Everything about you is so easy to love ◊ Tara

Tara Owenson

Something about you makes me feel like a dangerous woman

les informations en vrac

Née à New York, elle est une vraie fan de sa ville natale. Elle aime son activité constante et les trésors qu'elle renferme à qui sait où aller pour les trouver. Quitter l'effervescence de la Grosse Pomme il y a trois ans n'a pas été une décision facile pour elle, mais certaines opportunités ne peuvent être manquées. › Faire des études de médecine était une vraie vocation pour Tara, enfant déjà elle voulait être docteur. La raison à cela ? Sa mère qui était fan de séries médicales. Fascinée par la capacité de ces gens à sauver la vie d'autres personnes (quand bien même il s'agissait d'une fiction), la petite fille qu'elle était avait décidé de ce qu'elle ferait plus tard. › Intelligente et très curieuse, sa soif d'apprentissage est inaltérable si tant est qu'un sujet l'intéresse. A l'Université ses camarades la surnommaient la Machine, pour sa capacité à retenir ses cours et à aller faire des recherches par elle-même en plus du travail déjà conséquent qu'ils avaient à faire. › Ambitieuse, Tara n'a jamais rien prit pour acquis. Elle ne se repose jamais sur ses lauriers et il lui en faut toujours plus. Déterminée à être d'abord médecin elle a ensuite choisi de s'orienter vers la chirurgie, ce qui fut une vraie révélation pour elle. Et si elle s'est spécialisée dans la chirurgie des mains ce n'est pas au hasard. Elle avait un ami pianiste en voie de devenir un très grand artiste reconnu, il a été victime d'une agression homophobe (officiellement) mais Tara a toujours soupçonnée que c'était en réalité le fait d'un rival. Il eut les doigts de la main droite entièrement fracturés et ne pu plus jamais jouer du piano comme avant. Après une dépression il fit une tentative de suicide puis fut interné en hôpital psychiatrique. Très touchée par ce drame la jeune femme a choisi de s'intéresser à cette partie du corps en particulier. › Bosseuse et perfectionniste, Tara a en horreur la médiocrité. Pour elle pas de demi-mesure et tant pis si elle passe pour une élitiste, elle estime qu'en chirurgie il n'y a de place que pour les bons, pas pour les médiocres et encore moins pour les mauvais. Un raisonnement qu'elle a étendu à son intimité... Messieurs vous êtes prévenus, soyez un bon coup ou rien. › D'un prime abord la chirurgienne est plutôt froide. Ce qui se remarque tout de suite c'est sa détermination et son tempérament plutôt autoritaire, surtout dans le cadre de son travail. Néanmoins elle sait aussi se montrer compréhensive, faire preuve d'empathie et de douceur à l'égard des gens qu'elle apprécie. › Tara a tendance à être un peu lunatique. Elle a ses bons jours et des mauvais... durant ceux-ci mieux vaut ne pas la contrarier au risque de voir à l'oeuvre toute l'étendue de son cynisme. › Lorsqu'elle avait vingt ans elle vivait une histoire d'amour passionnée avec un jeune homme, elle pensait naïvement que cela durerait toujours. Il lui a brisé le coeur en la quittant brutalement, depuis Tara n'est plus une grande adepte de l'amour. Elle se méfie, elle n'est pas maso elle a vraiment souffert une fois et craint de renouveler l'expérience. › En revanche la jolie blonde est une véritable amoureuse du jeu de la séduction. Charmeuse expérimentée et redoutable elle use et abuse de ses capacités en la matière pour obtenir gain de cause de bien des situations. › New York a été le théâtre des 32 premières années de sa vie, et elle ne garde un formidable de souvenir. Notamment de son internat, bien que ce fut parfois difficile Tara a adoré cette période. C'est aussi là bas qu'elle a débuté sa carrière, jusqu'à ce que lors d'une conférence au sujet de sa spécialité elle soit approché par un chirurgien hautement reconnu dans le domaine. Il allait intégrer l'hôpital de Wellington et devait y former des chirurgiens capables de prendre le relai au moment de sa retraite. Tara fut l'une des privilégiées qui retenue et malgré le pincement au coeur qu'elle ressentait à l'idée de quitter New York, la jeune femme accepta le proposition. › Elle retourne assez régulièrement (du moins autant qu'elle le peut) aux Etats-Unis pour rendre visite à ses parents dans sa ville natale. › Tara adore malmener un peu les internes quand ils débarquent fraichement, et aime avoir vent des surnoms dont ils l'affublent. Ça l'amuse beaucoup. › C'est une adepte de la cuisine italienne. › Elle déteste les araignées. › Elle a pris des cours de Krav Maga pendant plusieurs années, juste au cas où elle devrait se défendre. › Seule, quand elle sait qu'il n'y a personne pour l'écouter, Tara fait des véritables concerts sous sa douche. › Au début de l'année elle a eu le plaisir de retrouver sa meilleure amie Alyx. Ravie de retrouver celle avec qui elle a tisser un lien très fort durant leurs années d'internat, elle est cependant assez inquiète à son sujet notamment depuis que la concernée a joué avec des médicaments et de l'alcool... › Si Tara aime diriger les internes avec froideur et autorité, il y en a au moins un qui bénéficie de quelques passes droits tout à fait officieux. En effet depuis six mois la chirurgienne entretient une relation essentiellement basée sur le sexe avec Kylian Doherty, un interne. Ils sont discrets, mais des rumeurs semblent commencer à courir... elle va devoir trouver un moyen de remédier à cela. › Ne perdant jamais de vue son évolution de carrière, Tara s'est lancée récemment dans un projet de cabinet médical privée avec une autre chirurgienne: Ollie Marks. › Depuis une dizaine de mois elle est en couple avec un homme de manière officielle... bien qu'elle ai beaucoup d'affection pour lui, Tara n'est pas aussi investie dans cette relation qu'il le faudrait. La preuve elle le trompe avec un de ses internes.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>katheryn winnick ›</pris> tara owenson

