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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 back off i don't need your help (abel)

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MessageSujet: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptyMar 22 Oct - 18:20



abel & dylan
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Depuis cinq mois, depuis cette fausse couche qui l'a détruite à petit feu, Dylan est prise d'insomnie. Incapable de fermer l’œil, elle tourne souvent en rond chez elle, à ressasser ses pensées très peu réjouissantes ces derniers temps. Elle a été tenté plus d'une fois de se saisir d'une bouteille ou d'aller se chercher de quoi planer et oublier l'espace d'un instant et à chaque fois elle se retient parce qu'elle n'a pas envie de foutre en l'air 9 ans de sobriété et tous les efforts qu'elle a fait pour être la femme qu'elle est aujourd'hui. Pour tenter d'occuper son esprit et de laisser ses sombres tentations loin derrière elle, elle sort souvent prendre l'air et marche plusieurs heures sans but précis. Ce soir, c'est la même routine, vers 23 h elle attrape son sac et sa veste, peu importe le temps qu'il fait et elle se rue dehors, claquant la porte de chez elle. Il fait déjà nuit noire, seul les lampadaires de la rue permettent d'y voir clair mais Dylan ne compte pas rester dans la rue principal, elle bifurque et se dirige vers le parc à quelques mètres.

Elle ne ressent aucune anxiété, aucune peur alors qu'elle déambule dans le parc assombrit par la nuit. Elle ne pense à rien, c'est le but de ses sorties nocturnes, elle veut oublier la douleur qu'elle peut ressentir à chaque fois qu'elle repense à sa grossesse et à son enfant qu'elle ne verra jamais. Perdue dans ses pensées, elle ne regarde pas ce qu'il se passe autour d'elle, ses yeux sont rivés sur le sol à regarder ses pieds qui avancent machinalement sans savoir où ils vont. Rien ne la distrait pas même ce jeune sur son vélo qui déboule à toute vitesse et qu'elle ne voit pas venir, elle ressent uniquement la vive douleur de sa cheville qui se tord sur la marche de l'escalier qu'elle rate et du choc quand son corps s'écroule au sol. L'impact est rapide et inattendu, Dylan n'a pas le temps de réaliser ce qu'il vient de se passer, ses yeux se relèvent sur le vélo qui s'en va à toute vitesse sans prendre la peine de s'arrêter, surement par peur d'avoir des problèmes. Sous le choc, pleinement sortie de ses pensées, elle reste au sol, prend appui sur ses mains en grimaçant alors qu'elle évalue l'état de sa cheville. Ses vêtements maculés de saleté, elle pousse un long soupir et n'entend pas l'homme qui approche derrière elle dans ce parc désert à cette heure avancée de la nuit.  


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MessageSujet: Re: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptyJeu 24 Oct - 13:35


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Jour de repos, pour Abel ce soir. Mais comme à son habitude, il se trouve dans le bar qui l’embauche depuis maintenant deux ans. Il passe le plus clair de son temps là-bas ces derniers temps, depuis qu’il a arrêté le trafic et toutes les conneries qui lui ont valu de passer par la case prison. Abel a toujours détesté la solitude, cela explique pourquoi il se retrouve tous les soirs dans cet endroit qui est devenu comme une seconde maison. Quand l’on y pense, c’est tout de même drôle. Le monde de la nuit, il le connaît par cœur, et même s’il ne trafique plus, il reste tout de même proche de son passé. Ce qui est tout aussi drôle c’est qu’Abel crie haut et fort détester la solitude et pourtant il ne s’est jamais vraiment stabilisé sur le plan sentimental avec qui que ce soit. Pas depuis Dylan du moins. Il se ferme à chaque fois qu’une femme essaye d’entrer pour de bon dans sa vie.

23 h, il est temps de rentrer à la maison. Il salue tout le monde, récupérant sa veste au passage, et quittant les lieux. Pour rentrer chez lui, il est nécessaire de passer par le parc. Quelques soirs, il craint un peu, des petits dealers de pacotilles, des personnes sans abris un peu saoul, mais d’autres soirs, il est plutôt calme, très calme. Peu être trop même. Il arpente les rues de la ville, étant en plein milieu de semaine, elles sont déjà vides. Seules les lumières des lampadaires grésillent, pas un bruit ne se fait entendre. S’engageant dans le parc, Abel le trouve bien vide. Il se perd dans ses pensées, continuant de marcher sans vraiment calculer ce qui se passe. Un cri de douleur résonne dans la quiétude du parc. D’instinct, l'homme se met en courir en direction du bruit, avant de se stopper net.

Sacré coup du destin. Cela fait des mois qu’il la cherche, des mois qu’elle lui échappe pour avoir une discussion. Et ce soir, la voilà, qui tombe du ciel. Et au vu de sa situation, elle ne peut pas fuir. Abel l’observe quelques instants, une fraction de secondes, il se demande s’il va l’aider. Il recule, tourne les talons avant de s’arrêter à nouveau. Il ne peut pas la laisser là, le parc peut parfois être dangereux, et il ne peut se résoudre à ne faire comme s’il n’avait rien vu. Il retourne sur ses pas et fini par s’approcher, sortant de la pénombre de la nuit.

