contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Dim 25 Aoû - 13:41
There are better days ahead ~ Joman#3
« Je suis à l’hôpital… » mes yeux bloquent pendant quelques secondes sur l’écran de mon téléphone portable. Les sentiments se mêlent. Soulagement, d’abord. Quand je vois son nom s’afficher, c’est comme si le monde se recolorait à nouveau. Mes nuits sont été tellement agitées de ne pas avoir eu de nouvelle de Roman depuis bientôt une semaine. Si je ne savais pas déjà que j’ai manqué de mettre de la distance entre mon patient et moi, cette semaine a fini de me le démontrer. C’est comme s’il venait me hanter toutes les nuits, là dans son ancienne, ma nouvelle chambre. La peur, ensuite. A l’hôpital ? Pourquoi le centre n’a-t-il pas été prévenu s’il y a eu des complications avec sa jambe ? Pourquoi son chirurgien de m’a-t-il pas appelé ? C’est l’incompréhension la plus totale. Il faut que j’aille à l’hôpital et vite. La panique pour finir. Le trajet en voiture jusqu’à l’hôpital me parait comme une éternité. Le moindre feu rouge me rend nerveuse. J’étais en train de courir au bord de la plage quand le message est arrivé, je n’ai pas pris la peine de me changer, en leggings et brassière de sport, ni maquillage ni fioritures, les cheveux attachés dans une queue de cheval haute, pourtant c’est le dernier de mes soucis. A peine garée je couvre juste mes épaules nues d’une large veste de survêtement et file à l’accueil des urgences. Pas de bol, une intérimaire que je ne connais pas tiens le standard ce matin. Pas moyen de passer derrière le comptoir pour passer devant tout le monde. L’attente est insoutenable et je sens mon cœur palpiter comme si le sol allait se dérober sous mes pieds. — La chambre de monsieur Hellington s’il-vous plait. Quand la quadragénaire me répond que ce n’est pas aux urgences mais dans l’aile de la maternité que je dois me rendre, je suis aussi surprise que décontenancée, j’arrive à peine à bégayer un « merci » en me dirigeant vers les ascenseurs. J’hésite à rebrousser chemin. Ai-je envie de me retrouver nez à nez avec la femme de Roman ? Pourquoi a-t-il eu besoin de m’appeler moi au secours ? Qu’est-ce que je fais là ? Sans m’en rendre compte mes pieds m’ont guidée au bon étage à l’entrée de la maternité. Les couloirs de cet hôpital sont loin de m’être inconnus pour y avoir fait plusieurs stages et je reconnais même quelques têtes que je croise. Impossible d’affronter Roman tout de suite, je suis encore sous le choc. Je file me réfugier dans la première salle de repos que je trouve et me sert un verre dans la fontaine à eau. Deux infirmières discutent joyeusement pendant leur pause. « Tu aurais vu Lonely Daddy avec sa fille dans ses bras ce matin… il a l’air encore plus triste aujourd’hui qu’hier… » Mes yeux se révulsent, cette manie que le personnel soignant a de donner des petits noms aux patients, ça m’a toujours agacée, je sais que c’est un moyen pour nous de rester à distance et de prendre du recul sur les histoires que l’on croise jour après jour. Mais tout de même, il s’agit de vraies personnes dont on parle, pas de personnages de romans. Sans se soucier de ma présence, elles poursuivent. « Et le pauvre Roméo… une vraie tragédie shakespearienne cette famille.. enfin… ce qu’il en reste… » Roméo ? Bordel. Je les déteste. J’ai envie de les tuer et de les accuser de toute la misère du monde, mais je passe mes nerfs sur mon gobelet en plastique en le froissant pour la poubelle. Un coup d’œil au tableau d’affichage me renseigne sur le numéro de chambre au nom de Hellington. 404. C’est juste à côté. Habituellement sur la porte des chambres le prénom de l’enfant est inscrit, si la mère allaite et s’il s’agit d’une césarienne, pourtant là il y a juste inscrit « fille » et le sigle MMEC en tout petit en dessous. Je crois que c’est la première fois de ma vie que je maudis de connaitre le jargon médical. Mère morte en couche. Je pousse la porte la main tremblante. Je le trouve assis là. La tête baissée entre ses mains. Et une petite ange endormie dans son berceau transparent tout près de lui. — Bonjour Roman. Je suis venue dès que j’ai eu ton message. Je ne sais pas quoi dire ou faire d’autre alors je m’assois près de lui sur le lit d’hôpital et je le prends dans mes bras, serrant fort ma poitrine contre la sienne.
