contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Après le coup de mon père on a pas trop eu le temps de se poser tout les deux, de parler mais surtout d’être enfin nous deux. Ensemble comme l’on a toujours été. Comme des frères, des confidents mais aussi il y a eu tellement de mouvement dans nos vies et on n’a pas eu le temps d’en parler comme il se doit. Même la petite ça fait trop longtemps que je ne l’ai pas vue et en réalité ça me fait totalement bizarre. Bizarre de se dire qu’on se voit régulièrement au pub mais qu’on ne parle de chose importante, bizarre qu’on soit dans la même rue et que je ne vois pas la petite. J’ai un peu l’impression que nous nous sommes éloignés tout les deux mais en réalité on a d’autre chats à fouetter mais aussi d’autre soucis à régler. Moi qui fait tout pour que l’université me garde vue que d’un côté j’ai besoin de ce travail, j’ai besoin de cette argent pour payer mes factures. Enfin c’est comme ça, et avec le retour de mon père ça n’a pas arranger mon état. J’étais même au point de refuser de voir Tess qui, pour le coup était la personne qui me calmait assez avec sa douceur et sa tendresse mais j’ai jouer au con et j’essaye de rattrapé l’affaire difficilement. Alors que je suis perdu dans mes pensées, ça fait quand même une petite heure que je suis poser sur ce banc mon carnet de croquis entre mes mains mais rien ne me vient. Rien ne veut sortir de mon esprit, rien a dessiné. Je suis plus perdus. Perdus dans ce que je peux faire, perdus dans mes pensées, le regard plonger dans cette ville qui est surplombé d’un temps gris. Le temps hivernale. Aujourd’hui le soleil n’a pas trop envie de percé mais, il n’a pas envie de nous donner de quoi sourire. Même si personnellement je préfère ce temps que la chaleur plombante qu’on peut avoir. Je suis le plus heureux de pouvoir remettre des pantalons, pull, jogging, mais aussi me balader à moitié nue chez moi qui fait assez frais. Aujourd’hui, j’ai envie pu remettre ma veste en cuir sur pull à capuche, avec la poche kangourou. Comme ça je peux mieux mettre mon carnet et mon crayon, qui ne me sert à rien pour le coup. Mais je ne sais pas, j’ai comme une envie d’être entre frère, de profiter de ce moment d'accalmie pour qu’on discute. Je me souviens que plusieurs fois tu m’as dis que tu devais me parler de quelque chose mais on n’a pas eu l’occasion. Et si c’était aujourd’hui cette occasion ? Je sors alors mon téléphone de ma poche de jean. J’ouvre mes messages, te cherche a l’intérieur et puis je viens taper ce message : “Alouche, ça te dit de me rejoindre au sommet de la colline ? Tu sais comme quand on était ado.” Je marque juste ça, je verrais bien si tu es disponible ou pas. Puis, je ne pense pas partir d’aussitôt de cette endroit. Même si on a eu de bon souvenir ici aussi, soirée, coup d’gueule, profit des copines. Mais moi aussi récemment. J’étais ici avec Tess pour qu’on profite, qu’on puisse être que les deux sans personne autour de nous, sans qu’on nous observe et nous juge, sans que l’on soit le centre de la conversation de beaucoup de monde. Car malgré tout je venais la voir à la colocation et ça ne m'enchantait pas trop. J’étais partie parce qu’ils ne s’occupaient pas de ce qui les regardaient, ils étaient toujours obligé de lancer des petits piques pour nous prouver notre comportement, notre rapprochement. Mais aussi rester dans cette colocation me rappelait trop Jane. Et je ne voulais pas vivre dans un endroit où l’on trouvait un “fantôme” celui qui nous revient quand on est dans chaque pièce, chaque endroit. Non je ne voulais pas ça. Je sens alors la brise me frappe le visage, je ferme doucement les yeux pour en profiter. Sauf que je ne suis pas attentionné à ce qui m’entoure. Je ne t’entends pas arriver, je sais très bien que ton pas est assez lourd et très vite remarquable mais… Je ne prête pas attention. C’est quand j’ouvre les yeux et que je te vois assit à côté de moi que je viens faire un bon sur le banc et pousser un petit guignement de peur. « Bordel Jake t’ma foutus la trouille ! » je dis en ayant passer ma main sur mon coeur pour reprendre mes esprits. « Heureusement que je ne suis pas cardiaque ! » C’est rare qu’on puisse me faire peur comme ça, mais ça arrive. « Tu es arrivé vite dit donc. Tu ne faisais rien ? » je dis calmement en te regardant. Ravis que tu sois venu quand même.
