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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 sunday morning, rain is falling / jody

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MessageSujet: sunday morning, rain is falling / jody (#)   sunday morning, rain is falling / jody EmptyJeu 12 Sep - 11:19

sunday morning, rain is falling


Les clés tournoient autour de son doigt avant qu’il ne sorte son téléphone. L’écran déjà configuré pour être sur le contact de sa cadette, il n’a qu’un bref coup du pouce à donner pour que l’appel ne commence. Le quartier semble sympa, à première vue, et ça le rassure. Le fait de savoir que leur aîné est à quelques pâtés de lotissements est encore plus rassurant pour le chirurgien qui a conscience qu’en cas d’urgences, Gabriel sera bien plus rapide à débarquer que lui-même. Pour un premier logement, Jody semble s’en être pas trop mal sortie. « Hey sis’, j’suis en bas là, tu peux m’ouvrir ? Et ne pense même pas à me rejoindre, on va nulle part tant que j’ai pas visité ta chambre et vérifier qu’aucun de tes colocs ne risque l’infarctus en vivant avec toi. » Ou qu’aucun d’entre eux n’ait de tendance trop morbides, plutôt, mais il préfère jouer au grand frère détaché et chill plutôt que mettre des mots sur la boule qui s’est nouée dans son estomac depuis que leur mère lui a appris, totalement paniquée et hystérique, que Jody s’en allait du domicile familial. Il raccroche avec un sourire présent sur les lèvres, le téléphone déjà rangé au fond de sa poche. Il y a un bip, la porte qui s’ouvre et qu’il pousse sans trop de cérémonie. Y a même un système de sécurité. Nettement plus avancé que son premier appart – un taudis qu’il s’est financé tant bien que mal à l’époque de l’université. Il aurait presque préféré qu’il y ait un gardien, histoire de lui graisser la patte et lui faire promettre de ne jamais laisser d’homme passer le seuil de la porte de la dernière Jenkins (et tant pis si ça l’emmerde, la p’tite, faut bien qu’il joue encore son rôle quelques années).

Une épaule appuyée contre le mur, il cogne d’un coup unique contre la porte qui s’ouvre sur sa cadette. « T’as pas intérêt à avoir laissé traîner tes barbies, il est hors de question que tu m’accuses d’en avoir décapitée une encore une fois. » Il a doigt levé en signe d’avertissement, une lueur comique dans le regard. Un bras autour des épaules de Jody et il dépose un baiser sur sa tempe, une habitude acquise à force des années et qu’il continue même lorsqu’elle le repousse des deux mains. Son regard survole chaque meuble, chaque recoin, chaque fenêtre. Il inspecte avec attention, analyse les lieux avec un regard biaisé, sans doute un peu trop inquiet aussi. « Sympa le salon, la télé est quasi plus grande que la mienne. » La tête penchée sur le côté, les yeux plissés, il tente d’évaluer le nombre de pouce. Vingt-sept ? Un petit peu moins, peut-être. « La prochaine fois que tu veux m’obliger à mater l’intégrale de La Casa de Papel, on le fait ici. » Même s’il a toujours laissé un lit de disponible pour que Jody puisse crasher chez lui en cas de besoin (de la même façon qu’il a hébergé Gabriel ou proposé à Bryce de venir se relaxer dans son duplex les soirs où elle était au bord de la crise de nerfs), il préfère encore être celui qui doit parcourir la ville pour retrouver l’autre plutôt que l’inverse. « Ils sont pas là tes colocs ? » Il s’est tourné vers Jody, ignorant l’énième remarque sur sa teinture parce qu’il est à peu près certain qu’il les a déjà toutes sorties depuis le temps.

Ses pas le guident d’instinct vers la cuisine dans laquelle il s’arrête un instant, les bras croisés. Il ouvre le frigo au hasard, ignorant Jody et ses possibles remarques (ou yeux levés) parce qu’ils ont le temps avant la prochaine séance de cinéma. « Chacun cuisine pour lui et fait ses courses ou vous mettez tout en commun ? » Ça lui rappelle sa brève colocation à la fac – la première, en tout cas. Le bordel sans nom que les courses avaient toujours représentées (surtout pour lui mais heureusement, ils vivaient alors juste au-dessus d’une pizzeria et leur pâte moelleuse avait probablement été la raison de sa survie pendant ces quatre longs mois). « Gabriel m’a dit qu’il y avait un homme parmi tes colocs… » Il laisse sa voix traîner, la tête tournée vers les placards qu’il fait mine d’examiner. Faut pas l’attaquer de front, Jody, il le sait. « Il a ton âge ? » Il ne sait pas vraiment s’il préfère que ce soit le cas ou non. Sait que la plupart des mecs de moins de vingt-cinq ans réfléchissent à travers leur testostérone, les envies du moment et les courbes des nana (pas qu’il puisse les blâmer, en vérité, il sait bien que même maintenant, il ne vaut guère mieux) mais l’idée que sa petite sœur, celle à qui il a déjà donné le bain, puisse vivre avec un trentenaire le dérange.