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Romi Hallenstein
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Lun 26 Aoû - 10:50
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Après cette soirée au bar, les choses sont passées tellement vite. Un soir, tout allait bien, et le lendemain, Roman apprenait qu’Odessa et Elsa avait eu un accident de voiture. Visiblement grave. Ni une, ni deux, le jeune homme se rend à l’hôpital. À ce moment-là, il ne sait pas encore ce qu’il en est. Ce n’est qu’arrivé sur place qu’il apprend qu’Elsa n’a pas survécu et que la mère de ses enfants est dans un état critique. Le sentiment qu’il ressent est étrange. Cette femme, il l’a aimée, puis détestée. Depuis peu, la paix était revenue entre eux et forcément, la voir aussi près de la mort lui fait bizarre. Surtout vis-à-vis de ses enfants. En parlant d’eux, la première question qui lui vient en tête concerne leur petite-fille. La jeune femme était proche du terme, mais n’avait pas encore accouché. Et si l’accident lui avait été fatale ? Roman ne peut pas y penser. Il ne la connaît pas encore qu’il en est déjà fou. Et Roméo ? Qu’est-ce qu’il deviendrait sans cette solution qui a mis neuf mois pour arriver ? Heureusement pour lui, ses questions ne restent pas longtemps sans réponse. Le médecin en charge d’Odessa vient le voir pour le tenir informé de la situation et lui annonce que la petite fille est bien vivante, que son cœur bat normalement et qu’il n’y a pas de soucis à se faire. Par contre.. concernant la maman, c’est plus compliqué. Elle ne répond pas à leurs stimuli et les seules choses qui semblent la maintenir en vie sont les machines. Les choses ne devaient pas se passer comme ça. Même s’ils n’allaient pas être une famille parfaite, ils allaient être une famille et ça, ça s’éloigne doucement. Tout cela, c'était il y a une semaine. Pendant tout ce temps, les médecins se sont battus pour Odessa, ils ont essayé de la faire revenir, tout en assurant que la petite allait toujours bien. Aujourd'hui, alors qu'ils auraient dû quatre, voire cinq si l'on compte Elsa, ils ne sont plus que trois. Roméo, cette petite fille et Roman. Tellement le jeune homme a été pris de court qu'il ne sait toujours pas quel prénom lui donner. Ils avaient eu l'occasion d'en parler, mais jamais ils ne s'étaient mis d'accord. Pour l'instant, ça n'urge pas, elle n'a qu'un jour. Mais il va devoir sérieusement s'y mettre. Dans sa bulle depuis plus de sept jours, Roman se décide enfin à contacter quelqu'un. Sans réellement savoir ce qui le pousse à faire cela, la première personne avec qui il rentre en contact est sa kinésithérapeute. Il a raté plusieurs de leurs séances et il s'en veut, même s'il aurait préféré y assister et ne pas vivre ces derniers jours. Maintenant que son message est envoyé, il ne peut plus faire marche-arrière. Il a beau être courageux, il a peur qu'elle ne vienne pas, qu'elle prenne mal son absence puis son retour soudain. Pourtant, un peu plus tard dans la journée, la blonde franchit la porte de la chambre d'hôpital de Roméo. Le jeune homme ne peut s'empêcher de sourire et il lâche un soupire de soulagement. « Jody.. » « Bonjour Roman. Je suis venue dès que j’ai eu ton message. » Elle s’approche de lui et le prend dans ses bras. Ce contact n’est pas recommandé vu leur relation initiale, mais le jeune homme ne peut s’empêcher de la serrer un peu plus contre lui. Ce contact pourtant si anodin lui fait un bien fou. « Merci beaucoup. » Lui dit-elle, en référence à sa présence ici. « Je suis vraiment désolé de te faire venir ici. Je ne savais pas qui d’autre appeler. » Il y aurait bien eu Teo, son meilleur ami. Mais en plus d’une présence, Roman a besoin d’aide pour s’occuper de sa fille. Pour Roméo, c’est Odessa qui a tout fait. Alors là, il est un peu perdu. « Je te présente ma fille. » Lâche-t-il après s’être éloigné un peu de la blonde pour lui laisser voir suffisamment le berceau. « Elle est tellement petite. Je ne sais pas comment faire avec elle, j’ai peur de lui faire mal à chaque fois. De faire mal tout court en réalité. » Il a en tête sa dernière phrase au bar, c’est peut-être pour cela qu’il l’a contacté elle. « Et.. Roméo est en salle d’opération. Je ne suis pas très bien, j’ai tellement peur pour lui. » Beaucoup de choses s’enchaînent et Roman ne sait pas s’il est prêt pour cela.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Lun 26 Aoû - 19:21
There are better days ahead ~ Joman#3
En venant ici je n’avais aucune idée de ce à quoi j’allais être confrontée. Après tout je côtoie toute la journée des gens qui ont frôlé la mort de près, qui affrontent la maladie ou qui ont perdu des proches. Le milieu médical m’a appris à blinder mon esprit pour offrir ma force à mes patients. Ai-je assez de recul dans ma relation avec Roman pour être là pour lui maintenant ? Les doutes m’assaillent alors nous sommes tous prêts l’un de l’autre dans cette étreinte plus que familière. Une chose est sûre, sa détresse me touche tellement que je ne peux faire autrement que de lui montrer qu’il n’est pas seul pour affronter tout ça. — Je suis vraiment désolé de te faire venir ici. Je ne savais pas qui d’autre appeler. Nous nous éloignons et mon regard se plisse, je suis plus que flattée qu’il ait pensé à m’appeler moi à la rescousse plutôt que quelqu’un d’autre, mais comment a-t-il pu penser qu’il me dérangerait alors que j’étais morte d’inquiétude pour lui ? — Ne sois pas désolé, vraiment pas. L’autre soir quand on s’est quittés tu l’étais aussi. Je n’ai pas eu le temps de te dire que, au contraire, nos confidences m’ont fait beaucoup de bien, plus que tu ne le crois. Tu peux m’appeler quand tu veux, je suis aussi ton amie. Peut-être que je m’étends un peu trop et au mauvais moment mais c’est la vérité, j’aurai pu me confier à lui sur tout ce qui embrume ma tête en ce moment si mes amies ne m’avaient pas pressée pour partir. En plus, ne pas avoir de ses nouvelles m’a plongé dans un état second, j’étais prête à aller frapper à sa porte. Seulement je n’avais pas sa nouvelle adresse. — Je te présente ma fille. Elle est magnifique. La petite commence à remuer et à s’étirer dans son berceau. Elle ouvre les yeux et me laisse voir les deux plus belles billes bleues que j’ai jamais vu. Les bébés ont souvent les yeux bleus à la naissance, avec le temps ils vireront surement au vert comme ceux de son papa, mais là tout de suite, elle a l’air d’un ange et