Do you really wanna go back in time ? (Joey)

Joséphine 'Joey' Peñali

how about building a house on the moon ?

les informations en vrac

o1. Joséphine tient ses origines entre l'Irlande et la France, dont sont respectivement originaires son père et sa mère. ○ o2. Elle a passé les dix premières années de sa vie en Irlande, avant que ses parents ne divorcent et qu'elle suive sa mère jusqu'en Nouvelle-Zélande, un pays qui lui avait toujours fait envie. Le père de Joséphine demeure aujourd'hui toujours en Irlande, mais elle ne s'y rend plus aussi souvent qu'elle le faisait durant son adolescence pour lui rendre visite. ○ o3. Joséphine n'a pas eu le temps de connaître beaucoup d'hommes, puisqu'elle a trouvé très vite celui qui allait partager le reste de sa vie. Nathan, l'un des meilleurs amis de sa propre meilleure amie. C'est elle qui les a présentés, et Joey lui est encore on ne peut plus redevable. Ils se sont mariés deux ans après avoir entamé leur histoire. Joséphine avait tout juste vingt ans quand ils se sont dit oui. ○ o4. La rousse n'a jamais vraiment été attirée par la maternité, jusqu'à rencontrer Nathan. Ça a été comme une révélation pour elle. Malheureusement pour le couple, Joséphine a fait une torsion ovarienne avant même qu'ils ne décident réellement de tenter de concevoir un enfant, et on lui a découvert une anomalie utérine la rendant stérile. ○ o5. Joséphine est devenue éditrice sur le tas, comme on dit. Elle a commencé en tant qu'assistante d'édition, et a simplement pris la place de son patron lorsque ce dernier a pris sa retraite. Il ne voyait personne d'autre qu'elle pour ce poste, car elle a très vite développé un instinct sans pareil pour flairer les œuvres à succès. ○ o6. Malgré le fait que son mariage batte légèrement de l'aile, Joséphine continue d'y croire dur comme fer. Elle a juste besoin de prendre de la distance, car la culpabilité de ne pas pouvoir donner d'enfant à Nathan, qui en désirait plus que tout, la ronge de l'intérieur, même si elle laisse entendre le contraire. ○ o7. Il y a peu, Joséphine a pris la décision, sur un conseil de son ancien patron et désormais ami, d'ouvrir une maison d'édition à Palmerston North, spécialisée dans la poésie. Elle a réussi à mener son projet à bien, et a déjà pas mal de clients ainsi que d'employés sous sa coupe. ○ o8. Pour gérer au mieux son affaire, Joey a engagé un éditeur de renom pour prendre sa place à Wellington, afin qu'elle puisse se concentrer sur Palmerston. Elle y loue un appartement et y passe quasiment tout son temps, rentrant auprès de son mari les week-ends. Du moins... Si elle en a la force. Elle a de plus en plus de mal à le supporter plus de soixante-douze heures d'affilée, quand bien même elle l'aime plus que tout. ○ o9. Joséphine a trouvé un lot de consolation en son chien, Kayla, une superbe Eurasier qu'elle a ramenée d'un élevage de Pirinoa. La chienne va sur ses cinq ans, et elle fait partie de la famille Peñali depuis que les deux époux ont failli mettre un terme à leur mariage, le débat des enfants devenant trop épineux pour être conclu. C'est Joey, qui a mis sur la table la possibilité de divorcer, et c'est Nathan qui a fini par la convaincre de rester auprès de lui. Si la rouquine s'était écoutée, elle aurait certainement pris ses clics, ses clacs et son coeur brisé pour aller s'installer à l'autre bout de la ville. Cela n'a pas été très difficile de resserrer leurs liens, mais il reste toujours un poison latent sur lequel Joséphine ne parvient pas à mettre le doigt. Elle préfère laisser Kayla à Nathan et prendre la fuite une fois par quinzaine à Palmerston North. ○ 1o. Joséphine est une femme plutôt indépendante et affirmée. C'est une bonne pâte en général, mais elle n'hésite pas à taper du poing sur la table et à hausser le ton quand il le faut. Ton haussé d'une petite voix fluette qui ne ferait pas peur à une grenouille... Têtue et assez rancunière, elle a du mal à pardonner quand on lui cause du tord. Elle essaie de faire des efforts mais le naturel revient toujours très vite. ○ 11. A force de voir passer des écrits poétiques tous plus beaux les uns que les autres, Joséphine s'est mise, elle aussi, à l'écriture, dans son appartement de Palmerston North. Ce qu'elle produit ne ressemble pas à grand chose, c'est déstructuré et brouillon, mais ça lui fait un bien fou. Son assistant -le seul qui ait pu pour le moment jeter un oeil à ce qu'elle fait- ne tarit pas d'éloges à son sujet, mais Joey n'y voit qu'une tentative de la séduire, bien loin du réel avis d'assistant d'édition qu'elle est censée attendre de lui. Elle n'a pas encore réussi à montrer à son mari ce qu'elle écrit, étant donné que cela parle énormément de lui, et des sentiments de culpabilité qu'elle nourrit à son égard.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ Bryce Dallas Howard</pris> joséphine peñali