« Et ben alors Tremblay, on ne sait plus mettre un pied devant l'autre ? Si j’avais su que c’était si simple de te croiser, j’aurais évité de me donner tant de mal pour te retrouver durant ces derniers mois. », lâche-t-il avant d’arriver face à la jeune femme encore assise par terre. Abel l'attrape par le bras et l'aide à se relever. Pas très doux comme méthode, mais s'il s'était contenté de lui tendre la main elle aurait refusé et elle serait toujours à terre. Il la connait, même après neuf ans de silence radio, il est pratiquement sûr que sur ce point là, elle n'a pas changé. Toujours aussi buté. Presque autant que lui.

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MessageSujet: Re: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptyJeu 24 Oct - 17:59



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Elle n'est pas du genre à croire au bon et au mauvais karma mais elle doit bien avouer que ces derniers mois le sien est bien merdique. Entre sa fausse couche et le retour d'Abel dans le coin, même si elle suspecte qu'il est là depuis un bon moment déjà, elle n'a pas l'esprit tranquille. Ses pensées sont constamment entrain de s'entrechoquer entre elles, elle se torture et culpabilise sur la perte de son bébé déjà suffisamment. Elle se serait bien passée de la réapparition d'Abel et de tous les souvenirs qu'il fait remonter avec lui. Ils ont eu de bons moments ensemble même si leur relation était malsaine, elle s'est fourni pendant presque trois ans chez lui et ils ont partagé une passion qu'elle n'a connu avec personne d'autre à ce jour et il y a eu cette soirée. Elle a bien failli y rester sur ce foutu trottoir, complètement défoncée. Elle a appris le lendemain qu'une de ses amies n'avait pas eu autant de chances, on l'a convaincue d'aller parler à la police et elle a cédé. Elle a balancé Abel et il a plongé. Ce serait mentir que de dire qu'elle ne ressent aucune culpabilité, elle s'en est voulue pendant longtemps, elle était trop jeune, trop naïve pour se rendre compte de la gravité de la situation, jamais elle n'aurait imaginé qu'ils l'enverraient en taule.  

Le cul par terre, elle grimace sous la douleur intense que lui assène sa cheville. Elle en tournerait presque de l’œil si une voix ne venait pas de l'interpeller au même instant. "Manquait plus que ça" qu'elle marmonne en reconnaissant sans mal Abel qui s'approche avec une remarque des plus sarcastiques qui a le don d'agacer la brune. Elle n'a pas le temps de répliquer qu'elle sent son corps se soulever alors qu'un cri de douleur quitte sa bouche. Elle dégage son bras de son emprise d'un geste brusque avant de le fusiller du regard. "C'est franchement pas le moment Abel Elle tente de lui tourner le dos pour se mettre à marcher et s'éloigner de lui mais sa cheville ne le lui permet pas. Elle inspire un grand coup par le nez pour ne pas laisser apparaître la douleur qui lui tord le ventre, il n'est pas question qu'elle paraisse faible face à lui. Elle pivote sur elle même, lèvres pincées et se contente de s’asseoir doucement sur le petit muret juste derrière elle. Elle le connait il ne lâchera pas le morceau et elle ne peut pas le semer dans son état. Elle est piégée et obligée de lui faire face même si elle évite soigneusement son regard. " Tu sais que tu commences à ressembler à un psychopathe là ? Tu me suis maintenant ? Qu'est ce que tu me veux Abel ? Pourquoi tu te donnes autant de mal pour me retrouver ? J'pense qu'après neuf ans on a plus rien à se dire, surtout si c'est pour t'entendre cracher ton venin ou me dire que tu comptes te venger. J'ai d'autres choses à penser.. Elle se doute qu'il doit être fou de rage contre elle, il a finit au trou par sa faute mais elle n'a pas envie de rentrer dans cette spirale infernale que serait leur débat sur ce sujet. Elle culpabilise de son geste mais elle ne lui dira jamais, bien trop fière et têtue pour ça. La seule chose qu'elle souhaite, c'est rentrer chez elle pour se foutre de la glace sur la cheville avant qu'elle ne devienne aussi grosse qu'un ballon de foot.


