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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 save me baby (jake)

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MessageSujet: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyJeu 17 Oct - 16:00

Cette soirée était horrible. D'abord chez elle, où Murphy avait envoyé des messages à Jake pour essayer de lui dire qu'elle n'allait pas bien, qu'il lui manquait et que sa réponse ne lui avait pas convenue. Ayant l'impression qu'il s'en fichait totalement et se sentant brusquée par sa réponse, la jeune étudiante avait vu rouge. Il voulait qu'elle sorte ? Alors elle était sortie. Vêtue d'une tenue sombre, d'un pantalon trop serré et d'un haut trop décolleté, la gamine avait décidé de rejoindre d'autres étudiants de l'université qui avaient prévu de sortir en boite ce soir-là. Une fois à l'intérieur de la boite, la jeune femme avait bu plusieurs shooters d'alcool, alors qu'elle n'en avait pas l'habitude. Elle essayait d'oublier sa dispute avec Jake, elle essayait vraiment. Se noyant dans l'alcool à outrance, elle acceptait tous les verres que ses camarades de classe lui proposaient, heureux qu'elle soit des leurs pour une fois. Parce que oui, ce n'était pas dans le style de Murphy que de sortir, ou bien de boire, ni même de faire la fête comme elle était en train de le faire. Et malgré sa colère pour son petit-ami, la jeune femme s'amusait bien au début. Elle dansait, elle buvait, elle rigolait et tout se passait bien. Jusqu'à ce qu'elle décide d'envoyer une photo à son petit-ami, rien que pour lui foutre les boules. Accompagnée d'un garçon de sa promo, elle prit un selfie qu'elle envoya à Jake et à partir de ce moment-là, rien ne se déroula comme elle l'aurait voulu. Elle continua de boire, debout devant le bar de la boite, accompagnée de ses amis. Mais très vite, son cellulaire se mit à s'illuminer suite aux réponses du boxeur. Murphy sourit, contente de voir qu'elle avait réussit à l'énerver. Mais ça, c'était au début. En lisant la réaction de Jake, en sentant sa colère et sa jalousie, la jeune femme commença à regretter son geste. Les effets de l'alcool se firent ressentir, sa tête se mit à tourner, sa vue se troublait également. Ses amis continuaient la soirée comme si de rien n'était, la laissant quelques instants au bar seule. La jeune femme s'expliqua avec son petit ami, lui indiquant qu'elle n'avait pas aimé sa réaction tout à l'heure. Mais au fur et à mesure, elle se rendit compte que sa réaction avait été naïve et maladroite, presque méchante finalement. Jake était énervé, peut-être même déçu et la peur d'avoir été trop loin lui fit regrette son geste. Sa réaction avait été démesurée. Murphy posa son portable sur le comptoir du bar, et commença à se sentir anxieuse, ce qui influait sur les effets négatifs de l'alcool. Elle passa ses mains sur son visage, dégageant ses cheveux et demanda au barman un verre d'eau qu'elle bu d'une traite. Mais ça ne suffirait probablement pas à l'aider. Jake lui demanda où elle était, pour venir le chercher, après avoir comprit qu'elle était ivre. Murphy lui répondit honnêtement, avant de quitter le bar pour les toilettes de la boite. Dans la file d'attente, elle continua d'écrire à son petit-ami. Lui demandant pardon pour la photo, pour avoir cherché à le rendre jaloux. Elle se sentait coupable, fautive et surtout extrêmement nulle. Bien sûr qu'elle savait qu'il était jaloux, et sa réaction malgré la peine que ça lui faisait, lui faisait aussi plaisir. Parce que ça lui montrait qu'il tenait à elle. Elle avait fini par en douter, alors que rien ne semblait le faire naturellement. Jake était juste très prit par son travail, par sa famille et elle... elle lui faisait une crise, un caprice de sale gosse et directement, elle se sentit totalement nulle. Finalement, Murphy pu accéder aux toilettes et une fois qu'elle en sortit, elle envoya un sms à Jake à nouveau pour lui dire qu'elle allait l'attendre dehors. La jolie blonde chercha ses amis dans la boite, pour les prévenir et ne croisa qu'une fille sur tout le groupe, qui voulait se rendre aux toilettes à son tour. « Murphy, ça va ? On te cherchait » lui lança t-elle. « Hum... non, ça va pas trop, je crois que j'ai trop bu... j'ai appelé un Uber, il... il va arriver, je vais sortir » lança t-elle à son amie. « Oh non, déjà ? T'es sûre ? » chercha à la convaincre la jeune femme. « Ouais, t'inquiète, ça va aller, mais... je préfère juste rentrer » lança t-elle en essayant de rassurer son amie. Murphy et elle s'embrassèrent pour se dire au revoir et la gamine prit la direction de la sortie de la boite. Sa vue se troublait complètement, si bien qu'elle ne marchait pas vraiment droit. Le vent frais de l'extérieur la surprit, mais lui fit aussi du bien. Le videur la regarda partir de la boite, pour finalement s'asseoir sur le trottoir juste à côté. Toujours avec son téléphone à la main, la jeune femme continuait de parler à son petit-ami. Sauf que voilà, maintenant qu'elle était assise, la jeune femme commença à ressentir le véritable froid qui régnait à Wellington. Son corps frissonna et très vite, elle comprit que son corps n'allait pas garder l'alcool ingurgité très longtemps. Prévenant son petit-ami de la peur de vomir son traitement contre son auto-phobie, la gamine ne resta pas très longtemps sur ce trottoir. Son estomac se contracta, l'alcool remonta dans sa gorge et instinctivement, elle se leva à toute vitesse pour se cacher dans la ruelle à côté de la boite. Là, derrière une poubelle, la jeune femme vomi ses tripes. Sa gorge la brula, souvenir d'années de pratique de boulimie. Elle laissa son corps faire, laissant une emprunte humide sur le sol de cette ruelle, avant de sentir ses yeux s'humidifier. Voilà, son traitement était à présent éparpillé sur le sol de cette ruelle