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Sujet: Re: fråga mellan bror ○ jake V (#) Sam 3 Aoû - 21:08
Il est temps qu'on se parleSven & Jake Feel Good Inc. ♫ Il n'a suffit que d'un sms de Sven pour que le boxeur se pointe, sur cette colline qui surplombe la ville. Ici c'est leur endroit, celui qu'ils se sont trouvés à leur arrivée d'Auckland. Là, il n'y a quasiment personne, c'est calme, reposant, alors ils se sont un peu approprié l'endroit, comme s'il leur appartenait. Et à trente ans passé, ils y vont encore, parce que sur cette colline, pour parler c'est parfois... plus simple. Bien sûr ils se parlent, tout le temps, mais c'est toujours en rapport avec leur business, le Black Dog, les emmerdes, les coups de gueule... Jake a l'impression qu'ils se disputent de plus en plus souvent. Dans le fond, c'est parce que chacun a peur pour l'autre. Depuis le passage de Sven en prison, ils se sont pris dans la gueule le fait qu'ils n'étaient pas si intouchables que ça. Ça les a rappelé à l'ordre et brisé cette sorte d’insouciance qui les entourait vis-à-vis de leurs conneries. Alors oui, maintenant ils ont peur que l'autre fasse un faux pas et d'être séparé encore une fois. Le trentenaire lève les yeux et observe un moment le ciel. Aujourd'hui est un bon jour pour discuter, parler d'eux, de chose plus légère et de se confier, parce qu'ils en ont cruellement besoin. Jake se gare en contrebas, avec sa nouvelle voiture, un vieux pick-up rouillé qu'il a gagné à une partie de billard. Du moment que ça roule, ça lui convient parfaitement. Mais ce n'est pas pour autant qu'il profitera de cette récente acquisition pour passer son permis, il n'a pas le temps pour ça qu'il dit. A pieds il grimpe jusqu'au sommet pour rejoindre son cousin qu'il retrouve assis sur un banc. Leur banc, puisqu'il y a quelques années de ça, Jake avait comme un con gravé le nom des Bailor sur le dossier. Le boxeur s'approche mais le brun semble ailleurs, perdu dans ses pensées et il ne remarque même pas sa présence. « Salut ! » Dit-il assez fort pour que son cousin l'entende. Aussitôt Sven sursaute comme un petit écureuil effrayé, ce qui fait énormément rire l'ours. « Pauvre petite chose. T'as eu peur du grand monsieur baraqué à côté d'toi. » Jake rit de plus belle, quel moqueur ! « Ouais j'étais pas loin, à Wellington. J'zieutais des trucs dans une boutique d'antiquité. » Explique-t-il. Depuis quand Jake s'intéresse-t-il aux antiquités ? C'est pourtant le genre de chose qui pour lui n'a aucun intérêt... En vérité il était à la boutique d'antiquité, celle où travaille Murphy. Il avait eu la soudaine envie de la voir alors pour la première fois il était entré dans le magasin. Et comme le patron de l'étudiante était présent, il s'était fait passer pour un client. Un client très intéressé et qui posait plein de questions à la petite employée. Ça les faisait sourire et même rire parfois, jusqu'à ce qu'il l'embrasse discrètement au détour d'une étagère. Leur relation doit rester secrète car aux yeux de plein de monde, elle n'est pas normale. Que penserait le patron de Murphy s'il la voyait en train de se faire bécoter par un homme de la trempe de Jake, de presque quinze ans son aîné ? Et sincèrement, il n'a pas envie qu'elle se tape une sale réputation à cause de lui. Alors tous les deux, ce n'est pas officiel. Jake n'en a d'ailleurs encore parlé à personne, même pas à Sven. Peut-être qu'il lui aurait dit plus tôt, si seulement il ne connaissait pas la gamine en question, si seulement il n'en était pas aussi proche. D'un côté, il redoute un peu sa réaction. Le boxeur s'assoit sur le banc en soufflant. « Ça va ? » Demande-t-il, comme si ça faisait une éternité qu'ils ne s'étaient pas vu, tout en jetant un œil au carnet de dessins du brun. « Pas d'inspi' ? » Sven qui n'a pas d'inspiration, ça n'augure jamais rien de bon...