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MessageSujet: Re: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptyVen 25 Oct - 21:13



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Neuf ans, neuf ans de silence radio, neuf ans sans la voir, sans même savoir qui elle est devenue. Il a essayé plusieurs fois, de reprendre contact, des lettres envoyées depuis la prison, toujours marquées par le tampon « destinataire n’habitant plus à cette adresse, retour à l’envoyeur ». Quand il est sorti, il a essayé, a envoyé des messages toujours sans réponses. Des sonneries dans le vide. Puis tout a changé. Quatre ans auparavant, ce jour où il la croise au détour d’une rue. Il a attendu longtemps avant de l’aborder, étudiant qui elle était aujourd’hui. Il avait été spectateur de sa vie, une pauvre place quand l’on sait que dans le passé, il en était le principal acteur et détracteur. Les nombreux sentiments qu’il avait nourri pendant tant d’années avaient brutalement ressurgi. Comme une bombe prête à exploser, une grenade à deux doigt d’être dégoupillée. Abel savait qu’entretenir autant de rancœur, était mauvais, extrêmement mauvais même. Il n’avait jamais été connu pour être un enfant de cœur. Sa relation avec Dylan en témoignait. Il l’avait laissé sombrer et avait contribué à cela alors même qu’il était fou d’elle. Mais Abel avait toujours été très centré sur lui même et son bien être avant tout, il n’avait aucune pitié, pour personne, même pas pour ceux qui avaient un jour compté. Enfin, ça c’est ce qu’il se racontait.

Il se résigne à la laisser par terre et surtout seule à cette heure avancée de la nuit, foutus souvenirs et foutue conscience qui lui hurle de ne pas partir. Il l'entend marmonner, une réflexion qui l'irrite un peu (beaucoup). Il a soudain envie de lui lâcher le bras et de la laisser chuter à nouveau sur le sol comme un pantin de bois à qui on lâcherait les ficelles. « Vu ta situation Dylan, t'es pas vraiment dans l'optique de choisir si c'est le bon ou mauvais moment. ». Il la regarde faire son manège, les bras croisés sur sa poitrine. Il vient appuyer son corps contre le muret, la laissant voir par elle même qu'elle ne peut aller bien loin. Il patiente sans rien dire jusqu'à ce qu'elle se résigne. Abel cherche, il cherche le regard de la brune qui part dans tous les sens, il sait qu'à un moment elle tournera les yeux vers lui. Un sourcil se arque face aux paroles de son ancienne partenaire, un soupir passe la barrière de ses lèvres. « ça y est ? Ta fini ta crise d’hystérique ? Et après on me traîte de psychopathe ». Il rit, d’un rire faux et plein d’ironie avant de reprendre « Le monde ne tourne pas autour de Dylan Tremblay. Je t’ai cherché les quelques jours après t’avoir recroisé, puis j’ai vite arrêté, jugeant qu'il était peu intéressant pour ma vie de savoir ce que t’es devenue ». La blesser, c’est tout ce qu’il veut. Lui faire mal, autant qu’il le peut.

Pendant neuf ans, il a nourri une rancœur assimilable à la haine envers la brune. Vous savez ce que l’on dit, entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas. En le trahissant, Dylan a fait passer Abel de l’autre côté. Quand il a su qu’elle était responsable de son tour en prison, il lui en a voulu, il lui en a tellement voulu, au point qu’il a finit par ressentir de la haine à son égard. Il aurait tout fais pour elle, même si leur relation était malsaine, elle était unique. Abel est tombé amoureux, une seule fois, la dernière de toute sa vie. Il observe la brune assise sur le muret. « Pour ce qui est de ton « on n’a plus rien à se dire », je pense qu’au contraire on ne s’est pas tout dit. Tu m’en dois Dylan, surtout après ce que t’as fais ». La voix d’Abel était devenue plus rauque et son regard plus sombre, même dans la nuit, l’on pouvait distinguer la noirceur qu’il avait en lui. C'est dingue de voir à quel point une seule chose peut tout faire basculer. Abel a prit le retour du boomerang pleine gueule. Il a été l'enfer de Dylan, et elle l'est devenue quand elle a décidé de protéger sa propre vie. Une descente dans les abysses de l'enfer, au côté du diable pendant autant de temps.


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MessageSujet: Re: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptyVen 25 Oct - 22:47



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La colère prend le dessus, non pas parce qu'elle l'est réellement, c'est un moyen pour elle de se protéger de ce qu'elle ressent encore quand elle le croise malgré toutes ces années qui se sont écoulées. C'est plus facile pour elle d'attaquer, de se montrer froide et sans émotions face à lui et au fond c'est ce qu'elle aimerait pouvoir réellement ressentir. Elle le hait autant qu'elle l'a aimé, elle se déteste d'avoir encore ces papillons dans le ventre, ces électrochocs dés qu'elle pose son regard sur lui alors qu'il est en partie la cause de son addiction à la drogue pendant presque trois ans. Elle se sait responsable, elle aurait pu dire non mais il aurait également pu lui dire stop, refuser de lui procurer toutes ces merdes qui ont bien failli avoir sa peau. Elle se serait sans doute fournie ailleurs mais au moins Abel lui aurait montré qu'il tenait sincèrement à elle, c'est comme ça qu'elle voyait les choses neuf ans plus tôt. Elle n'a été qu'un pantin, une bonne cliente avec qui il a passé du bon temps, à mille lieux de se douter qu'il puisse avoir ressenti de réels sentiments.

