Plus gênant tu meurs — Prades#2

Ha, l’adolescence. Une période parfois ingrate, difficile mais aussi merveilleuse, le passage de l’enfance vers l’âge adulte. On se souvient tous de son adolescence où l’on commence à avoir plus de liberté, où on connaît ses premiers amours et où on est encore relativement libre de toute responsabilités. C’est le moment de tester les limites imposer par les parents et le rythme scolaire, de s’affirmer comme un être humain à part en tiers. De construire sa propre identité en commençant à choisir qui l’on veux devenir et qui l’on est au fond de soi.

Pour Hadès, cela avait été une période assez compliquée à vivre. Hèra et sa mère étaient rentrés dans leur vies quelques temps auparavant et cela avait créer une grosse rupture entre lui et son père. Sans parler du fait qu’il ne pouvait pas voir Hèra et qu’il tolérait avec grande difficulté sa belle-mère. Il était donc arrogant, malpoli et constamment en colère à cette période. Les choses finirent par se calmer lorsqu’Hadès remarqua la détresse dans laquelle était Priam face à la situation. Il avait beau être encore tout petit, on voyait bien que les conflits le rendait très triste. Alors pour lui et pour lui uniquement Hadès avait fait des efforts et la situation s’était tassée.

Aujourd’hui, c’était avec une idée bien précise qu’il se rendait dans la chambre de son frère.  Une idée qui selon lui rendrait l’adolescence du gamin plus facile à vivre. C’est donc tout fier de lui qu’il se présenta à la porte de Priam, une banane à la main.

- Oui, j’ai besoin de toi. Il faut qu’on ait une conversation tous les deux. Une conversation très importante que j’aurais aimé avoir à ton âge mais que papa n’a jamais eu avec moi. Crois moi, s’il l’avait fait ça m’aurait évité bien des problèmes ! Mais vu que je suis un super grand frère, je vais faire ça pour toi.

Hadès s’assit sur la place que lui avait fait son frère après avoir fermé la porte de la chambre. Après tout, c’était une conversation privé et il n’avait aucune envie de voir Hèra débarquer en plein milieu pour tout gâché. Il posa la banane sur ses genoux. Il n’était pas du genre à être gêné facilement comme son cadet pouvait l’être. Bien au contraire, Hadès était du genre à aimer provoquer ce genre de réaction chez les autres.

- Je sais pas trop où tu en es par rapport à tout ça mais toi et moi on va parler de sexe. Dis-moi tout ce que tu sais sur le sujet pour l’instant pour que je sache ce que je dois rajouter !