sombre et d'ici quelques longues minutes, à la moindre source d'angoisse, Murphy pourrait sombrer. Depuis qu'elle prenait son traitement et qu'elle était suivie psychologiquement, la gamine avait réussi à canaliser ses crises, et cela faisait bien longtemps qu'elle n'en avait pas fait. Mais les dernières avaient été intense émotionnellement et Murphy n'était pas prête à en vivre une maintenant, et encore moins devant Jake. D'ailleurs, elle ne tarda pas à le prévenir et à lui faire part de sa peur qu'il la voit dans cet état là. Mais Jake était confiant, il essayait de la rassurer, et Murphy se sentait tellement chanceuse de l'avoir. Il était parfait... et elle se sentait tellement amoureuse de lui en cet instant. En réalité, elle l'aimait depuis le début, sans jamais comprendre, ni accepter cela. Mais désormais, il fallait se rendre à l'évidence. Son évidence à elle, c'était lui. Le besoin qu'il soit là, qu'il la prenne dans ses bras, qu'il la rassure se fit sentir au plus profond d'elle. Murphy pleurait, à la fois de honte et de peur en même temps. S'éloignant de la flaque de vomi, elle fini par se laisser tomber contre le mur de la ruelle de l'autre côté, s'asseyant là. Un instant, elle laissa son portable pour laisser ses larmes couler sur ses joues, faisant couler son maquillage. Ses mains se mirent à trembler, et Murphy sentait qu'elle était fragile et vulnérable. Si son père la voyait ainsi, il péterait un plomb. Surtout qu'il avait l'impression qu'elle avait grandit et là, elle montrait à tout le monde le contraire. L'étudiante avait honte, tellement honte de s'être faite avoir ainsi, d'être la responsable de son état lamentable, de devoir possiblement avoir une crise... une crise qui allait faire ressurgir ce qu'il y avait de pire en elle. L'idée que Jake la voit ainsi ne faisait que nourrir cette angoisse et la faire grandir en elle. Elle avait besoin de lui, elle voulait qu'il soit là. Son petit ami n'était plus très loin maintenant, mais Murphy avait toujours peur de faire une crise en sa présence, qu'elle le dégoûte, qu'elle lui fasse peur, qu'il comprenne vraiment sa maladie, qu'il soit face à la maladie et plus à elle. Dans sa tête, il allait être impressionné par sa maladie, il allait en avoir peur, il allait se dire qu'il ne pourrait pas le supporter, qu'il ne pouvait pas non plus l'infliger à Maya, qu'il ne pourrait pas prendre ce risque là pour elle. Et ça ne faisait qu'augmenter l'angoisse de la jeune femme. Tenant son visage dans ses mains tandis que Jake lui évoquait le fait d'avoir parlé d'eux à son cousin Sven, l'angoisse grimpa d'un seul et unique coup. « Oh pitié non... » murmura t-elle en fermant les yeux. Son portable tomba sur le sol, entre ses cuisses, tandis que son crâne chercha le mur derrière. Les yeux fermés, elle essayait de calmer sa respiration. Bien sûr qu'elle avait son traitement sur elle, elle aurait pu reprendre une pillule, mais elle savait aussi qu'elle allait probablement revomir et qu'elle ne pouvait pas prendre son médicament tout de suite si c'était pour le vomir à nouveau. Après, ça deviendrait trop dangereux en terme de dosage. Ses mains tenaient ses genoux, remontés et écartés devant elle, tandis que sa tête était penchée en arrière. Elle était dans l'obscurité et quelque part, ça la rassurait un peu. Personne ne pouvait la voir, mais elle, pouvait voir les gens entrer dans cette allée. Elle essaya de contrôler sa respiration, de faire des exercices que sa psy lui avait expliquer pour essayer de contrôler ses angoisses. Mais ça ne marchait pas vraiment, elle pleurait déjà et sentait son cœur s'emballer, elle sentait son corps trembler et les mauvaises idées lui envahir la tête. Ce sentiment de culpabilité, ce sentiment d'être totalement nulle, ce sentiment aussi d'abandon et la peur qu'on l'abandonne, qu'on la laisse seule... ça y'est, ça l'oppressait totalement. Finalement, Murphy n'entendit pas le bruit des freins du pick-up de Jake, mais elle entendit sa voix au loin. Puis, son ombre qui apparue dans le peu de lumière de la ruelle. Il était là, il la cherchait, il l'appelait, il ne l'avait pas encore vue. Faiblement, elle se leva, s'aidant du mur derrière elle. Une fois debout, elle l'appela à son tour « Jake ? » mais elle reconnaissait parfaitement son ombre, sa dégaine et elle n'avait pas de doute sur son identité. Sa main se posa sur sa bouche, comme pour retenir sa peine et comme elle le pu, elle se mit à le rejoindre, presque en courant. Une fois à sa hauteur, elle se jeta littéralement contre lui. Son corps était là, il était bien là. Une chaleur émanait de lui, une chaleur réconfortante qui lui fit du bien. Ses bras s'accrochèrent autour de sa nuque et très vite, elle nicha son visage au plus près de lui, dans l'intérieur de son cou. Sa main caressa ses cheveux dans sa nuque, tandis que faiblement, la voix tiraillée par les larmes elle lança « je suis désolé... » alors que les sanglots s'emparaient déjà d'elle. Et elle n'était tellement pas prête à ce qu'il la voit comme ça, ça la terrifiait totalement, de tout son corps. Comment pouvait-elle lui dire qu'elle avait peur de se montrer ainsi face à lui ? Qu'elle avait l'impression d'être un loup-garou monstrueux qui se montrait à lui, sous la lumière de la lune. La peur de le perdre la bouffait de l'intérieur. « J'voulais pas que tu m'vois comme ça... je... » mais comment pourrait-elle lui expliquer cette peur irrationnelle qui naissait en elle ? Arriverait-il à faire la différence entre la femme qu'il aime et la maladie qui vit en elle ? Arriverait-il à dissocier les deux, dans son langage, dans son attitude, dans sa façon d'être ? « Jake je veux pas que tu vois ma maladie... et je sens que je commence à faire une crise » dit-elle alors, totalement sincère, et morte de trouille toujours contre lui. Terrifiée.