Aujourd’hui comme beaucoup de jours je suis pensif, voir même un peu trop à mon goût. J’ai l’impression de faire que ça toute la journée, mes pensées tournent et retournent dans ma tête comme un flashback que l’on voudrait oublier mais ce n’était pas du tout le cas. Plusieurs fois je voulais te parler de ce qu’il se passe dans ma pauvre vie a part mon stupide père qui a fait des siennes. Mais ce n’étaient jamais le moment, jamais l’endroit pour ou bien il y avait toujours un truc qui nous rappelait à l’ordre pour nous faire comprendre que ouais, on n’a pas le temps l’un comme pour l’autre. D’un côté je le regrette amèrement. Depuis mon retour, ma sortie de prison, j’ai l’impression que notre relation c’est dégradé au fur et à mesure. Le Black Dog est rentré dans nos vies tellement rapidement qu’on n’a plus le temps de se posés un peu. Je ne vais presque plus à l’université pour donner mes cours car je suis bien trop fatigué quand je rentre et je préfère rester cloîtré chez moi pour “travailler” à la place. Ou plutôt me réfugier dans un monde où personne ne pourrait venir me déranger pour un oui ou pour un non. Maintenant ? Je ne sais pas trop à quoi je pense, sûrement au passé ? A un passé où tout allait bien et que rien ne pouvait arriver. Gamin qui ne respectait pas le règle. Qui aurait été capable de faire un caprice parce qu’il n’a pas eu ce qu’il veut.. Je ne sais pas trop. Peut-être je pense à ce qu’aurait été ma vie si… Et bien si je n’aurais pas été comme ça en faite. « Salut ! » ne m’attendant pas du tout à ce que tu sois si vide là, oui je sursaute, oui je me fais passer pour un imbécile mais ça te fait rire. Je m’en fous. « Pauvre petite chose. T'as eu peur du grand monsieur baraqué à côté d'toi. » Je viens te faire une grimace puéril, enfantin mais je m’en foutais. « Laisse la petite chose tranquille. » Alors que juste après ça je te demande si tu faisais quelques chose, mon regard toujours poser sur ta personne. « Ouais j'étais pas loin, à Wellington. J'zieutais des trucs dans une boutique d'antiquité. » Je passe doucement ma main devant ma bouche prêt à rire quand tu me dis ça, mais je soutiens ton regard, ravalent comme je peux mon rire mais il sort malgré tout. Pas moqueur, enfin si un peu, mais plutôt surpris par tes paroles. « Toi ? Dans une boutique d’antiquité ? Quand j’essayais de t’y emmener tu faisais le vieille ours mal léché et tu ne mettais pas les pieds à l’intérieur. » je dis en souriant amusé. En réalité, l’idée qu’il peut avoir une femme là-bas, qui t’intéresse ou qui t’aies tapé dans l’oeil ne me vient même pas à l’idée. Alors que ça aurait très pu être l’idée première de l’un de nous deux. Ca aurait pu faire tilte mais non. Rien, rien ne me vient a l'esprit a par se souvenir débile. Souvenir ou j’ai essayer de te faire entré à l’intérieur quand Stéphanie était encore des nôtres pour un cadeau pour elle. Que tu ma laisser faire et me faisais simplement des signes de tête a travers la vitre pour me donner ton accord où non. C’est vrai que le vendeur me prenait un peu pour un