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l'histoire de ma vie

wanna stay inside your arms.

Joséphine, elle a l'Irlande dans le sang. De son père. Bien plus que la France, même s'il lui est arrivé d'y passer quelques étés avant ses dix ans. Sa mère, c'est une globe trotteuse. Encore aujourd'hui, elle aime à raconter sur Skype à sa fille qu'elle n'aurait jamais dû décider de se poser en Irlande avec son père. C'est en partie ce qui les a conduit à divorcer, prétend-elle. Joséphine, elle, pense simplement que sa mère n'aimait pas suffisamment son père pour choisir de ne plus courir le monde à la recherche d'un endroit meilleur. Oui, Joséphine a beaucoup pris l'avion quand elle était enfant. Et même jusqu'au début de sa vie d'adulte, puisqu'elle ne voulait pas perdre tout contact avec son père resté en Irlande après le divorce. Traverser toute la planète pour voir son paternel deux fois par an, quelle ambition... La mère de Joey n'a jamais ressenti de culpabilité par rapport à ça, mais la rouquine lui en veut. D'autant plus que dès qu'elle a eu dix-huit ans, sa mère s'est remise à bouger. Elle la voit presque moins que son père désormais, mais ce n'est pas plus mal, parce que leurs caractères étaient bien trop différents pour vivre ensemble. Joey et sa mère se sont pris la tête un nombre incalculable de fois, jusqu'à la majorité de la rousse. Au sujet de la tenue de la maison, des études de Joséphine... Mais rien n'a été plus difficile que de recevoir l'avis de sa mère concernant son mariage avec Nathan. "Tu fais la plus grosse erreur de ta vie ! Tu devrais voyager, voir le monde pendant que tu es encore jeune ! Alors c'est ça que tu veux faire de ton corps ? Te marier et devenir une poule pondeuse ? Je ne te félicite pas, ma fille !" Joséphine ne s'est même pas offusquée de ces paroles. Sa mère n'a jamais su ce qu'était une vraie famille. Joey, elle, a trouvé la sienne en Nathan. Ils se sont mariés il y a vingt ans, en Irlande, le pays natal de la rousse.

