la visite après la guerre. ○ gabriel.

la visite après la guerre.
song † w/"gabriel"

Je peux être les deux, réseaux sociaux comme être en train de lire un journal. Faire les deux pour moi c’est peut-être la meilleure des choses. Mais en réalité, aujourd’hui, j’étais en train de me balader tranquillement en ville alors que je passe devant un kiosque. Je prends mon journal préféré puis, le bouquin sur l’art m’attire l’oeil, complètement. Je le prends doucement en main, puis je commence a le feuilleté doucement. Alors que je vois un truc qui m’intéresse. Ta boutique. Elle est réouverte. Un petit sourire en coin se forme sur mes lèvres doucement. je sors ma monnaie de ma poche que je donne au vendeur pour les deux, puis je viens alors lire le petit article. Article qui explique qu’après la dégradation et le vol que quelques oeuvres, la boutique fait enfin sa réouverture. Je dépose alors le bouquin dans ma pochette que j’ai en bandoulière, puis je viens regarder vite fait le journal, être au nouvel. C’est ma petite habitude, tout les jours je le lis. C’est une habitude que j’ai depuis des années et je pense que je n’en changerais pas. Alors que je viens le mettre dans mon sac lui aussi, je me dirige tranquillement vers ta boutique. Je suis curieux de voir comment tu as pu refaire ta boutique mais aussi qu’est-ce qui a changer. Oui je suis clairement au courant du casse qui a eu, mais aussi du vol. Je suis dans le coup pour le vol et, oui je ne le regrette. Pourquoi ? Je ne sais pas, mon instinct qui a toujours été comme ça, je n’ai jamais regretter faire se que je fais. Bon d’un côté, j’ai garder les originaux et revendus les copies que j’ai fait. il faut bien continuer dans la malveillance, mais jusqu’au bout, puis, un bailor qui n’arnaque personne, ce n’est pas un bailor. Enfin, du moins de mon côté vue que mon géniteur était aussi pire que moi pour le coup. Alors que j’arrive pas loin de la boutique, je jette un coup d’oeil à mon téléphone. Mon cousin comme toujours, je lui réponds vite fait, puis une fois que j’ai rangé mon téléphone dans ma poche je viens doucement pousser la porte de ta boutique. Le petit son qui indique qu’un client entre retentis dans mes oreilles, puis je viens doucement regarder un peu autour de moi. Une nouvelle sécurité, celle là, je ne la connais pas encore mais pour le coup, je ne vais pas te voler une deuxième fois, sauf si l’occasion se présente à nouveau. Un voix inconnu me souhaite la bienvenue et je lui réponds avec une sourire, la politesse elle est bien présente. Alors que je passe mes mains dans mes poches, je m’approche doucement des oeuvres qui sont exposés, certaines sont restés, normal. Puis je suis attiré par une oeuvre qui met totalement inconnu mais qui est plutôt agréable à regarder. Je viens me planter devant celle-ci, les bras croisés sur mon buste puis je l’observe, les couleurs sont des plus nettes, mais aussi il y a un truc qui me dérange dans cette oeuvre, mais quoi ? Je ne sais pas du tout. En réalité, l’artiste me dit fortement quelque chose, mais je n’arrive pas a mettre un point dessus.Ivan Kramskoï - chagrin inconsolable, je peux lire sur la petite plaque. J’aimerais juste en savoir un peu plus là-dessus. Je ne sais pas, mais, mon cerveau est en train d’essayer de relier ou j’ai déjà vue cette artiste, enfin, la technique de cette artiste. Alors que je m’apprête à demander conseil, je me retourne et tombe nez à nez avec toi. Surtout parce que la personne de l’accueil ma vue planter ici depuis plusieurs minutes, ou une simple coïncidences. « Bonjour. » je dis dans un sourire. « Excusez moi, mais, vous pouvez m’en dire plus sur cette artiste ? Ce n’est pas marquer de quelle origine il est et sans vous mentir j’ai peur de le confondre avec un autre artiste. » je dis en grimaçant doucement. Ca peut arriver à tout le monde ce genre de chose de toute façon même s’il est rare que je me trompe.

