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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 the unexpected conversation ○ thad

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MessageSujet: the unexpected conversation ○ thad (#)   the unexpected conversation ○ thad EmptyJeu 19 Sep - 10:52



the unexpected conversation ○ thad JKHT9HW
den oväntade konversationen
song † w/"thad"
Ma mémoire ne me fait pas défaut, simplement que je n’ai pas entendus mon réveille. Ouais, c’était prévu qu’on se voit aujourd’hui, mais, ayant été appelé à cinq heures du matin par ma cousine pour venir la cherche, surtout après une nuit un peu agité, j’avoue que mon morphé me tient bien dans ses bras et ne veut pas trop me lâcher. C’est au bout de la cinquième sonnerie de mon réveil que j’ouvre difficilement les yeux. Je viens l’éteindre vue qu’il me casse un peu la tête. Je laisse un long et profond soupire se faire entendre et je viens m’allonger sur le dos en passant mes mains sur mon visage. Comment on peut réveiller les gens à ses heures là ? D’un côté j’ai préféré qu’elle m’appelle moi parce que, ça aurait son frère, le connaissant il aurait aussi mal réagis que moi quand il l'aurait vue quand l’état où elle était. Avec un peu de courage j’arrive à m'extirper du lit pour aller rapidement sous la douche, une douche froide ne me fera pas de mal, voir pas du tout même. Elle me réveillera peut-être. Sorti de ma douche, un jogging simplement je vais dans la cuisine. Je vois la tête de mule, la tête blonde qui me sert de cousine endormie, voir même plus que endormie. Je l’ai entendus vomir plusieurs fois dans la nuit. L’effet des mélanges d’alcool surtout quand on n’a pas l’habitude. J’ai malgré moi un petit sourire aux lèvres me rappelant les soirées qu’on faisait et qu’on ne savait pas qui tenait qui pour rentrer. Mais on est toujours rentré vivant. Le défis ? Ne pas vomir pour être un homme. Mais des fois, c’était plus fort que nous. Puis les mélanges qu’on pouvait faire. Je me passe ma main dans mes cheveux ayant mal à la tête rien qu’à ses souvenirs. Je regarde mon café couler, puis je l’entends grogner. Je soupire doucement, venant vers elle. Je la porte délicatement sans trop la réveiller pour aller la coucher dans mon lit. Ce poid plume, ce n’est pas ça qui va me faire peur. Une fois la porte fermé, je retourne a mon café, ça ne me fera pas de mal pour la journée. Même si on a prévu de rien faire, mais bon, si j’arrive les yeux encore rouge, tu vas te foutre de moi. Café engloutis, vêtement enfiler. Tee-shirt et jean basique. J’ai déposer un mot sur la table pour ma cousine, de toute façon elle a les clés, pas d’inquiétude. Je prends le trajets jusqu’à chez toi. Je voulais marcher mais la voiture est la meilleure option en réalité. La tronche encore dans le brouillard, je me gare devant chez toi, prenant ma veste et le sachet de la boulangerie. Je me suis arrêter sur le chemin pour attrapé des croissants et pains aux chocolats. Je sors de ma voiture, puis je viens sonner chez toi. « Café s’vous plait m’sieur l’chir. » je te dis en te tendant les viennoiseries. Puis je m’arrête une seconde avant de te saluer. « Y a pas que moi à qui la nuit était courte. T’as vue t’es yeux ? Enfin… te rides qui sont ressortie. » je dis en riant, puis je te salue réellement cette fois. Comme toujours j’entre chez toi tranquillement, retirant mes chaussures puis, je viens déposer ma veste sur le canapé avant de m’y jeter littéralement dedans en soupirant fortement, de bien être. « Faut vraiment que j’m’achète le même, il est trop confortable ! » Je te dis en tournant le regard vers toi, en réalité je ne sais pas lequel de nous deux est le pire aujourd’hui. La journée va être productif pour nous, je sens bien, je nous vois bien les deux larves avachis sur ton canapé à manger tout et n’importe quoi et zappé comme deux adolescents qui n’ont rien à faire, ou… deux vieux qui n’arrivent plus à se remettre de leur courte nuit.