   

l'histoire de ma vie

What matters is now

J’entame le troisième paquet de mouchoirs. J’ai mal. Beaucoup trop, beaucoup plus que je ne l’aurais cru. Mais c’est sans doute justement parce que je ne m’attendais pas à ça que j’ai l’impression qu’on vient de m’ouvrir en deux et de m’éviscérer. Oui j’ai mal comme ça, à ce point et n’en déplaise à ma mère qui m’a répété déjà deux fois « Ma chérie tu t’en remettras, à vingt ans est-ce vraiment de l’amour ? ». D’habitude j’adore ma mère même son petit côté étrange qui la rend unique, mais depuis deux jours je voudrais simplement qu’elle se taise. D’ailleurs j’ai arrêté de lui parler, à elle et au reste du monde. Je reste dans ma chambre et je rumine, je m’invente des réunions pour les larguées pas très anonymes « Bonjour je m’appelle Tara j’ai vingt ans et je viens de me faire jeter comme une vieille merde. » et le groupe imaginaire me répond « Bonjour Tara, bienvenue Tara. Ça fait mal, hein ? » alors j’arrête la réunion, je soupire et repense à un bon moment avec lui, cet enfoiré, et puis je pleure encore. J’ai l’impression d’être une source intarissable de larmes, c’est chiant parce que c’est pas mon genre. On m’a dit ces phrases toutes faites censées me réconforter « Ça passera avec le temps. » « Un de perdu, dix de retrouvés. » et j’en passe. Mais je me fous que ça passe, je me fous de retrouvés dix mecs ou pas du tout parce que j’ai compris qu’à présent je ne devais pas m’embarrasser des sentiments amoureux. Cet enfoiré va se mordre les doigts de m’avoir lâcher, et encore plus quand je le dépasserais de loin aux examens. Parce que je prends conscience que ce qui m’importe vraiment désormais c’est de réussir et surtout d’être la meilleure. Pour ça je n’ai pas plus de temps à perdre à écouter All By My self chanté par Céline Dion, j’ai trop regardé Bridget Jones je crois ! En prenant conscience de tout cela je décide de me laisser deux jours de plus pour me venger sur la crème glacée et regarder des films romantiques à la con en pleurant à m’en laisser des sillons sur les joues. Mais après ça je regarde droit devant moi et je trace ! De toute façon pour devenir un bon médecin, vu la concurrence qu’il y a, je ne dois pas m’embarrasser d‘un mec qui de toute façon dans dix ans aura très probablement un ventre flasque et un début de calvitie. Et puis je mérite mieux…


Au fil du temps j’ai développé un vrai goût pour l’excellence – pour ne pas dire une obsession – mais d’un autre côté je gère assez bien l’échec, j’essaye d’en tirer enseignement même si ce n’est pas toujours facile d’admettre une défaite ou qu’un autre ai pu être meilleur que moi. Je crois qu’au fond j’ai toujours eu ça en moi, et que ça s’est révélé à l’Université parce que le contexte s’y prêtait particulièrement bien. Toujours est-il que ça me réussi plutôt bien. J’ai la meilleure des meilleures amies qui soit : Alyx. J’ai depuis longtemps oublié mon premier amour et préfère de loin les aventures dont je sais qu’elle ne dureront pas. Je ne m’embarrasse pas de sentiment, l’amour ça fait bien trop mal pour que je m’y laisse prendre. J’affiche volontiers une certaine froideur, me donne un air inaccessible et j’observe les gens ainsi. Ceux qui me connaissent savent que là, derrière l’armure il y a un cœur, de la générosité et que je suis capable de bien des choses pour les personnes qui comptent pour moi. Mais tout se mérite. Je suis exigeante et intransigeante, d’abord avec moi-même et surtout dans le boulot. Mon métier ne laisse pas de place au hasard et je prends très au sérieux d’avoir entre mes mains le sort de ces gens à qui je viens en aide. Je n’ai pas choisi la facilité en me lançant dans une carrière de chirurgienne mais ça me passionne. J’ai finalement pris conscience assez tôt durant mes études que mon désir d’être médecin allait plus loin, j’en voulais plus… certains disent que nous les chirurgiens aimons nous prendre pour Dieu ce qui nous différencie d’ailleurs de lui qui n’essaye pas de se prendre pour un chirurgien. C’est parce que je suis l’une des meilleures dans le domaine que j’ai choisi, que des opportunités formidables s’offrent à moi. Comme cette proposition de poste qui m’a été faite par un vrai cador de la profession. Le seul problème c’est que le boulot en question se trouve être à l’autre bout du monde, en Nouvelle-Zélande. J’ai regardé des photos et lu pleins de trucs sur cette île, franchement ça a des petits airs de paradis… mais ça implique de quitter New York, ma ville. Et puis il y a ma famille et mes amis, à des milliers de kilomètres les choses seront sans doute bien différentes. Cependant il y a des offres qui ne se refusent pas, en tout cas pas sans les avoir bien étudié. J’ai pris le temps qu’on a bien voulu me donner pour réfléchir et mon ambition l’a emporté haut la main. Une page de ma vie se tourne, et c’est à Wellington que s’ouvre la nouvelle.