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MessageSujet: Re: sunday morning, rain is falling / jody (#)   sunday morning, rain is falling / jody EmptyLun 16 Sep - 14:52


Sunday morning ~ Thad & Jody
D’habitude Thad vient me chercher chez les parents pour notre rituel cinéma du dimanche. Je ne me presse pas. Souvent quand il débarque je suis à peine sortie du lit encore en pyjama et ça lui laisse un moment à passer avec papa et maman. Mais là c’est l’angoisse. Première visite de mon frère dans mon nouvel appartement, je me suis déjà préparée et je n’ai plus que mes chaussures à mettre quand l’interphone retentit.
— Hey sis’, j’suis en bas là, tu peux m’ouvrir ? Et ne pense même pas à me rejoindre, on va nulle part tant que j’ai pas visité ta chambre et vérifier qu’aucun de tes colocs ne risque l’infarctus en vivant avec toi.
Comme je le craignais, évidement mon frère veut venir inspecter. Je le soupçonne même d’avoir été appelé à la rescousse par notre mère qui désespère que je ne l’aie pas encore invitée dans mon nouveau petit nid douillet. Mais je n’y peux rien, maintenant que j’ai pris mon indépendance, ma mère n’a plus son mot à dire son mon emploi du temps et je savoure ça depuis mon emménagement. Bon il faut dire que je vis un peu à cent à l’heure aussi en ce moment, entre la faculté de médecine et le centre de rééducation, je n’ai pas eu beaucoup de répit. Il faudra quand même que je prenne du temps pour mes parents de temps en temps maintenant que je ne les verrai plus tous les jours.
— Je t’ouvre… c’est au premier étage. Premier appartement de droite.
Mon frère a à peine franchit le seuil de la porte que je lève déjà les yeux au ciel. Le câlin réglementaire passé, il a déjà activé les rayons X façon superman pour inspecter tous les recoins. Bizarrement j’accepte beaucoup mieux l’inquisition de Thad dans ma vie que celle de maman. Entre deux blagues, nous avons toujours été très complices et c’est plus naturel que ce que je pensais de lui montrer mon nouveau chez moi.
— T’as pas intérêt à avoir laissé traîner tes barbies, il est hors de question que tu m’accuses d’en avoir décapitée une encore une fois.
Comme à son habitude mon frère démarre fort alors qu’il commence à se balader dans le salon. Mais à ce jeu-là, je suis souvent la plus forte ne lui en déplaise…
— Thad, j’ai plus quatre ans… les barbies c’est fini… je n’ai plus de jouets à mon âge… enfin peut-être encore quelques-uns mais ceux-là tu ne voudrais pas savoir ce que c’est…
Jody 1 – Thad – 0
Voilà mon frère réduit au silence pour quelque secondes. Faire des allusions à ma vie sexuelle devant lui est toujours hilarant. Il fait toujours mine de ne pas avoir entendu et ça me mourir de rire. Mais désolée pour lui. Sa petite sœur n’est plus aussi innocente qu’avant.
— Sympa le salon, la télé est quasi plus grande que la mienne. La prochaine fois que tu veux m’obliger à mater l’intégrale de La Casa de Papel, on le fait ici.
J’acquiesce en souriant jusqu’aux oreilles. Que mon frère me rende visite plus souvent ici n’est vraiment pas un problème, surtout qu’entre ses gardes à l’hôpital et mes études, on manque parfois quelques-uns de nos dimanches frère/sœur et je suis plus qu’heureuse à présent de pouvoir accueillir mon frère dans mon endroit à moi. Et puis, s’il y a bien un truc terrible dans cet appartement c’est ça, j’adore me poser sur le canapé avec Tess et regarder sur notre écran géant des vieux épisodes de Gilmore Girls ou de Friends un bol de popcorn entre nous à refaire le monde. Je crois qu’emménager ici est la meilleure décision de ma vie, non seulement j’ai pris mon indépendance mais mes colocataires sont géniaux.
