive pas a les coiffés surtout avec cette longueur. Puis je viens alors te comparé a ma fille quand elle ne veut pas mais qu’elle veut quelque chose avec des fausses indication. C’est plutôt trop en réalité. Alors que tu me dépose le café je prends du sucre que je mets dedans commençant à le remuer doucement. Parler de boudage, après tout si tu boude tu n’auras plus de croissant, hop. Plus rien. Finit. Comme les enfants. "Non je ne boude pas. Je ne suis plus une enfant." je souris amusé en secouant doucement la tête de gauche à droite, puis j’attrape le pain au chocolat, avant de le croquer je te fais la remarque qu’il faudra éliminer tout ça. Quand je relève le regard sur toi et que je vois tes gros yeux je ne peux pas m’empêcher de rire, et sans m’en rendre compte je reçois le torchon en plein visage partant d’un petit fou rire malgré moi. "T'es vraiment le diable ! Quel plan machiavélique, me faire manger pour m'obliger à faire du sport après..." Je fais un oui de la tête, et ça m’amuse même beaucoup en réalité. Je ne le cache pas. "Je vais me rincer le visage et enfiler ma tenue... mais je te déteste toujours." Alors que j’entends une pointe de boudage dans ta voix, je garde mon sourire amusé aux lèvres. J’attrape mon jus que je bois rapidement puis j’attrape ma tasse de café, une petite gorgée d’abord tout en finissant mon pain au chocolat en t’attendant. Entendant ta voix je relève le regard pour te voir sortir en tenu et le visage dégagé. "Je préfère devoir occuper ta fille que t'occuper toi, avec elle je fais des jeux de société, la laisser gagner me coûte énormément mais moins que de devoir faire souffrir mes muscles en courant derrière toi." Je souris amusé à nouveau. « Fait attention a ma petite tête brune elle commence a être aussi fourbe que moi. » Je ne veux pas te faire peur, mais c’est la réalité. Elle a tellement réussi à faire faire des choses a mon frère que je n’aurais pas pensé. Quand elle m’en a parlé j’étais plus que mort de rire. C’est bien ma fille pour le coup. Je bois tranquillement mon café pendant que tu prends ton petit déjeuner et t’observe. "Je termine d'abord, sinon je vais faire une crise d'hypoglycémie et tu seras obligé de me porter." Je la tiens tranquillement entre mes doigts puis je te regarde. « Comme à chaque fois qu’on finit notre tour. Avant de montrer chez toi tu grimpe sur mon dos les 200 derniers mètres et tes escaliers parce que, comment tu me dis... » je prends une moue réfléchis. « Ah oui, t’es pauvres petites jambes on trop mal pour continuer à te supporter pour rentrer chez toi. » je rigole en disant ça. Puis ça ne me dérange pas, poids plume que tu es, je pense pouvoir supporter ça, mais aussi je soulève bien plus en poids à la salle donc. Je peux le faire. Surtout que je te fais souffrir a chaque fois et ça m’amuse un peu.

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Phoenix & Alexie

I'm not running on a Sunday

« C’est pour ça qu’il y a plus de croissant que de pain aux chocolats mademoiselle. » Bon c'est un bon point, déjà il n'est pas totalement venu pour l'éliminer, il aurait aussi pu lui faire ingérer du chocolat puis lui demander de courir, mais Phoenix n'est finalement pas si monstrueux... Sarah par contre reste une petite cafteuse, elle retient, la chipie lui paiera ! Alexie s'entend avec tout le monde, elle aime tout le monde, tout est rose et sent le lilas dans son monde -sauf quand Phoenix sonne en short de sport, là c'est moins rose et ça sent la chaussette- mais avec les enfants elle est plutôt mal à l'aise en général, elle les a longtemps évité, arrivant même esquiver le moment de porter ses neveux dans ses bras quand ils étaient encore plus petit que son sac à main, alors avec Sarah au début c'état un peu... compliqué, quand Phoenix a débarqué la première fois un peu paniqué parce qu'il devait vraiment faire garder sa fille, Alexie s'est retrouvée aussi paniquée que lui, elle sait s'occuper des chimpanzés à la base pas des enfants mais finalement ce n'est pas si différent, elle a fait renifler sa main à la petite fille pour ne pas qu'elle la mordre pour plus de sécurité et après elles se sont trouvées pleins de points communs, la passion pour vernis, les smoothies fait maison et les chansons de chaque Disney, bref la base de toute amitié évidemment. Pas celles de son amitié avec Phoenix par contre, parce qu'a en voir son air dégoûté quand la jeune femme lui dit qu'il a du masque dans la barbe l'homme virile qu'il est ne semble pas aimer les soirée en pyjama pilou devant Raiponce avec un soin sur le visage.