« Si tu continues de trembler comme ça je t’envoi directement dans l’unité Parkinson. » mon regard de glace fixe cet interne dont les mains gigotent bien trop à mon goût pour qu’il puisse faire une suture propre. Je soupire « Dès que ta gardes sera fini tu me feras le plaisir d’aller t’acheter un bon gros rôti et un régime de banane pour t’entrainer. » « Mais c’est pas pareil… » bafouille t’il en s’écartant pour me laisser prendre le relais « Ça c’est sûr, la banane ne te fera pas de procès et n’aura pas sa vie gâcher par une vilaine cicatrice. Et encore s’il n’y avait que ça. » je sais qu’à cet instant ce gamin me déteste et qu’il doit mentalement me traiter de tous les noms mais je m’en fous comme de ma première paire de gants en latex. « Je vais finir, tu peux y aller. » dis-je, malgré tout concentrée sur des gestes que j’ai fait des milliers de fois. Une dizaine de minutes plus tard je sors du bloc satisfaite par le déroulement de l’opération. Je me change et récupère les dossiers de patients à qui je dois rendre visite avant la fin de ma garde. Les couloirs de l’hôpital je les connais par cœur, j’en sais tous les coins et recoins discrets. Mais certains ont encore beaucoup à apprendre d’après la conversation que mes oreilles interceptent. J’écoute, intriguée. « … c’était si horrible que ça ? Déconne pas demain je passe la journée dans son équipe. Tu me fais flipper là. » « Si ça l’était ! Rien ne va jamais… faudrait qu’on soit parfait et encore je suis pas sûr que ça irait. Cette meuf c’est un iceberg. Enfin pas avec tout le monde apparemment, il paraît que… » je décide que c’est le moment pour moi de faire mon entrée en scène « Vous avez tout à fait raison Curtis, je suis comme un iceberg. Vous n’avez donc pas la moindre idée des trois quarts de ce dont je suis capable. ». J’adresse un sourire à l’interne qui a soudainement pâlit « A l’avenir choisissez mieux les endroits où vous parlez. Les murs ont des oreilles. » je le gratifie d’un dernier regard et trace ma route. Je sais à peu près ce qu’allait être la suite de son discours, il allait probablement parler de cette rumeur qui commence à courir comme quoi je serai bien plus conciliante avec l’interne Doherty. Pourtant depuis six mois je m’applique à ce qu’il soit traiter à la même enseigne que le reste des internes, voire parfois avec d’autant plus de sévérité. Le problème est qu’il m’arrive aussi à repenser à certains moments passés en sa compagnie et là… il n’est pas un probable que de temps à autre je perde un peu pied. Il faut dire que ce garçon à un talent inouï pour me faire m’embraser, il est un vrai pousse au crime ! Est-ce légal d’être aussi bandant ? Soyons honnêtes il est également un très bon coup, de ceux dont il me sera difficile de me passer. C’est pour ça que je dois faire taire ces rumeurs, ne pas laisser un simple bruit de couloir enfler au point de devenir un vrai problème. Une nouvelle opportunité qui s’offre à moi pourrait bien aider à cela. Une autre chirurgienne de l’hôpital a comme projet de monter un cabinet privé avec différents spécialistes, nous avons discuté d’une potentielle collaboration… c’est même presque fait. Cependant j’ai pour le moment d’autres choses à penser avant de me lancer pleinement dans ce projet, je dois m’occuper d’Alyx. J’ai peur pour elle. Ce n’est pas dans mes habitudes mais je crains de ne pas pouvoir lui offrir le soutien dont elle a besoin, je n’avais rien vu venir et elle a essayé de se suicider… quelle genre d’amie je suis pour passer à côté de ça ? Je m’en veux. Et maintenant je vais veiller sur elle comme le lait sur le feu !