— Ils sont pas là tes colocs ?
— Ils ont entendu les mots « grand frère de Jody qui débarque » et ils ont fuit avant que la catastrophe ambulante n’arrive.
Mon sourire en coin nargue mon frère alors que j’agite en même temps mes cils Je tais le fait que je les ai quasiment suppliés de pas être là ce matin, ou plutôt, je leur ai carrément fait peur en leur parlant de mon grand frère surprotecteur et que pour une première visite il valait mieux qu’ils vaquent à leur occupation du dimanche plutôt que de rester dans les parages.
— Chacun cuisine pour lui et fait ses courses ou vous mettez tout en commun ?
— On fait un pot commun et on cuisine chacun notre tour. C’est plutôt cool, chacun fait découvrir des plats aux autres.
La façon dont je me nourris intéresse rarement mon frère et je me doute que cette question n’est en fait que la partie immergée de l’iceberg. Attention à la prochaine question… gênante…
— Gabriel m’a dit qu’il y avait un homme parmi tes colocs… Il a ton âge ?
Alerte, alerte, il y a eu une fuite dans le navire Jenkins… J’oublie toujours que mes deux frères sont très doués pour se liguer tous les deux ensemble contre et que dans ces cas là… je n’ai pas l’avantage. Dans ces cas-là, rien ne sert de tourner autant du pot, c’est comme enlever un sparadrap, ça fait moins mal quand on fait ça vite.
— Spencer oui, il a ton âge… et il y a aussi Tess qui a 28 ans.
Il ne pourra pas crier au scandale que mon colocataire est trop vieux sans se traiter lui-même de vieux. Bien joué.
— Et sinon ? Quoi de neuf ? On va voir quoi ? Le Roi Lion ou le nouveau film avec Brad Pitt ?
Changer de sujet. Et sortir vite de cet appartement. C’est la seule issue possible alors que je lance un sourire innocent à mon frère pour lui faire oublier surement vainement toutes les autres questions qu’il s’apprête à poser.
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MessageSujet: Re: sunday morning, rain is falling / jody (#)   sunday morning, rain is falling / jody EmptyDim 22 Sep - 23:00

Il n’est entré que de quelques pas, parce qu’il inspecte aussi bien le salon que les couloirs, les grains de poussières que la décoration – celui ou celle qui a meublé l’appartement n’a pas mauvais goût, ça, il peut l’affirmer. Peut-être même qu’il devrait piquer quelques idées pour son propre appartement (comme ce tableau, là, accroché au mur du séjour, vraiment sympa et qui donne un peu de couleur à la pièce). La vanne au bord des lèvres, il avance dans la pièce, mains dans les poches et air nonchalant parce qu’il n’a pas l’intention de se presser. Et peu importe si Jody râle ou grogne, il prend son rôle très à cœur. La réplique qui s’échappe des lèvres de sa sœur l’oblige à écarquiller les yeux et à tourner brutalement la tête dans sa direction, d’abord à court de répartie. Les images s’infiltrent dans son esprit avant qu’il n’ait le temps de les bloquer et, oh good Lord, il préfère encore croire que sa sœur est aussi chaste et pure et innocente qu’à sa naissance. Les lèvres écartées, il déglutit, secoue la tête en repoussant tous les noms d’objets sexuels qui lui viennent en tête (et comment est-ce que sa petite sœur, le bébé de la famille, peut ne serait-ce que savoir que ça existe, uh ?) avant d’esquisser un sourire. « Ca me donnera des idées pour quoi t’offrir à ton anniversaire, au moins. » Il guette du rouge sur les joues pâles de la cadette Jenkins, taquin mais toujours à deux doigts de s’étouffer parce que no way, il ne veut rien savoir de la vie sexuelle de sa frangine. Il s’intéresse alors à la télévision, parce que commenter les meubles est moins dangereux que commenter le reste des affaires de Jody et qu’une petite partie de lui est sans doute un peu jalouse de cet écran large qui occupe une partie du mur. Il peut déjà s’imaginer les soirées marathon Orphan Black ou Sense8 – pour un peu, il en inviterait même les colocataires de sa frangine. Histoire d’apprendre à les connaître (et pas du tout pour les surveiller). « Dis plutôt que tu avais peur que tu craignais que te colle la honte avec tous les dossiers que j’ai sur toi…, » qu’il commence avec un regard en coin pour elle comme il se dirige vers la cuisine. « Ou alors qu’ils veuillent que je reste à ta place parce que j’suis irrésistible. » Il lui flashe un sourire cocky, inspecte la nouvelle pièce avec la même attention que la précédente. L’évier, les placards, la vaisselle et les condiments, rien ne lui échappe. « Vous cuisinez chacun votre ? » qu’il répète en relevant la tête