débile a ce moment là… Mais ça m’était égale malgré moi. Alors que je te sens t’asseoir à mes côté, je reviens a moi a nouveau. Je pars trop vite dans mes pensées. « Ça va ? » J’étais prêt à te répondre mais tu me devances. Je réfléchissais un peu a la réponse que j’allais te donner, oui ? non ? je ne sais pas ? « Pas d'inspi' ? » je laisse un long soupire m’échapper quand tu me dis ça. Hochant positivement la tête. « Malheureusement... » je viens tourné la page d’avant pour te montré une silhouette d’une jeune femme de dos. puis sur la page d’à côté des petits symboles. Y en a qui ressemble à rien, d’autre a des vieilles têtes de chats, chien, animaux qu’on peut à peine reconnaître qu’on peut faire quand on est en cours et qu’on s’ennuie. « Mon dernier dessin concret c’est cette jeune femme, et pourtant il n’est pas fini. » je refaire rapidement mon carnet, comme si j’étais vexé de ne plus rien faire. De ne plus savoir dessiner quoique ce soit. Je le dépose entre nous deux, je sais que tu aimes bien le regarder par moment et ça ne me dérange pas. De toute façon tu allais vite voir qu’il y a de tout. Des oeuvres connue, mais aussi le visage d’une femme. Tess. Je ne t’ai jamais parler d’elle, en faite quand j’aurais pu le faire ? Je ne sais pas. Je m'appuie doucement sur mes jambes. Laissant un petit silence s'installer avant de venir le briser. « Rien ne va Jake et tu le sais… Toi même tu as du t’en rendre compte. » je dis doucement, calmement, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec toi, pas aujourd’hui et encore moins ici. C’était aussi un peu notre endroit de “réconciliation” si je peux dire. « On est trop dans notre boulot au Black Dog, trop à se prendre la tête pour un oui ou pour un non. » je croise mes mains entre elles. Puis je relève le regard sur la vue qui s’offre à nous. « On habite à quoi, cinq minutes à pied l’un de l’autre et ? On n’arrive pas a prendre du temps pour, nous se retrouver rien qu’une foutus soirée les trois avec Maya. Non on y arrive pas. » je secoue doucement la tête, le coeur lourd en réalité tout en continuant. « Je n’arrête pas de regarder toujours derrière moi pour savoir si je ne suis pas suivit même si ça ne m’étonnerait pas. J’ai… putain. » je soupire, faut ça sorte mais c’est difficile. « J’ai … J’arrive pas a me sortir la tête d’où j’ai été pendant quatre ans Jake. J’n’arrive plus a vivre “tranquillement” sans avoir peur de retourner là-bas, j’fais l’con de toute façon, mais j’ai toujours l’impression qu’on va venir me chercher à nouveau en me disant qu’ils se sont trompés et qu’en réalité je dois purger encore plus. » je passe ensuite mes mains dans mes cheveux, espérant que tu fasse l’impasse sur le fait que j’ai dis que j’ai fais le con, récemment en plus, mais on pouvait entendre, sentir que je ne suis pas à l’aise, que je ne suis pas trop dans mon état normal. En réalité, l’année dernière ça ne fais qu’une année que je suis sortie de ce trou à rat, et tu peux entendre que j’ai peur d’y retourner même si je le ferais pour te sauver et t'éviter ça.