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La première fois que je suis rentré dans ta galerie je n’avais pas l'intention de commettre l’irréprochable. Mais on retombe très, même trop vite dans nos vieux démons. L’occasion c’est présenté, surtout quand j’ai vue qu’il y avait des oeuvres originales. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il serait mieux avec ma collection, ou bien même, recommencer mon meilleur business. Le vol et le faux. Malgré moi, je reviens que rarement sur les lieux de mes transactions qui, peut me couter ma peau. Mais là, là j’avais envie de voir le changement, qui était radicale. Sûrement niveau sécurité. Alors que je suis toujours le même, gracieux, souriant envers le personnel d’un endroit ou je rentre. Il y a beaucoup de choses à découvrir ici, mais, l’oeuvre qui m’attire plus l’oeil c’est celui du Russe. Poser devant, quand je te vois arriver, je reste chaleureux mais aussi souriant. Tout en te saluant, je pose cette question, malgré moi après mon séjour en Russie, j’ai toujours confondus deux ou trois artistes ensemble et, à ce moment présent c’est le cas. - Bonjour. Bien sûr, cet artiste est russe. C'est bien évidemment une copie. L'original est dans la grande galerie Tretiakov à Moscou. C'est sûrement pour cela qu'elle vous dit quelque chose. Je t’écoute attentivement en hochant doucement la tête en acquiesçant tes dires. « Exactement oui. C’est bien chagrin inconsolable ? » je penche doucement la tête sur le côté une fois que j’ai reposé le regard sur la peinture. « Puis-je vous contredire ? Il me semble que vous détenez l’original sans vous en rendre réellement compte.. » Je dis avec ma manie de pointer le tableau de mon index, un endroit précis, le bas du tableau exactement. « Ca dois faire un an, mais l’original a été volé du musée Tretiakov et a du attérir dans votre galerie. » pour le coup je n’y suis pour rien. Je venais tout juste de sortir de prison, mais aussi avec l’interdiction de sortir du pays pendant plusieurs mois. Alors que je suis resté dans mon analyse de cette oeuvre. Ne sachant pas encore comment te le prouver parce que je n’ai pas ce petit livre que j’ai toujours sur moi, prouver l'originalité des oeuvres. Je l’ai laisser dans ma salle de cour. Ta voix me fait revenir à nous. Je relève le menton pour te regarder et t’écouter. - On ne sait pas déjà vu quelque part ? J’ai un petit sourire sur mes lèvres. Une envie de te dire que moi je connais bien ta boutique mais ça, ça restera un secret pour moi. « Possible dans votre boutique. Je venais souvent il y a quelques mois. » ou parce que tu m’as vue à la télé quand on me cherchais activement pour plusieurs vols et faux d’oeuvres ? Je ne le lance pas trop ce détail. Je sais que mon portrait avait circulé depuis un moment. « Sinon je ne sais pas trop, où pensez vous m’avoir déjà vue ? » jouant l’ignorant. Mais je pense que si, si je te dis mon nom ça te fera tilte et j’ai pas trop envie. Pas pour l’instant. Non pas que tu serais impressionnant mais presque. Déjà que tu sois plus grand que moi mais aussi plus carré que moi. Malgré que je me sois déjà battus avec mon cousin ou des mecs comme toi en prison, je ne sais pas si, toi derrière tu ne serais pas me mettre a terre en un rien de temps.

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Quand je te parle de l’originalité de la peinture je peux voir que tu fronces des sourcils, ce n’était pas énorme mais, pour une personne comme moi qui a l’oeil un peu partout et pour tout je peux le remarquer. Je n’en tiens pas compte. - Vous êtes vraiment bien renseigné, vous êtes collectionneur  ? Je passe doucement une main dans ma barbe en en faisant une petite moue et te réponds « J’apprécie énormément l’art, des objets assez anciens et je donne des cours d’histoire de l’art à l’université donc j’essaye de me renseigner au maximum avant de faire cour. » il y a une part de vérité dans ce que je dis, même si au fond, je me renseigne plus pour moi et aussi pour pouvoir poursuivre mes petites affaires personnelles. Cette oeuvre je voulais te la prendre, mais non, je suis resté surpris quand je l’ai vu. Vu que la dernière fois c’était en Russie et que c’était déjà un faux là-bas. Mais quand j’ai vu que c’était l’authentique, je ne sais pas comment ça se peut qu’elle soit là, mais pour le coup tu dois être chanceux malgré tout. « Mais aussi pour mon plaisir personnel j’aime bien refaire quelques tableaux. Je ne le cris pas sur tous les toits non plus. » je dis en haussant doucement des épaules. Je suis en train de me vendre sans réellement m’en rendre compte. Parce que parler d’art, pour moi c’est un sujet où, la plupart du temps l’on ne m’arrête pas. Lorsque ta question vient enfin, si tu m’avais déjà vue, je n’avais pas que tu me sortes de suite mon nom de famille. Même si à une époque je donnais souvent des faux noms, mais quand mon véritable nom à été dévoilé à la télé j’avais plus peur pour ma famille que pour moi. D’où le fait où détourne un peu ta question. Où du moins j’en profite pour te parler que je venais souvent ici. - Oh je vois, oui effectivement c'est possible. J'ai dû fermer quelques semaines, c'est sûrement pour ça. je fais comme si de rien n’était et je laisse apparaître une petite grimace sur mon visage. « Rien de grave ? Enfin… c’est peut-être indiscret et personnel ne répondez pas si vous n’avez pas envie. » je dis simplement, jouant la personne qui veut savoir mais, qui ne veut pas s'immiscer dans ta vie personnelle. - Je ne sais pas, dans le centre-ville, j'imagine que c'est facile de croiser du monde et d'avoir une impression de « déjà-vu » par la suite. je hoche la tête de haut en bas. « Exactement. Après, vu que vous tenez une galerie, ça doit vous arriver d’aller à des petits galas, de charité ou autre ? Peut-être là-bas, j’y allais souvent à un moment donné. » J’essaye de te donner plusieurs options, mais il y en a beaucoup de possible. Le centre n’est pas si grand ou plutôt on peut croiser plusieurs la même personne sans sans rendre compte et le jour elle nous parle on a cette impression de déjà vu.