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MessageSujet: Re: the unexpected conversation ○ thad (#)   the unexpected conversation ○ thad EmptyMer 25 Sep - 10:52

Peut-être qu’il devrait arrêter de traîner au bar après une longue journée à l’hôpital. Ou peut-être qu’il devrait arrêter de traîner au bar tout court – les lendemains sont de plus en plus difficiles et il sait que la silhouette nue qui cherche à se blottir contre lui n’y est pour rien. Contrairement aux bouteilles qu’ils ont vidées. Les yeux rivés sur le plafond de sa chambre, Thad expire un soupire avant de se passer une main sur le visage, l’impression qu’il y un chantier dans son crâne et un marteau piqueur qui cherche à trouver une ouverture au grand air. Il aurait pas dû se laisser entraîner par la bouteille de whisky qu’elle lui tendait. Ilse redresse au prix d’un effort qui semble surhumain, se traîne jusqu’à la salle de bain où il laisse l’eau chaude détendre des muscles et effacer une partie de sa gueule de bois. Quand il en ressort, la serviette nouée autour de la taille, elle est toujours dans son lit, une jambe par-dessus le drap, la deuxième repliée, la poitrine presque visible. Il se souvient pas de son prénom – ne se rappelle pas totalement de l’avoir abordée, non plus, persuadé qu’il s’était dirigé vers une rouquine aux lèvres pulpeuses. Les lignes de son dos sont dessinées et il laisse un doigt courir le long de celles-ci. Elle grogne, s’étire faiblement avant qu’un sourire ne vienne étirer ses lèvres et Thad, il lève les yeux au ciel parce qu’il n’a pas le temps pour ses conneries (et encore moins le temps pour prendre la peine de s’inquiéter pour elle ou de ses sentiments). « Faut que tu files, j’attends du monde aujourd’hui. » Sa voix est rauque, son mensonge presque vrai – il attend que Sven mais avec Sven, c’est comme s’il y avait du monde. Elle papillonne des yeux et il s’efforce d’avoir l’air désolé avant de se répéter, de détourner le regard devant le sien, abasourdi d’être mise à la porte avant sept heures du matin et il se dirige vers la cuisine tandis qu’elle cherche ses vêtements à travers le duplex. La cafetière fait un bouquin qui lui vrille les tympans, l’oblige à fermer les yeux et il y a un instant étrange quand elle s’arrête vers lui, incertaine de l’attitude à avoir. Il devrait lui dire qu’elle peut l’insulter – ça le dérange pas, il a l’habitude – mais qu’il l’appellera probablement pas et finalement, elle quitte l’appartement sans un mot, sans un regard. Et lui, il a bien envie de se recoucher pour grapiller quelques minutes supplémentaires.

Il regarde l’heure avec un froncement de sourcils. Sven est en retard. Ca devrait peut-être pas le surprendre – c’est pas la première fois que Sven est en retard et, toute façon, il y en a toujours un pour l’être. Il repousse la pensée vaguement inquiète qui menace de surgir parce qu’il n’a pas besoin de repasser par le même ascenseur émotionnel que deux jours auparavant en recroisant Chad sur la route. Encore dix minutes avant qu’il n’appelle son pote pour être sûr qu’il n’a pas oublié ; quasiment au même instant, il entend la sonnette qui retentit et il va ouvrir, un sourire qui vient se plaquer sur ses lèvres à l’instant où Sven prend la parole. « Voyez-vous ça, il a même ramené des petits croissants. » Il prend un accent français désastreux, le mieux qu’il puisse faire, vraiment, avec un sourire moqueur avant d’attraper le sachet pour jeter un œil à ce qui s’y trouve. Il approuve avec une moue satisfaite, s’efface pour laisser passer Sven. « Les seules rides qu’il y a sur mon visage, ce sont celles que ta présence me donne. » Il s’échappe quelques minutes pour aller faire couler deux nouveaux cafés, le bruit de la machine assommant un peu moins son crâne qu’un peu plus tôt. « T’as bossé cette nuit ? » Il fronce les sourcils parce qu’il croit se souvenir qu’ils avaient choisi cette journée précisément parce qu’aucun n’avait besoin de bosser trop tard la veille et encore moins le soir-même – un exploit, presque, vu les agendas compliqués qu’ils doivent gérer l’un et l’autre. Les tasses en main, il retourne dans le séjour pour y découvrir, sans surprise, un Sven allongé sur son canapé, comme prêt à se rendormir. « Promis je te file le nom du magasin où je l’ai déniché si tu vires tes pieds de là. » Il pose une tasse sur la table basse, le sac de viennoiseries ouvert juste à côté avant de se laisse tomber sur un fauteuil. D’avaler une gorgée de son café noir pour essayer de repousser la douleur dans son crâne. « Putain, rappelle-moi pourquoi on n’a plus vingt ans ? » Ou pourquoi est-ce qu’ils ne peuvent pas garder la même capacité de récupération une fois passé la trentaine. Il ferme les yeux un instant, lutte contre l’envie de se rendormir là, juste cinq minutes pour se reposer et essayer de faire passer la gueule de bois. « Tu devineras jamais qui j’ai croisé sur la route, l’autre jour. » Peut-être qu’il devrait pas ramener le sujet sur le tapis – ça appartient au passé même si le passé semble revenir dans son présent depuis quelques temps. « Chad. » Il crache le nom, voudrait être neutre quand il sait qu’il ne le peut pas. Sans doute qu’il devrait aussi évoquer le retour de Freya, cette idée qui le titille un peu trop depuis qu’il l’a recroisée sur la plage – sans doute que Sven n’acquiescerait pas alors il dit rien. Peut-être plus tard, parce qu’ils ont bien d’autre choses à se dire et que Freya, c’est pas si important que ça, qu’il essaie de se convaincre.