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MessageSujet: Re: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyLun 28 Oct - 17:03

Save me babyMurphy & Jake
Waiting for superman ♫ Jake a été un vrai con et maintenant il s’en mord les doigts. Là, assis au volant de son vieux pick-up, le pied sur l’accélérateur, il fonce pour rejoindre sa petite-amie. Il n’a aucune idée dans quel état il va la retrouver, il sait qu’elle a bu, qu’elle a vomi, que son traitement ne fera pas effet et que d’un instant à l’autre elle pourrait faire une crise d’angoisse. Et putain il prie pour que rien n’arrive sans lui, sans qu’il ne soit là pour l’épauler, même si elle ne souhaite absolument pas le voir assister à ça. … Bon sang comment en étaient-ils arrivés là ? Tout était parti d’un texto, d’une réponse de Bailor, froide et sans le moindre tact. Encore énervé de sa journée, il n’avait pas réussi à mesurer ses propos ni l’impact qu’ils pourraient avoir sur la jeune femme. Cette dernière l’avait extrêmement mal pris et au lieu de s’excuser, Jake avait préféré se braquer, faire son sale con, laisser les choses s’envenimer. Malheureusement, Murphy c’était elle aussi laissée entraînée dans ce jeu puéril et malsain, qui au final leur faisait autant de mal à tous les deux. Elle était alors partie en boîte uniquement pour le provoquer, pour le faire réagir et elle avait gagné. Oh oui, Jake avait réagi, il avait même été à deux doigts de claquer son portable contre le mur de son salon. De la jalousie, de la colère, de la frustration… Autant de sentiments négatifs bouillonnant au creux de son ventre. Et cela, rien qu’en recevant une photo. Une photo, d’elle avec un autre garçon. Un gars qu’il n’avait jamais vu, un inconnu. Pour le trentenaire, cette photo avait eu le même effet qu’un choc électrique. Putain qu’est-ce que ça lui avait fait mal de la voir aussi proche d’un autre homme que lui. Parce que lui, peu importe si la Terre s’arrête de tourner, il est celui qu’elle a choisi, il est le seul, il est l’unique et malgré leur dispute, il ne voit pas les choses autrement dans sa tête. Alors bordel, il en était tellement vert de jalousie, ça l’avait mis en colère, vraiment, d’autant plus qu’il savait qu’elle lui avait envoyé ça exprès, pour se venger. S’il s’était retrouvé dans cette boîte, à ce moment là, il sait qu’il aurait fait qu’une seule bouchée de ce pauvre gars. La jalousie ne l’a jamais autant brûlé de l’intérieur que depuis qu’il a rencontré Murphy. De cette fille il en est tombé fou amoureux. Puis très vite, tout a basculé, la colère de Jake s’est transformé en inquiétude et en culpabilité en comprenant enfin que son amante souffrait de solitude, qu’elle souffrait d’être loin de lui, de ne plus le voir. Il se sent tellement fautif, tellement nul, lui qui connait pertinemment sa peur de l’abandon. Et il se sent également responsable de son état, de cette crise d’angoisse qui menace d’éclater à n’importe quel moment alors qu’elle est seule, en pleine rue, en pleine nuit, dans le froid. Désormais il n’a qu’une envie, la rejoindre au plus vite pour la serrer dans ses bras, surtout après les derniers messages qu’ils se sont échangés. Il file à vive allure dans le centre-ville de Wellington et c’est dans un crissement de pneus qu’il stoppe sa voiture devant la boîte de nuit, attirant l’œil des videurs. La portière claque, son regard balaye la rue. Personne. Son cœur loupe un battement, alors il crie son prénom une première fois, puis une deuxième en descendant la rue. Puis enfin une petite silhouette s’échappe d’une ruelle, c’est elle. « Murphy. » Lâche-t-il d’une voix pleine de soulagement tandis qu’elle se jette contre lui, toute tremblante. Le boxeur ferme les yeux l’espace de quelques secondes tout en refermant ses bras autour d’elle, comme un bouclier, une armure impénétrable. Sa main se pose à l’arrière de sa tête puis ses lèvres viennent se perdre, en d’innombrables baisers, dans ses cheveux blonds. « Nan. Nan t’excuse pas, tout est ma faute. J’ai été tellement con ! T’excuse pas ! » Dit-il entre plusieurs baisers, tout en resserrant son étreinte. Quoi que puisse dire Murphy, il se sent coupable de tout ça, horriblement coupable et c’est encore pire lorsqu’elle lui avoue commencer à ressentir les débuts d’une crise. « Maladie ou pas j’ai pas l’intention d’te laisser ok ? » Son ton ne laisse place à aucun compromis. Il est sûr de lui, bien qu’il n’ait aucune idée de ce à quoi ressemble une crise d’angoisse, bien qu’il ignore parfaitement comment appréhender la maladie de sa belle. Elle lui en a déjà parlé, un peu, mais les détails il ne les connaît pas. Il a essayé de se renseigner sur internet, mais cela n’en reste pas moins flou car finalement, une auto-phobie, chaque personne la vit d’une manière différente. Alors il va apprendre sur le tas, comme il en a l’habitude en fait et il sait qu’il peut gérer, il veut le lui faire comprendre. « Ecoute, tout va bien s’passer, on va monter dans l’pick-up, j’vais mettre du chauffage, d’la bonne musique et on va rentrer à l’appart. T’vas prendre une douche chaude et après on va s’enrouler dans ma couette d’accord ? »  Il tente de la rassurer en énonçant le programme du reste de la nuit. « Regarde-moi. Y a aucune raison d’paniquer Blondie. » Il s’écarte alors légèrement pour capter son regard.

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Dernière édition par Jake Bailor le Jeu 5 Déc - 21:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyLun 28 Oct - 17:55