rien que de la regarder j’ai le sourire aux lèvres. — Elle te ressemble beaucoup. Tu… lui as donné un prénom ? Ce n’était pas marqué sur la porte quand je suis entrée. Ça n’a probablement été la priorité de Roman ces dernières heures, pourtant je sais que c’est une étape importante pour qu’il se sente vraiment à l’aise dans son rôle de papa. Cette petite lumière le sauvera de tous ces jours où le temps n’est pas à la fête. Je lui souris avec douceur, très touchée par son trouble et son air désemparé comme si le poids du monde s’était posé sur ses épaules. — Elle est tellement petite. Je ne sais pas comment faire avec elle, j’ai peur de lui faire mal à chaque fois. De faire mal tout court en réalité. — Mais ?! Les puéricultrices ne sont pas passées pour t’aider et te montrer ?! Voilà pourquoi je n’apprécie pas le travail en milieu hospitalier. Tout est tellement froid, dénué de compassion et d’humanité ici. Le personnel va et vient sans se soucier vraiment des sentiments des personnes qu’ils croisent. Ils côtoient le drame au quotidien et ça les laisse de marbre. La petite merveille commence à remuer de plus en plus, faire des bruits de sucions, signe que c’est probablement l’heure du prochain repas. Je résiste à l’envie de la prendre dans mes bras pour montrer plutôt au papa en détresse comment faire. — Les bébés sont beaucoup moins fragiles qu’on ne le pense. A la naissance et dans les mois qui suivent, leurs os sont tous mous comme du cartilage. Les seules précautions à prendre sont de bien soutenir sa nuque quand tu la prends, deux doigts suffisent à la base de son cou quand tu la soulève par en dessous des bras, et faire attention à la fontanelle. Regarde au-dessus de sa tête il y a un petit losange, c’est l’endroit du crâne qui n’est pas encore formé pour permettre au bébé de grandir rapidement. Mais c’est un peu théorique tout ça, tu vas bientôt pouvoir venir en cours d’anatomie avec moi si ça continue. Prend la et j’appelle quelqu’un pour qu’on apporte un biberon, je crois qu’elle a faim. J’appuie sur l’appel malade de l’autre côté du lit. Il n’a pas évoqué une seule fois la mère de la petite et ça me surprend beaucoup que sa préoccupation première soit ne pas savoir s’occuper d’elle. Il devrait être anéanti d’avoir perdu sa femme, l’image qu’il me revoie ne correspond pas du tout au Roman que j’ai côtoyé l’autre soir, mais je me résonne en me disant que chacun réagit aux épreuves comme il le peut. Parfois c’est le déni. — Et.. Roméo est en salle d’opération. Je ne suis pas très bien, j’ai tellement peur pour lui. Les commères dans la salle de repos ont effectivement parlé de Roméo sans que je comprenne vraiment, il me manque quelques pièces du puzzle et je ne peux faire autrement que de poser quelques questions. — Est-ce que… tu veux me parler de ce qui est arrivé ? Je suis un peu perdue, Roméo est ici aussi à l’hôpital ? Il a eu un accident ? Il a été blessé ? Mes questions sont intrusives et directes, je ne veux pas l’accabler plus qu’il ne l’est, qu’il pense que je suis une sorte de croque-mort à me nourrir de la détresse des gens, pourtant c’est tout le contraire, je veux l’aider comme je le peux et lui apporter tout le réconfort possible.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Lun 2 Sep - 11:39
there are better days ahead crédit/ tumblr ✶ w/jody
Lorsque la blonde franchit la porte, Roman se demande pourquoi c'est elle qu'il a appelé et surtout, pourquoi elle a accepté de venir. Il est son patient et il l'a laissé seule à plusieurs reprises, sans lui donner la moindre explication. Elle devrait lui en vouloir. Après tout, ça lui aurait coûté quoi de lui envoyer un simple message juste pour la prévenir de son absence. « Ne sois pas désolé, vraiment pas. L'autre soir quand on s'est quittés tu l'étais aussi. Je n'ai pas eu le temps de te dire que, au contraire, nos confidences m'ont fait beaucoup de bien, plus que tu ne le crois. Tu peux m'appeler quand tu veux, je suis aussi ton amie. » Un léger sourire se dessine sur les lèvres du pompier. Il ne pensait pas qu'elle allait lui dire ça. Ces paroles le touchent, il a l'impression de retrouver un peu de force, de se sentir entourée de la sorte. « Elle te ressemble beaucoup. Tu… lui as donné un prénom ? Ce n'était pas marqué sur la porte quand je suis entrée. » Pour la ressemblance, il n'arrive pas trop à savoir si elle dit vrai. Roman a beau regardé sa fille, il n'arrive pas à savoir de qui elle tient. La seule chose qu'il peut dire, c'est qu'elle est magnifique. Son jugement est peut-être un peu biaisé vu qu'il s'agit de sa fille, mais il en est déjà complètement dingue. « Non, pas encore. Nous n'étions pas fixés sur le prénom. J'essaye d'y réfléchir, pour qu'elle ne reste pas longtemps sans prénom. » Avec Odessa, ils n'avaient pas réussi à se mettre d'accord. Ne voulant pas se disputer à quelques mois de la naissance de la petite, ils avaient décidé de garder la décision pour plus tard, pour quand elle serait là. Ils pensaient qu'en la regardant, ils sauront quel prénom lui donner. Mais maintenant qu’il est seul, le jeune homme hésite. Il pourrait facilement donner l’un des prénoms qu’il aimait. Pourtant, il préfère en trouver un autre, quelque chose qui pourrait indirectement être lié à Odessa. « Mais ?! Les puéricultrices ne sont pas passées pour t’aider et te montrer ?! » En réalité, si. Elles sont déjà venues. Mais dès qu’elles repartent, Roman est pris de panique. Il sait bien qu’avec le temps, les choses s’arrangeront et seront plus faciles. « Les bébés sont beaucoup moins fragiles qu’on ne le pense. A la naissance et dans les mois qui suivent, leurs os sont tous mous comme du cartilage. Les seules précautions à prendre sont de bien soutenir sa nuque quand tu la prends, deux doigts suffisent à la base de son cou quand tu la soulève par en dessous des bras, et faire attention à la fontanelle. Regarde au-dessus de sa tête il y a un petit losange, c’est l’endroit du crâne qui n’est pas encore formé pour permettre au bébé de grandir rapidement. Mais c’est un peu théorique tout ça, tu vas bientôt pouvoir venir en cours d’anatomie avec moi si ça continue. Prend la et j’appelle quelqu’un pour qu’on apporte un biberon, je crois qu’elle a faim. » Il hoche la tête et s’approche du lit de la petite fille. Il lui sourit avant de la prendre contre lui. Il la cale au creux de son bras droit avant de s’asseoir sur le fauteuil présent dans la chambre. Avant que Jody