soudainement. « Tu te doutes qu’il faudra que tu cuisines autre chose que des pâtes, hein ? » Il plaisante – quoique. Il n’a souvent eu l’occasion de goûter à un plat cuisiné par Jody même il se doute qu’elle a appris avec leur mère et, well, il connaît suffisamment la rigueur de la mama Jenkins pour savoir que tous les enfants qui ont dû apprendre à faire cuire un steak en sa compagnie ne peuvent que savoir cuisiner. Mais il est prompt à changer de sujet rapidement – parce qu’en réalité, il se fiche bien de savoir comment fonctionne la colocation, à partir du moment où elle fonctionne. Tant qu’elle ne l’appelle pas au milieu de la nuit, en larmes, parce que l’un de ses colcocs s’avère être un dangereux psychopathe ou un pyroman ambulant, il estime que ça va. A peu près. Il croise les bras, deux doigts grattant la barbe qu’il ne rase pas s’il ne bosse pas. « Et il vit encore en colocation ? » Il arque un sourcil ; ça fait des années qu’il a quitté les colocations et c’est une véritable bénédiction. « Il a quelqu’un dans sa vie ? » Il se veut évasif, toujours nonchalant – il se décolle d’ailleurs du plan de travail contre lequel il avait pris appui machinalement pour se diriger vers ce qu’il suppose être les chambres. « Et Tess, elle fait quoi dans la vie ? » Il imagine un métier fou, un caractère aventureux. Une Indiana Jones de la Nouvelle Zélande – quant à ce Spencer, son image est biaisé par un trop gros visionnage d’Esprits Criminels. Il n’arrive pas à l’imaginer autrement qu’en génie maladroit et renfermé, presque atteint d’asperger. Jody détourne la conversation et il lui offre un air scandalisé. « Comme si la question se posait ! Tu crois que je vais rater une occasion de chanter Hakuna Matata en plein ciné ? Tu me connais mal. En plus, y a une séance karaoké et j’ai bien l’intention d’y participer. » Peut-être que cette partie sur le karaoké est un mensonge – il a bien vu des séances ciné-karaoké pour le film sur Freddie Mercurie mais n’a pas pensé à checké pour le nouveau remake du Roi Lion. « C’est laquelle ta chambre ? » Il pointe les portes qui se font face dans le couloir, note bien la présence d’une quatrième porte qu’il devine être une quatrième chambre (ou bien un placard immense). Pousse la porte de celle que lui a montré Jody. « Ne t’inquiète pas, j’ai pas l’intention de t’engueuler si t’as rien rangé, je veux juste m’assurer que tu dors pas dans un placard à balai. » Et c’est la vérité – sa ronde dans la pièce intime de sa petite sœur est bien plus brève que dans les pièces communes. Il calcule mentalement la surface globale, jette un coup d’œil par la fenêtre pour admirer la vue. Affiche une moue satisfaite. « Pas mal pour un premier appart, » reconnait-il finalement, un sourire flottant au bord des lèvres.
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MessageSujet: Re: sunday morning, rain is falling / jody (#)   sunday morning, rain is falling / jody EmptyLun 16 Déc - 16:57


Sunday morning ~ Thad & Jody

Trois mois plus tard, dimanche 15 décembre.

J’ai appelé Thad pour qu’il me retrouve devant le cinéma cette fois. Lors de la dernière visite de mon grand frère à mon appartement il s’est transformé en inquisiteur pire que notre père, alors pour cette fois c’est mieux de se voir en terrain neutre. Je préfère ça plutôt que de prendre le risque qu’il pose des questions sur Roman à mes colocataires. Depuis que j’ai annoncé à ma famille que j’ai un petit ami, ils sont tous plus curieux que jamais ! Finalement ça tombe bien que je sois très occupée ces derniers temps, comme ça ils en savent le strict minimum. Je n’arrête pas de courir en ce moment, entre les examens pour mon diplôme, mon dernier mois de stage au centre de rééducation, les travaux pour l’ouverture de mon nouveau cabinet en janvier et essayer de conserver un peu du temps pour Roman au milieu de tout ça, ça n’a vraiment pas été tranquille. Notre petit rituel du dimanche avec Thad est du coup passé un peu à la trappe. Pourtant impossible de ne pas aller voir la Reine des Neige II avec mon frère, un petit moment s’est déjà passé depuis la sortie et je ne tenais plus. J’ai trop hâte de yaourter les chansons en choeur avec lui. Même s’il dira que c’est pour les filles, je sais qu’au fond il reste un grand enfant et qu’il ne raterai pour rien au monde nos moments de complicité qui sont devenus trop rares. J’arrive à pied devant le cinéma qui est maintenant à deux rues de mon appartement et il est déjà devant en train de m’attendre impatient.