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MessageSujet: Re: the unexpected conversation ○ thad (#)   the unexpected conversation ○ thad EmptyDim 29 Sep - 14:26



the unexpected conversation ○ thad JKHT9HW
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Certes que j’y suis allé un peu fort avec ma cousine hier mais, fallait bien que je lui fasse comprendre les choses. Ce n’est pas parce qu’elle est majeure qu’on ne doit pas s’inquiéter pour elle, surtout si elle m’appelle en pleine nuit, ou matinée pour venir la chercher. Je m’occupe un peu d’elle à mon lever, mais aussi, je ne vois pas l’heure. Je ne suis pas trop pressé, surtout au ralentis. J’aurais du dormir un peu plus mais, non, elle m’à cassé dans ma nuit en réalité. Puis bon d’un côté ce n’est pas plus mal, parce que, je ne serais pas resté des heures avec cette demoiselle. Sur la route je m’arrête à la boulangerie pour prendre des viennoiseries. J’arrive tranquillement devant chez toi, une fois que j’ai sonné, je lâche directement le fait qu’un café ne serait pas de refus en fait.  « Voyez-vous ça, il a même ramené des petits croissants. » je lève doucement les yeux au ciel en souriant quand tu prends ton accent. « T’as su faire mieux comme accent pour le coup, il n’est pas crédible. » Je garde un sourire amusé aux lèvres quand je te dis ça. Je sais que de nous deux c’était moi l’acteur et qui prenait tous les accents que j’ai en mémoire. Mais pour l’accent français c’est toi l'expert. J’entre tranquillement chez toi. Sans gêne comme toujours en fait. « Les seules rides qu’il y a sur mon visage, ce sont celles que ta présence me donne. » Je secoue doucement la tête de gauche à droite. « Ca va j’n’suis pas si en retard que ça. On a fait pire des fois. » Je te dis cela en enlevant mes chaussures mais, surtout en me laissant tomber dans ton canapé. Passant un coussin sous ma tête tranquillement en y laissant mon bras. Croisant mes jambes et je ferme doucement les yeux en profitant de ton canapé. Quand tu m’adresses la parole, j’ouvre à nouveau mes yeux pour essayer de te regarder d’où je suis. « T’as bossé cette nuit ? » Je passe ma seconde main sur mon visage doucement en riant doucement. « J’ai abandonné Jake hier soir pour une personne bien plus… Charmante avec des courbes exceptionnelles sans te mentir. » je dis en riant doucement et puis non. Hier soir le bar était fermé et j’en ai profité pour sortir. Je pense que tu la totalement compris quand je tes parler de la jeune femme. « Sauf que Savannah m’à appelé à cinq heures du matin pour venir la chercher en boite. Mademoiselle était complètement bourrée, insupportable mais, aussi elle a assez de me tenir tête et pas qu’un peu. Comme si elle avait des ailes qui lui ont poussés quand elle buvait ses verres. » Je secoue doucement la tête de gauche à droite. Tout le monde à eu l’expérience de me réveiller une fois. Des réveils pas très sympa pour moi, mais aussi pour eux. Me voir avec un visage fermés, froid, mais aussi sec dans mes paroles ce n’est pas spécialement agréable. Je suis du genre à ce qu’on ne me parle pas tant que je n’ai pas bu mon café. Tant que je n’ai pas eu le temps d'émerger, le temps ce fameux nectare amère. « Sauf que ça ne faisait même pas deux heures que je dormais.. Mais toi, t’as bosser ou t’as été en bonne compagnie ? » J’hausse doucement des épaules, même si je sais que tu ne me vois pas, mais c’est une habitude. J’en avais profité, tout en te parlant, de refermer mes yeux. Mon excuse : je repose mes yeux simplement. « Promis je te file le nom du magasin où je l’ai déniché si tu vires tes pieds de là. » quand j’entends ta voix, j’ouvre les yeux pour te regarder et instinctivement je te sors : « Hein ? » Que j’ai très bien compris, vu que je viens, avec difficulté relever mon buste pour pivoter doucement et m’asseoir dans ton canapé. Je passe mes mains sur mon visage pour le frotter doucement et qu’elle finisse dans mes cheveux. J’attrape la tasse entre mes mains et te remercie d’un signe de la tête. « Putain, rappelle-moi pourquoi on n’a plus vingt ans ? » tout en avalant une gorgée de la boisson je hausse des épaules. « Parce qu’on a dépassé depuis un petit temps le quart de siècle et qu’on a toujours eu un foie assez merdique aussi non ? » Où simplement parce que notre corps est devenu plus vieux et qu’on a perdu notre habitude. Sûrement pour ça. « Tu devineras jamais qui j’ai croisé sur la route, l’autre jour. » Je te regarde en haussant un sourcil, un regard interrogateur. Pour le coup je n’ai pas trop envie de réfléchir, mais aussi, je peux totalement me tromper… « Chad. » Tout d’un coup mon regard et un regard de surprise. « La tête de noeud là ? Celui qui te ... » j’en dis pas plus, car oui tous les deux on sait très bien ce qu’il sait passer quand on était en cours. Ce mec, jamais j’ai pu me le blairer et tu le savais très bien. En plus de c’était prit à toi, il s’en prenait à moi. Bon je pense que si moi je le croise, ça peut en finir aux mains, pour ne pas changer. « Il t’a dit quelque chose ? T’as reconnu ou un truc comme ça ? » Oui je veux tout savoir. Parce-que ce mec est une pestiféré à un level assez fort et que pour le coup je n’accepterais pas qu’il t’ait fait une réflexion.