appelle de l’aide pour avoir le biberon, Roman ne peut s’empêcher de se confier à elle. Car il y a aussi Roméo. Le pompier s’inquiète à la fois pour sa fille et pour son fils. Et forcément, ça commence à faire beaucoup, même pour lui. « Est-ce que… tu veux me parler de ce qui est arrivé ? Je suis un peu perdue, Roméo est ici aussi à l’hôpital ? Il a eu un accident ? Il a été blessé ? » Aux interrogations de la jeune femme, Roman se souvient qu’il n’a jamais évoqué ce détail en séance, qu’il n’a jamais évoqué la maladie de son fils. « Non, enfin.. » En lui demandant de venir ici, le jeune homme a perdu le droit de lui cacher des choses. Il se doit d’être honnête avec elle. « Roméo est malade. » C’est assez vague comme information, mais pour l’instant c’est la seule chose qu’il peut lui dire. Même s’il ne le montre que très peu, le jeune homme n’est pas très bien et il serait bien incapable de lui donner les détails de la maladie. « Depuis plusieurs années maintenant. C’est d’ailleurs pour cette raison que sa mère est revenue ici, avec lui, dans l’espoir que je sois compatible. » Vu la tournure des événements, il est facile de comprendre que finalement, il ne l’était pas. Néanmoins, pour Jody, il se doit de le dire clairement, pour qu’elle ne soit pas perdue. « Seulement, cela n’a pas été le cas et nous avons dû trouver une autre solution. » Alors qu’il regardait la jeune femme face à lui, Roman baisse son regard et le pose sur sa fille. « Elle. Elle est là pour le sauver. » Du bout de son doigt, il vient effleurer la joue de la petite. C’est cela aussi qui lui fait peur. Et si tout ce qu’ils avaient fait ne marchait pas . Et si après cette opération Roméo n’allait pas mieux ? La porte de la chambre s’ouvre. L’appel de Jody a bien été prise en compte. « Ça serait possible d’avoir un biberon pour elle ? » La femme hoche la tête et repart pour chercher ce qu’il vient de lui demander.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Mar 3 Sep - 10:19
There are better days ahead ~ Joman#3
Son sourire de reconnaissance est ma récompense, la preuve que j’ai bien fait de venir. Il a probablement beaucoup d’amis autour de lui qui le soutiennent dans cette épreuve, mais c’est moi la première que Roman a décidé d’appeler à la rescousse. — Non, pas encore. Nous n'étions pas fixés sur le prénom. J'essaye d'y réfléchir, pour qu'elle ne reste pas longtemps sans prénom. « Nous ». Sans le vouloir, rien que ce mot me met en face des réalités et met un terme à mon euphorie déplacée. Il vient de vivre un drame, il faut que j’arrête tout de suite mes rêves de conte de fée idyllique avec lui. D’un côté j’en éprouve une certaine colère, envers moi de ressentir ce trouble à chaque fois que je suis près de lui. Envers lui de ne jamais mettre ni barrière ni distance entre nous. Envers la vie de nous imposer parfois des épreuves aussi moches. Je respire un grand coup. Etre son amie. L’aider. Rester à ma place. C’est plus difficile à dire qu’à faire mais je prends sur moi. Pour lui. — Je suis désolée pour sa maman… tu ne me l’as pas dit mais… c’est marqué sur la porte en jargon médical. Peut-être tu lui trouveras un prénom qui lui rappellera qu’elle sera toujours là près d’elle ? Nous avons lâché notre étreinte mais j’éprouve encore le besoin d’être près de lui et je serre ses doigts brièvement comme pour lui donner un ancrage, un repère, dans ce tunnel sombre qui doit lui sembler infranchissable. — Non, enfin.. Roméo est malade. Depuis plusieurs années maintenant. C’est d’ailleurs pour cette raison que sa mère est revenue ici, avec lui, dans l’espoir que je sois compatible. Seulement, cela n’a pas été le cas et nous avons dû trouver une autre solution. Je sens que pour Roman c’est douloureux de me confier tout ça. Il cherche un peu ses mots, prend des pauses, mais je l’écoute attentivement jusqu’à ce que je comprenne enfin. Mon interprétation extérieure était loin de la vérité. Moi qui voyais le jeune pompier avec une femme aimante à ses côtés pour l’arrivée de ce nouveau petit bonheur, je découvre la solitude qu’il doit affronter et le sort qui s’acharne face à cette situation hors normes. Ce qui me détermine un peu plus encore à lui montrer que je suis là pour lui quoi qu’il arrive. — Elle. Elle est là pour le sauver. Mon sourire s'élargit. Parce que malgré toute la tristesse de l’histoire du jeune pompier, il y a cette petite merveille qui fait renaître l’espoir au milieu de tout ce chaos. Quand je le regarde avec sa fille dans ses bras, il n’y a pas doute, malgré ses angoisses de jeune papa, mais qu’au fond même les parents « normaux » connaissent aussi, il est fait pour ça. Le regarder me fait relativiser sur ma propre vie, mon agression, ma vie qui stagne, mes cauchemars qui me réveillent la nuit en sueur, tout ça n’est pas grand-chose comparé à avoir la vie d’un enfant entre ses bras. — Est-ce que ça pourrait te soulager un peu si j’allais voir après si l’opération de Roméo s’est bien passée ? Je reviendrai dès que tu peux aller le voir. Je connais le chef du service de chirurgie pédiatrique le docteur Whittle. J’ai fait un stage ici à ses côtés il y a quelques mois. Roméo est entre de bonnes mains dans son équipe. Une auxiliaire ouvre la porte à ce moment-là et Roman prend les choses en main machinalement sans que j’aie besoin de le guider. Finalement, il lui suffisait peut-être juste d’avoir quelqu’un à ses côtés pour le rassurer parce qu’une fois la petite dans ses bras, quoi qu’il en dise je le trouve très à l’aise avec elle. — Ça serait possible d’avoir un biberon pour elle ? Alors que le biberon arrive rapidement, elle s’agite et pleure malgré tout un peu en tétant dans les bras de Roman et je l’aide à la repositionner plus haut sur son bras. Une idée me vient pour qu’il se sente plus à l’aise tous les deux et je tire sur le t-shirt de Roman pour placer le visage de la petite au contact de son torse. Je réalise que ce geste est peut-être un peu gênant et je me sens obligée de me justifier. — On appelle ça le peau à peau. Si un jour elle pleure depuis des heures, que tu as tout essayé et que tu ne sais plus quoi faire, prend la contre toi. Les petites crises du soir sont parfois difficiles à comprendre et il n’y a rien de mieux pour apaiser un bébé que notre contact. Ça leur rappelle le cocon rassurant du ventre de leur maman. Je réalise ma bourde seulement après avoir prononcé ces mots. « Bravo Jiji t’es la championne pour mettre les pieds dans le plat. » — Enfin... pardon... c’était peut-être pas la chose à dire. Je ne sais plus où me mettre, mon visage vire au rouge soudain un peu dépassée par la situation.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Mar 3 Sep - 17:10