Une fois à ses côtés, protégée de ses bras, collée contre son corps, le visage de Murphy trouvant sa place contre l'épaule et la nuque du grand ours, Murphy sentit un profond sentiment de soulagement. C'était à nouveau, une sensation de magie. Et ça la rendait dingue et accro en même temps, tandis qu'elle s'en trouvait émerveillée à chaque fois. Elle ne parvenait pas à s'y habituer, malgré qu'elle reconnaissait les effets de leur duo improbable. Là encore, plus rien autour n'existait. Elle ne ressentait plus le froid qui lui bouffait la peau jusqu'alors, elle ne ressentait plus la peur, l'angoisse, ce sentiment de solitude et d'abandon qu'elle avait perçu plus tôt, avant que Jake n'arrive. Elle ne ressentait plus que la chaleur de son corps, qui réchauffait le sien, la pression de ses larges bras l'entourant, qui la réconfortaient, sa main dans ses cheveux comme s'il avait été réellement inquiet, de la sensation de ses baisers contre son crâne, comme si elle lui avait manqué terriblement. Jake s'en voulait, il lui interdisait de s'excuser, et à l'écouter, à le sentir contre elle, à le ressentir à ses côtés, Murphy se trouva rassurée. Bien sûr que oui elle était rassurée. Il était là. Il ne lui avait pas sorti une disquette « j'ai pas le temps », ou « je ne peux pas ce soir » ou encore « débrouille-toi » non. Jake ne lui avait jamais fait ça. En réalité, à chaque fois qu'elle avait besoin de lui, consciemment ou non, il était là. Il se trouvait sur son chemin, il prenait sa voiture pour se trouver sur son chemin, il cognait sur les ennemis, il éloignait les risques, et il était là. Peu importe les raisons, le contexte, ce qu'ils pouvaient se dire ou ne pas se dire, il était toujours là. Et ça, ça la touchait au plus profond d'elle même, parce que ça touchait en son point le plus faible. A sa pire angoisse, son pire cauchemar, Jake en était lui-même la réponse. Alors certes, elle l'aimait davantage pour ça, à chaque fois ; mais ça nourrissait aussi cette même angoisse de le perdre un jour. Lui qui parvenait à éloigner les monstres qui la terrorisait tant... et s'il partait, s'il la laissait un jour seule sur le champ de bataille, qu'adviendrait-il d'elle ? Murphy s'accrochait à lui, les yeux clos, comme s'il était son seul repère, sa seule bouée sur cette mer intérieure déchaînée. Il était à la fois cette vague dangereuse et ce phare dans la tempête. Il remuait tout chez elle, en elle, autour d'elle et en même temps, il la guidait, il lui donnait de l'espoir et du réconfort. Comment pouvait-il être tout cela à la fois ? Murphy n'en savait rien, mais c'était si fort ce qu'elle ressentait pour lui. C'était plus fort que tout le reste, rien n'y serait jamais comparable, ni même à la hauteur. Et ce soir, ils s'étaient avoués qu'ils étaient totalement amoureux l'un de l'autre -entre autre- et ça aussi, c'était la vérité. Tout ce qu'ils pouvaient vivre, partager et ressentir, ils le partageaient à deux, c'était comme s'ils étaient sur la même longueur d'onde et qu'ils n'étaient que les deux seuls à pouvoir comprendre l'autre. Il n'y avait qu'eux, contre le monde entier, contre eux-même, contre toutes les angoisses imaginaires. Et avec lui, Murphy n'avait plus peur, elle se sentait presque courageuse. En tous cas là, dans ses bras, s'accrochant à ses vêtements de toutes ses forces, cherchant à se coller au plus près de lui comme si elle aurait aimé ne faire qu'un avec son amoureux, elle aurait pu oublier sa crise. Jake semblait déterminé à la protéger, à être là, à prendre soin d'elle : peu importe le moment, l'heure, l'endroit ou les conditions et ça, ça touchait Murphy. Parce qu'elle le vivait, elle le ressentait. Ca n'était pas uniquement des mots balancés comme ça, dans le vent ; c'était la réalité. Il avait agit. Il l'avait fait. Il le lui avait prouvé. Lorsqu'il lui dit qu'il ne la laisserait pas, elle hocha la tête, caressant son corps de ses mouvements, ne se décollant pas de lui. Elle ne pouvait pas se décoller de lui. Et pourtant, malgré tout ce qu'elle ressentait, la chaleur de Jake, ses paroles et ses actions... la crise était déjà lancée. Et malheureusement pour Murphy, il était trop tard. Désormais, ils ne pourraient qu'atténuer les effets de la crise, mais l'arrêter serait impossible. L'adolescente, submergée par ses émotions, sentit les larmes lui venir aux yeux avant qu'elles ne perlent sur ses joues. Elle l'aimait comme il n'était pas permis d'aimer, comme elle n'aurait jamais pensé aimer un jour, comme elle n'aurait jamais imaginé qu'on l'aimerait un jour. Parce que oui, elle ressentait l'amour de Jake à son égard, elle n'avait aucun doute sur ça. Et malgré tout ce qu'il faisait, elle sentait que la crise continuait de grimper en elle, et ça la terrorisait. Parce que de un, elle avait peur que Jake la voit ainsi et qu'il juge que ça ne serait pas possible pour lui d'envisager une relation sérieuse avec elle à cause de ça ; et de deux, parce qu'il faisait tout ce qu'il pouvait pour apaiser la crise, pour qu'elle soit bien, et ça ne fonctionnait pas... et elle s'en voulait tellement pour ça. Elle se détestait pour ça. Il essayait tellement de la rassurer, lui expliquant ce qu'ils allaient faire ensemble, qu'il ne la laisserait pas, et qu'il n'y avait pas de raison de paniquer, mais lorsqu'il croisa son regard et que les larmes de Murphy furent enfin visibles, elle s'en voulu encore plus. Il faisait tout pour que ça aille, pour que ça passe, et il ne savait même pas à quoi s'attendre. Elle se sentait nulle, encore plus -comme à chaque fois qu'elle était en crise- et la peur d'être seule, de perdre Jake, son repère, son pilier, l'être désormais le plus important pour elle, ça la rongeait de l'intérieur. En sanglots, toujours accrochée à ses vêtements, et le regard dans celui du grand blond, elle lança tout bas « je suis désolée » parce qu'elle se sentait vraiment nulle. Elle était incapable de gérer sa crise, de gérer ses émotions, ses peurs irrationnelles alors qu'il faisait tout ce qu'il fallait et tout ce qu'il pouvait. Elle avait tellement envie de partir en courant, de se cacher, de disparaître pour qu'il n'assiste pas à ça et en même temps, la seule idée de ne pas être à ses côtés ne faisait qu'accroître ce sentiment de peur intense qui naissait en elle. Elle ne savait même pas ce qu'elle pouvait lui dire, elle essayait de se contrôler, de ne pas laisser toutes ses émotions la submerger, mais c'était tellement difficile. C'était comme essayer de maintenir l'équilibre dans une tornade, de continuer à nager contre vents et marées. C'était impossible, usant et fatiguant mais elle essayait. Par amour pour lui, elle essayait vraiment. Alors comme pour le prévenir, comme pour le préparer à la suite, elle lui lança toujours entre deux sanglots « elle va parler pour moi... elle va tout accentuer... Jake j'ai peur » et en disant ça, elle craqua sous la force de sa crise -dont elle n'avait plus l'habitude avec son traitement, elle parvenait à les gérer. Elle pleura à chaudes larmes, son visage retomba contre le corps de Jake, ses bras serrèrent encore plus le corps du boxeur et elle lança « me laisses pas Jake... » toujours traquée par ses larmes et sa peur. Ses sanglots étaient bruyants, tout le monde pouvait les entendre. Mais elle s'en fichait, bien que le sentiment de honte l'imprègne, il s'agissait surtout de la honte face à Jake qui la chamboulait plus que pour quiconque. « Tu fais ce qu'il faut... t'es parfait avec moi... et j'suis incapable de... » elle pleurait encore, à s'en fendre le cœur. « T'as rien fait de mal, tu fais rien de mal... c'est moi qui... j'suis désolée, j'suis tellement désolée... » et cette angoisse, cette peur qui la prenait au ventre, qui faisait que la terre s'écroulait sous ses pieds, que le ciel noir lui tombait dessus, que le froid et tous les maux du monde s'emparaient d'elle lui fit dire « j't'en supplie me laisse pas » comme une supplication, comme un appel à l'aide, comme une demande de ne pas la lâcher, de ne pas la laisser, même s'il aurait toutes les raisons du monde pour le faire. Elle avait tellement peur qu'il ait peur, qu'il soit impressionné par sa maladie, par ses crises... sortir avec une personne malade c'est difficile. C'est tellement compliqué... ça implique tellement de choses, et elle ne l'avait pas assez préparé à tout ça. Et là, maintenant, il y était confronté de plein fouet, sans mode d'emploi et elle s'en voulait terriblement, au point de sombrer.
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MessageSujet: Re: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyJeu 5 Déc - 21:59