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MessageSujet: Re: the unexpected conversation ○ thad (#)   the unexpected conversation ○ thad EmptyMar 8 Oct - 14:03

« Oh désolé de ne pas avoir de mémoire parfaite, monsieur. » Il lève les yeux au ciel d’un air exaspéré mais il a un sourire au coin des lèvres pour venir trahir son amusement. C’est Sven le comédien – c’est Sven la tête, aussi et puis les jambes parce que Sven, c’est un peu un génie toute catégorie, dans le fond. Il sait pourtant que malgré ses railleries, son pote a toujours eu des difficultés avec le français (et non sans raison parce que cette langue est probablement la pire avec toutes ses exceptions et ses accents à tout va qui n’ont aucun sens) alors il ne se vexe pas ; préfère l’inviter à entrer après lui avoir donné une accolade. Il ricane parce que c’est vrai, qu’il y a des retards bien pire et des gueules de bois encore plus sauvages mais jamais de rendez-vous manqués parce que bro before hoes, ils ont toujours réussi à décoller les nanas pour favoriser leur amitié de longue date. Il laisse Sven prendre possession de son canapé, prépare les cafés avec une grimace quand la machine se met en route – vivement qu’ils en inventent des extra-silencieuses – jette un coup d’œil à son pote. Secoue la tête parce qu’il n’est pas tellement surpris et qu’il comprend. Sans doute que s’il bossait dans un bar, il passerait bien plus de temps dans les toilettes pour peloter car servir des verres. « Est-ce que Jake sait que tu le trouves pas charmant ? » Il taquine parce qu’il peut se le permettre en ouvrant un placard pour en sortir deux tasses, les coudes posés contre le bar qui sépare cuisine et salon. « Ouch, elle savait pas à quoi elle se frottait. » Il fronce les sourcils, la grimace déformant ses traits parce que lui, il sait qu’un Sven tiré du sommeil est un Sven grincheux et qu’un Sven grincheux est un Sven qu’on ne veut pas croiser. Il connaît que peu la cousine du Bailor, l’a peut-être croisée à une ou deux reprises sans qu’il ne soit bien capable de placer autre chose qu’un regard ou une coupe de cheveux – il n’est pas certain de lui avoir adressé la parole une seule fois, en vérité. « Et elle va bien ou tu l’as assassiné sauvagement et t’étais en retard parce que tu essayais de te débarrasser du corps ? » Il attrape les tasses maintenant pleines, prend la direction du séjour. « Bonne compagnie, si j’avais dû bosser, je serai encore sous ma couette à roupiller et t’aurais eu besoin de défoncer la porte. » Et lui, à avancer de nouveaux frais – il préfère largement les heures passées à savourer le ventre plat et les cris de plaisir qui ont été partagés. « Le pire c’est que j’étais persuadé que j’avais emballé sa copine. Ou qu’elle était rousse… » Il fronce les sourcils en arrivant dans le séjour parce que ses souvenirs, décidément, sont encore plus flous qu’il ne l’aurait pensé. « Soit la lumière était vraiment pas bonne hier soir, soit j’ai encore plus bu que ce j’avais pensé. » Ce qui l’étonnerait parce que s’il sait qu’il a descendu une bouteille de whisky, il sait aussi que c’est la seule chose qu’il ait consommé en plus de quelques bières – dans le cas contraire, son estomac lui jouerait les montagnes russes et il serait probablement en train de vider ses tripes dans un coin à la simple pensée de boire un peu de café. Il se laisse tomber à son tour, le café chaud entre les mains, les yeux clos. « C’est un lâche, notre foie, » qu’il acquiesce parce qu’il se souvient bien des soirées à la fac – celles-là même où Sven lui tirait l’oreille pour l’obliger à retourner étudier. Il laisse un silence s’installer avant de reprendre, de mentionner l’ancien bourreau, l’ennemi du présent même maintenant. Il soulève une paupière pour guetter la réaction de son ami qui ne se fait pas vraiment attendre. Les mots sont tus parce qu’il n’y a pas besoin de déterrer le passé, un passé qui, pourtant, semble revenir le hanter même après toutes ces années et Thad, il pince les lèvres en opinant. Oui, celui-ci. Ce bouffon, ce crétin, celui qui usait des points pour asservir les élèves du bahut. « Figure-toi qu’il a une très bonne mémoire quand il le veut. » Il s’efforce de sourire, d’avoir l’air nonchalant et pas marqué par cette rencontre inopinée, veut faire celui qui s’en fout – parce qu’il devrait s’en foutre, il en a conscience. « On a failli se foncer dedans, il avait rien, sa caisse non plus mais il est sorti et on en est venu aux mains. » Plus ou moins – ça aurait probablement pu finir pire s’il n’y avait pas eu Callel. Sûrement que sans le géant des glaces, Thad n’aurait pas eu le moindre réflexe de défense. « Ce con a failli me coûter un arrêt. » Il désigne sa main qui va mieux mais qui porte encore quelques traces bleutées des coups échangés. Il plie les doigts par automatisme ; ce n’est plus très douloureux mais son corps semble se souvenir d’il y a quelques jours. Quand il regrettait d’avoir cogné. « Imagine sa tronche quand il est allé à l’hôpital juste après et que j’ai été celui obligé de le recoudre. Il savait pas que j’étais devenu chirurgien. » Il secoue la tête parce que lui, il se voit rien faire d’autre que ce boulot-là. Il se sait destiné pour cette profession, n’en changerait pour rien au monde. A part peut-être être payé pour passer ses journées devant Netflix (et encore, il doit reconnaître que certains programmes sont franchement mauvais). « Je pense qu’il osera plus jamais l’ouvrir, du coup. C’pas très bien vu de s’en prendre à un bon chirurgien. » Il a un sourire qui cherche à étirer ses lèvres, un peu de fierté qui se glisse au milieu. Parce que maintenant, il regrette plus d’avoir frappé – et il regrette encore moins d’être resté calme le temps de l’hôpital. « Tu noteras que j’viens de te raconter un combat en contextualisant le tout. » Il appuie ses mots, jette un regard en direction de Sven avec un sourcil arqué. Il se lance sur un terrain miné. « Toujours pas envie de raconter comment tu t’es procuré ta jolie cicatrice ? » Du menton il désigne l’emplacement de celle-ci, cette blessure de prison qui reste un mystère pour lui parce que Sven ne desserre pas les dents. De temps à autre il revient à la charge – plus ou moins subtilement. Mais aujourd’hui, il a pas envie d’être subtile, Thad.