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Les confessions sur sa présence sont essentielles. Pour mettre les choses au clair, car en envoyant son message, Roman n'a pas pensé qu'il pourrait être mal interprété. « Je suis désolée pour sa maman… tu ne me l'as pas dit mais… c'est marqué sur la porte en jargon médical. Peut-être tu lui trouveras un prénom qui lui rappellera qu'elle sera toujours là près d'elle ? » Presque par réflexe, Roman baisse la tête. Depuis l'accident et l'annonce de la mort cérébrale d'Odessa, il s'est consacré à Roméo, puis à la petite fille. Ici, à l'hôpital, tout le monde sait pour le drame, alors il n'a pas pensé à le dire à Jody, lorsqu'elle est arrivée. Comme si tout le monde en ville le savait. « Est-ce que ça pourrait te soulager un peu si j'allais voir après si l'opération de Roméo s'est bien passée ? Je reviendrai dès que tu peux aller le voir. Je connais le chef du service de chirurgie pédiatrique le docteur Whittle. J'ai fait un stage ici à ses côtés il y a quelques mois. Roméo est entre de bonnes mains dans son équipe. » « Oui, je veux bien. Tu comprendras certainement plus que moi d'ailleurs. J'ai beau faire quelques tours dans l'ambulance de la caserne, je ne suis pas très doué avec le jargon médical. » Il pourrait facilement se perdre dans les propos du médecin, surtout s'il s'avère qu'il y a eu des complications durant l'opération. Généralement, c'est devenu quelque chose de banal, une greffe de moelle osseuse, mais le risque zéro n'existe pas. Jody se propose, autant en profiter. Si le pompier l'a appelé ici, c'est bien pour avoir de l'aide. Une femme vient les interrompre pour savoir pourquoi ils l’ont appelé. Quelques minutes plus tard, elle revient avec un biberon, prêt pour la petite fille. Déjà assis dans le fauteuil, il ne faut pas beaucoup de temps à Roman pour commencer à nourrir sa fille. Malheureusement, cela ne semble pas aller assez vite ou assez bien pour elle. Elle commence à se plaindre. Roman retire le biberon et regarde rapidement si quelque chose pourrait gêner à l’intérieur, mais rien. Sa kinésithérapeute essaye de la redresser dans ses bras, puis tire sur le t-shirt du jeune homme pour permettre à la petite fille de se retrouver pleinement contre son père. « On appelle ça le peau à peau. Si un jour elle pleure depuis des heures, que tu as tout essayé et que tu ne sais plus quoi faire, prend la contre toi. Les petites crises du soir sont parfois difficiles à comprendre et il n’y a rien de mieux pour apaiser un bébé que notre contact. Ça leur rappelle le cocon rassurant du ventre de leur maman. » Il l’écoute attentivement, tous les conseils qu’elle lui donne sont bons à prendre pour la suite. « Enfin... pardon... c’était peut-être pas la chose à dire. » « Tu n’as pas à t’excuser. » Dit-il, un petit sourire au coin de ses lèvres. « J’ai peut-être encore un peu de mal à comprendre que maintenant leur mère ne sera plus là. Mais je ne suis plus avec elle depuis longtemps, je ne suis plus amoureux d’elle. Il faut croire que ça diminue un peu la peine. » Il n’est pas nécessaire de s’excuser à chaque fois, même si Roman sait bien que ce sera le cas au début, pour Jody, mais pas seulement, pour tous les autres aussi. « Le plus dur, ça sera pour eux. Surtout pour Roméo. Il sait que sa maman est à l’hôpital, il ne sait pas encore qu’il ne la reverra plus. » Les choses se sont enchaînées pour le petit garçon, inutile de lui rajouter du stress. Surtout que pour l’instant, Roman ignore comment lui annoncer la nouvelle. « Je pense que je vais t’écouter. Pour le peau à peau. » Changer de sujet n’est pas une mauvaise idée. « Est-ce que tu peux la tenir un petit peu ? » Il dépose le biberon pas loin, mais cela ne plaît pas à sa fille qui commence déjà à s’agiter. Il faut croire qu’elle a vraiment faim. Jody prend la petite dans ses bras et Roman retire son t-shirt en totalité, ça sera tout de suite plus facile. Puis il reprend place sur le fauteuil et reprend la petite fille dans ses bras pour continuer de lui donner son biberon. « J’avais pensé à Louise. C’est un prénom connu en France et comme sa mère était française, je me dis que ça peut être une bonne idée. En plus, c’est un prénom doux. » Il lève la tête vers la blonde, comme s’il attendait son approbation.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Jeu 5 Sep - 11:44
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Ce n’est vraiment pas un souci pour moi d’aller me renseigner pour prendre des nouvelles de Roméo. J’acquisse et lui sourit doucement quand il dit ne pas être un expert en jargon médical. Avec son métier et son accident encore récent, il est certainement plus habitué au contact de la médecine que la plupart des gens en temps normal. Mais quand ça touche aux enfants, tout change et c’est difficile de garder les idées claires. Il est perdu et c’est tout à fait compréhensible. — Tu n’as pas à t’excuser. J’ai peut-être encore un peu de mal à comprendre que maintenant leur mère ne sera plus là. Mais je ne suis plus avec elle depuis longtemps, je ne suis plus amoureux d’elle. Il faut croire que ça diminue un peu la peine. Les paroles qu’il vient de prononcer devraient me réjouir, pourtant je n’y arrive pas. Même s’il n’aimait plus la mère de Roméo et sa fille, elle sera là, toujours à ses côtés, dans le regard de ses enfants. Ils seront là pour lui rappeler ce lien qui les unissait. Malgré moi je ne peux m’empêcher de me demander si en vivant une telle épreuve, une personne est capable à nouveau un jour de laisser entrer quelqu’un dans sa vie… et surtout… à nouveau… aimer… — Le plus dur, ça sera pour eux. Surtout pour Roméo. Il sait que sa maman est à l’hôpital, il ne sait pas encore qu’il ne la reverra plus. Mon cœur se serre pour ces deux petits êtres si jeunes et qui partent dans la vie avec déjà quelques cicatrices involontaires, heureusement pour eux, ils ont un papa formidable. — Tu sauras trouver les mots j’en suis sure, chaque chose en son temps, ce sera dur mais tant que tu es présent pour eux, rien que ça c’est déjà le plus beau cadeau que tu peux leur faire. Grâce à ça, toujours, ils s’en sortiront. Avoir une famille aimante, c’est tout ce dont on a