C'est un long soupire qui s'échappe de ses lèvres quand elle entend sa voix qui se rapproche, le parc est désert à cette heure là mais le destin a quand même décidé de les réunir à nouveau. Comme la première fois qu'ils se sont croisés, encore en début de grossesse à ce moment là, elle s'emporte, enfile sa carapace pour résister à ce fantôme du passé. Son rire l'agace, elle ferme les yeux autant sous le coup de la douleur que pour éviter de croiser son regard. "Parfait alors, t'as qu'à faire demi tour dans ce cas et rentrer chez toi." Qu'elle lâche dans un murmure, son corps se reposant sur ce muret pour donner du répit à sa cheville. Quant à elle, elle n'a aucune idée de la façon dont elle va rejoindre son duplex, ça risque de prendre un moment et ça ne sera probablement pas une partie de plaisir de marcher avec cette douleur mais elle le fera parce qu'il est hors de question qu'elle lui demande son aide.

Elle a ce goût amer en travers de la gorge, sa présence lui fait remonter de mauvais souvenirs, cette culpabilité qu'elle tente d'enterrer depuis qu'elle l'a balancé aux flics neuf ans plus tôt. Elle n'a jamais voulu que ça se termine comme ça, elle voulait juste s'en sortir et penser à elle avant quiconque pour une fois. Elle relève enfin la tête, son regard pivote pour se planter dans celui du brun qu'elle a évité depuis son arrivée. "Et qu'est ce que tu veux que je te dise Abel ? Ce qui est fait est fait." Des excuses ? C'est ça qu'il attend d'elle ? Elle lui en doit et elle lui en ferait si elle n'avait pas cette foutue fierté et ce caractère merdique hérité de son père. "Tu te doutais bien qu'un jour ou l'autre, d'une façon ou d'une autre tu te ferais chopper." Elle lâche un petit rire nerveux en replaçant une mèche de cheveux qui lui voile le visage, s'apprêtant à lui tourner le dos mais elle se ravise. "Tu sais, si j'avais pas failli crever ce soir là sur ce putain de trottoir, on en serait peut être pas là. Mais le truc c'est que t'étais pas là, j'étais complètement défoncée et c'est quelqu'un d'autre qui est venu m'aider. Quelqu'un de bienveillant grâce à qui j'ai pu m'en sortir et ça tu vois, j'le regrette pas. " Abel était malsain pour elle, elle n'aurait jamais réussi à devenir sobre à ses côtés. "Laisse tomber " Un geste nonchalant de la main et elle se relève, posant doucement sa cheville endolorie au sol alors qu'elle tourne le dos à Abel pour s'apprêter à entamer le périple qui l'attend pour atteindre son appart.


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MessageSujet: Re: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptyVen 25 Oct - 23:52



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L'ambiance est électrique autour d'eux. Beaucoup trop tendu. Mais cela était à prévoir, après autant d'année sans se parler. Les choses se sont accumulées tant pour l'un que pour d'autre. Il l'a tellement aimé, mais il a aussi tellement foiré. Cela il ne le dira jamais, parce que malgré tout Abel reste Abel. Il est beaucoup trop fier et égoïste pour laisser les mots extérioriser ce qu'il ressent à l'intérieur. Et puis de toute façon, à quoi cela servirait ? Absolument rien, les sentiments qu'a pu ressentir Abel se sont volatilisés en 2009 ou du moins il les force à rester enfoui.

Une nouvelle fois, elle agit comme une enfant, elle est insupportable. Abel a oublié qu’elle peut être si pénible parfois. Il se demande même si elle était ainsi neuf ans plus tôt. Ce n’est pas l’impression qu’il avait à l’époque, peut être à cause de l’amour. On dit souvent qu’il rend aveugle. Il roule des yeux, une énième fois, et soupire encore face à son comportement et à sa volonté de le voir fuir. « ça va je suis pas un enfant de cœur, mais je suis pas un monstre non plus, je vais pas te laisser seule à cette heure-ci, pas comme il y a neuf ans. » C’est une bombe qu’il vient de lâcher en prononçant ses mots, comme s’il souhaite lui faire revivre toute cette nuit. Peut être après tout. Il ne sait pas vraiment. Elle a le don de foutre un bordel sans nom dans la tête d’Abel, comme elle le faisait avant. Et lui, il a horreur de ça, parce qu’il ne sait pas mettre de mots sur ce qu’il ressent. Il est trop brutal dans ses paroles, il n’a jamais su faire dans la douceur. Pas vraiment. Il ne parle pas sentiment, jamais. Et à chaque fois qu’elle est dans les parages, c’est problématique, tout redevient compliqué.

