contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Elle souffle longuement, les yeux rivés sur la même maison depuis dix minutes maintenant et Sidney est persuadée que si elle ne bouge pas rapidement les voisins vont penser qu’elle élabore un plan pour la cambrioler. Pourtant cette maison elle la connaît par coeur, pour y avoir passé une bonne partie de son enfance et elle sait que sur le mur dans l’entrée se trouve une photo d’elle avec un immense sourire, un diplôme dans la main et enfoncée dans le côté de son meilleur ami. Elle sait qu’elle fait partie de cette famille, même après tout ce temps même après la catastrophe qui s’est passée. Pourtant c’est toujours difficile de se retrouver là, devant l’entrée qui mène à la grande maison familiale, parce qu’elle ne s’y sent plus chez elle, plus légitime. Pourtant elle prend enfin son courage à deux mains, passe la petite barrière blanche et s’avance jusqu’à la porte d’entrée avant d’y frapper trois fois. Y’a son coeur qui bat vite, trop vite même et quelque part son son tee shirt, une des trois plaques militaires qu’elle porte autour du cou lui brûle la peau. Une plaque noire bien cachée par ses vêtements qui porte le même nom que celui qui se trouve sur la boîte aux lettres. Le même nom que celui que porte la jeune femme qui vient lui ouvrir. Salut. Elle est toujours surprise Sidney, de se retrouver comme ça face à Jules, face à une jeune femme alors qu’elle l’avait laissée enfant, une très très belle jeune femme de surcroît. Je … j’ai pas eu le temps de prendre de tes nouvelles après l’incendie, on a été appelé pour un autre départ de feu tout de suite après. Elle se souvient Sidney de l’inquiétude qui lui avait tenaillé l’estomac quand on lui avait annoncé le nom de la seule personne qu’un de ses gars avait sauvé, elle se chargeait d’éteindre le feu, parce qu’elle n’est pas douée avec les gens, parce qu’elle préfère laisser ça à ceux qui veulent jouer les héros. Je suis passée à l’hôpital, mais ils m’ont annoncé que t’étais déjà partie. Parce qu’elle s’était souvenue Sid, d’une promesse glissée à l’homme de sa vie après une soirée arrosée au camp de base, celle de prendre soin de la famille de l’autre s’il devait arriver quelque chose à l’un d’entre eux et Jules, s’était la fierté de Samuel. Elle se perd dans le regard qui lui fait face, elle est presque déstabilisée Sid et c’est si rare, si inhabituel pour la reine des glaces qu’elle est que ça en ferait rire plus d’un. T’as l’air de bien aller. Elle sait pas quoi dire Sid, ne sait même pas ce qu’elle fait là, parce que pour Jules elle ne doit être que la soeur de sa meilleure amie et surtout la meilleure amie de son frère, celle qui était à l’armée avec lui, celle qui l’a vue la dernière fois en vie. Désolé, je ne devrais pas être là. Elle sait que c’est pas vrai, la mère de Samuel lui annonce que la porte est toujours grande ouverte pour elle, la preuve, c’est même elle qui lui a offert la plaque au nom de son fils qu’elle a autour du cou, cette plaque que vous offre l’armée pour vous consoler de la perte de votre proche, ça et un stupide drapeau. Une plaque noire qui tranche avec celles qui sont à son nom, son matricule, comme pour bien lui rappeler qu’il est mort. Doucement elle se rend compte qu’elle tremble Sid, jette un regard à ses mains avec surprise avant de fermer les poings. Jules doit la détester.