Save me babyMurphy & Jake
Waiting for superman ♫ Au milieu de la ruelle déserte, Jake tient sa petite blonde dans ses bras. Ses mains la retiennent près de lui, son corps est inébranlable, solide comme un roc, donnant l'impression de ne jamais faillir... Mais au fond de lui, l'inquiétude commence lentement à le gagner. Aussi calme qu'il puisse être, il essaye de la rassurer, de lui faire comprendre qu'il est là et qu'elle n'a rien à craindre et malgré ça, les larmes de l'étudiante ne cesse de rouler le long de ses joues. Ce sont des larmes remplies de peur et d'angoisse. tout contre elle, il le sent, elle est terrorisée et ses mots ne font rien pour atténuer son tourment. Il a presque l'impression que ça devient de pire en pire à mesure que les minutes s'écoulent. Est-ce comme ça que se manifeste ses crises ? Ou est-ce juste lui qui ne sait pas comment s'y prendre ? Le trentenaire n'en a aucune idée, il ignore tout de ces crises dont elle lui avait quelque fois parlé. Et lui comme un con, il ne lui avait pas plus posé de question, ne voulant pas se mêler de ce sujet très sensible pour elle. Il s'était dit qu'elle le lui en parlerait plus en détail le jour où elle en aurait envie, sans imaginer un seul instant devoir réellement faire face à cette situation avant que ce jour n'arrive. Son manque de curiosité était dans le fond plein de bons sentiments mais maintenant le voilà incapable de venir en aide à sa petite-amie au moment où elle a plus que besoin de lui. Ça le perturbe. Tout ça le tue, ça le bouffe de l'intérieur. Qu'est-ce qu'il doit faire là, maintenant, pour que ça aille mieux ?Toujours en sanglots, la jeune femme laisse échapper quelques mots, dévoilant une fois de plus sa crainte qu'il ne l'abandonne. Seulement, au vu de tous les sentiments qu'il éprouve pour elle, jamais il ne pourrait se résoudre à faire ça, pas dans un moment comme celui-ci. « Nan j'te laisse pas, j'te l'jure. J'partirais pas Blondie. » Lui assure-t-il à nouveau, en continuant à l'appeler Blondie, ce petit surnom qui d'habitude dédramatise tant de chose. Il sent les mains de l'étudiante s'accrocher plus fermement à lui. Il ignore si c'est parce que ses paroles l'ont touchée ou si c'est parce qu'elle ne croit pas en sa sincérité et qu'elle le retient de fuir. Jake inspire puis expire longuement, cherchant, réfléchissant à ce qu'il pourrait dire ou faire, tandis qu'elle pleure encore à chaudes larmes. Bon sang ! Il déteste ça ! Il se sent si inutile. « Dis-le s'il y a quelque chose que j'dois faire, si quelque chose, n'importe quoi te fais du bien lorsqu'une crise débarque. Qu'est-ce qu'il fait ton père lorsque ça arrive ? » Demande-t-il son un ton calme et solide, cachant son inquiétude grandissante, ignorant même si son père avait ou non déjà assisté à ça. L'ours à l'impression d'être plongé dans le noir et d'avancer à l'aveugle, alors il tente. « Et si on s'asseyait ? » Là, par-terre, dans la ruelle glaciale. Là ou ailleurs, peu importe après tout. Sa large main vient écarter une mèche de cheveux collée contre sa joue à cause des larmes. Son regard se pose dans le sien et il se perd dedans comme à chaque fois. Il l'aime, c'est fou comme il l'aime, malgré tout ce que est en train de se passer. Et ça se voit dans ses yeux, toute l'affection, la tendresse, l'amour qu'il a pour elle. Mais aussi toute l'inquiétude qu'il ressent à son égard, cette inquiétude qu'il camoufle autant qu'il le peut depuis le début.

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MessageSujet: Re: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyVen 6 Déc - 10:35

Jake maintenait la pression de ses bras autour du frêle corps de Murphy. Il ne s'éloignait pas d'un pas, il ne laissait pas une seule seconde croire à la petite blonde que ses bras allaient se défaire. Et c'était, en plus de ses réponses, ce qu'il fallait faire. Il restait là, il encaissait, il essayait du mieux qu'il le pouvait face à l'ignorance qui le submergeait par rapport à tout cela. Lui et Murphy n'en avaient jamais discuté, elle ne l'avait jamais prévenu sur le comportement à adopter en cas de crise et la raison était simple. Il était le tout premier qui la voyait dans cet état là, et elle ne savait pas plus que lui ce qui pouvait fonctionner pour la calmer. En règle générale, elle affrontait ses crises seule, absolument toute seule. Comme cette fois au chalet, où une énorme dispute avait éclaté entre elle et son père, et qu'il avait du la laisser seule toute la soirée et la nuit. Et c'était lors de cet abandon qu'elle avait prit la décision à nouveau, d'arrêter de s'alimenter, et de porter un masque. Cela faisait des mois de cela déjà. Son père n'avait été mis au courant de sa maladie, et de ses fameuses crises qu'il n'y a peu de temps. Il n'avait jamais vraiment assisté à cela. Mais ensemble, ils avaient été responsables de plusieurs grosses crises. Jake fini par lui demander ce que son père faisait dans ce genre de moment, alors Murphy décolla son visage, où les larmes perlaient sur ses joues. Ses mains accrochaient les poignets de Jake, qui soutenaient son visage à elle. Plongeant ses yeux dans ceux de Jake, Murphy sentit comme une vague étrange -parce qu'elle ne devrait pas ressentir ça en ce moment- de bien-être. Voir Jake, se perdre dans ses yeux, sentir ses mains, ses bras, son corps, entre sa voix, ça fonctionnait. Petit à petit. « T'es... t'es le premier qui m'voit comme ça » annonça t-elle alors en reniflant, les yeux toujours perdus dans ceux de son amant. Parce que oui, elle n'avait jamais autorisé qui que ce soit à la voir dans cet état, elle n'avait jamais permis à quiconque d'assister à cette vision dégradante d'elle. Pourtant, elle autorisait l'homme qu'elle aimait le plus au monde. Pourquoi ? Parce qu'elle lui faisait confiance. Elle avait assez confiance en lui pour imaginer que non, comme il le lui disait, il ne partirait pas. Et ça, c'était bien la toute première fois de toute sa vie, qu'elle ressentait cette certitude. C'était nouveau, surprenant, mais tellement rassurant dans le fond. Vivre sans cette inquiétude constante, c'était même incroyable pour elle. Mais bien sûr, la maladie prit le dessus sur tout ça, et très vite, son sentiment d'angoisse se fit à nouveau ressentir. Jake lui proposa de s'asseoir sur le trottoir, juste là. Murphy hocha la tête. Elle s'installa contre sa jambe, le haut du corps collé contre contre celui de Jake, pour essayer de rester aussi près de cette source de bien-être et de chaleur. « Et Maya ? On peut rentrer directement si tu préfères... » lança Murphy. Une phrase anodine pour tout le monde, sauf que dans l'état dans lequel elle était, réussir à penser à quelqu'un d'autre qu'à elle-même était un exploit. Mais parler de Maya, étrangement, ça lui faisait prendre conscience qu'il fallait qu'elle se calme, qu'elle n'avait pas le choix, qu'il était hors de question de réveiller la petite parce qu'on « fait une crise ». « Je suis désolé pour tout ça Jake... » murmura t-elle enfin, essayant de se calmer, de reprendre son souffle, laissant ses petites paumes sécher les larmes sur ses joues. Elle prenait de grandes inspirations d'air, mêlant finalement les doigts de l'une de ses mains, à ceux de Jake. Laissant son visage tomber légèrement en arrière, Murphy laissa ses yeux se perdre dans le ciel étoilé qui planait au dessus de leurs têtes. Ses yeux fixaient ces points lumineux, ces espèces de nuages de vapeur dansant, ces avions traversant ce tapis brillant. Sa main serrait toujours celle de Jake, son visage était collé contre son corps, ses jambes mêlées aux siennes comme elle le pouvait. Sans même s'en rendre trop compte, le rythme de son cœur s'était calmé, lentement. Ses yeux ne pleuraient plus. Son corps frissonnait encore. Son ventre lui faisait mal, encore, parce qu'elle avait de l'alcool dans le sang. Son cerveau était embrumé et surtout, elle était épuisée par cette soirée, et cette crise. La jeune femme fini par fermer les yeux contre le corps de Jake et très vite, elle murmura « merci d'être venu » avant de retenir un léger sourire. Se collant au maximum contre lui, elle reprit « j'me sens bien quand t'es là » et elle aurait voulu s'excuser encore et encore pour tout ça, mais peut-être qu'il faudrait attendre le lendemain pour ça ?
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MessageSujet: Re: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyDim 9 Fév - 7:54