— Je ne te savais pas si impatient de voir la Reine des Neige. Bonjour mon frérot d’amour.
Je réponds à son regard impatient et presque agacé par un grand sourire et une accolade chaleureuse. Taquiner Thad est juste une de mes plus grandes passions dans la vie. Monsieur est toujours en retard mais alors quand c’est lui qui attend on dirait que le monde autour de lui va exploser. C’est trop drôle. Et rien me fait plus plaisir dans ces cas là que de le charrier lourdement.
— En parlant de ça… Tadaaam… “Libérée… délivrée…” si tout va bien ta petite soeur sera bientôt diplômée ! J’ai eu mon dernier exam la semaine dernière. Les résultats sont début janvier ! J’ai trop hâte !
Je lui lance un regard trop fière de moi, j’ai tellement hâte de débuter ma vie d’adulte, de m’installer dans mon cabinet à moi. Et quelque part c’est un peu aussi grâce à Thad, il m’a toujours beaucoup soutenu et conseillé quand j’ai décidé de m’orienter vers la médecine. Son avis est toujours très important pour moi et j’admire beaucoup son parcours de chirurgien, j’aime qu’il partage son expérience dans son domaine avec moi, parce qu’il n’est pas très éloigné du mien.
— Et toi quoi de neuf à l'hôpital ? Et… dans ta vie ?
Je me risque à une question plus personnelle alors qu’on rentre dans la queue du cinéma pour prendre les places. Ce n’est pas souvent que mes grands frères ou ma soeur me racontent leur vie privée mais… je ne manque jamais d’essayer. Comme eux ne se gênent jamais pour surveiller la mienne, soit disant pour veiller sur moi, je ne vois pas pourquoi je ne poserai pas des questions moi aussi.
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MessageSujet: Re: sunday morning, rain is falling / jody (#)   sunday morning, rain is falling / jody EmptyDim 12 Jan - 14:25

Un soupire s’échappe de ses lèvres tandis qu’il baisse de nouveau les yeux sur sa montre. Il le sait, pourtant, que Jody est rarement en avance – mais là, quand même ! Si elle ne se dépêche pas, ils vont finir par manquer le début du film et même si c’est (prétendument) un film pour enfant, Thad n’aime pas rater ne serait-ce que le générique. C’est souvent ces précieuses minutes au début d’un long-métrage qui permettent de se plonger dans l’atmosphère et ça a, très clairement, son importance. Aucune chance, donc, que ça arrive cette fois-ci, si Jody ne débarque pas dans les trois minutes qui suivent, tant pis pour elle, elle le rejoindra dans la salle (et doublement tant pis pour elle s’il a déjà empiffré la moitié du paquet de pop corn, les retardataires sont toujours perdants, de toute façon). Sa langue passe sur ses dents, nouveau soupir excédé et il se retient de lui envoyer un sms pour lui dire de se grouiller – dans le pire des cas, il peut toujours aller cogner à la porte de son appartement. Et elle a pas intérêt à être avec son Roman. Quoique, ça lui donnerait une bonne excuse pour finalement le rencontrer, ce cher Roman (très étrange qu’il soit, lui aussi, un pompier, exactement comme le Roman qu’il a soigné et envoyé voir sa sœur pour la rééducation et nope, Thad ne préfère pas imaginer que ce soit le même Roman parce que sa petite sœur, son bébé petite sœur, ne peut pas sortir avec un mec qui a déjà des enfants). « Ah ! Pas trop tôt, la séance commence dans dix minutes et il y a déjà du monde qui est entré dans la salle. » Il préfère ne pas relever sa remarque, se contente de lever les yeux au ciel, déposant tout de même un bref baiser sur ses cheveux par habitude avant de l’entraîner à sa suite en direction du guichet où la queue est formée (et semble interminable). Ils vont être mal placés parce qu’elle aura traîné. « Comment ça se fait que tu ne sois pas pressée d’aller voir ta princesse Disney préférée ? » Il arque un sourcil, l’agacement déjà estompé pour faire place à l’amusement habituel. Il n’a jamais été