"Tu n'aimes ni le masque aux algues, ni boire de la lessive... tu as tous les défauts de la terre c'est pas possible, dis moi que tu aimes au moins les chaussons chaussettes ? sinon je serai obligée de mettre fin a notre amitié." elle ne parle pas sérieusement bien sûr... mais elle aime les chaussons chaussettes, par contre ça c'est vrai. Espérant détourner le programme qui va suivre, Alexie babille comme à son habitude sur tout et rien, la météo, les cheveux de Phoenix pour le taquiner, puis elle boude quand ça ne fonctionne pas, pourtant avec elle ça fonctionne ! ces profs disaient qu'elle souffrait d'un trouble de l'attention... enfin seulement quand ça l'arrange en fait, parce qu'elle peut aussi se montrer aussi têtue qu'un bœuf -c'est têtu ces bestiaux, elle le sait-. Niveau taquinerie, son voisin lui rend la pareille dévoilant son plan initiale : l'amadouer avec des pâtisseries, la faire manger puis lui faire comprendre que maintenant il faut aller éliminer toutes les calories ingurgités, et alors ils se comportent tout deux comme des gamins, lui riant si fier de lui et elle lui balançant la première chose qui lui vient sous la main -et qui ne soit pas pointu-. N'ayant plus d'excuse malheureusement maintenant Alexie traîne des pieds jusqu’à sa salle de bain non sans râler. D'ailleurs elle continue de bougonner en se brossant les dents, éclaboussant son miroir de dentifrice par la même occasion et quand elle revient dans la pièce vêtue de sa tenue de sport elle continue de marmonner les sourcils froncés ce qui amuse toujours autant Phoenix... faut dire qu'elle fait 1m55 Alex, elle peut quand même faire peur quand elle se met en colère mais la elle à surtout l'air d'un chaton grognon. « Fait attention a ma petite tête brune elle commence a être aussi fourbe que moi. » Mission accomplie ! Alexie éclate d'un rire diabolique avant de dire : "J'espère bien ! je bosse dur pour être un modèle pour elle, mon plan machiavélique à moi c'est qu'elle te mène par le bout du nez. Et je sais qu'elle y arrive déjà." Il n'y a rien de plus amusant que d'apprendre des blagues à un enfant pour le voir les reproduire sur les autres après et rien de plus satisfaisant que de d'apprendre à une petite fille tout l'art de la manipulation féminine pour ensuite voir son père se balader avec du gloss et un chouchou rose dans les cheveux. D'ailleurs la petite tête brune de Phoenix n'est pas la seule a le mener par le bout du nez, Alexie y parvient bien elle aussi, il l'avoue lui même, la jeune femme fini toujours le trajet sur le dos de son voisin, c'est le meilleur moment de cette heure de torture d'ailleurs."Oui c'est vrai mes pauvres petites jambes on toujours trop mal pour faire le chemin du retour et ça te fait faire plus d'exercices, je fais ça pour toi tu sais." sourit-elle d'un air angélique avant de finir d'engloutir son croissant et de sauter sur ses pieds. "Aller, on se débarrasse de cette corvée, j'ai un programme chargé aujourd'hui qui consiste a ne rien faire, je veux pas prendre de retard sur mes grands projets de glandinage. Il existe ce mot." Elle se dirige la mort dans l'âme vers la sortie prête -plus ou moins- à affronter les kilomètres qui vont suivre. "On va jusqu'où ? le macdo le plus proche ?" un large sourire enfantin étire ses lèvres alors qu'elle referme la porte de son appartement et commence à descendre les escaliers de l'immeuble. "Si tu me dis : jusqu'à ce que j'atteigne ma limite, alors on ira pas plus loin que le panneau stop au bout de la rue." mais ça Phoenix le sait déjà, elle a peine commencer qu'elle est souvent déjà essoufflée et toute rouge.

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