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MessageSujet: Re: the unexpected conversation ○ thad (#)   the unexpected conversation ○ thad EmptySam 19 Oct - 21:31

« Oh désolé de ne pas avoir de mémoire parfaite, monsieur. » Quand je te vois lever les yeux au ciel je ne peux pas m’empêcher de rire. C’est vrai que j’ai souvent été le cerveau. La personnes qui n'hésite à élaborer des plans mais aussi à en venir aux mains quand ça commençait à trop me taper sur le système. L’accolade amicale, puis une fois à l’intérieur je ne me gêne pas une seule seconde. C’est limite ma seconde résidence ici, comme pour toi chez moi en faite. Alors que la machine fait un bruit catastrophique je viens alors m’expliquer quand tu me poses la question. « Est-ce que Jake sait que tu le trouves pas charmant ? » je ris doucement. « T’inquiète pas, j’lui dis souvent qu’il est moche. » l’amour vache entre nous, comme des frères et ça ne changera pas. Lequel de nous deux n’arrête pas de trouver des petits trucs et ça ne changera pas une seule seconde. Puis je viens t’expliquer le cas de ma cousine. Ce qu’elle a pu faire, et aussi ce qu’il sait passer. « Ouch, elle savait pas à quoi elle se frottait. » Je viens doucement hausser des épaules. Tant pis pour elle. Elle a essayer et elle est mal tomber pour le coup. Pourtant elle devait se douter que je n’allais pas sauter de joie non plus. Mais surtout que c’est de famille. Jake est bien pire que moi, car pour le coup j’ai quand même été gentil je ne voulais pas qu’elle parte en courant et qu’il lui arrive pire que moi en colère. « Et elle va bien ou tu l’as assassiné sauvagement et t’étais en retard parce que tu essayais de te débarrasser du corps ? » j’ouvre juste un oeil pour te regarder. « J’l’ai abandonner dans mon lit, j’voulais l’étouffer avec un oreillé mais je me suis dis qu’elle était encore trop jeune pour mourir. » beaucoup pourrait me prendre au sérieux, mais ce n’était que de l’humour et tu sais quand j’en fais ou quand je n’en fais pas. « Bonne compagnie, si j’avais dû bosser, je serai encore sous ma couette à roupiller et t’aurais eu besoin de défoncer la porte. » Je souris doucement. « Pas besoin de défoncer la porte, juste à l’ouvrir avec des petits outils magique. » je dis avec un sourir en coin, un sourir qui en dit long. j’ai toujours ma pochette sur moi et tu sais que je ne suis pas très clean, puis si ça peut nous éviter de repayer une porte… ça aurait pas plus mal. Mais je te laisse continuer. « Le pire c’est que j’étais persuadé que j’avais emballé sa copine. Ou qu’elle était rousse… » Je laisse un petit rire m’échapper. « Soit la lumière était vraiment pas bonne hier soir, soit j’ai encore plus bu que ce j’avais pensé. » Une fois assis correctement, enfin encore un peu avachis malgré tout. Je te regarde à nouveau. « Donne pas l’excuse à la lumière, c’est juste toi qui n’avais pas mis t’es lunettes parce que tu avais trop bu. » je souris plus que fièrement là-dessus. Je le sais ça. « C’est un lâche, notre foie, » Je lâche un soupire qui en dit loin, qui veut dire que oui, mais aussi que veut dire qu’on a été de meilleur forme les lendemains de beuverie pour le coup. L’âge ne nous réussit pas non plus pour le coup. Puis faut avouer que quand j’étais en prison je n’ai pas trop eu l’occasion de me bourrer la gueule, il a été ravis que je le laisse tranquille mon foie. C’est au moment que tu me parle de ce mec, ce mec à qui je ferais réellement du mal si je le revois. Redresser le café toujours en main mais aussi j’en bois une gorgée pour éviter ma pateuse. « Figure-toi qu’il a une très bonne mémoire quand il le veut. » Je hausse un sourcil, ça ne m’étonne pas qu’il ait une bonne mémoire ce con... « On a failli se foncer dedans, il avait rien, sa caisse non plus mais il est sorti et on en est venu aux mains. » Quand tu me dis ça je te fusille du regard. « C’moi qui va t’en coller une s’tu fais pas gaffe a tes mains ! Elles valent de l’or ! » Combien de fois j’ai pu te dire ça, car c’est tout de même la vérité. Et tu sais que je suis sérieux là dessus. Je t’ai toujours aider pour tes cours, mais aussi, je ne veux pas que tu perdes ton métier pour une bagarre inutile. « Ce con a failli me coûter un arrêt. » Mais je ne te coupe plus la parole et te laisse continuer. « Imagine sa tronche quand il est allé à l’hôpital juste après et que j’ai été celui obligé de le recoudre. Il savait pas que j’étais devenu chirurgien. » Je te regarde en esquissant un petit sourire. Lui qui pensait qu’on allait rien faire de notre vie. Où je ne sais trop quoi. Ca me fait plaisir de t’entendre me dire qu’il avait une tête assez bizarre quand c’est toi qui c’est occuper de lui. « Je pense qu’il osera plus jamais l’ouvrir, du coup. C’pas très bien vu de s’en prendre à un bon chirurgien. » Je hausse des épaules. « J’pense. Si moi, j’ose. » je dis en souriant, un sourire sarcastique. On sait qu’il n’y a rien de méchant