Lorsqu'ils se sont rencontrés, Joséphine commençait tout juste un stage en tant qu'assistante d'édition. Elle a toujours été attirée par la culture, sans jamais vraiment savoir vers quoi se diriger. Jusqu'à tomber sur le portrait de la profession d'éditeur, dans un journal local. Ça a été comme une évidence, au même titre que les études de médecine pour sa meilleure amie, celle qui lui a présenté Nathan. Après un diplôme obtenu haut la main, elle est restée quinze ans sous l'aile de son patron plus que protecteur à son égard, ersatz d'un père que Joséphine n'avait plus le temps d'aller voir tous les six mois. C'est ainsi qu'elle s'est retrouvée à la tête de tout un département dans la plus grosse maison d'édition de Wellington. Une fierté pour elle, d'autant plus qu'elle adore ce qu'elle fait. Elle ne peste presque jamais quand elle doit faire des heures supplémentaires. A une époque, elle en faisait même plus que de raison, pour fuir son domicile, où son mariage commençait à battre de l'aile. C'était peu après son hospitalisation pour une torsion ovarienne. Une douleur comme Joey n'en avait jamais connue, qui l'a conduite aux urgences où on lui a programmé une intervention d'urgence. Elle pensait en ressortir avec seulement trois petites cicatrices, mais elle est repartie de l'hôpital avec un deuil inattendu à faire. Elle ne pourrait jamais avoir d'enfants. Elle qui avait ressenti l'appel de la maternité uniquement grâce à Nathan et à son amour pour elle, elle devrait passer sa vie sans pouvoir concrétiser ce rêve avec son mari. "Ce n'est pas grave, on est tout aussi bien tous les deux." Vaine tentative. Encore aujourd'hui, Joséphine se sent étouffée par les regrets de son mari, qu'elle lit dans ses yeux dès que leurs regards se croisent. Cette annonce a été comme un coup de massue pour eux. De nombreuses disputes et désaccords en ont découlé, si bien que Joey a fini par prononcer le mot "divorce". Puis prendre rendez-vous chez un avocat. Et aller vivre chez sa meilleure amie. Nathan n'a jamais voulu signer les papiers. Encore quelques disputes, quelques désaccords. Et, un nouveau départ. Aussi inattendu que beau. Joséphine est simplement revenue chez elle, a retrouvé la flamme dans les yeux de son mari.

Dans la foulée, elle est tombée amoureuse d'une petite boule de poils dont elle a vu l'annonce sur Internet, en se baladant par hasard sur le site d'un élevage non loin de Wellington. Nathan n'a pas été difficile à convaincre, et c'est comme cela que Kayla, un Eurasier, a fait son entrée dans leur vie. La présence de Kayla a beaucoup aidé Joséphine à oublier le malaise latent de son mariage, où la question des enfants est désormais soigneusement évitée. Mais ce qui est latent ne le restant jamais bien longtemps, Joséphine a fini par ressentir à nouveau cette culpabilité de ne pouvoir donner à Nathan la possibilité de fonder une vraie famille. Elle a fui, à nouveau, mais cette fois d'une toute autre façon.

Ouvrir une maison d'édition entièrement dédiée à la poésie sous toutes ses formes est un défi que Joey a relevé avec brio, sur les conseils de son ancien patron et désormais très bon ami. S'installer à Palmerston North, une grande ville voisine, était une évidence, pour s'éloigner à la fois de l'influence de la maison dans laquelle Joséphine travaille encore, et également de son mariage, dont elle ne veut pas voir le déclin. Nathan n'a pas eu le choix que d'accepter, à condition que Joséphine revienne chaque semaine le voir. Au début, c'était effectivement ce qu'elle faisait, et cela pimentait même leurs retrouvailles, mais depuis quelques temps, elle rechigne beaucoup à revenir, même si Nathan et Kayla, qu'elle a laissée à Wellington pour ne pas lui imposer la vie en appartement, lui manquent beaucoup.

C'est ce qui ressort le plus des écrits de Joséphine. Le manque, la culpabilité. Elle est indécise. Le statu quo de son mariage l'étouffe littéralement, bien qu'elle aime Nathan plus que tout. Elle ne parvient pas à lui faire part de son tout nouvel art, elle n'est même pas sûre d'avoir un jour évoqué qu'elle s'était mise à écrire et qu'elle allait proposer ses productions à la publication une fois qu'elle serait sûre d'elle. Son assistant de dix ans son cadet ne cesse de lui répéter que ce qu'elle écrit est infiniment puissant, mais Joséphine n'a pas confiance en elle, à ce niveau. Et puis, elle est persuadée qu'il lui serine cela pour la séduire, au vu des regards qu'il lui lance la plupart du temps... Regards auxquels elle répond par de petits sourires gênés. Gênée de lui répondre parfois par les mêmes regards.

bravo, tu es validé(e)

○ josephine est un bourreau de travail, ce qui a pour conséquence de la faire éloigner de nathan notamment avec l'ouverture de sa maison d'édition. est-ce une solution sachant que son couple bat de l'aile ? peut-être devrait-elle montrer ses écrits à nathan afin qu'il puisse la comprendre ? curieuse de voir l'évolution de cette relation

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