Save me babyMurphy & Jake
Waiting for superman ♫ Assis l’un à côté de l’autre sur le trottoir glacé, Jake passe son bras autour du corps frêle de l’étudiante pour la garder près de lui. Elle se cale contre ses jambes en silence, attrapant l’autre main du boxeur et y mêlant ses doigts. Le trentenaire soupire doucement. Son pouce vient caresser la peau de la petite blonde en repensant à ce qu’elle lui a avoué quelques secondes plus tôt. Il est le premier à la voir dans cet état. Alors Jake comprend que jamais elle n’a reçu d’aide de qui que ce soit dans ces moments éprouvants. Mais il reconnaît bien là Murphy, à vouloir se cacher des autres, à vouloir tout garder pour elle. Des fois, il a l’impression de se reconnaître en elle, à tout intérioriser comme ça. Elle a dû se sentir tellement seule à chaque fois, tellement effrayée, alors il est content d’être là ce soir, mais à la fois il se sent mal pour elle. C’est comme s’il prenait sur lui une partie de son mal-être pour la décharger un peu de tout ce poids bien trop lourd à porter. Depuis le début, depuis leur rencontre dans cette salle de bain, il y a une sorte de connexion entre eux deux. Leurs émotions, leurs sentiments, aussi bien positifs comme négatifs, absolument tout est connecté. Est-ce que c’est ça le véritable amour ? Une âme-sœur ? Car si cela existe bel et bien alors ils se sont trouvés. Après avoir rencontré Caitlyn, il a pensé bien longtemps que ça avait été elle son âme-sœur et que comme un gros con il était passé à côté de sa chance, mais depuis que Murphy est arrivée dans sa vie, les choses ont bien changé. Tout se révèle à lui d'un œil nouveau. L’ours souffle doucement en pensant à tout ça. Sa main remonte un peu dans le dos de la jeune femme pour jouer avec quelques mèches de cheveux entre ses doigts. Puis la blonde vient ajouter Maya à la conversation. C’est vrai qu’il est partie comme ça, en la laissant endormie dans son lit. Mais l'oncle n'aurait pas était aussi serein s'il n'avait pas avant de partir, pris le temps de réveiller sa pauvre voisine pour la prévenir qu’il avait une urgence et qu’il devait laisser sa nièce toute seule dans l’appartement. « T’inquiète pas, j'ai prévenu ma voisine, elle fait gaffe au cas où elle s'réveillerait en mon absence. » Il a pris ses précautions, alors il ne la bouscule pas, il lui laisse le temps qu'il faut pour qu'elle reprenne ses esprits. « Arrête de t'excuser. Peu importe c'qui se s'rait passé, je s'rais venu t'chercher. » Il marque une courte pause avant de reprendre. « T'peux avoir confiance en moi. J'veux qu't'ai confiance en moi Blondie. Même si j'suis fâché, en rogne ou en pétard, si j'me comporte comme un gros con, j'te laisserais jamais tomber. » Parce que la confiance dans le fond, c'est plus fort que tellement de chose. Et sans confiance, il ne voit pas leur relation aller bien loin. Car après tout comment aimer sans peur un homme de quinze ans son aîné s'il n'y a pas un peu de confiance ? Jake patiente quelques instants, la laissant fermer les yeux contre lui, puis il décide enfin de faire avancer un peu les choses, à la pousser un peu  pour qu'elle reprenne à aller de l'avant. « Tu t'gèles pas un peu l'cul toi ? Moi si. Ça t'dit qu'on aille au moins s'poser dans l'pick-up ? J't'assure qu'on est mieux que sur c'trottoir. » Il lui adresse un léger sourire en se redressant. Ses mains attrapent les siennes et avec une force incroyable il la remet sur ses pieds. Ils marchent en direction de la voiture, son bras posé sur ses épaules, le boxeur ne se détache pas d'elle. En venant ici, Jake n'a absolument pas l'impression d'avoir perdu une partie de sa nuit. Non. Tout ça lui a permis de découvrir une nouvelle facette de sa petite-amie, de la comprendre un peu mieux elle et sa maladie. Maintenant il sait à peu près comment l'appréhender et il s'en sent plus rassuré si jamais une prochaine fois devait se présenter. Leur dispute, cette crise, tout ça n'aurait pas servi à rien. Bien au contraire, ensemble ils avancent.

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MessageSujet: Re: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyMar 11 Fév - 12:53