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Sujet: Re: fråga mellan bror ○ jake V (#) Lun 26 Aoû - 11:25
Il est temps qu'on se parleSven & Jake Feel Good Inc. ♫ Sven lui montre son carnet de dessins, peu convaincu de ses dernières esquisses. Jake s'assoie à côté de lui et y jette un œil. L'ours n'est pas un connaisseur, l'art est beaucoup trop abstrait pour son esprit terre-à-terre, mais il a déjà vu de quoi son cousin est capable avec un crayon ou un pinceau à la main. Il sait qu'il a un talent fou et là, ces petits croquis sont si éloignés des choses fabuleuses qu'il a déjà réalisées. Le boxeur grimace légèrement en tournant quelques pages du carnet, puis il lève la tête vers son frère lorsque celui-ci reprend la parole. Il évoque plein de chose, le Black Dog, Maya, leur éloignement involontaire et puis la prison, sans aucun doute la période la plus terrible de sa vie. Clairement, Sven ne va pas bien et la soudaine réapparition de son père ne l'a pas aidé. Jake resserre sa mâchoire en entendant tout ça. Tout ce qu'il comprend c'est que le brun est en train de plonger la tête la première dans la dépression et il s'en veut de ne pas avoir été présent plus tôt, plus vite pour lui empêcher ça. Il a comme l'impression que c'est de sa faute. Il soupire longuement et pose une main sur l'épaule de son cousin. « Personne va v'nir t'chercher Sven. T'as purgé ta peine, c'est terminé maintenant. » Dit-il calmement pour le rassurer. « On fait attention tous les deux, on est deux fois plus vigilant qu'avant. Ça n'arrivera plus. » Il marque une petite pause avant de reprendre un peu hésitant. « Tu... Tu d'vrais peut-être aller voir un toubib ou un psy pour... » Il n'a pas besoin de terminer sa phrase pour se faire comprendre. Parce qu'au final, comme beaucoup d'autre ex-détenu, Sven semble souffrir d'un syndrome de stress post-traumatique, le rendant anxieux et presque parano à l'idée qu'on veuille le remettre en prison. Jake retire sa main de son épaule et soudainement, comme pour détendre l'atmosphère devenu bien trop triste à son goût il lance : « Demain l'Black Dog est fermé, t'as qu'à v'nir manger à l'appart ! En plus Maya et Sav' s'ront contentes de t'voir. On parlera pas du business, ni d'ton daron, ni d'nos problèmes, rien d'tout ça. Ce s'ra juste un repas en famille, comme au bon vieux temps. T'en dis quoi ? » Chez les Bailor les repas de famille sont toujours très animés et à chaque fois ça lui fait chaud au cœur à Jake, lui qui a toujours besoin d'un peu de tendresse, un peu d'amour, pour s'extirper du terrible et violent univers dans lequel il vit. Doucement, le boxeur continue de tourner les pages du carnet de dessins, jusqu'à tomber sur le portrait d'une femme, très belle, magnifique. Jake se pince les lèvres. Il n'a encore parler à personne de Murphy. Il soupire avant de prendre la parole, les yeux toujours rivés sur le dessin de cette femme dont il ignore encore tout. « Temps qu'on est là à s'confier, y a quelque chose dont j'ai envie d'te parler... » Son regard remonte vers son cousin. « C'est à propos d'une nana. » Oh. Jake qui veut parler d'une femme, c'est plutôt inattendu venant de lui, cet ours au cœur de glace, qui passe son temps à refouler celles qui s'approchent de lui au Black Dog. Sven n'a connu que quelques femmes avec qui son cousin a eu une relation amoureuse, trois ou peut-être quatre. Mais depuis quelques années Jake semble jouer au loup solitaire, comme s'il avait rendu son cœur hermétique au moindre sentiment amoureux. Mais pour l'instant il dit juste qu'il veut parler d'une fille, pas qu'il en est tombé amoureux, ni qu'il s'est passé quoi que ce soit avec elle. « T'sais j'suis passé chez toi y a quelques semaines, t'étais pas là et j'suis tombé sur une fille, Murphy. » Dit-il simplement, n'en rajoutant pas plus, pour voir ce que Sven va dire, s'il va lui parler un peu d'elle, de ce qu'elle faisait chez lui, de la relation qu'ils entretiennent tous les deux. Jake sait qu'il n'y a rien entre elle et lui et pourtant, dans le fond, il ne peut pas s'empêcher d'être jaloux.