capable de rester énervé contre l’une de ses sœurs bien longtemps – encore moins avec Jody et encore moins juste avant une de leur séance ciné. « Oh, nice ! Pas trop stressée par les résultats ? Je suis sûr que t’as roxé, t’es vraiment passionnée par ce que tu fais, y a pas de raison pour que tu les aplatisses pas tous avec tes résultats. » Même si les méthodes divergent par instant, il a tenu le parcours et les talents de Jody à l’œil – il sait que les commentaires à son intention sont élogieux et ça lui suffit pour avoir confiance en elle. « T’as toujours l’intention de faire bande à part et de pas me rejoindre à l’hôpital ? On est toujours à la recherche de personnel, tu sais… » La voix traînante part dans un silence et il passe un bras autour des épaules de Jody. « Je suis fier de toi soeurette, » qu’il lui glisse finalement parce que c’est vrai. Même s’il craint ses ambitions en matière de médecine alternative, il la sait suffisamment débrouillarde pour ne pas avoir à (trop) s’inquiéter. « Dans ma vie ? Tu sais que mon boulot est ma vie, right ? » Pas que ce soit totalement vrai mais il préfère ne pas s’attarder dessus – il n’y a pas grand-chose à dire parce qu’il passe la plupart de ses heures à l’hôpital et les autres à rattraper un sommeil en retard. Il y a bien Freya, pourtant, qui s’immisce dans son quotidien avec la fourberie dont elle est capable. Qu’il voit quand il le peut pour partager un verre, discuter de temps à autre. Mais il préfère ne pas la mentionner à Jody – ce serait compliqué d’expliquer à sa cadette qu’il y a bien cette femme qu’il fréquente plus ou moins dans l’unique but de lui rendre la monnaie de sa pièce. D’utiliser l’attirance qu’elle semble maintenant éprouver pour lui pour l’humilier de la même façon qu’elle l’a fait, elle, il y a des années. Pas sûr que Jody ne comprendrait et Thad, il est à peu près certain qu’elle n’approuverait pas (il y a des jours où il n’est, lui-même, pas sûr d’approuver mais le souvenir amer lui revient alors et il retrouve toute la motivation nécessaire à l’élaboration du plan). « Désolé de te décevoir mais je n’ai rien à raconter, contrairement à toi. Et parlant de ça, comment va Roman ? » Il roule le r du prénom, le regard appuyé et le sourire en coin parce qu’il n’a pas encore réussi à lui tirer beaucoup de vers du nez – elle est méfiante, Jody et elle ne dit que trop peu de choses sur son petit ami. Pas de quoi rassasier sa curiosité, donc.
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MessageSujet: Re: sunday morning, rain is falling / jody (#)   sunday morning, rain is falling / jody EmptyLun 24 Fév - 16:08


Sunday morning ~ Thad & Jody
Un sourire et hop le frérot dans la poche et puis en vérité je ne suis pas si en retard que ça, on arrive pile poil devant le cinéma et la séance du dimanche matin n’est en général pas très fréquentée. Dans la queue je lui parle de la fin de mes études. Ce passage vers l’âge adulte est un grand pas, mais au fond je n’ai hâte que de ça. Enfin pas si adulte que ça puisque effectivement j’avais trop hâte de voir ma princesse préférée… Et puis ça permet de déstresser. J’espère qu’il a raison. Depuis que les examens sont finis en réalité j’essaie le plus possible de me changer les idées pour ne pas trop anticiper les résultats. Mais pas d’hésitation pour la suite. Le travail à l'hôpital n’est pas pour moi. Mes yeux se lèvent au ciel alors qu’il paye pour nous deux les places de cinéma. Jamais moyen de payer même si je travaille à présent. On se dirige vers le numéro de salle et je lui parle en détails de mes projets de cabinet.
— Est-ce que tu crois vraiment qu’à l'hôpital ils sont ouvert à mes idées de yoga, de fleurs de bach et d'acupuncture ? Tu sais le corps n’est pas une simple affaire de mécanique… L’esprit joue beaucoup et dans mon métier l’un ne va pas sans l’autre...
