i'm here for you ◘ frank

i'm here for you
song ◘ w/"frank"

Le rangement. Je suis un peu trop là-dessus. Même si je sais que Sarah est chez les voisin parce que je dois partir sur les lieux de la salle pour la continuer. Continuer à la décorer, la peinture n’est pas encore faite, le sol non plus… Enfin j’ai l’impression que rien n’ira dans le bon sens. Ce n’est pas grave j’arriverais à m’y faire. Alors que je pars pour là-bas, mais aussi je sais que je vais y rester des heures. Ayant la musique a fond dans la salle entrain de chanter à tue tête, j’entends pas ma voisine rentre avec les filles. Roxanne préfère me prendre en vidéo vue que je suis entrain de me déhancher n’importe comment. J’ai l’habitude avec elle, mais aussi j’ai l’habitude qu’elle se moque de moi. C’est quand j’entends ma fille m’appeler que je m’arrête rapidement, me retournant vers les filles en … tenus de “combat” tenu assez simple pour qu’au cas où elle se tâche ce n’est pas grave. Je viens accueillir les filles a bras ouvert en ayant poser mon rouleau de peinture. « Qu’est-ce que vous faites là les filles ? » je les regarde les unes après les autres. Puis Sarah me dit : « Roxi nous a dit que tu avais besoin d’aide alors elle nous a emmener ici pour qu’on t’aide papa. » je me mets doucement à rire en les regardant faisant des oui de la tête. je me redresse en laissant les filles au sol. « Rox, tu n’aurais pas du ça va aller je vais m’en sortir. » je la vois faire un non de la tête, comme si je n’avais pas le choix et oui je n’ai pas le choix. Les filles viennent m’aider. Une avec Roxanne et l’autre avec moi, les petites alternes entre nous deux. Je trouve ça assez chou mais aussi très drôle. D’un côté heureusement que Roxanne est venu m’aider parce que je n’avais vraiment pas envie aujourd’hui… Dans tout ça rien ne nous empêche de faire les cons, dansés, chantés, laisser les filles faire une “bataille” de peinture qu’on suit nous aussi les grands. Mais bon c’est comme ça et ça arrivera souvent si elles viennent m'aider. Jusqu’au moment ou je nous arrête je regarde les filles, passant mes mains sur mon ventre. « J’ai faim, pas vous ? » trois contre une, c’était ce que je voulais. Bien sûr on par de la salle pour se diriger vers un coffee, prendre un truc à manger pour les filles et nous aussi. Beaucoup nous regarde bizarrement simplement parce que je suis avec les petites et Roxanne mais surtout plein de peinture… C’est une habitude pour moi, les petites : le ridicule ne tue pas en faite. On y reste un petit temps malgré nous, le temps de discuter, de laisser les filles joués un peu mais le temps de manger surtout. Lorsqu’il était temps de rentrer, la petite de Roxanne préfère monté avec moi et Sarah avec Roxanne. On sait très bien pourquoi, l’une comme l’autre veut nous raconter des petits secrets qu’on ne devrait pas savoir mais en réalité on se les redit derrière. Ca nous fait doucement rire, vue que les petites sont très bonnes amies mais aussi qu’elles se soutiennent malgré tout. Une fois arrivé, arrivés sur notre palier on rentre chez nous, parce que déjà Seth le mari de Roxanne va arriver, et puis va falloir qui je puisse calmé Sarah sinon elle ne dormira jamais ce soir. Une fois qu’on est à la maison elle veut absolument jouer. « Sarah, a la douche ! » « Non je veux jouer ! » Je plisse les yeux, et croise les bras. « Tu as dix minutes, le temps que je prends ma douche et après tu as intérêt d’être prête pour la tienne. » elle fait un oui de la tête, s’assoit sur le carrelage sur salon avec ses barbie et le chien qui lui est allongé à côté d’elle. Je lève les yeux au ciel puis je vais rapidement sous la douche. Après avoir enfiler un boxer/jogging, la petite est encore trop occuper avec les poupées, cette fois je ne lui laisse pas le choix je l’attrape, la porte, elle crie mais rigole en même temps et l’emmène à la salle de bain. Je lui avais fait couler un bain, quand elle voit ça, elle est toute excitée levant les bras pour que je lui retire le tee-shirt et l’aide avec son pantalon et le reste. Je viens alors la soulever et la mettre dans le bain. Je me mets à genou vers elle, elle adore l’eau, les bains. « Les cheveux et après tu joues d’accord ? » elle fait un oui de la tête, elle me laisse lui faire son shampooing puis après les avoir rincer les cheveux je viens lui jeter les jouets dans l’eau, ça nous éclabousse et nous fait rire. J’entends pas vraiment la sonnette, mais mon chien qui aboie. Je la laisse jouer, laissant la porte ouverte pour l’entendre, puis en passant sur la tête de mon chien pour le rassurée. Quand j’ouvre la porte, je reste un peu surpris, surpris de te voir devant ma porte avec ta petite mais aussi content content de te voir. « Frank ? Qu’est-ce que tu fais là ? » je dis en te laissant entrer, voyant que tu as des sacs avec toi. Je t’aide à les entrés puis referme la porte derrière toi. Te voyant un peu à bout de bras, je fais signe à la petite de venir avec moi dans mes bras. Tu n’es pas comme d’habitude, il y a un truc qui ne va pas. « Tu veux que j'emmène la petite au bain avec Sarah comme ça tu m’dis s’qui ne va pas ? Ca ce voit qui y a un truc et ne me dit pas non. » Tu ne pouvais pas me mentir, je te connaissais aussi bien que tu me connais et pour que tu viennes ici sans me le dire c’est que quelque chose ne va pas, surtout a ton visage ça se voit.

