Taliaferro, c'est un nom bien trop sérieux pour une petite fille comme toi.

Eliza Samuels Taliaferro

La vie n'est pas si misérable que ça.

les informations en vrac

Dans la famille nous sommes trois, nous aurions dû être quatre mais j'ai perdu ma jumelle a la naissance. Je me suis rattrapé sur mon petit frère et ma petite sœur. › Née dans une famille dite « riche » en réalité mes parents savaient très bien gérer leur argent et n'ont jamais montré qu'ils étaient riches. › Lorsque mon père est décédé il nous a laissé un héritage, une certaine somme d'argent ainsi qu'une maison qu'il avait rénovée. Une maison qui se trouve à South Bay, près de l'eau, là où il a dû passer ses derniers jours pour la rénover. › je suis allé dans des écoles normales, jusqu'à ma terminale. Certes on avait les moyens mais je n'avais pas envie de montrer aux autres que j'étais la petite fille de riche qui se fait dénigré ou qui dénigre les autres. Je trouve ça normal que l'on soit tous mélanger. › Psychologie, mes études ont été le dedans, pourquoi ? Aller savoir, aider les autres c'est mon premier but dans ma vie. J'ai toujours voulu ça. Après, pourquoi les rescapés de guerre ? Ça c'est autre chose, c'est une fierté. Car toutes ces personnes se sont battus pour nous, alors je les aide à remonter la pente, comme je peux. › J'ai un caractère assez fort malgré tout, j'ai toujours protégé mes frères et sœurs, je les ai un peu élevé. Ma mère travaillait dur et rentrait assez tard le soir. › Ce n'est pas pour autant que je me suis renfermé sur moi-même, j'ai toujours eux des personnes qui ont su m'entourer et j'ai su les garder près de moi. Je ne vois pas pourquoi les autres sont là quand toi tu ne vas pas bien mais toi tu fuis quand eux sont mal. › Grâce à ça, j'ai toujours été là pour ma meilleure amie, elle est un peu comme ma petite sœur. › Je suis une femme très speed, qui aime bouger régulièrement. Je n'aime pas trop rester chez moi à rien faire. Les sports je les aie enchaînés depuis que je suis petite. Gymnastique, danse, surf -que je pratique toujours, self-défense et je pense que c'est tout. Je vais toujours à la salle de sports pour m'entraîner, je surf et j'ai toujours mes cours de self défense. Je bouge quoi. › Niveau amour je suis assez difficile, j'ai connu deux déceptions, deux hommes m'ont brisé le cœur, dont a reçu la colère de mon petit frère. Je ne l'avais jamais vue comme ça, mais toucher à sœur ce n'était pas acceptable pour lui. › Ma fierté ? C'est que mon petit frère soit rentré dans l'armée, et que ma petite sœur poursuive son rêve qu'elle a depuis toute petite. › En réalité, je regrette de ne pas être entré dans l'armée, j'aurais tellement aimé faire la fierté de mon père mais mon petit frère le fait à notre place.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>jena malone ›</pris> eliza wellington

   

l'histoire de ma vie

Nous avons tous des secrets que l'on cache, tout le monde ment un jour ou l'autre. Personne n'est parfait.

« Papa, pourquoi tu pars comme ça, tu pars aussi souvent ? » Du haut de mes huit ans je regarde mon père en lui posant cette question. Je dois avouer que son absence de me manque assez, son absence me pèse assez aussi. J'ai envie qu'il soit là plus souvent mais surtout j'ai envie qu'il profite plus de nous, enfin pour le moment il n'y a que moi et mon petit frère. Mon petit frère qui est né trois ans après moi, la mort de ma petite sœur ne les a pas abattu et c'est ce qui est assez bien en réalité. Ils ne m'ont jamais caché que je suis née avec une jumelle, une jumelle qui n'a pas tenu le choc de la naissance, bon en réalité elle avait le cordon ombilical d'enrouler autour de la gorge et ça la clairement étouffer à la naissance. Ce n'est pas pour autant que je me sens seule. Mon frère, est très présent pour moi, il est toujours à mais coter, même si on n'a que trois ans d'écart on se soutient. Il est là pour moi et inversement, en réalité, je suis la petite fille qui va être l'oreille de beaucoup de monde très jeune. Ça à commencer ce jour-là, l'année de mes huit ans. Mon père ma attrapé, il m'a soulevé du sol et ma déposé sur ses jambes. Assise de profile, je prends l'une de mes mèches brunes entre mes petits doigts et je commence à jouer avec. Je pivote simplement la tête pour le regarder et l'écouter attentivement. Ses yeux clairs sont plongés dans les miens, ses mains sont déposées sur mon petit corps et je l'écoute. Je l'écoute me raconter les raisons pour laquelle il doit partir autant de temps, pourquoi il nous laisse seul avec maman. Mais en réalité il repart petit à petit sur son histoire habituelle, lui, son enfance, les raisons pour lesquels il est militaire, j'ai juste un petit sourire aux coins des lèvres quand je l'entends. À chaque fois il nous la ressort. Ça ne me dérange pas, je vais la connaître sur les bouts des doigts. Je vais pouvoir en jouer par moment ou pas, ça sera à voir. De toute façon je suis la petite fille assez simple et discrète. Quand l'adolescence est arrivée, un peu trop vite à mon goût, ma petite sœur était présente et avant cinq ans à peine (j'en avais quinze déjà) mon père n'était pas encore en retraite de la guerre mais ma mère travaillait très dure. Le soir après le lycée j'allais chercher ma petite sœur avec mon frère, je lui donnais le goûter on lui faisait ses devoirs. Bref on s'en occupait très bien. Jusqu'au jour où, c'était le week-end, nous étions tous les trois entrains de jouer dehors dans le jardin avec les voisins j'entends la porte sonner. Demandant à mon frère de les surveiller je vais ouvrir -le jardin était à l'opposé de la porte d'entrée. J'ouvre celle-ci et je vois des hommes habillés en tenue correcte, c'est-à-dire les commandants de mon père. Le pire me traverse l'esprit mais je garde mon sang-froid. Je les laisse parler, bon, un petit soulagement, mon père n'est pas décédé il est toujours en vie, mais malade. Malade, non pas vraiment il est devenu handicapé. Ce que je sais c'est qu'il ne va pas le supporter. Quand il était rentré à la maison les galère se sont enchaîné, on a dû refaire quelques pièces de la maison pour qu'il puisse bien vivre comme bon lui semble mais en réalité il n'y arrivait pas, c'est seulement quand mon grand-père paternel est décédé qu'il a eu comme un soulagement, un sentiment de renaître malgré son handicape. Je n'avais jamais vu mon père aussi bien que ça en réalité. Lorsqu'un soir il nous a emmenés au bord de l'eau, il nous a montré une vieille maison en mauvais état déjà la réaction de ma sœur m'a fait rire son « Hurg c'est moche ici ! » mais non ce n'était pas son but premier à mon père. Il s'était abaissé comme il pouvait -car sa pauvre jambe ne cessait de lui faire souffrir, et il lui parle comme il me parlait. « Ma puce, t'en fais pas, tu la vois comme ça mais elle ne sera pas comme ça au final tu vas voir sa sera spectaculaire. » lui dit il en souriant. Mon frère sourit ainsi que moi c'est vrai que l'on a l'impression qu'il nous parle à nous en même temps. Mon frère avait passé ses bras autour de ma taille pour se blottir contre moi et me faire un câlin, pourquoi ? Je ne serais jamais. Ils étaient très câlins les deux de toute manière.