besoin dans la vie. Je ne le sais que trop bien, mes frères, ma sœur et mes parents sont mes piliers. J’ai beau râler parfois et jouer les petites princesses capricieuses, sans eux à mes côtés je ne pourrais pas avancer. — Je pense que je vais t’écouter. Pour le peau à peau. Est-ce que tu peux la tenir un petit peu ? C’était pas vraiment prévu ça. Depuis quand il m’écoute à la lettre ? Alors qu’il tire sur son t-shirt et le passe par-dessus ses épaules, j’ai soudain très chaud à détailler le fin duvet qui recouvre ses pectoraux. La pensée en désordre, comme une bouée de sauvetage, je reporte mon attention sur la petite fille qu’il met dans mes bras. Ses billes bleues me scrutent, elle est tellement mignonne que mon sourire doit arriver jusqu’à mes oreilles. Je lui babille quelques phrases en mode gaga tout en la berçant délicatement pour calmer ses pleurs. — Tu vois petite merveille ? Ton papa qui t’aime très fort est prêt à tout pour toi… même à écouter toutes les bêtises de tata Jiji… Et cette fois c’est la bonne. Alors qu’il la reprend dans ses bras en la blottissant doucement contre la chaleur de son corps, comme par magie la petite s’apaise et tète sagement son biberon. Comment ne pas craquer devant pareille image ? — J’avais pensé à Louise. C’est un prénom connu en France et comme sa mère était française, je me dis que ça peut être une bonne idée. En plus, c’est un prénom doux. Louise… Lou… ce prénom tourne dans ma tête alors que je les regarde tous les deux et il apparait comme une évidence. — Ca lui va comme un gant. Ma première mission est visiblement accomplie et il est temps que j’accomplisse la seconde pour repartir ensuite à mes rendez-vous cet après-midi au centre de rééducation. — Je vais aller voir le docteur Whittle et prendre des nouvelles de Roméo maintenant. Je t’envoie un message s’il est réveillé pour venir le voir. Tu pourras mettre Louise à la nurserie pendant ce temps-là, je sais que c’était toujours un peu difficile de laisser ces toutes petits êtres seuls les premiers jours de leur vie, mais les axillaires sont là pour ça aussi. Est-ce que tu as besoin de quelque chose d’autre ?
Une heure plus tard. Je suis passée à la boutique cadeau de l’hôpital pour acheter deux peluches identiques et le docteur Whittle m’a parlé un peu du cas Roméo. Il m’a appris qu’il est atteint d’une leucémie. L’allogreffe grâce au cordon ombilical de Louise a été possible plutôt qu’une lourde ponction pour un si petit bébé. Cette solution engendre en général moins de rejets et une évolution plus rapide des cellules saines pour régénérer la moelle osseuse. C'est plutôt des bonnes nouvelles même si maintenant il faut laisser le temps agir, j'enregistre toute les informations pour les expliquer simplement à Roman tout à l'heure. Je lui envoie enfin un message pour qu’il nous rejoigne alors que je suis dans la chambre du petit garçon. Rester détachée va s’avérer être un combat aussi inutile qu’impossible… il force tellement l’admiration que je ne peux plus m’arrêter de rire et de parler avec lui.
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Dim 8 Sep - 13:11
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Le décès d’Odessa. Ce n’est pas encore tout à fait clair dans la tête de Roman. Il faut dire que les choses se sont passées assez vite. Il y a eu l’annonce, le coma, la mort cérébrale, Roméo et puis la naissance par césarienne de la petite fille. Beaucoup d’informations et peu de temps. Peu de temps pour lui, pour assimiler, mais aussi pour trouver quoi dire à son fils. « Tu sauras trouver les mots j’en suis sure, chaque chose en son temps, ce sera dur mais tant que tu es présent pour eux, rien que ça c’est déjà le plus beau cadeau que tu peux leur faire. Grâce à ça, toujours, ils s’en sortiront. » Pour sa fille, Roman a le temps. Mais pour Roméo, ça sera plus compliqué. Le petit garçon a passé plus de quatre ans avec sa mère, sans connaître son père. Il n’avait qu’elle, et la copine d’Odessa. Deux femmes. Et voilà que maintenant, il ne va se retrouver qu’avec une figure paternelle. De toutes façons, il n’aura pas le choix et le pompier sera là pour son fils. En espérant que ce sera suffisant. Quoiqu’il en soit, les questions que Roman se pose à ce sujet n’auront pour l’instant pas de réponses. Il est important que Roméo aille mieux avant d’apprendre toute la vérité. Ce n’est qu’un enfant, mais si tout cela avait un impact sur sa guérison ? Alors qu’il donne le biberon à sa fille, celle-ci s’agite. Selon Jody, c’est lié au fait qu’un tissu, ou plutôt deux si on compte le body, sépare la peau du papa et de celle de sa fille. Elle a toujours été de bons conseils avec lui, alors il s’exécute et retire son T-Shirt, alors que Jody tient la petite. « Tu vois petite merveille ? Ton papa qui t'aime très fort est prêt à tout pour toi… même à écouter toutes les bêtises de tata Jiji… » Il la regarde, surpris par les derniers propos qu'elle a tenus. Tata Jiji ? C'est assez perturbant, il faut le dire. Avec ces mots, Jody affirme vouloir faire partie de la vie de la petite. C'est perturbant, mais pas déplaisant. Ce qui fait sourire le pompier. « Tata Jiji, vraiment ? » Il n'avait jamais entendu cela avant. Ce surnom. C'est assez étrange, il faut l'avouer. S'il avait dû l'appeler autrement que par son prénom, jamais Roman n'aurait utilisé Jiji. Maintenant torse nu, il récupère sa fille et lui donne de nouveau le biberon. Maintenant qu'elle est plus calme, Roman en profite pour se confier à sa kinésithérapeute sur ses réflexions concernant le prénom de ce bébé. « Ca lui va comme un gant. » Elle a raison. C'est donc décidé, maintenant, cette petite fille s'appelle Louise. « Je vais aller voir le docteur Whittle et prendre des nouvelles de Roméo maintenant. Je t'envoie un message s'il est réveillé pour venir le voir. Tu pourras mettre Louise à la nurserie pendant ce temps-là, je sais que c'était toujours un peu difficile de laisser ces tout petits êtres seuls les premiers jours de leur vie, mais les axillaires sont là pour ça aussi. Est-ce que tu as besoin de quelque chose d'autre ? » « Non c'est bon, merci. Tu en as déjà fait beaucoup. » Un sourire se dessine sur le visage du pompier. Il porte son attention sur Jody jusqu'à ce qu'elle quitte la pièce. Il repose ensuite son regard sur sa fille. Ce petit être, si précieux, n'a désormais plus que lui et pour elle, il serait prêt à tout. Il va devenir un bon père, il en est persuadé.