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Mer 23 Oct - 20:39
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Aujourd'hui, Juliette a pu reprendre l'entraînement. Hier, suite à l'incendie, elle n'avait pas voulu prendre de risque. Ayant inhalé de la fumée, c'était risqué pour ses poumons. Il était donc préférable de se reposer une journée, plutôt que de devoir retourner aux urgences. Sa mère lui aurait tapé sur les doigts, car si ça ne tenait qu'à elle, sa fille serait allongée dans son lit et elle viendrait lui apporter tout le nécessaire pour qu'elle n'ait pas à bouger. Une vraie maman-poule. Cela fait maintenant une heure que Jules est rentrée chez elle. Elle n'a pas hésité longtemps entre ses cours et sa console. Peut-être qu'un jour elle changera d'avis, mais pour l'instant, elle se détend. Jusqu'à ce que quelqu'un vienne cogner à la porte. Étant seule ici, la brune est bien obligée de s'arrêter dans son activité. En ouvrant, elle tombe sur quelqu'un qu'elle ne pensait jamais revoir. Une blonde. Sidney. La meilleure amie de Samuel. À ses mots, elle se souvient des paroles de Jody qui lui avait annoncé qu'elle était pompière dans la caserne de la ville. Ça lui était sorti de la tête. Alors qu'elle la voit sur les lieux de l'incendie ou ici, la surprise aurait été la même. « Tu as raison, ta place n'est pas sur le pas de la porte. » Un fin sourire se dessine sur les lèvres de la brune. À en croire l'attitude de Sidney, maintenant qu'elle a dit ce qu'elle avait à dire, elle va simplement repartir. Mais Jules n'est pas sur la même longueur d'ondes. C'était la meilleure amie de Samuel et pourtant, personne ici ne la revue depuis son décès. Ça serait dommage de passer à côté d'une telle occasion. « Tu devrais plutôt entrer. » Il ne s'agit pas d'une question. Pas d'un ordre non plus, elle ne se permettrait pas. Mais elle n'acceptera pas un refus ou alors, il lui faudra une bonne justification. La footballeuse recule à l'intérieur de la maison, laissant la place à Sidney de rentrer. « Qu'est-ce que tu veux boire ? » C'est la moindre des choses et autant lui donner envie de rester encore un peu. « Tu sais, je ne suis pas en sucre. » Juliette n'a pas pu aller s'entraîner le lendemain, par précaution, mais c'est tout. Hormis ce détail, elle a rapidement pu reprendre le court de sa vie. Surtout qu'il y avait eu plus de peur que de mal. Ni Soren, ni elle n'étaient ressortis blessés de cet incendie. Ce n'était que matériel et le jeune homme était maintenant sans logement fixe, mais rien qui ne peut pas trouver une solution. « Tu n'étais pas obligée de venir jusqu'ici. » Pas pour s'inquiéter. C'est quand même dommage de devoir en arriver là pour la voir venir dans cette maison. Les pompiers ne seraient pas arrivés à temps, elle aurait dû venir pour un second drame. « Mais.. ça fait plaisir de te voir. » Le sourire sur son visage s'élargit légèrement. Jules avait toujours des nouvelles de la blonde par l'intermédiaire de sa meilleure amie, mais c'est toujours mieux de l'avoir face à elle. Inconsciemment, elle lui fait penser à Samuel, mais ce n'est pas forcément désagréable. Avec les membres de sa famille, Juliette n'a jamais vraiment évoqué sa disparition, elle a même tout fait pour éviter le sujet. Avec Sidney, ça pourrait peut-être être différent. De tous les êtres humains, c'est sûrement elle qui le connaissait le mieux. C'est peut-être pour cette raison que depuis l'arrivée de la blonde, la footballeuse a l'impression de sentir son frère proche d'elle. « Je suis sûre que ma mère te dirait la même chose. Elle t'inviterait à rester manger aussi et ne te lâcherait plus. Mais tu as de la chance, elle n'est pas là pour l'instant. » Jules hausse doucement les épaules, un sourire amusé sur les lèvres. Elle connaît plutôt bien sa mère et à la bonne époque, quand Sidney et Samuel passaient du temps ensemble ici, elle avait déjà tendance à la gâter, comme si c'était sa propre fille.