les deux. « Tu noteras que j’viens de te raconter un combat en contextualisant le tout. » Je bois une gorgée de mon café en te félicitant de la tête. Mais la suite ne me plait pas trop, je ne m’attendais pas à ce que tu sois aussi franc, même si tu sais que je n’ai pas envie de parler de ça : « Toujours pas envie de raconter comment tu t’es procuré ta jolie cicatrice ? » Je laisse un soupire lourd et pesant se faire entendre tout en laisse à nouveau mon dos tomber contre le canapé. « Non. » je dis sèchement en passant ma main contre, je sais, je sens qu'elle est boursouflé vilaine et je fais tout pour que personne ne la vois. Même Jake ne la jamais vu encore. Je ne me rend pas réellement compte de mon geste. Mais je le fais machinalement quand on essaye d’en parler. « T’façon ça changera pas les choses, ni même le cour de l’histoire et se qu’il c’est passer. » j’ai esquiver ton regard, baisser le mien légèrement mais aussi, des flashs me reviennent en même temps. C’est foutus flash qui avait commencer a me foutre la pein la nuit mais qui revient malgré moi. Malgré le fait que je veux oublier ses quatres années que j’ai passées là-bas. Mais je ne peux pas, je suis encore plonger dans ce passer, j’ai l’impression d’être encore entre ses murs par moment. Je ne dirais pas toutes les nuits mais presque...
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MessageSujet: Re: the unexpected conversation ○ thad (#)   the unexpected conversation ○ thad EmptyDim 27 Oct - 9:18

Il lâche un rire bref, secoue la tête de droite à gauche parce que cette réplique, cette blague sur le fait de tuer sa cousine balancée sur un ton égal, c’est typiquement Sven. Et quand d’autres pourraient s’offusquer qu’il puisse plaisanter avec un tel sujet, Thad, il sait qu’il est celui qui l’a initié – et puis, il connaît suffisamment son pote pour savoir qu’il n’en pense pas un mot. Que sa famille lui est précieuse et ça inclue la jeune cousine, même si elle l’a arraché d’une nuit courte. « Je ferai comme si je n’avais rien entendu, mais merci de me retirer le besoin de vivre avec un rideau en guise de porte le temps de la changer. » Il a un sourire sarcastique qui étire ses lèvres – parce qu’ils savent, tous deux, que le temps que Thad se bouge pour faire changer sa porte que tous les squatteurs du quartier auront eu le temps d’élire domicile chez lui. Parce que l’argent, c’est pas un problème – ça ne l’est plus depuis longtemps et pour ça, il ne s’inquiète plus, malgré sa tendance à dépenser sans compter. « Ta gueule, » qu’il répond, un air pourtant amusé sur le visage. Sûrement qu’il n’a pas tort, Sven. Parce qu’il ne met plus ses lunettes la plupart du temps (peut-être qu’il le devrait, d’ailleurs, ce matin, parce que de sûr qu’entre la gueule de bois qu’il se traîne et l’effort qu’il impose à ses yeux que son crâne a de quoi le maudire). Les jambes étendues, le café tenu d’une main, il évoque Chad d’un air nonchalant, de celui qui se veut tranquille et rassuré quand il est capable de ressentir la nervosité du moment, de son estomac serré et de son cœur affolé. Il retrouve son air exaspéré de la fac, roule des yeux. Il est touché, pourtant, de l’importance que Sven accorde à ses mains, à son job. A sa personne. Parce qu’en dehors de sa famille, le Bailor a été le seul à croire en lui, à le pousser vers le haut et à le soutenir. « Elles vont bien, mes mains, alors ravale tes menaces. Crois-moi, le jour où je pourrai plus exercer à cause d’un combat de coq, je serai le premier à m’en vouloir. » Il s’est assombri, préfère ne même pas imaginer la situation parce que c’est terrifiant. Il enchaîne pourtant, se rappelle du regard de l’ancien bourreau en le voyant dans son élément. Se souvient du silence qui s’est installé à cet instant parce que Chad, il n’avait plus rien à dire et sans doute trop peur que les points soient mal faits. Nouveau regard en direction du ciel. « C’est parce que t’es un bouffon, mon cher. » Mais le sourire est là, toujours, et il le dissimule en buvant une gorgée de café. La réponse ne se fait pas attendre et il baisse le regard un instant. Hésite entre laisser tomber comme tant de fois jusqu’à présent ou bien insister, quitte à ce que le ton monte entre eux. Il relève les yeux quand Sven baisse les siens et laisse un ange passer. « Tu peux le voir comme ça, » qu’il commence avant de laisser sa voix traîner, de prendre le temps de réfléchir aux mots qu’il va prononcer. A peser leur impact pour ne brusquer personne. « Ou tu peux le voir comme une façon de t’en débarrasser. En parler pour vider ton esprit. » Il s’efforce de retrouver une certaine légèreté dans sa voix mais n’est pas certain que l’effet soit réussi. « C’est ça ou reprendre les habitudes de la Grèce Antique et le faire sous forme de pièce de théâtre. La catharsis, tout ça. » Blaguer pour faire perdre de l’électricité à l’air, pour détendre une atmosphère devenue lourde. Pesante.