Deux ans, la maison lui a pris deux ans, son infection lui a pris deux ans et demi aussi. Une infection assez grave à la jambe. Deux ans où mon père s'est pris une balle et que l'ont mal soigné, deux ans que mon père n'a jamais eu peur de faire ce qu'il a fait. La reconstruction de toute la maison. J'étais là, je surfais souvent pendant qu'il travaillait mais lors de mes craintes les plus terribles j'ai su ou aller. Ma brunette, ma meilleure amie, celle avec qui j'ai toujours grandi. Nos parents habitaient les uns à côté des autres. Petites nous jouions ensemble, quoique ne nous n'avions que trois ans de différence, quoique nous n'étions jamais ensemble en cours mais souvent dans les mêmes établissements, ce qui m'a permis de souvent la surveiller ou même d'être là quand elle n'allait pas bien et on savait que l'on pouvait compter l'une sur l'autre. Mais le jour où j'ai vu mon père s'affaiblir de plus en plus, ou ce jour où il a fait un malaise alors que mon frère n'était pas encore arrivé pour l'aider j'ai eu la pire peur de toute ma vie. La première personne à qui j'ai pensé c'était elle, ma meilleure amie. Je lui avais demandé de me rejoindre à l'hôpital et elle la fait sans hésiter. J'avais besoin d'elle, j'avais besoin de sa présence. Elle a su me rassurer comme il le fallait à vrai dire, ce n'était pas un problème je me sentais tellement bien avec elle qu'elle est comme ma petite sœur de toute façon. C'est mon frère qui poursuivait les rénovations quand mon père était à l'hôpital. Mais il voulait absolument sortir. C'est quand il est entré dans la maison qu'il a vue qu'on avait réussi a toute la finir, pourquoi ? Pour lui faire plaisir. On était tous à aider mon frère, des amis à moi ainsi qu'à lui est venus pour faire les rénovations comme mon père le voulait. Il voulait vivre ici pendant son rétablissement comme il disait si bien. Mais son rétablissement ce n'est pas si bien passer. Un jour que nous étions tous ensemble à la maison, ma mère était là et avait pris le temps de nous faire à manger comme elle le faisait si bien. Mais c'est le moment que personne ne s'attendait, le moment où mon père s'est assoupie dans son fauteuil a l'extérieur pour sa « sieste » de l'après-midi, sauf qu'il se sait jamais réveillé. C'est là que l'on a compris qu'il ne vivrait pas longtemps. À l'époque, j'étais avec mon petit copain qui m'a soutenu dans cette épreuve mais il a très vite compris que la personne que je voulais à mais coter c'était ma meilleure amie. Quand la nuit était venue, je suis allée chez elle, j'ai frappée à sa porte, visage triste. Nulle parole était nécessaire dans ce cas, elle a de suite compris ce qui se passait. Elle m'a prit dans ses bras et ma consoler. Sauf que j'avais la foi de plus rien, je voulais abandonner mes études de psychologie pour finir dans l'armée, je voulais tout plaquer pour faire quelque chose que mon père serait fier mais elle m'a répété -comme beaucoup, que le métier que j'allais faire mon père ne cessait d'en parler, d'en parler fièrement car il savait que j'allais faire une très bonne psychologue pour tous ceux qui en ont besoin. J'ai alors décidée de me spécialiser dans la branche des rescapés de guerre. Militaire comme journaliste, comme des civils qui ont subi ça. Bon le début était dur, je ne suis pas arrivée le dedans un claquement de doigts mais j'ai réussi. Mes vieux démons avec l'amour de mon passer vue que je fais passée mon métier avant tout. Ma passion pour le sport est restée aussi, je prends toujours aussi soins de mes amis et je ne les laisse jamais tomber. Maintenant à voir si je commence à m'intéresser de nouveau à l'amour ou non, maintenant à voir si je suis vraiment la fille que mon père voyait. J'espère qu'il est fier d'où il est.