Quand le regard de la brune vient trouver celui du brun, Abel se sent défaillir. Il avait presque oublié ses yeux verts. Mais il ne montre rien, il est bien trop fier pour laisser paraître quoi que ce soit. Il ne veut pas qu’elle décèle un quelconque sentiment qu’il pourrait encore avoir pour elle. Il ne baisse pas le regard, non, au contraire, il plonge dans les iris de la jeune femme. « Pourquoi tu l’as fais ? Je veux savoir pourquoi tu t’es sentie obligée de me faire tomber ? » Il voulait l’entendre, il voulait qu’elle lui dise le pourquoi du comment. Il voulait savoir. Avait-il été le seul à être amoureux et à tenir à tout ce qu’ils avaient ? Apparemment, oui. Sinon, elle ne l’aurait jamais autant blessé. « Non et tu le sais très bien. Je savais m’y prendre et je savais rester dans l’ombre Dylan, j’ai fini au trou parce que t’as rien trouvé de mieux que d’ouvrir ta grande gueule ce soir là ». Il s’énerve, il sent les sentiments le prendre à la gorge, les souvenirs qui remontent à la surface. La mâchoire serrée, nerfs à vifs. « Tu sais très bien que ce soir là t’as complètement fondu les plombs, tu t’es barrée, je t’ai perdu de vue pendant la soirée et tu t’es évaporée. J’ai essayé de te retrouver, mais dans l’état où tu étais, j’avais aucune putain d’idée d’où tu pouvais être. J’ai cru que t’avais crevé. Quand les flics ont débarqué, j’ai cru qu’il venait à propos de toi. Mais en fait tu les as juste aidé à me coffrer, grâce à ton protecteur à la con. Tu m’as trahi Dylan, et tu sais que j’ai jamais supporté les trahisons, peu importe qui en est à l'origine ». Vrai, Abel n'est pas connu pour pardonner facilement, les trahisons se finissent toujours très mal d’habitude. Mais avec Dylan c'est différent, même s’il lui en veut énormément, elle provoque toujours en lui, bons nombres de sentiments. 

« Tu comptes aller où avec ta cheville dans cet état ? » Il se mit à lever les yeux au ciel. Sur ce point là, il a raison, elle n’a pas changé, toujours aussi butée. Il se redresse et revient à sa hauteur, lui faisant face, et la forçant à se stopper. « Tu vas empirer la chose, arrête tes conneries deux minutes et laisse moi t’aider à te ramener au moins, je t’en dois moi aussi ». dit-il en prenant un air détaché, comme s’il s’en foutait qu’elle accepte ou qu’elle refuse. Il a même haussé les épaules pour accentuer ses dires. Pour autant, il n'attend pas sa réponse, parce qu'il la connait. Elle va l'envoyé voir ailleurs, lui dira de partir et elle se mettra à marcher seule quitte à se faire encore plus mal. « Bon on ne va pas y passer la nuit de toute façon, j'ai plus important à faire, alors en route. » dit-il avant d'attraper la brune et de la balancer sur son épaule pour la porter. Il sait qu'elle va se débattre. Tant pis. En le voyant agir ainsi, l'on peut affirmer que Abel n'a pas changé. Quand Dylan et lui entretenaient une relation, il arrivait au brun, d'embarquer la jeune femme de la même manière, souvent quand elle était complètement à l'ouest et qu'il la ramenait chez lui. Ce soir, il semble qu'ils ont remonté le temps. La drogue, l'alcool, l'excès et l'amour en moins.


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MessageSujet: Re: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptySam 26 Oct - 13:16



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Le parc est vide, il fait nuit noir et pourtant il y a de l'orage dans l'air entre ces deux là. Dylan refuse l'aide qu'Abel veut lui apporter, elle ne veut pas se rabaisser à ça, pas après tout ce qu'il s'est passé entre eux. Ce serait un signe de faiblesse de sa part de se reposer sur lui parce qu'elle est mal en point. L'armée lui a forgé un caractère encore plus buté que celui qu'elle avait déjà et Abel s'apprête à le découvrir. Pas comme il y a neuf ans. Ses sourcils se froncent, elle ne sait pas comment interpréter cette phrase ni le sens qu'il veut lui donner. "Je t'ai rien demandé Abel, je suis une grande fille et je sais me débrouiller toute seule" Elle n'est plus la gamine qu'il a connu neuf ans plus tôt, celle qui passait ses soirées à picoler et à se droguer, à se laisser aller à la débauche sans se soucier de tous les dangers qui l'entourent. Ce temps là est révolu. En plus de s'être forgée une carapace autour de son cœur, c'est tout son corps, c'est elle même qu'elle a appris à protéger et à défendre.  