Sa fille a pris son biberon puis s'est endormi dans ses bras. Durant tout ce temps, il n'a pas arrêté de la regarder. Si ça ne tenait qu'à lui, il ne se serait même pas séparé d'elle. Mais son frère a besoin de son père aussi et elle est encore trop jeune pour voyager d'un étage à l'autre comme ça, elle pourrait facilement attraper une maladie. Alors avant de monter en pédiatrie, Roman dépose la petite Louise à la nurserie. Il ne lui faut pas longtemps pour passer de la chambre qui lui a été ouverte, pour quand il veut passer du temps avec sa fille, et la chambre de Roméo. D'ailleurs, le trajet est assez simple. Ce qui n'est pas plus mal, car Roman n'a pas le temps de courir dans les couloirs. Pas le temps et pas l'état : il est déjà suffisamment stressé comme ça. Arrivé en pédiatrie, il ne lui faut pas beaucoup de temps pour trouver la chambre de son fils. En poussant la porte, il découvre un petit garçon souriant. Jamais le pompier ne rencontrera plus courageux que ce petit être. Et malheureusement, il va devoir l'être encore un peu, avec l'annonce du décès de sa mère. « Salut toi ! Comment vas-tu ? » Le jeune homme s'approche du lit du petit garçon et vient le prendre dans ses bras. « Tu as fait la connaissance de Jody ? J'espère que tu ne lui as pas dit trop de bêtises. Sinon c'est moi qui vais trinquer en séance de rééducation. » Cette deuxième phrase est plus destinée à la blonde qu'à son fils, qui ne saurait comprendre de quoi il parle. « Est-ce que tu as pu parler à son médecin ? » Il ne voulait pas lui poser cette question à la base, ne paraître trop insistant pour quelque chose qu'elle n'était pas obligée de faire. Mais c'est plus fort que lui, il a besoin de savoir comment Roméo va.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Mer 11 Sep - 16:40
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« Tata Jiji » Ça tourne encore en boucle dans ma tête. Comment ai-je pu dire ça devant Roman ? Il s’est contenté de sourire. Il faut dire que torse nu, avec sa fille dans ses bras n’était pas vraiment la situation pour se moquer de moi. Qu’est-ce que j’y peux si tout le monde m’appelle Jiji dans l’intimité ? J’avais du mal à prononcer mon prénom quand j’étais toute petite et… c’est resté. J’espère juste qu’il ne s’est pas mépris sur mes intentions. Loin de moi l’envie de prendre une quelconque place dans sa vie et celle de ses enfants qui ne m’est pas destinée. Enfin peut-être que si… mais non… C’est impossible. Arrivée à la boutique de l’hôpital je rabats mes nerfs sur quelques achats compulsifs, deux peluches identiques pour les petits Hellington. On est en grande discussion avec Roméo de à qui connait le mieux les personnages de Cars quand son papa entre enfin dans la chambre. — Salut toi ! Comment vas-tu ? Ce regard de père protecteur qu’il pose sur son fils… je crois que je veux imprimer cette image dans ma tête pour longtemps.. Quand j’étais petite je rêvais d’être Melinda la princesse rebelle qui tient tête à sa famille pour décider de son destin. Envers et contre tout. Si j’avais le choix. C’est bel bien l’homme qui se situe de l’autre côté du lit que je choisirais. Sans hésitation. Mais comme la vie n’est pas un conte de fée de dessin animé, c’est plus compliqué que ça… — Tu as fait la connaissance de Jody ? J'espère que tu ne lui as pas dit trop de bêtises. Sinon c'est moi qui vais trinquer en séance de rééducation. J’adresse un regard complice à Roméo en mettant mon index sur mes lèvres en riant. — Chut… On a nos petits secrets. Mais quand à souffrir en séance prochainement. Ça, ça ne fait aucun doute, on a du retard à rattraper. Ça a beau être une plaisanterie. C’est complètement vrai. Entrer dans la vie privée de Roman ne m’en fait pas oublier mon travail pour autant. Voir Roman se déplacer si lentement et en boitant est juste un calvaire à voir. Surtout que je ne peux pas y faire grand-chose dans l’immédiat, c’est très frustrant. Je ne lui en ai rien dit pour ne pas l’inquiéter mais j’aimerai quand même examiner sa jambe rapidement pour vérifier qu’il n’a pas d’inflammation entravant son traitement. — Est-ce que tu as pu parler à son médecin ? Sa question est totalement normale et je suis allée voir le chef de service de chirurgie pédiatrique exprès. Peut-être il aurait mieux valu qu’il parle à son médecin directement, il aurait certainement pu être plus détaché que moi. — J’ai parlé au docteur Whittle oui. Avant de venir voir Roméo. Tout s’est bien passé. Ils ont pu faire la greffe avec le sang du cordon ombilical de Louise, plutôt que de devoir lui faire une ponction. Cette technique a d’autres avantages. Moins de rejets. Et une propagation dans le sang plus rapide des cellules saine. Pardon pour tous les termes techniques, arrête-moi si tu ne comprends pas. Son cancer est en phase de rémission. Les prochains mois seront décisifs. Tu vas devoir venir ici pour beaucoup de contrôles encore. Mais si la greffe fonctionne. Le pire est derrière vous. Un médecin se serait contenté de lui énoncer les faits avec des pourcentages de réussite alors que je lui donne de l’espoir. Je sais que je ne devrais pas faire ça en tant que médecin, mais en tant qu’amie… comment ne pas vouloir lui montrer la lumière qui s’annonce après tant d’épreuves. Impossible. Je lui fais signe de venir en dehors de la chambre pour lui parler en aparté sans que le petit Roméo n’entende. — Il va être bientôt l’heure que j’aille prend mon service au centre de rééducation. Tous mes patients ne me font pas faux-bons. Et tiens celui-ci est pour Louise, le même que Roméo. Lui mettre le loup en peluche dans les mains, échanger un petit sourire complice, et ce simple fait d’être face à lui font tellement bondir mon cœur que j’ai du mal à le calmer. — Il est plus fort que tu ne crois… Je ne veux pas avoir l’air d’outrepasser mon rôle dans tout ça mais… je vais te le dire parce que je ne suis pas vraiment capable d’avoir un quelconque filtre avec les gens que j’apprécie. Et c’est tellement sincère avec lui. — Tu devrais tout raconter à Roméo, pour sa mère, pour l’accident, lui parler de sa sœur, de tout. Les enfants sentent beaucoup de choses et il faut que vous soyez soudés. Fait lui confiance… il surmontera tout ça avec bien plus de force que tu ne le crois. Je voudrais faire tellement plus pour lui. Mais rester à ma place est la meilleure preuve d’amitié que je peux lui donner je crois.