i'm here for you
song ◘ w/"phoenix"

Heh, re-bonjour Island Bay. S’il savait qu’il aurait à remettre les pieds ici un jour, Frank ne s’attendait pas à ce que ce soit de façon permanente. Foutue bonne femme, il la pensait en convalescence et voilà qu’elle commence à tirer ses premières cartouches pour lui mener la vie dure. Ça commence par un retour forcé en Nouvelle-Zélande, histoire de ne pas être trop loin de sa fille, puis ce sera aussi probablement elle qui décidera du terrain vague où il sera enterré vivant. Pas le choix, il faut rebondir vite et trouver un moyen de redémarrer en douceur une fois sur place, histoire de prouver que même en temps de crise comme celui-là, Frank est capable d’assurer son rôle de père. Un rapide tour des contacts sur le téléphone, et c’est Phoenix qui attire son attention. Il aurait pu lui passer un coup de fil, mais le dramatique d’une arrivée surprise devant chez lui ne pourrait qu’augmenter ses chances de ne pas avoir à mettre de l’argent dans une chambre d’hôtel pour on ne sait combien de nuits.

Il frappe à la porte, une fois, deux fois, de plus en plus fort. Il commence à craindre de s’être trompé d’adresse, où d’arriver au mauvais moment, quand on finit par lui ouvrir. Voir Phoenix lui fait plaisir, mais il s’efforce à prendre un air grave histoire de laisser penser qu’il amène quelques problèmes avec lui, même s’il lui offre une accolade fraternelle.

- Eh, mon pote. Désolé d’arriver à l’improviste, mais… je t’ai déjà parlé de Sarah, Sarah voilà Phoenix.

Inutile d’entrer dans les détails tout de suite, il préfère lâcher ses sacs pour se dégourdir un peu les bras, tandis que son ami propose d’amener Sarah au bain avec… bon, avec l’autre Sarah. Ça promet de bons moments à s’arracher les cheveux, s’il s’avère que Cahill peut les loger.

- Ouais, fais donc ça. Merci.

Il glisse ses mains dans ses poches, fait rapidement le tour de la pièce avant de s’asseoir sur la table basse du salon. Quand enfin son vieux frère rejoint dans la pièce, Frank tend la main pour recevoir une espèce de tape amicale.

- On est un peu dans la merde. Mon ex-femme s’est décidée à me mener la vie dure, elle m’a forcé à revenir en Nouvelle-Zélande avec la petite. Pour de bon, j’veux dire. Je veux pas m’imposer, mais on aurait besoin que tu nous héberges quelques temps. Sarah et moi. Il est hors de question qu’elle aille ailleurs en attendant. Et je veux pas non plus que ça s’ébruite.

Peut-être que Frank allait un peu vite en besogne, mais il fallait absolument qu’il dramatise la situation pour la tourner à son avantage. Il ne pouvait pas risquer de dépenser du fric qui devrait servir à l’achat d’un logement, ou au moins à une location.