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Mer 23 Oct - 22:00
Si seulement elle savait Jules, ce que ça lui coûte à Sidney de franchir le seuil de sa maison, si seulement elle se rendait compte que son ordre déguisé étrille son coeur comme rarement ces dernières années. Elle a l’impression de ne pas être légitime, que ce n’était pas à elle de le franchir ce seuil, mais bel et bien à Samuel. Elle se dit aussi que si Jules connaissait la vérité sur le déroulement de la mort de son frère, jamais elle ne l’aurait invitée à entrer, parce que accueillir en son foyer la personne qui est la cause du décès d’un membre de sa famille est juste impossible. La plaque contre sa peau la brûle tellement qu’elle est a deux doigts de regarder si elle n’est pas en train de laisser une marque, mais tout cela c’est dans sa tête, elle le sait, c’est son fardeau pour le reste de sa vie, le poids d’un culpabilité éternelle. En entrant y’a son regard qui se perd sur la grande photo qui prend place sur le mur de l’entrée, deux gamins souriant parce qu’ils avaient enfin terminé le lycée, prêts à se lancer dans une nouvelle aventure, même si ça allait être difficile, l’armée c’était le rêve de Sidney et Sam, il l’aurait suivi au bout du monde. Elle est tellement absorbée par ses pensées qu’elle en rate presque la question de Jules. De l’eau ça sera très bien, merci. Elle n’a pas prévue de s’éterniser mais visiblement, la jeune femme a gagné en caractère depuis qu’elle l’a laissée. Elle quitte du regard la photo pour se poser contre le mur de la cuisine, un léger sourire au coin en voyant que rien n’avait changé malgré les années qui passent, Sam aurait adoré ça, lui qui parlait si souvent du bonheur d’être à la maison. Tu n’es pas en sucre, mais ingérer du monoxyde de carbone entraîne la diminution du transport d’oxygène, en fait tu devrais être ton lit maintenant. Comment lui dire ? Comment lui dire que si elle est là c’est avant tout parce qu’elle a une promesse gravée au fer rouge à tenir, que même si elle avait une écharpe dans le doigt, elle accourrait sans perdre une seconde. Elle ne peut pas lui expliquer tout ça, parce qu’elle ne peut pas comprendre Jules, personne ne le peut. Sam et Sidney c’était une dévotion éternelle. Y’a son regard qui se relève à l’entente des paroles de la brune, ça lui fait plaisir de la voir et soudain le sentiment de culpabilité prend place. Pas envers Sam, il est présent au quotidien, mais envers sa famille. Elle ne compte plus le nombre de fois où la mère de son meilleur ami lui dit de passer, de venir aux commémorations, aux anniversaires, mais à quoi bon, elle ne peut pas faire semblant aussi longtemps, c’est trop difficile. Alors entendre Jules dire qu’elle est contente de la voir, ça pique, ça blesse. Tu ne me connais même pas Jules, au mieux je suis … étais, la meilleure amie de Samuel, sinon je suis la soeur de Jody. Ou la dernière personne qui a vu ton frère en vie. Il n'aurait pas aimé Sam, elle le sait, il lui aurait fait les gros yeux pour la forcer à s’ouvrir un peu. Mais ça me fait plaisir de te voir par contre, plus grande, plus adulte, mais toujours avec le même sourire. Elle croit connaître l’enfant que fut Jules par coeur tellement elle a entendu Sam en parler, mais quelque chose lui dit que la Jules adulte lui réserve de nombreuses surprises.
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Jeu 24 Oct - 22:24
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Il y a des années, la présence de Sidney dans cette maison était logique, mais aujourd’hui, cela semble bien différent. Pour elle en réalité, pas pour Juliette qui l’accueille ici à bras ouverts. Une réaction différente aurait sûrement blessé son frère. Il était du genre pacifiste, alors il ne supporterait pas une tension entre les deux jeunes femmes, peu importe ce qu’il a pu se passer. Alors que la brune essaye de se justifier sur son état de santé, elle sert à Sidney le verre d’eau qu’elle a demandé. Si Juliette semble prendre à la légère ce qui lui est arrivé il y a deux jours, ce n’est pas le cas de la blonde qui commence à parler de monoxyde de carbone. Un sujet que ne maîtrise absolument pas la footballeuse. « Ah. » Elle n’est pas consciente du danger. Pour elle, une journée de repos, c’était grandement suffisamment. Ou alors, c’est parce qu’elle commençait déjà à s’ennuyer. Jules court tous les jours, principalement pour son métier, mais aussi quand elle est en repos. Alors forcément, un jour alitée, c’est clairement l’enfer pour elle. « Tu sais, je suis plus du genre hyperactive. J’ai réussi à rester au lit hier. Une journée c’est bien déjà. Il ne faut pas trop en demander. » Ce qui est important au final, c’est qu’il n’y a rien eu. Juliette va bien et elle est sûre que ce sera le cas aussi pour les autres jours, mais Sidney n’est peut-être pas du même avis. « Quoi ? Tu veux vérifier mes constantes ? Tu es venu faire un suivi médical ? » Cela n’enchanterait pas vraiment la footballeuse que la seule raison de la venue de Sidney soit liée à son métier. Cela voudrait dire que son intention ne vient finalement pas du cœur et autant dire que ça blesserait un peu Juliette, qui se retrouve étonnement heureuse en sa présence. L’effet Sam sûrement, l’effet Sid-Sam. « Et c’est important ? Tu étais souvent ici avant, j’avais pris l’habitude de te voir. » Oui, elles n’étaient pas forcément proches, elles ne faisaient que se croiser quand elles se voyaient. Mais voilà, Sidney était importante pour Samuel, comme Juliette l’était aussi, alors forcément, indirectement il y a eu une sorte de lien entre elles. La blonde évoque les changements de son interlocutrice. Celle-ci hausse légèrement les épaules. « Dix ans. Le temps passe vite. » Quand Sidney et Samuel sont partis pour l’armée, Jules n’était qu’une enfant et quand Sidney est revenue, cela n’avait pas vraiment changé. Enfin si, elle était alors devenue une adolescente, mais il lui restait encore un certain chemin à parcourir pour devenir celle qu’elle est aujourd’hui. « Mais il y a des choses qui ne changeront jamais. » Dit-elle, tout en arborant son meilleur sourire. Juliette a dû faire face à plusieurs épreuves dans sa vie, mais aucune n’a pour l’instant réussi à lui faire perdre son sourire, pas définitivement en tout cas. C’est d’ailleurs ce qui a créé des tensions avec son autre frère, Thomas. Il ne comprenait pas comment Juliette pouvait ne rien ressentir. En réalité, c’était l’inverse, mais elle a tout intériorisé. « Comme ça fait longtemps que nous ne t’avons pas vu, nous avons sûrement raté des choses. Qu’est-ce que tu fais maintenant ? Qu’est-ce que tu deviens ? » Elle travaille à la caserne de la ville, ce n’est pas un secret et Juliette le sait déjà. La brune veut seulement parler un peu, évitant ainsi qu’un silence pesant s’installe entre elles. Pour cela, quoi de mieux que de parler de la pluie et du beau temps ? Des banalités de la vie en soit.
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Ven 25 Oct - 16:40
Elle n'y peut rien Sid, elle ne se sent plus à sa place dans cette grande maison, les doux souvenirs qui lui reviennent ne laisse qu'une grande trace d'amertume qu'elle peut presque goûter dans sa bouche. Sam est partout et surtout dans la personne en face de lui. Elle ne peut pas croire Sid, que Jules a tant changé en dix ans, elle n'a pas vu une différence si grande chez Jody. Elle a presque envie de sourire face à la position de défense de la brune, Sam était pareil, même malade il l'avait accompagné passer son permis de conduire alors qu'il pouvait à peine tenir debout. Elle lève les mains devant en signe de paix. On se calme Pedersen, je voulais juste m'assurer que tu ailles bien. C'est mon travail et surtout, tu n'es pas n'importe qui. Elle est la soeur de sa moitié, une moitié perdue à jamais, alors qu'elle est condamnée à vivre incomplète, mais elle ne sait pas pourquoi, passer quelques minutes avec Jules permet de remplir un petit peu se vide. Elle s'installe à la table de la cuisine, levant les yeux vers la jeune femme quand cette dernière lui annonce qu'elle avait pour habitude de la voir avant. Elle porte son verre à ses lèvres avant de le reposer dans un sourire. Je me souviens surtout d'une petite fille qu'on devait mettre à la porte parce qu'elle passait son temps à vouloir rester avec nous. Elle a comme des flashbacks qui lui reviennent, de Sam mettant des stratégies au point pour éviter sa soeur. Je t'en dois une d'ailleurs, une fois il allait m'embrasser, mais tu es arrivée au bon moment. Sidney se souvient en coeur de la panique qui l'avait prise en voyant Sam se rapprocher d'elle. Elle regarde Jules évoluer dans la cuisine familiale et se permet de la détailler du regard, tant de ressemblance avec son frère et pourtant ils semblaient si différents, c'était extrêmement perturbant. Sid n'arrive pas à la définir comme une personne à part entière, Jules condamnée à être la soeur de Sam à ses yeux, elle s'en veut presque Sid, parce qu'elle est persuadée que Jules vaut le coup d'être découverte comme une entité. Elle est tirée de ses pensées par une question de Jules. Je suis persuadée que Jody passe son temps à se plaindre de moi, tu en sais déjà beaucoup trop. Sa relation avec sa petite soeur est plus que compliquée depuis qu'elle est revenue d'Irak et elle n'ose même pas imaginer ce que sa soeur peut raconter sur elle à sa meilleure amie. Je suis lieutenant pompier et c'est à peu près tout ce qu'il y a d'intéressant à savoir sur moi. Elle n'a pas une vie folle Sid, pas de copine, pas d'amis, il n'y a que son travail, sa famille et la mémoire de Sam. Mais toi alors, dis moi. Comment va le football ? Elle se souvient encore Sid, des soirées passées à regarder les photos de Jules sous la tente, avec Sam et ses commentaires comme quoi sa soeur était l'avenir du football new-zélandais.