Elle est incapable de faire plus d'un pas que déjà la douleur lui transperce la jambe, elle se pince la lèvre pour tenter de la dissimuler et regarde enfin Abel droit dans les yeux. "Tu dis ça comme si j'avais prévu de le faire" Un petit rire nerveux s'échappe de ses lèvres alors qu'elle croise les bras. "C'était pas le cas, je pensais rentrer auprès de toi ce soir là mais les choses ont tourné différemment" Toujours aucune excuses ne traversent ses lèvres alors qu'Abel tente vainement d'avoir des explications de sa part. Il lui met le doute, ses paroles résonnent alors qu'elle tente de se remémorer cette soirée tout en secouant la tête pour contredire ce qu'il vient de dire. "Je me suis barrée parce que t'étais trop occupé à passer de la pommade à toutes ces nanas qui te faisaient les yeux doux pour avoir leur dose ou avoir des privilèges avec toi. Je me suis barrée parce que j'en avais marre d'être prise pour une conne ! Et oui, l'alcool et la drogue n'ont pas aidé ce soir là, ça n'a fait qu'accentuer les choses mais ça m'a fait ouvrir les yeux" Elle marque une pause en détournant le regard, elle lui avoue ouvertement qu'elle était bien trop investie dans leur relation, que la jalousie a prit le dessus et qu'elle est persuadée qu'elle n'a jamais compté à ses yeux. "Ouais ben au moins grâce à lui je ne suis plus le déchet que j'ai été à tes côtés. J'ai réussi à me sortir la tête de l'eau et à m'éloigner de toutes ces choses nocives" Paroles qui font mal, surement exagérées comparé à ce qu'elle ressent réellement pour lui mais elle contre attaque face à Abel, c'est la seule chose qu'elle sait faire. "Et tu comptes faire quoi Abel ? Vas y je t'en prie, y'a que nous deux dans ce parc" Elle lève les bras en l'air comme pour le provoquer, elle n'a pas peur de lui ni de ses représailles et tant pis si cette soirée finit mal.

"N'importe où, ailleurs qu'ici" mais elle sait qu'elle a peu de chances d'aller où que ce soit et elle le remarque bien vite quand elle essaye de marcher. Elle ravale les larmes qui perlent aux coins de ses yeux sous l'effet de la douleur en prenant une grande inspiration. Ses sourcils se froncent à nouveau, elle tente de le contourner quand il s'impose devant elle pour lui bloquer le passage. "Laisse moi passer, j'veux pas de.." Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'elle sent son corps se soulever, impuissante elle se retrouve porter par Abel, jetée sur son épaule comme un vulgaire sac de patates. Un cri de surprise mélangé à la douleur quitte ses lèvres et sans surprise elle commence à se débattre alors que le brun se met en route. "Pose moi tout de suite Abel !" Elle lui tape dans le dos mais ça n'a aucun effet. Elle se débat encore de longues minutes avant de se rendre compte qu'il sait parfaitement où il va. "J'peux savoir comment tu sais où aller ?" Elle voit sa rue apparaître au loin alors qu'elle a toujours la tête à surélever dans le dos d'Abel.  "Sérieusement, pose moi. J'veux pas que tu m'aides, j'veux rien de toi et toi non plus si ce n'est me voir souffrir alors arrête toi" qu'elle lui ordonne sans plus de succès. Elle finit par abandonner le combat, se faisant plus mal qu'autre chose en se débattant et elle attend patiemment qu'ils arrivent devant chez elle.


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MessageSujet: Re: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptyLun 28 Oct - 21:03



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 "Je t'ai rien demandé Abel, je suis une grande fille et je sais me débrouiller toute seule" Il se met à rire à nouveau en entendant ses dires. Vu la situation, elle n’est pas en mesure de se débrouiller. Evidemment qu’il se doute qu’elle a changé sur beaucoup de points, tout comme lui a changé. Il s’est endurci un peu plus, notamment à cause de la prison. Il est plus brutal parfois, plus méfiant également. Mais il s’est aussi rangé dans le droit chemin, s’est repenti et a arrêté les conneries. Il n’est plus, lui non plus, celui qu’elle a connu neuf ans auparavant. Heureusement d'ailleurs, avec l'âge, il faut savoir s'assagir, devenir plus raisonnable. Même si son sale caractère demeure, il est bien plus stable qu'avant.