Assise sur le bord du trottoir, contre le corps de son petit-ami, Murphy se sentait plus calme que tout à l'heure quand elle se trouvait ici même, seule. Sa peur, ses angoisses s'étaient apaisées, mais la jeune femme savait que tout pouvait ressurgir dès qu'il s'éloignerait d'elle. Sa maladie était un vrai fléau et encore, elle n'était pas au pire des stades. D'autres gens qui souffraient de cette maladie ne pouvaient carrément jamais se retrouver seul, à aucun moment, même pour quelques instants. C'était un sentiment terrible dans le fond. Chez Murphy, c'était une autre forme d'angoisse. Elle pouvait être seule et elle préférait d'ailleurs finalement, être seule plutôt que de subir ce sentiment d'abandon, ce qui pouvait paraître paradoxal mais ce qui était finalement, assez logique. C'était la raison de son nombre restreint d'amis, ou de proches. Et puis, ses angoisses étaient toujours là. Apaisées par son traitement ou la présence de Jake par exemple. Mais sans ces deux remparts, la jeune femme pouvait être livrée seule à ses propres angoisses décuplées et c'était exactement ce qu'il s'était passé ce soir. Il avait suffit d'un sms, d'un malentendu avec Jake, pour faire naître la crainte qu'il partirait, qu'il allait la quitter car elle n'était pas assez bien pour lui et tout ceci nourrissait ses angoisses. Par chance, il avait réagit à merveille. La main de Murphy vint contre celle de Jake, mêlant ses doigts chauds aux siens et lorsqu'il avoua commencer à avoir froid, ici, elle hocha la tête pour affirmer ses dires. Au bout de la ruelle, de là où Jake était apparu tout à l'heure, un bruit de bouteille en verre vide qui roule sur le sol se fit entendre. Probablement des gens qui sortaient de la boîte dans laquelle Murphy se trouvait plus tôt dans la soirée. Elle ignorait totalement combien de temps elle était restée ici, à attendre Jake, ni même combien de temps ils étaient restés ici ensemble. Accrochée littéralement à son petit ami, Murphy le suivi jusqu'au pick-up. Mais avant de l'atteindre, alors qu'il était là, tout près d'eux -garé n'importe comment- Murphy -qui regardait le sol- entendit plusieurs voix autour d'eux. Un groupe de gens étaient devant la boite et ils semblaient s'énerver contre le videur qui les avait fait sortir. Des gens probablement trop ivres qui avaient du causer du tord à l'intérieur de l'établissement et qui s'étaient fait virer. Murphy jeta un coup d'oeil vers eux, comme n'importe qui l'aurait fait en fait, seulement voilà, elle croisa le regard d'un homme. Un regard sombre, noir, qui glaçait le sang. Et juste en croisant ce regard, elle comprit que c'était déjà trop tard. « Quoi ? » grogna le type qui se sentait observé, peut-être même jugé ? « Rien je... » Murphy se sentait agressée, elle n'avait rien fait de mal, elle l'avait juste regardé comme elle aurait regardé le poteau ou le pick-up. « T'as un problème ? » demanda le type en s'approchant d'eux. Murphy n'avait pas peur, parce que Jake était là. Du moins, elle avait plutôt peur pour Jake plutôt que pour elle. Elle l'avait déjà vu se battre, elle l'avait déjà vu la défendre, et elle n'avait pas envie qu'il soit obligé de refaire ça à cause d'elle. « Je... j'ai... » béguailla t-elle prise sur le fait. Soudain, c'est l'un des amis de ce fameux type qui lança directement à Jake « bien joué mec, tu vas t'amuser à lui éclater le cul à cette salope ce soir » lança t-il en pensant sûrement que Jake était le genre de mec à faire boire une fille à outrance -car Murphy était ivre rappelons le- pour l'emmener dans son lit. Murphy fut choquée par les paroles de ce type envers elle, elle ne le connaissait pas et il parlait d'elle comme si elle était un objet, mais whaaaat ? Et les deux vigiles là, ils ne disaient rien, simplement parce que tout se passait sur le trottoir et non plus devant la boite, sûrement que ça ne les concernait plus. Mais et si Jake n'était pas là ? Ils interviendraient ou ils laisseraient faire ? Les deux types rigolaient, s'amusaient et cela se voyait clairement qu'ils étaient dans un autre monde. Un monde où la place de la femme est à genoux devant eux.
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MessageSujet: Re: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyVen 21 Fév - 21:44

Save me babyMurphy & Jake
Waiting for superman ♫ Jake pensait pouvoir rentrer chez lui tranquillement accompagné de Murphy, pour qu'elle s'y repose et se remette de ses émotions, toute blottie contre lui. Mais la réalité est toujours bien loin de ce qu'il imagine. En passant devant l'entrée de la boîte de nuit, la blonde a le malheur de croiser le regard du mauvais gars, au mauvais moment. De son côté, le boxeur n'a même pas porté la moindre attention au groupe d'hommes près d'eux, bien trop pressé de rejoindre son pick-up mal garé. Alors il ne remarque pas tout de suite l'altercation entre sa petite-amie et ce mec bourré et agressif. Du moins jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche pour bégayer quelque chose. Jake s'arrête donc, pensant qu'elle souhaite lui dire quelque chose mais lorsqu'il croise son regard, il comprend aussitôt qu'un truc ne va pas. Le type, dont Murphy avait eu l'audace de regarder, s'approche du couple, fusillant la jeune femme des yeux. Jake comprend enfin que c'était bien elle qu'il avait interpellée et pas un autre passant. Putain, il y a toujours des sales cons pour venir chercher la merde. Le trentenaire resserre doucement son étreinte sur les épaules de l'étudiante, juste un peu pour la rassurer. Il dévisage, d'une manière peu sympathique (à la manière d'un Bailor), le type qui a osé interpeller son amante. Ce mec est juste bourré, il n'a pas envie de perdre davantage son temps. Il ne dit rien et laisse juste échapper un soupire de dédain avant de se remettre en marche vers sa voiture, mais à peine a-t-il fait un pas qu'un autre homme prend la parole et l'interpelle lui. Jake se fige. Il pense qu'il va éclater le cul de Murphy. Jake grince des dents. Il la traite de salope. Ses poings se serrent. C'en est déjà trop. L'ours se retourne brusquement, son regard est devenu aussi noir qu'une mer déchaînée, ses muscles se tendent, la petite blonde contre lui peut même le ressentir. « C'est ta gueule que j'vais éclater pauv' con ! » Lâche-t-il sur un ton glacial et menaçant. Son agressivité ne fait rien pour arranger les choses, au contraire il met le feu au poudre. Les réactions en face ne se font pas attendre, le ton monte et ils commencent à l'insulter violemment. Ils pensaient certainement que Jake allait laisser couler, qu'il partirait avec sa conquête sans rien dire. Sauf que Bailor il est pas comme ça. Il ne va pas chercher les embrouilles de lui-même mais lorsqu'on le cherche, il réplique et fonce dans le tas sans hésiter. Et le retour du bâton est parfois bien douloureux pour ceux qui ont le malheur de le provoquer ou de s'en prendre à l'un de ses proches. Face à leurs insultes, Jake ne bronche pas, jamais il ne baisse le regard devant ce genre d'individu. Celui qui avait croisé le regard de Murphy quelques instants plus tôt, s'approche alors rapidement d'elle. Parce que c'est toujours plus facile de s'en prendre à une femme. « Tu vas voir ! » Seulement il n'a même pas le temps de toucher le moindre cheveux, la moindre parcelle de peau de l'étudiante que déjà Jake se détache d'elle et attrape fermement le poignet de l'homme. D'un geste rapide, il lui retourne le bras dans son dos et le fait tomber au sol, face contre terre. Les réflexes du boxeur sont aiguisés mais face à un homme qui a bu c'est presque trop facile. « Personne la touche ! » Ça y est, la colère s'empare de lui. En rogne, il vient essuyer sa chaussure sur le visage de celui qu'il vient de mettre à terre. Il aurait pu se passer de ce genre de geste méprisant mais lorsque la colère le gagne, difficile pour lui de se maîtriser. Un autre membre du groupe, trop énervé par ce qui est arrivé à son pote, s'élance sur Jake et là, c'est le poing qui part. Un coup précis et puissant dans la mâchoire. L'homme se retrouve sonné. KO. Sans que personne n'y puisse faire quoi que ce soit. Puis soudain... « Mais j'te reconnais toi ! T'es le boxeur ! Celui du casino ! » S'écrit un type qui s'est reculé pour prendre ses distances avec l'ours. Jake grogne dans sa barbe en entendant parler de boxe et du casino. C'est vrai qu'avant de monter le Black Dog, Jake faisait partie d'un gang, La Meute, et sans que personne ne s'en doute, le big boss organisait des combats illégaux dans les sous-sol du casino de Wellington (qui a fermé depuis). Bailor était son champion et qu'est-ce qu'il en avait cassé des gueules dans ces sous-sol miteux et qu'est-ce qu'il en avait rapporté du fric à son putain de boss. « Tu m'confonds avec quelqu'un d'autre du con ! J'ai jamais foutu les pieds au casino. » Son regard glisse vers Murphy. Il n'a aucune idée de si elle est capable de comprendre quoi que ce soit de ce qui se passe. « Putain si c'est toi ! C'est lui ! Les mecs on se casse ! C'est une bête ce type ! » Insiste-t-il dans un éclair de lucidité. Il aide l'un de ses compères à se relever puis sans demander leur reste ils se dépêchent de partir. « Bien joué mon gars ! » Lâche l'un des videurs, bien content que ces emmerdeurs soient partis sans qu'ils aient eu à bouger le petit doigt. « Mais ferme ta gueule connard ! » Il fulmine encore et très franchement il irait bien régler leur compte à ces videurs. Avec ces cons bourrés, il n'a même pas eu sa dose de violence capable de le contenter. Les tuant du regard, il hésite à se lancer dans une nouvelle bagarre.