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○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#) Sam 14 Sep - 23:03
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« Chut… On a nos petits secrets. Mais quand à souffrir en séance prochainement. Ça, ça ne fait aucun doute, on a du retard à rattraper. » Il fronce les sourcils. Pas méchamment, mais plus pour plaisanter. Comme s’il avait été touché dans son égo avec la création de ce petit clan auquel il n’appartient pas. Il a commencé par la plaisanterie, mais l’anxiété prend rapidement le dessus et il demande à Jody ce qu’il en est de l’opération. Il espère vraiment que tout s’est bien passé et que le petit garçon en a fini avec tout ça. Il souffre depuis plusieurs années maintenant et Louise était l’ultime solution. Si ça n’a pas marché, Roman ne sait pas ce qu’il pourra faire. « J’ai parlé au docteur Whittle oui. Avant de venir voir Roméo. Tout s’est bien passé. Ils ont pu faire la greffe avec le sang du cordon ombilical de Louise, plutôt que de devoir lui faire une ponction. Cette technique a d’autres avantages. Moins de rejets. Et une propagation dans le sang plus rapide des cellules saine. Pardon pour tous les termes techniques, arrête-moi si tu ne comprends pas. Son cancer est en phase de rémission. Les prochains mois seront décisifs. Tu vas devoir venir ici pour beaucoup de contrôles encore. Mais si la greffe fonctionne. Le pire est derrière vous. » Il soupire. Ça fait du bien d’entendre cela. Même s’il sait que dans les jours à venir, ça ne sera peut-être pas une partie de plaisir. Il faut parfois savoir passer par le pire avant de voir une lueur quelque part. La kinésithérapeute demande à le voir à l’extérieur de la chambre, seul. C’est dingue d’être comme ça, mais un rien et la panique revient. Et si elle lui avait dit tout cela devant Roméo pour ne pas lui faire peur à lui ? « Il va être bientôt l’heure que j’aille prend mon service au centre de rééducation. Tous mes patients ne me font pas faux-bons. Et tiens celui-ci est pour Louise, le même que Roméo. » La remarque est directement destinée à Roman, il en a bien conscience. Mais il espère qu’en venant ici, Jody a bien compris pourquoi le pompier n’a pas pu venir à ses précédentes séances. L’accident, l’arrivée de Louise, puis l’opération de Roméo, ça faisait beaucoup pour lui. « Il est plus fort que tu ne crois… Je ne veux pas avoir l’air d’outrepasser mon rôle dans tout ça mais… je vais te le dire parce que je ne suis pas vraiment capable d’avoir un quelconque filtre avec les gens que j’apprécie. » Sur le coup, Roman commence à avoir peur. Il ne devrait pas, mais ça concerne son fils et après tout ce qui vient de se passer, il est plutôt sensible. « Tu devrais tout raconter à Roméo, pour sa mère, pour l’accident, lui parler de sa sœur, de tout. Les enfants sentent beaucoup de choses et il faut que vous soyez soudés. Fait lui confiance… il surmontera tout ça avec bien plus de force que tu ne le crois. » Finalement, le pompier se détend et il hoche la tête. Elle doit avoir raison, Roman, lui, n’est pas très objectif. Il a peur pour son fils, peur pour la suite aussi. « Je vais essayer. Je devrais bien trouver sur internet comment m’y prendre. » Il doit bien avoir des techniques particulières pour aborder des sujets compliqués avec les enfants. Il l’espère en tout cas, car il n’a jamais eu à faire cela pour l’instant et il ignore si les propos qu’il a pu utiliser avec Jody suffisaient pour son fils. « Mais j’ai peur. Même s’il est fort dans le fond, cette opération l’a fragilisé. Je sais que je ne pourrais pas passer à côté, cependant, je me dis que faire cela à la maison est peut-être mieux. Sauf s’il pose des questions avant. » Ce qui n’est pas impossible. Odessa a passé presque tout son temps avec Roméo depuis sa naissance. Ne pas la voir venir pourrait lui mettre la puce à l’oreille. Il ne va pas s’imaginer le pire, ce n’est qu’un enfant, mais il pourrait bien se demander où est-ce qu’elle est et pourquoi elle ne vient pas le voir alors qu’il a subi une opération. « Je le ferais, ne t’en fais pas. » Dit-il, un sourire aux lèvres. Il ne voudrait pas que Jody pense qu’il ne prend pas en compte ses conseils. Surtout que là, il est plutôt bon. « Merci beaucoup d’être venue, je te revaudrais ça. On se revoit très vite ! Je vais essayer de redevenir un patient régulier au centre. » La relation qu’il y a entre eux n’est plus celle d’un patient et d’une soignante. Mais Roman ignore en quoi elle a évolué maintenant. En amis ? Peut-être, seul l’avenir le dira. Sans vraiment savoir ce qui le pousse à faire cela, le jeune homme s’approche de la blonde et la serre contre lui. Ça, ce n’est définitivement pas une relation patient-soignante. C’est pourtant là seule chose qu’il voulait faire, pour la remercier il faut croire.
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Sujet: Re: There are better days ahead ~ Joman#3 (#)
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