Les yeux du brun sont sombres, peu être trop. Et ils fixent la jeune femme face à lui. Toutes ces années de silence doivent sortir, comme une confession, un moyen de peut être tourner la page pour de bon. « Tu l’avais peut être pas prévue mais tu l’as quand même fais. Rien ne t’obligeait à balancer mon nom Dylan ». Abel la fixe, il n’a pas envie de rire, il veut savoir, parce que cela fait trop d’années qu’il se demande pourquoi. Lui, ne l’aurait jamais trahi, alors il veut comprendre. « Ouais ça j’avais remarqué qu’elles avaient tourné différemment, surtout pour moi. » Railla-t-il avec une once d’ironie dans la voix, elle était également tintée de haine et d’incompréhension. Il écarquille légèrement les yeux en entendant sa version de l'histoire. Abel met quelques secondes avant de répondre. « Ah ouais, t’as laissé les médocs vraiment t’attaquer ma pauvre. On a pas les mêmes souvenirs de ce soir là Dylan. T’as vrillé pour des choses qui n’existaient pas, tu t’es faite ton scénario tout seule, et t’as pas voulu croire autre chose. Ça t’a fais ouvrir les yeux ? Bah dans ce cas là on est deux. J’ai bien vu le genre de nana que t’étais, et j’ai bien compris qu’à part ma came t’en avais rien à taper. Le jour où t’en as eu marre tu t’es barrée et puis plus rien. Ça on peut dire qu’au moins j’ai pu aussi ouvrir les yeux. Je te remercierais un jour fais moi y penser. » Abel l’a ressenti ainsi, cette trahison. Il avait eu l’impression de n’être plus qu’un dealer aux yeux de celle pour qui il aurait tout donné. Le brun se met à rire, une énième fois, en entendant les conneries de la brune. « Bah tu sais quoi Tremblay ? T’as pas l’air d’être plus heureuse qu’il y a neuf ans, t’as l’air même encore plus au fond du trou. Comment on dit déjà ? Le retour du boomerang ? Le Karma ? » Un sourire mauvais étire les lèvres du brun. Il veut lui faire mal. C’est vrai qu’en la regardant, elle a l’air malheureuse. Et même si, Abel fait le cador et essaie de la blesser, la vérité est tout autre. Elle lui fait de la peine. Ses traits sont tirés, elle semble même avoir pleuré souvent ces derniers temps. Abel a envie de la prendre contre lui, de la protéger, de lui montrer à quel point elle compte encore pour lui. Mais sa fierté est bien trop forte, son égoïsme aussi. Puis il sait pertinemment maintenant que tous ces sentiments ont toujours été à sens unique, alors à quoi bon. Il ne répond rien aux paroles de la brune, se contentant de secouer la tête.

« Tu n’irais pas bien loin avec ta cheville complètement éclatée. »
 Troisième fois qu’il le lui répète et pourtant elle essaie encore. Bon sang ce qu’elle est têtue. Abel utilise la force, il sait que c’est le seul et unique moyen. La convaincre serait trop dur et la laisser serait trop lâche. Sur ce point là, il n’est plus le même qu’il y neuf ans. Alors il s’impose, avec sa grande stature, sa carrure d’armoire à glace. Et il la soulève comme une plume. Elle est légère et Abel la coince sur son épaule. Comme il l’a prévu, elle se débat, le frappe, Williams ne bronche pas. Il la laisse faire, continuant d’avancer et quittant le parc tranquillement, sans se soucier des coups ou des supplications de la belle. Il continue sa route, les rues sont vides, presque désertes. Abel sait où il faut aller, par quel chemin passer, il l’a déjà fais des milliers de fois. Quand il l’observait. Bon, ok, il est peut être un peu psychopathe sur les bords, mais l’avantage est qu’il sait où ramener Dylan. D’ailleurs elle semble surprise, et d’une voix sereine et calme, Abel rétorque. « Chez toi. Pourquoi je dois t’emmener ailleurs peut-être ? » Il n’est pas inquiet, non, il dit ça le plus normalement du monde. Comme si cela était tout à fait banal. « Qui te dit que je veux te voir souffrir ? Je vois que t’es toujours dans tes délires de t’inventer tes propres histoires. Tu ne changes pas en fait. » lâche-t-il. La rue de Dylan apparaît au loin, Abel la tient encore, même si son domicile n’est pas loin. Vu l’état de sa cheville, même quelques mètres, elle n’y parviendra pas. Bizarrement, il n’a pas envie d’arriver devant sa porte et de la reposer sur la terre ferme alors il ralentit le pas, il devient plus lent. « Maintenant que t’es coincée, je réitère ma question, pourquoi m’avoir balancé ? », là c’était sûr elle ne pourrait pas s’échapper. L’emprise d’Abel est trop forte autour de la taille de Dylan pour qu’elle tente de partir. Alors le brun s’arrête à quelques pas seulement de la rue de la belle et attend qu’elle daigne ouvrir la bouche, se justifier. « Ce soir là, c'est vrai, t'avais toutes les raisons de faire une crise, t'étais toute seule parce que j'ai pas assez fais attention à toi. Mais de là à me faire tomber ?Vraiment ? Qu'est-ce que j'ai fais pour que tu me le fasses autant payer ? » Il repose la brune sur la terre ferme, mais l'empêche de s'enfuir. Il se tient face à elle à nouveau, ses yeux s'encrant dans ceux de la jeune femme. Il ne lâchera pas avant de savoir.