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MessageSujet: Re: save me baby (jake) (#)   save me baby (jake)  EmptyVen 21 Fév - 22:15

Les mots employés par ces individus firent mal à Murphy. Elle était totalement ivre, elle tenait difficilement debout correctement toute seule et sortait tout juste d'une crise. Autant vous dire qu'elle était plus que fragile et sensible en cet instant. Alors malheureusement, elle le prit pour elle, était-ce l'image qu'elle renvoyait ? Celle d'une pute ? Ou bien celle d'une fille à qui « on pète le cul » ? Mais elle ne pu pas réfléchir très longtemps, non seulement l'alcool dans son sang ne le lui permettait pas, mais de plus, Jake était déjà en train de répondre. Mais tout se passa bien trop vite pour elle, elle n'eut pas toute la chorégraphie, mais clairement, Jake était en train de se battre. Elle s'était légèrement reculé, afin de ne pas prendre un coup lancé par erreur, ou non d'ailleurs, mais elle ne tenait pas réellement debout et surtout, elle avait très peur pour Jake. Elle l'avait déjà vu se battre, elle savait qu'il maîtrisait ce sujet-là, elle avait vu les marques sur son corps et très vite, elle avait comprit qu'il y avait quelque chose de pas clair dans tout ça. Mais l'ours ne lui avait jamais rien dit non plus de précis. Elle ne voulait pas le brusquer, il l'avait prévenu, ça serait comme ça entre eux. Murphy regarda le groupe attaquer Jake, ou Jake attaquer le groupe, elle ne savait plus vraiment. Mais voilà, elle avait peur. Et si l'un des gars avait un couteau ? Une arme ? Une barre de fer ? Elle ne pourrait jamais sortir Jake de cette situation, avec ses petits bras absolument pas musclés. Alors prise de panique devant les coups violents qui étaient échangés sous ses yeux, elle s'écria plusieurs fois, de surprise et de peur « Jake ! » comme pour le prévenir quand un type s'approchait de lui, ou pour l'aider comme elle le pouvait. Mais il avait une telle force dans les bras, les coups s'enchaînaient de façon rapide et précise. Finalement, un des garçons lança une remarque, que Jake évita, mais qui revint quand même. Un boxeur ? Oui, c'était évident. Murphy n'avait pas eu besoin de lui pour le comprendre ça. Mais... au Casino ? Quel casino ? Celui qui avait fermé il y a quelques années de ça ? Y'avait un ring dans ce casino ? Pourquoi est-ce qu'elle ne comprenait pas tout la p'tite blonde ? Alors dès que les gars partirent en courant, Murphy s'approcha enfin de son petit-ami. « Jake, ça va ? » demanda t-elle en lui prenant les mains. « J'suis désolée... j'ai l'impression que c'est à cause de moi que... » Ses doigts glissèrent sur ses jointures abîmées, caressant ses doigts tandis que le videur ramenait enfin sa fraise. Jake l'envoya clairement chier, avec un regard assassin. Le même qu'à Auckland, dans ce bar. Là, en une seconde, c'était comme s'ils y étaient à nouveau. Ce sentiment d'insécurité, et ce sentiment de sureté parce qu'il est là. Mais la peur qu'il lui arrive quelque chose, la force des coups, la violence des paroles et des gestes... ça faisait beaucoup pour une gamine d'à peine 20 ans, complètement bourrée. Murphy croisa le regard de son petit-ami, plongeant ses yeux dans les siens. Mais sa tête tournait, et très vite, elle préféra poser son crâne sur son torse, fermant alors les yeux. Ses mains se tenaient désormais à lui, comme pour ne pas sombrer. « Pourquoi ça nous arrive qu'à nous ce genre d'histoires ? » demanda t-elle alors en soufflant. Et c'était vrai, ensemble, il leur arrivait sans arrêt des choses impensables. Le coup d'Auckland par exemple, c'était quand même assez ouf, du début à la fin, non ? Murphy, dans les vappes, resta un long moment ainsi, sans bouger, les yeux clos, se tenant contre le corps de Jake. « Tu leur as bien pété la gueule » souligna t-elle, un brin amusée. En fait, elle adorait ce côté là chez Jake, même si elle avait peur pour lui, elle aimait qu'il puisse se défendre, la défendre, et que pour elle, il ne risque rien. Solide comme un roc, rien ne semblait pouvoir l'atteindre et quoi de plus rassurant que de croire que son petit-ami est immortel et intouchable ? « J'ai l'impression de sortir avec une espèce de super-héros, t'es intouchable » lança t-elle en souriant carrément. Son visage s'était relevé, pour croiser le regard de Jake et finalement, la gamine fini par dire « bon, par contre j'suis désolée hein, mais je crois que là... je suis vraiment ivre » parce que depuis tout à l'heure elle était assise, si bien que l'impression de son ivresse s'était calmée. Mais maintenant qu'elle était débout, c'était une autre histoire. Elle ressentait vraiment les effets de l'alcool. Murphy regarda derrière Jake, histoire de surveiller si le groupe revenait ou non. Elle eu un frisson et se colla davantage contre Jake « j'veux qu'on rentre » lança t-elle alors comme ça, de but en blanc.
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