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MessageSujet: Re: the unexpected conversation ○ thad (#)   the unexpected conversation ○ thad EmptyLun 11 Nov - 18:36

C’est sur que je ne le ferais jamais même si mes mots étaient présent en parlant de Savannah comme quoi j’aurais pu la tuer. Mais tout le monde le sais, je ne suis pas un tueur et je n’ai pas envie d’avoir ça sur la conscience, c’est une chose bien plus difficile à vivre que ce que je peux faire en ce moment. Alors que l’on parle de ta porte, je t’avoue que je ne l’aurais pas défoncer mais forcer simplement. Tu sais très bien comment je peux être et je l’aurais fait quoiqu’il arrive. « Je ferai comme si je n’avais rien entendu, mais merci de me retirer le besoin de vivre avec un rideau en guise de porte le temps de la changer. » je souris en levant doucement les yeux au ciel. Bien sur que non je ne t’aurais pas laissé avec un rideau comme porte. Puis je n’ai pas la force pour la défoncer comparé à Jake qui lui en aurait été capable et n’aurait pas fait semblant pour le coup. Le sujet de t’es lunettes arrivent sur le terrain, et ta réponse ne m’étonne pas une seule seconde. « Ta gueule, » je secoue doucement ma tête de gauche à droite en laissant un petit soupire m’échapper. « D’jà que tu as l’estomac en vrac alors tu veux avec le crâne en citrouille maintenant ? Mets les et t’a pas l’choix, sinon j’vais te les chercher. » je te dis en plissant des yeux doucement. Comme pour te menacer. Mais ouais, y'a pas que ça, ouais je me suis toujours inquiété pour ta carrière que si tu fais une connerie un faux pas tout peut basculer et j’en ai pas envie. Je t’ai tellement vu galéré avec tes cours que maintenant je serais capable de te mettre des coups de pieds au cul, à nouveau, pour te faire comprendre que tu fais le con. « Elles vont bien, mes mains, alors ravale tes menaces. Crois-moi, le jour où je pourrai plus exercer à cause d’un combat de coq, je serai le premier à m’en vouloir. » Je laisse un petit “mh” m’échapper quand tu me dis ça, je ne veux pas en rajouter parce que je sais que tu serais plus rien sans ton métier alors, je sais se que tu fais malgré que tu es revu le bourreau. « C’est parce que t’es un bouffon, mon cher. » Les mots doux, entre nous, ça ne changera pas, même si je laisse un petit soupire m’échapper quand tu me dis ça. Un soupire qui veut dire “ça ne m’atteint pas” Sauf que la conversation dévie bien trop rapidement à mon goût. Cette cicatrice qui se trouve sur moi, cette blessure que tu as pu constaté un jour en venant me voir. Cette histoire que je veux oublier mais dont je n’y arrive pas une seule seconde en réalité. « Tu peux le voir comme ça, » Je garde le regard baissé mais je ne dis pas un mot, pas encore. Je bois la fin de mon café simplement. « Ou tu peux le voir comme une façon de t’en débarrasser. En parler pour vider ton esprit. » Je lève les yeux en soupirant à nouveau, un soupire de lourdeur mais aussi tu fais que je n’ai pas envie d’en parler. « C’est ça ou reprendre les habitudes de la Grèce Antique et le faire sous forme de pièce de théâtre. La catharsis, tout ça. » Je secoue la tête malgré que tu essayes de blague. Je dépose ma tasse sur la table basse et je me lève rapidement pour me diriger vers la fenêtre. « Pourquoi tu veux t’en savoir ce qu’il sait passer ? C’est irrécupérable et c’est moi qui a fait le con. Comme toujours j’ai envie de dire. » ça ne changera pas en faite… je suis tomber là-dedans pour oublier des malheurs qu’en réalité ça ma mit plus dans la merde qu’autre chose. « Ca restera quoi que je dise ou que je fasse. J’aurais dû fermer ma gueule ce jour là et ça ne serait pas partie en couille. En quatre ans de prison j’ai du passer une année à ne rien dire pour pouvoir sortir. » Ma voix et sèche. Je sais que j’ai fais du mal a mon entourage quand je suis partie en prison que, j’ai l’impression de revivre mes années toutes les nuits. « Tout l’monde m’en veux de toute façon, et ça ne sera pas pardonnable ce que j’ai fais, ce que je fais de ma vie. J’suis à deux doigts d’y retourner. On m’surveille depuis ma sortie. » je la vois la voiture de se flic, il me traque, il me suit presque partout. J’arrive à l’esquiver quand je vais au black dog, mais un jour il va m’attrapé et tout va recommencer. « Et celui qui ma fait ça, son gang me menace encore. Alors bon, ça changera rien que je parle ou pas. » je reste dos à toi, le regard plonger par la fenêtre par la vu du dehors. J’ai pas envie d’en dire plus, mais je sens que tu ne va pas t’arrêter là.