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MessageSujet: Re: back off i don't need your help (abel) (#)   back off i don't need your help (abel) EmptyDim 3 Nov - 21:46



abel & dylan
back off i don't need your help

Il persiste à rester planté là et elle s'énerve, elle bout de l'intérieur parce qu'elle se sent faible et impuissante dans cet état, parce qu'il a le dessus et qu'il sait pertinemment qu'elle a bel et bien besoin de lui sur ce coup pour pouvoir rentrer chez elle. Pour autant, il est hors de question qu'elle l'admette, elle préfère encore passer la nuit assise sur un banc dans le parc plutôt que de demander à Abel de l'aider. Forcément, elle se sent prise au piège quand le brun commence à lui demander des comptes parce qu'elle l'a balancé dix ans plus tôt, il a fini au trou par sa faute et malgré ce qu'il peut penser ce n'était pas l'intention de Dylan. Elle reste vague dans ses explications, elle sait qu'elle aura beau dire tout ce qu'elle veut ça n'y changera rien, il lui en voudra toujours autant parce qu'il a perdu un an de sa vie derrière les barreaux. Dylan, elle, elle est incapable de lui faire des excuses parce qu'elle aussi est pleine de rancœur, ses mots ne veulent pas percer ses lèvres et elle a beaucoup trop de fierté pour le lui en faire. Elle lâche un rire moqueur alors qu'elle lève les yeux au ciel en croisant les bras. Dylan secoue la tête quand il s'emporte, racontant sa propre version de l'histoire dont elle ne croit pas un mot. Elle rit jaune, fermant les yeux un instant en entendant toutes ces absurdités avant de les rouvrir pour les plonger dans les siens. "Tu sais quoi Abel, j'vais pas débattre toute la nuit avec toi. Pense ce que tu veux si ça peut soulager ta petite conscience, fais moi passer pour la folle de l'histoire si ça peut t'aider à dormir sur tes deux oreilles, j'en ai rien à foutre !" Elle n'a pas envie de jouer plus longtemps à ce petit jeu, à ce débat sans fin parce qu'ils ne seront jamais d'accord. Ils voudront chacun se donner gain de cause et le bon rôle dans cette histoire alors qu'en réalité ils ont tous les deux leurs tords. "Je t'emmerde Williams" Touchée, il a tapé où ça fait mal et il a raison. Elle est plus malheureuse que jamais depuis sa fausse couche et son regard qui se baisse pour fuir celui noir d'Abel lui montre bien malgré elle qu'il a réussi à appuyer sur ses faiblesses.

Elle cherche à s'enfuir à nouveau, elle veut partir le plus loin possible de lui parce qu'il ravive des sentiments contradictoires qui s'entrechoquent. Il lui fait mal, elle le hait mais en même temps elle n'a qu'une envie, lui sauter dessus comme à l'époque où la passion de leur histoire effaçait tout le reste. Prise par surprise, elle sent son corps se soulever, il ne lui laisse pas le choix et elle n'a aucun moyen de se libérer de l'emprise qu'il a sur elle. Elle a beau connaître des techniques de combat, dans cette position elle est impuissante. Elle arque un sourcil à sa réponse sur l'endroit où il l'emmène avant de lâcher ironiquement. "Ah et c'est tout à fait normal que tu connaisses l'endroit où j'habite, bien sûr. Tu disais quoi tout à l'heure ? Wow Abel, tu me surveilles depuis quand mh ? T'sais quoi, en fait je m'en fiche.." un petit rire épuisé traverse ses lèvres alors qu'elle cesse un instant de se débattre. "Ah oui c'est vrai, je suis une vraie folle j'avais presque oubliée" qu'elle ironise à nouveau à sa remarque sans chercher à s'énerver ou à rentrer dans un nouveau débat. Elle reste silencieuse à sa première question parce qu'elle estime qu'elle y a déjà répondu plus tôt et quand il reprend, elle prend quelques secondes avant de prendre la parole à son tour quand il la pose au sol. "Clarisse est morte ce soir là, mais ça tu dois pas t'en souvenir ni même te rappeler de qui elle était.. C'était ma meilleure amie Abel et elle a fait une overdose. Elle a pris beaucoup trop de cette merde que tu vendais alors oui j'ai balancé ton nom quand j'ai appris ça en plus de la soirée que j'avais passé. J'étais jeune et naïve, je pensais pas qu'ils t'enverraient en taule, juste qu'ils arrêteraient ton trafic et que tous les camés du coin comme moi s'en porteraient mieux.." Sa voix se meurt dans un murmure, elle hausse les épaules, première chose réellement sincère et sa voix le confirme. Elle ne souhaitait pas le voir derrière les barreaux même si elle voulait changer de vie. La colère est redescendue, surement à cause de la douleur qui a pris le déçue et qui ne souhaite pas diminuer. Ses yeux se perdent dans ceux d'Abel et elle voudrait lui crier qu'elle est désolée, que si elle avait su qu'il ferait de la prison elle n'aurait jamais fait ça mais ses pensées ne traversent pas ses lèvres. "Tu peux penser ce que tu veux de moi Abel mais j'ai jamais voulu que les choses se terminent comme ça"


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