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Dim 27 Oct - 22:57
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L’état de santé de Jules semble préoccuper la blonde, mais elle n’est pas pour autant ici pour faire la police et s’assurer que la footballeuse passe ses journées au lit. Ce qui n’est pas plus mal, sinon, la brune aurait certainement essayé de raccourcir leur discussion. À l’inverse, là, elle s’intéresse à ce que devient la jeune femme. Ce n’était pas sa meilleure amie à elle, mais elle a bien souvent eu l’habitude de la voir chez elle. Le brune fronce légèrement les sourcils lorsque Sidney lui fait part d’un souvenir, d’un moment où enfant elle avait interrompu son frère et sa meilleure amie. À l’époque, elle avait entendu des rumeurs comme quoi Samuel ressentait quelque chose de plus fort que de l’amitié pour elle. Mais Juliette, enfant, elle ne s’y était pas vraiment arrêtée. D’ailleurs, elle ne voyait pas vraiment son frère amoureux d’une fille. Ce n’était pas envisageable. Pourtant. Mais de là à ce qu’elle lui sauve la mise, elle ne comprend pas vraiment. Ce n’était quand même pas l’homme le plus repoussant de la Terre. Cependant, ce n’est pas le sujet principal ici. Ce détail appartient au passé et maintenant, il faut savoir tirer un trait là-dessus. Juliette se renseigne sur la vie qu’a maintenant la meilleure amie de son frère. Pour faire la discussion principalement, mais peut-être que dans le fond, ça l’intéresse. « Se plaindre ? Non. Nous avons passé l’âge pour ça. » Enfin elle croit. Ça leur arrive parfois, c'est certain. Mais là, Juliette ne voudrait pas que Sidney pense que quand les filles parlent d'elle, c'est plus ou moins négatif. Elle évoque ensuite son métier de pompier, ce métier qui a bien failli faire croiser leur chemin un peu plus tôt, il y a deux jours pour être exact. « Un jour de congé forcé hier, fichu incendie. » Quand c'est à son tour d'évoquer ce qui occupe sa vie, Juliette se sent obligée de parler de ça. Ce n'est pas grand-chose et pourtant, un jour passé loin du terrain et c'est toute sa semaine qui en pâtit. « Tu devrais venir me voir un jour, si l'envie t'en dit. » Elle pourra directement se faire une idée de tout cela. Du monde dans lequel évolue la brune. « Je me débrouille plutôt bien. Je ferais un effort supplémentaire si je sais que tu es dans les tribunes. » Ce n'est pas qu'elle néglige les autres matches, mais savoir qu'un proche est dans les tribunes, ça crée une certaine motivation. C'est positif, mais pas toujours. En cas de défaite, c'est plus difficile à digérer. « Ça me permet de voyager un peu, ce n'est pas si mal. Ça m'évite d'être tout le temps ici. » Depuis qu'elle est partie, depuis la dernière fois où elle est venue ici, les choses ont changé. Suite à l'absence de Samuel, mais pas seulement. Il y a aussi son père et sa double vie, une vérité que Juliette cache à sa mère depuis deux ans maintenant. « Ce n'est plus comme avant ici. C'est souvent silencieux comme aujourd'hui, c'est pour dire. » Elle grimace légèrement pour accompagner sa phrase. Autant dire que quand on vient d'une famille avec plusieurs enfants, ça peut être compliqué de retrouver ce silence.