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MessageSujet: Re: the unexpected conversation ○ thad (#)   the unexpected conversation ○ thad EmptyMer 8 Jan - 22:00

Il sait que Sven a raison – comme souvent, comme bien trop régulièrement et comme quasiment toujours. Il se pince le nez, les yeux clos, comme pour essayer de se convaincre que non, il n’a pas l’impression que ses yeux essaient de se retourner dans leurs orbites et que, de toute façon, c’est à cause de la gueule de bois. Mais il sait que c’est faux, il sait que la douleur qui martèle son crâne ne va aller qu’en empirant s’il ne se bouge pas alors il finit par capituler et, d’un pas le plus traînant qu’il soit, il récupère la paire de lunette qu’il enfile sur le bout de son nez. « J’espère que t’as conscience que je fais ça uniquement pour tes beaux yeux, » qu’il tient à souligner en lui lançant un regard appuyé. Sven, c’est le seul à avoir un peu d’autorité et d’ascendant sur lui (le seul qui ne soit pas un Jenkins). Il aime à croire que c’est parce qu’il est son pote d’enfance, que c’est parce que Sven connaît tout de lui (ou quasiment tout) et qu’il n’y a donc plus rien à juger. Il a peut-être conscience de se sentir un peu (beaucoup) redevable et que ça le rend plus enclin à écouter les propos de son vieux pote. Le sujet de Chad écoulé, il laisse quelques secondes s’éterniser avant de se jeter à l’eau. Une grande goulée d’inspiration pour lancer le sujet qui, il le sait, sortira de ses gonds Sven. Et ça ne tarde pas, d’ailleurs, alors qu’il insiste, Thad, parce que ça fait trop longtemps que les mots ont été tus et qu’il n’en peut plus. Il est curieux – c’est souvent le cas, il doit le reconnaître, mais quand c’est important, il l’est et son entêtement est d’autant plus croissant que Sven continue de se murer dans un silence obstiné. Il garde sa position détendue pour se donner un air nonchalant mais il voit les épaules de son pote se tendre et il devine l’éclat qui risquerait de tonner. Il pèse les mots qui sont prononcés, prendre le temps de juger l’électricité qu’il vibre dans l’air, le laisse finir de s’exprimer avant de se redresser. « C’est faux, tout le monde ne t’en veut pas. Je ne t’en veux pas, moi. Parler changera peut-être rien, non, mais ne rien dire fera que te bouffer encore davantage. C’est pas toi qui m’a forcé à te dire ce qu’il se passait avec Chad à l’époque du lycée ? » C’est bas, de remémorer le passer, d’évoquer le bourreau de l’adolescence pour l’obliger à parler. Il le sait, Thad, que c’est un coup en traître et il n’en est pas fier – loin de là. Il se fige pourtant aux paroles suivantes, se glace d’horreur et dévisage Sven pendant de longues secondes. « Il te menace ? » qu’il répète, éberlué parce qu’il espère qu’il a mal entendu. « Il te menace et tu crois que parler ne changera rien ? » Le rire qui lui échappe est sec, sarcastique et il se lève à son tour, une main sur son front. « Je sais que je connais rien au monde de la prison, tout ça, mais tu penses pas que parce qu’un gang te menace c’est justement le bon moment pour parler ? Tu comptes faire quoi ? Attendre qu’ils débarquent chez toi et t’éventres dans ton sommeil ? » Il a le visage défiguré par l’incompréhension, Thad, car leur dialogue lui semble tout droit sorti d’un épisode de Law and Order (pas qu’il regarde vraiment cette série, en vérité, il lui est arrivé de zapper quand y avait Goldblum dans les épisodes). « Qu’est-ce que t’as pu dire qui mérite des menaces sur le long terme, comme ça ? » Sa voix a retrouvé un peu de calme, une main sur sa hanche, l’autre le long de son corps et les yeux rivés sur Sven. Dans l’attente d’une réponse honnête. Mais le silence s'étire et quand il finit par être brisé, ce n'est pas par le voix de son pote. Son biper se rappelle à lui, et s'il lance un regard en direction de l'autre homme, Thad, il finit par aller lire le message qui provient de l'hôpital. Shit. « C'est l'hôpital, y a une urgence, ils ont besoin de moi. » Il a une boule qui s'est logée dans la gorge, pas la foi d'insister davantage. Sven, il sera encore tranquille pour cette journée. « Tu peux rester, tu connais la maison. Je devrai être rentré avant la fin de journée. » Il n'est pas certain, pourtant, que son ami sera encore là à son retour. Il marque une hésitation, tourne finalement les talons et, quand il quitte l'appartement, il a l'impression que quelque chose s'est brisé dans leur amitié.
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