En réalité je suis réellement dans la merde, parce que peut-être que j’ai la trouille de retourner en prison, mais en vrai, ce n’est pas qu’avec le Black Dog que je fais que de la merde, j’ai fais d’autre connerie. Des conneries extérieurs au business que l’on a. Autre chose, je retombe dans un business un peu plus hard qui la pour le coup me ferait retomber dans ce monde que j’ai envie de fuir depuis que j’y suis aller, cette prison où j’en ai vue de toute les couleurs mais surtout où, oui j’ai reçu les pires souffrances. Surtout le coup de couteau que j’ai reçu dans le ventre lors d’une bagarre mais je ne t’en ai jamais parler, même au contraire je te la cachait au maximum. Surtout quand il faisait chaud, ou je ne me trimbaler jamais torse nue devant toi. Je ne voulais pas en parler et ça serait peut-être un jour ou l’autre que tu sache réellement ce qu’il met arriver en prison mais bon. Peut-être que ça viendra dans la conversation. Je sais, j’ai vue que tu avai pris mon carnet, mais je sais que tu me connais, connais mon travaille aussi. Mais en ce moment, je n’arrive plus à rien, je n’arrive plus a faire se que je veux faire, à dessiner, peintre ou même sculpter mes envies. C’est comme ça et pas autrement j’ai envie de dire. Il y a des périodes qui font que je ne suis plus trop moi-même quand même. Alors que je t’expose ma crainte, une crainte de retourner là-bas mais pire encore, de nouveau me faire prendre parce que je sens, j’ai un mauvais présage qui me fait penser ça. « Personne va v'nir t'chercher Sven. T'as purgé ta peine, c'est terminé maintenant. » je sens ta main sur mon épaule comme pour me rassuré, je tourne doucement le visage vers toi pour te regarder haussant un peu des épaules. « On fait attention tous les deux, on est deux fois plus vigilant qu'avant. Ça n'arrivera plus. » je laisse un petit soupire m’échapper. « Avec le Black Dog oui, on fait attention mais moi derrière, j’ai pas l’impression de continuer à faire attention au reste, de ce que je peux faire... » j’en ai profité durant cette petite pause de te dire ça. « Tu... Tu d'vrais peut-être aller voir un toubib ou un psy pour... » je vois très bien se que tu veux me dire. « Tu me vois dire à un psy qui je suis ? Ce que j’ai fais ou ce que je fais ? » je laisse un petit rire nerveux m’échapper même si c’est une idée quand même. Ca m’aiderait peut-être a aller mieux. De toute façon je savais très bien qu’à un moment donner dans ma vie je devrais en voir un. On a nos vie a faire de notre côté malgré tout et je ne vais pas t’emmerder avec ça h24 non plus. « Demain l'Black Dog est fermé, t'as qu'à v'nir manger à l'appart ! En plus Maya et Sav' s'ront contentes de t'voir. On parlera pas du business, ni d'ton daron, ni d'nos problèmes, rien d'tout ça. Ce s'ra juste un repas en famille, comme au bon vieux temps. T'en dis quoi ? » Je garde mon regard sur toi et laisse apparaître un petit sourire. « C’est avec plaisir ! Mais c’est moi qui fait a manger, on sait tous que tu loupe certains plats. » je dis avec une sorte de moquerie gentille dans mes paroles, puis, je pense que faire à manger ne me fera pas de mal en réalité. Surtout dans la famille. Sachant que Maya ou Savannah vont venir m’aider malgré tout. Alors que je viens reposer mon regard sur cette vue, j’entends les pages se tourner, même si à un moment donné tu vas me poser des questions sur quelques dessins de cette jeune femme qui sont présents. « Temps qu'on est là à s'confier, y a quelque chose dont j'ai envie d'te parler... » Je viens doucement me redresser quand tu me dis ça, passant mon regard a nouveau sur toi. Hochant la tête comme pour te dire que je t’écoute. « C'est à propos d'une nana. » Plissant doucement les yeux. Les femmes, sont rares dans ta vie, mais quand tu dois m’en parler c’est que c’est assez important pour toi. Simplement parce que, même si tu en as eu des bien précise, tu as ce petit côté charmeur aussi. C’est de famille simplement. Mais comparé à moi tu le repousse plus souvent, ou tu donnes des prétextes pour qu’elles ne viennent plus t’emmerder. « T'sais j'suis passé chez toi y a quelques semaines, t'étais pas là et j'suis tombé sur une fille, Murphy. » Je croise doucement mes bras sur mon buste en te regardant, oui Murphy est venu vivre quelques temps à la maison parce qu’elle était pas super bien mais aussi parce qu’elle en avait besoin de ce moment là. « Oui, elle s'était retrouvée à la rue on va dire, c’est moi qui lui a dit de rester je ne voulais pas qu’elle aille à l’hôtel. Puis tu me connais, je ne peux pas laisser une jeune comme ça en détresse, j’ai de la place pour qu’elle vienne. » Je dis tranquillement, personnellement je la vois plus comment une petite soeur à protéger qu’une jeune femme sur qui “sauter” dessus on va dire. Puis même si on s’entend très bien, je préfère jouer le “grand frère” avec elle. « Je m’en souviens elle m’avait que tu étais passé, mais ? » je sens le “mais” se cacher derrière tes paroles. Mais quoi ? Je ne sais pas trop encore. On dirait que tu es un peu mal à l’aise a parler d’elle. Pourquoi ? Ca c’est une autre histoire.