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Mer 30 Oct - 14:39
Elle a un doux sourire qui prend place sur son visage Sid, parce qu'elle n'a aucune idée Juliette, qu'elle l'a déjà vue jouer plusieurs fois, déjà quand ils étaient au lycée et qu'en cachette Samuel l'emmenait voir sa petite soeur jouer plutôt que d'aller au before des fêtes étudiantes, alors oui elle lui en voulait de lui faire rater le meilleur mais l'étincelle de fierté dans ses yeux quand il regardait sa soeur évoluer sur le terrain était le plus beau des sacrifices. Mais elle ne lui dira rien, c'était une promesse qu'elle avait fait à Samuel, trop fier pour avouer qu'il devenait tendre à la vue de sa petite soeur. Alors elle hoche la tête Sid, un sourire amusé sur les lèvres. Si ça peut aider l'équipe, alors je pense que je peux sacrifier 90 minutes de la vie. Elle se lève de sa chaise et commence à évoluer dans l'espace, redécouvrant une maison qu'elle a eu peur de croiser durant si longtemps, c'est presque comme une délivrance de pouvoir à nouveau entrer ici, la brûlure de la médaille cachée s'est atténuée depuis quelques minutes. Juliette y est certainement pour quelque chose, aux yeux de Samuel elle était son trésor, alors passer quelques minutes avec elle, lui donne l'impression de reprendre le rôle de Samuel, celui de la protéger et de faire attention à elle. Tu sais Juliette j'ai beaucoup voyagé, pourtant il n'y a pas un endroit sur terre où je préfère être. Ici c'est ma ville, ma maison. Et elle sait que pour Sam c'était pareil, en fait elle est persuadée que personne n'était plus fier d'être Wellington plus que Sam, alors l'idée de revenir au pays était ce qui le motivait le plus. Malheureusement ça n'arrivera jamais. Elle attrape un cadre au hasard et laisse ses doigts caresser le verre, une famille si unie qui était à jamais incomplète par sa faute. Et puis il y a la voix de Juliette derrière elle qui vient la surprendre et qui a pour cause le cadre qui s'échappe de ses mains et qui vient s'éclater au sol. Pardon, je suis vraiment désolée. Elle ne sait pas pourquoi elle s'excuse Sid, le cadre photo ou bien a voir rendu la maison beaucoup plus silencieuse. Elle se baisse rapidement avant de se saisir de quelques morceaux de verre qui viennent rapidement lui trancher la main et laisser le liquide bordeaux venir s'écouler long de sa main.
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Mer 30 Oct - 17:10
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Un sourire se dessine sur les lèvres de la brune quand Sidney dit accepter de venir la voir. Ce n’est pas grand-chose et pourtant, cela lui fait plaisir. Elle aimerait que Samuel soit là, avec elles, mais avoir la présence de la blonde sera déjà ça. Ça lui fera penser à autre chose. Et surtout, ça l’éloignera un peu de cette maison. Le problème avec Juliette, c’est son père. La mort de Samuel a forcément fragilisé la famille, mais ce qu’il a fait lui, ça l’a complètement détruit. Pour elle surtout, vu que c’est la seule personne au courant de son mensonge ici. Ou peut-être pas, elle ne sait pas. Et si sa mère savait et faisait semblant depuis le début ? Non. Ça ne peut pas être possible. Et si cela s’avère vrai, il ne faudra pas longtemps à la footballeuse pour faire ses valises et pour trouver autre part ou dormir. La blonde s’éloigne un peu et son attention se pose sur l’un des cadres présents dans la pièce. Sa mère tient beaucoup à ces souvenirs, sinon ça ferait bien longtemps que quelqu’un les aurait mis ailleurs. La photographie que tient Sidney entre ses mains tombent. « Il faut que tu arrêtes de t’excuser. Tu n’es pas responsable de tous les malheurs de la Terre. » Un sourire rassurant se dessine sur les lèvres de la brune. Il n’y a pas mort d’homme, ce n’est qu’un cadre. Un cadre qui l’a blessé, c’est surtout ça qu’il faut retenir, c’est de ça qu’il faut