Je respecte la façon très cartésienne de travailler de mon frère. Mais ce n’est pas pour moi. Lui ne voit que ses patients le jour de l’opération, moi je dois accompagner des personnes pendant plusieurs mois, voir plusieurs années. Je dois entrer autant dans leur esprit que leur corps pour les soigner au mieux. Et c’est vraiment ça que j’aime dans mon métier. Parfois mon frère a ce don de me prendre au dépourvu. Il est fier de moi… Alors qu’on s’assoit à nos places, pas trop loin, ni trop près et surtout bien au milieu, je contemple le visage de Thad pour être sûre qu’il vient bien de prononcer ces mots. Ses prunelles sincères font danser mon cœur de petite fille. Il a toujours été mon modèle, celui qui était présent pour moi quand j’étais petite. Gabriel n’était pas là lui… et c’est toujours lui qui a pris soin de moi malgré ses blagues et ses moqueries.
— Merci… ça compte beaucoup que tu me dises ça.
Mes bras s’enroulent autour de ses épaules parce que je suis incapable d’en dire plus. Je questionne mon frère pour passer à autre chose, on est pas du genre tous les deux à se faire de grande déclaration. Nos blagues et vannes ne sont jamais bien loin pourtant pour une fois ma question était pleine de sérieux. Évidemment. Tout comme Gabriel et Sidney, mon frère cadet me tient soigneusement à l'écart de sa vie. C’est énervant d’être toujours traitée comme le bébé de la famille.
— Tsss. N’importe quoi. Un jour tu vas te réveiller vieux, mou du genou et tu te rappelleras les paroles sages de ta petite soeur. Ce n’est pas le travail qui te réchauffera le soir en arrivant chez toi...
J’ai beau plaisanter sur le sujet, je vois bien que mon frère n’est pas passé à autre chose depuis Cate. J’espère qu’un jour il rencontrera celle qui le fera sortir de sa zone de confort... Mais bien sûr Thad, lui, veut tout savoir de ma vie et particulièrement en savoir plus sur mon petit-ami. Comment se fait-il que je sois toujours ce livre ouvert face à eux ? Peut-être parce que malgré moi j’ai toujours marché dans leur ombre et que j’ai besoin de leurs conseils et de leur approbation dans tout ce que je fais. Même agacée, je ne peux m’empêcher de répondre.
— Roman va bien. En fait je dois t’avouer quelque chose…
Les lumières de la salle de cinéma commencent à se tamiser, les publicités ne vont pas tarder à commencer et c’est tant mieux parce que n’aurait pas à m’étendre sur le sujet.
— Je crois que tu le connais. J’ai eu affaire à son interne pour le suivi post-op, mais c’est toi qui l’a opéré en mai dernier. C’est peut-être même toi qui me l’a envoyé pour sa rééducation.
La pénombre m’empêche à présent de voir la tête de Thad, mais je sais pertinemment qu’il ne va pas approuver du tout. Des fois il faudrait qu’il voit autre chose que son travail.
— Va y gronde moi. C’est pas bien d’avoir une relation avec son patient. Mais pour ton information, il ne sera plus la semaine prochaine. Donc ça compte pas.
J’essaie de minimiser la situation mais je sais très bien que ma carrière aurait pu s’arrêter avant même d’avoir commencer si le directeur du centre de rééducation n’avait pas été si indulgent.
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MessageSujet: Re: sunday morning, rain is falling / jody (#)   sunday morning, rain is falling / jody EmptyMar 10 Mar - 17:07

Sa petite sœur, la petite dernière de la famille, celle qu’il continue de voir comme pas plus haute que trois pommes termine ses études et le choc, il est là. Peut-être pas visible sur les traits de son visage mais bien présent dans son cœur comme une mini-crise de panique à l’idée que Jody soit une véritable adulte, comme Sidney, comme Gabriel, comme lui. Au fond, il savait que ce jour allait finir par venir, qu’elle ait déjà pris une partie de son indépendance en ayant un appartement aurait dû le préparer, mais, quand même, il ne se fait pas à l’idée. Pas totalement, du moins. Il a conscience que les études et le diplôme ne sont qu’une seconde étape – ils ont suffisamment parler de l’avenir de la plus jeune pour qu’il sache ses projets futurs, et son idée (complètement farfelue) de cabinet. « Je suis certain que l’acupuncture passerait… Le yoga et les fleurs de bach, j’en suis moins sûr, c’est vrai. » Quoique, le yoga devenant à la mode, il est presque certain que de nombreux médecins apprécieraient (sans doute qu’un petit groupe voudraient même participer aux séances pour se relaxer entre deux patients) – il est probablement l’un des plus dubitatif face