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Sujet: Re: fråga mellan bror ○ jake V (#) Mar 15 Oct - 11:10
Il est temps qu'on se parleSven & Jake Feel Good Inc. ♫ L'idée d'un repas en famille plaît aussitôt à Sven etc'est avec grand plaisir qu'il accepte. Un vrai repas tous ensemble, ça fait longtemps qu'ils n'en ont pas eu, parce que chacun de leur côté ils étaient bien trop occupés. Le brun en profite pour se moquer de son cousin, il ne perd jamais une occasion de le faire et c'est réciproque de toute manière. « Que j'en rate certains ? Ça va t'es gentil parce qu'on sait tous que j'sais pas cuisiner. » Lui répond-t-il en rigolant. « Mais s'tu veux t'occuper d'la bouffe j'vais pas t'en empêcher. » Sven n'est pas un mauvais cuisinier et à vrai dire on peut difficilement faire pire que Jake, alors ça lui convient très bien au boxeur. D'ailleurs il songe en même temps à fêter l'anniversaire de son cousin, parce que c'est bientôt n'empêche. Ils pourraient profiter de ce moment en famille pour faire ça. Le temps passe trop vite et lui aussi dans peu de temps il prendra trente-quatre ans. Une année de plus qui le séparera de Murphy. Il a beau dire qu'il s'en fout de leur écart d'âge, dans le fond il est vrai que ça le travaille un peu. Enfin c'est juste son âge à lui qui lui prend la tête, parce qu'il se sent vieux et l'état de son corps n'arrange pas les choses et parce que Jake, depuis qu'il a passé le cap de la trentaine, il est du genre à déprimer un peu lorsqu'il prend un an de plus. La conversation continue et le sujet de la petite blonde finit par venir sur le tapis. Sven lui explique la raison de sa venue et qu'il la accueillit à bras ouvert. Et l'ours ne peut que l'en remercier de ça parce que sinon il ne l'aurait jamais rencontrée, il ne l'aurait jamais surprise dans sa salle de bain et rien ne se serrait passé entre eux, pas un regard, pas un coup de foudre. « Mais... » Continue-t-il d'abord, sur le même ton que son cousin, avant de se stopper et de demander tout d'un coup « Elle t'a parlé d'moi ? » Et il se demande ce qu'elle a bien pu lui dire. Était-ce en bien, en mal ? Jake se fout pas mal de ce que les autres pensent de lui mais elle, ça lui importe vraiment. « En fait j'me suis pointé chez toi après mettre fait péter l'nez. J'pissais l'sang et j'crois que j'lui ai fait peur. » Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres en repensant à cette histoire de dingue. Mais ce n'est pas vraiment de ça dont il a envie de parler à son frère de cœur, non, c'est de ce qu'il y a derrière, de ce qu'il s'est passé après. « T'sais quand j'suis parti deux jours à Auckland... Bah j'étais avec elle. J'l'ai ramassé sur l'bord d'la route et comme elle avait besoin d'y aller, j'l'ai emmené avec moi. » Il marque une pause, tournant son regard vers le panorama qui s'offre à eux. Il n'a pas envie de tourner autour du pot plus longtemps. « J'l'ai embrassé là-bas. » Avoue-t-il sans détourner le regard du paysage. Dans sa voix il n'y a aucun regret. Ce n'est pas une confidence du genre merde j'ai fait une connerie. Non il assume et il lui dit. Qu'aller en penser Sven ? Murphy n'a que dix-neuf ans, elle est bien plus jeune que Savannah. Elle est encore qu'une gamine sans doute aux yeux du brun.