s’occuper. Juliette retourne dans la cuisine et sort un torchon propre d’un tiroir. Sa mère risque de paniquer en voyant la future tâche de sang, mais elle lui expliquera ce qu’il s’est passé. « Et puis, ce cadre avait besoin d'être dépoussiéré un peu. » Il risque d'être changé maintenant, si la jeune femme a dit cela, c'est surtout pour faire déculpabiliser son invitée. « Mets ça dessus. » Dit-elle, en lui tendant le morceau de tissu qu'elle vient d'aller chercher. Elle s'accroupit à côté d'elle, en faisant attention à ne pas toucher au verre et elle vient glisser sa main sous la sienne pour pouvoir voir de plus près à quoi elles ont à faire. Jules soulève doucement le torchon et remarque que la plaie n'est pas profonde, ce qui se trouve dans la trousse de soin de la maison devrait suffire. « À tes risques et périls. De notre duo d'amitié, c'est ta sœur qui s'en sort le mieux avec tout ce qui touche aux soins. » Elle travaille dans le paramédical, cela aide, c'est sûr. La footballeuse s'absente de nouveau et prend la direction de la salle de bains du rez-de-chaussé. Elle fouille dans différent placard, à la recherche de quoi soigner Sidney. À croire qu'elle ne connaît pas sa propre maison. Sa mère serait ici, ça ferait déjà une dizaine de minutes que les pansements seraient dans la cuisine. « Tu viens pour t'assurer que je vais bien et finalement, c'est moi qui prend soin de toi. » Lâche-t-elle alors qu'elle revient dans la pièce principale de la maison. Elle dépose sa trouvaille sur le plan de travail. « Viens. » Lorsque la blonde est proche d'elle, Juliette commence à lui prodiguer des soins. Elle prend dans sa main la sienne et vient désinfecter la plaie. « À ton tour de prendre un jour de congé. »
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Dim 3 Nov - 12:36
On lui demande d'arrêter de s'excuser mais c'est au dessus de ses forces, parce qu'elle ne peut pas comprendre Juliette, évidemment qu'elle ne peut pas. Elle ne sait pas que finalement ce n'est pas pour le cadre qu'elle présente une nouvelle fois ses excuses Sidney, même si elle est quelque peu désolé d'arriver dans cette maison et de se retrouver à briser des choses. Il lui manque tellement de pièces du puzzle pour comprendre à Juliette, tellement de moments passés sous silence. Mais encore une fois elle garde ce secret Sidney, honteusement elle préfère l'enfuir au plus profond d'elle-même, pas la peine de raviver la douleur de la perte d'un être cher. Au lieu de ça elle attrape le torchon qu'on lui tend et entoure sa main avec le tissu blanc qui se retrouve rapidement imbibé de sang. Juliette a raison, c'est elle qui se fait soigner, alors que c'est elle le pompier, la situation est si ridicule. Elle suit la brune sans un mot et grimace très légèrement au contact du produit désinfectant et de sa main. Un léger sourire vient orner son visage en entendant Juliette parler, en quatre ans, elle n'a jamais prit un seul jour d'arrêt de travail, c'est à peine si elle prend des vacances. Ça devrait aller, j'ai vu pire. Il y a le douloureux souvenir d'une balle prise en plein thorax et un cicatrice ronde qui est là pour lui rappeler la douleur de ce jour, de tout ce qu'elle a perdue. Samuel surtout, sa carrière ensuite. Tu me diras prendre un jour de congé, va pouvoir me permettre de venir te voir jouer. Son regard quitte sa main blessée pour trouver celui de Juliette et un léger rictus vient prendre place sur son visage. Pour le bien de l'équipe bien sûr. Elle ne pensait pas cela possible, mais passer du temps avec Juliette lui fait du bien, lui permet de sourire avec d'autres personnes que les gars de la caserne ou sa famille, c'est comme retrouver peu à peu l'oxygène dans ses poumons après avoir cru se noyer, au début ça brûle et on se dit qu'on aurait mieux fait de couler au fond de l'eau et finalement ... finalement c'est la meilleure des sensations.