à la médecine alternative à l’hôpital. « Je sais, je sais, tu m’as déjà fait la leçon, j’ai retenu et je suis pas complètement fermé à la médecine alternative, tu sais. Je pense aussi que la relaxation aide dans ton métier, je préfère juste voir le corps comme une machine où chaque pièce à sa place et permet de faire fonctionner l’ensemble. » Trop scientifique ou pas assez lyrique, peut-être, pour vraiment faire confiance à toutes ces nouveautés qui fleurissent dans le monde (le yoga, le bio, les vegans, tout autant de mots dont il comprend le sens et l’idée mais sans pour autant comprendre vraiment leur utilité). Sa place glissée dans la poche arrière de son jean, il s’installe et il lui faut deux secondes pour remarquer le regard que Jody pose sur lui. Il ouvre la bouche, pris de court quand elle l’enlace et il frotte son dos par réflexe, pas bien sûr de comprendre ce qui a déclenché cet élan soudain, persuadé que toute la fratrie sait ce qu’il pense d’eux, combien il les aime et les estime – et combien il est fier de chacun d’entre eux. Elle change de sujet avant qu’il ait le temps de sortir une plaisanterie dont il a le secret et c’est mieux – ça évite une bourde de sa part, ça évite de briser l’instant tendresse. Il roule des yeux, les commissures des lèvres pourtant légèrement étirées. « Erreur, figure-toi que j’aurai quelqu’un pour me réchauffer le soir, ce sera juste pas forcément la même personne tous les soirs. » Un sourcil arqué pour accentuer son effet, préférant ne pas insister sur ce point – Gabriel et Jody sont les romantiques et monogames de la famille, seule Sidney comprend son envie d’indépendance et son incapacité à s’engager sérieusement dans une relation. Alors il a pris l’habitude de ne pas parler de ses histoires passagères ; ça lui évite l’impression de les décevoir et ça évite les malaises. Leurs parents l’interrogent fréquemment, lui rappellent régulièrement qu’il n’est plus aussi jeune que ça, qu’il a plus que l’âge de faire des cousins à Victoria et s’il détourne toujours le sujet pour le rendre plus léger et cocasse, les remarques provoquent des mini-crises d’angoisse à chaque fois. S’abandonner dans une relation pleinement, il a essayé, avec Cate. Et ça n’a pas été un succès – pas quand elle s’est mise à rêver de plus et à ne plus comprendre qu’il aimait ce qu’ils avaient, que ça lui convenait et que davantage était bien trop lui demander. Il retourne la question, sourire et regard en coin mais quand elle commence, il pâlit. « Ne me dis que t’es pas enceinte s’il-te-plaît, je suis pas encore prêt à voir mon bébé sœur être maman. » Il ne plaisante qu’à moitié, effrayé par le ton qu’elle a employé avant de souffler de soulagement, ravi d’apprendre que c’est loin d’être le cas. Les lumières éteintes alors que les premières bandes annonces publicitaires débutent, il garde pourtant les yeux rivés dans la direction de sa sœur. « Tu veux dire Roman le pompier ? » Il essaie de se souvenir s’il a eu un autre patient portant ce prénom mais aucun autre ne lui revient en tête – surtout pas d’autres Roman qu’il aurait envoyé à sa frangine pour la rééducation. Il inspire, la langue passant sur ses dents. « Il a déjà des enfants, non ? » Et il est bien plus vieux qu’elle, d’après ses souvenirs – détail qui aurait tendance à vouloir provoquer l’une des mini-angoisses précédemment mentionnées mais il inspire calmement. « Ce n’est pas éthique de coucher avec ses patients, » corrige-t-il, conscient, pourtant, qu’il est pas le mieux placé pour juger sur ce point-là. « Après tant que personne ne l’apprend, parce que ça peut détruire ta carrière et te faire perdre en crédibilité. Mais il est plus vieux, non ? Il a pas… Quasi mon âge ? Ou celui de Sidney ? » Une vie déjà trop entamée avant même que Jody ne soit adolescente – il est déjà père, ce qui ferait de Jody la belle-mère de deux enfants et même s’il ne doute pas que les gosses l’adorent (Jody a un vrai don avec les enfants, contrairement à lui qui n’en a un qu’avec Vicky), il a du mal avec le principe d’être belle-mère à vingt-deux ans. Le film débute et il se retrouve partagé entre l’envie de la traîner hors de la salle pour continuer la discussion et l’envie de laisser tomber pour ne pas provoquer de migraine indésirable. « On en reparle à la fin du film, » lui glisse-t-il à l’oreille, sur le ton de la promesse parce qu’il est hors de question qu’elle s’en sorte aussi facilement.
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