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Lun 4 Nov - 22:36
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sidney & juliette
« 'Cause I don't care when I'm with my baby, yeah. All the bad things disappear and you're making me feel like maybe I am somebody I can deal with the bad nights. »
Elle a connu pire. C'est certain, mais est-ce vraiment une bonne raison pour la laisser avec sa plaie ? Non. Juliette met tout son cœur à l'ouvrage, après avoir désinfecté la blessure de la blonde, elle vient appliquer une crème cicatrisante. « Bien sûr. Pour quoi d'autres ? » Jusque là concentrée dans ce qu'elle faisait, la brune relève légèrement la tête pour pouvoir plonger son regard dans celui de Sidney. Un simple match de football, comme pour la mémoire de Samuel. Juliette attrape une gaze et du sparadrap dans la trousse de secours. À la voir faire, on pourrait croire qu'elle a fait cela toute sa vie. Et pourtant. Quand c'est elle qui se blesse, il y a toujours quelqu'un pour prendre soin d'elle. Ce n'est jamais arrivé que la réciproque soit vraie. « Si tu viens une fois, ça sera toujours une fois de plus que mon père. » Jusque là, elle avait tenu. Elle n'avait pas dénigré son père, mais vu la haine qu'elle lui porte, cela ne pouvait pas durer. Elle met cette colère de côté, le temps d'installer le pansement que la main de la blonde, elle n'a rien demandé elle. Puis elle reprend. Sidney a passé beaucoup de temps ici, quand elle était plus jeune, autant qu'elle connaisse la vérité. Ou au moins une partie de celle-ci. « C’est vraiment un con depuis dix ans. En vérité, il l’a sûrement toujours été. » Jules rigole légèrement, un rire qui sonne faux. À cause de lui, elle en a beaucoup sur le cœur et pourtant, depuis deux ans, elle se retient de lui dire ses quatre vérités en face. Contrairement à lui, elle a peur des conséquences. Elle a peur que cette famille se sépare définitivement, car après la perte de Samuel, elle ne sait pas s’il sera possible de survivre à une nouvelle épreuve. « C’est pour ça que j’aime bien être en déplacement. Ça me permet d’être loin de lui. » Son échappatoire à elle, quand elle n’est pas avec Jody, ou alors au boulot. Ça lui permet de respirer un peu, d’oublier le temps d’un week-end tout ce qui se passe à sa maison, ou à celle de Soren. « J’ai tellement hâte de partir. Mais il y a ma mère.. » La jeune femme grimace légèrement en pensant à elle. Inconcevable pour elle de la laisser seule avec son père, pas après ce qu’il a fait. Si seulement elle pouvait ouvrir les yeux, si seulement elle pouvait le quitter. Juliette serait de son côté, elle la soutiendrait. Elle a toujours été parfaite dans son rôle, elle ne mérite pas cela.
(c) DΛNDELION
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Sujet: Re: it's harder when it's you. (#) Sam 9 Nov - 13:00
Elle a du mal à comprendre Sidney. Pourquoi est-ce que Jules se met à parler ainsi de son père, parce que elle, elle est restée sur l’image de la famille parfaite que lui présentait Sam des années avant, à batailler pour savoir qui avait la famille la plus cool de la ville, le combat était difficile et bien souvent la réponse n’était même pas décidée. Alors elle a du mal à comprendre comment est-ce que cette famille si parfaite a pu autant changer. Evidemment ils ont perdu un fils, un frère, mais ce n’est pas ce dont parle Juliette, elle ne parle pas de déprime ou quoi à la suite de la perte de son fils, c’est plus profond, elle peut le sentir. Avec douceur, elle dépose sa main sur celle de la jeune femme qui est actuellement en train de la soigner et tente de trouver son moyen. Hé. Ça va pas ? Elle a promit à Samuel de veiller sur sa petite soeur et cela veut dire s’inquiéter pour elle et surtout prendre soin d’elle. Elle n’a aucune envie de savoir Sidney, ce qu’a fait le patriarche Pedersen pour être ainsi traité par sa fille, mais elle peut sentir que ça fait mal et elle ne veut pas de ça pour Jules, pour aucun des Pedersen, mais encore moins pour Jules. Jules, s’il a été violent ou quoi tu peux me le dire, je peux t’aider. Elle n’en a aucune idée Sidney, du pourquoi, du comment et forcément elle s’imagine le pire, parce qu’elle a vu le pire, elle a pu le sentir dans les rues irakiennes, elle a pu voir comment un homme pouvait briser une femme et même si elle se doute bien que jamais le père de Samuel pourrait aller aussi bien, ça reste dans un coin de sa tête. Et puis quand la brune lui annonce qu’elle rêve de partir mais qu’elle cela n’est pas possible à cause de sa mère, cela lui brise le coeur à Sid. Parce qu’elle aime les Pedersen comme sa propre famille. Ils l’ont vu grandir, évoluer et ont continué à la prendre sous leur aile après son retour de l’armée, alors avec une certaine tendresse, sa main non meurtrie vient se glisser sur la joue de Jules pour la prendre en coupe alors que son pouce vient doucement caresser sa peau. Hey, si jamais ça ne va pas, tu peux venir chez moi, ma porte te sera toujours ouverte. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres comme pour la rassurer qu’elle n’est pas seule, qu’elle est avec elle, pour toujours. J’ai qu’un canapé-lit, mais tu seras en sécurité et surtout tu seras libre de tout. Je suis là pour toi Jules. Elle a une dette gravée au fer rouge envers Samuel, alors si elle peut l’atténuer, elle signe, pour lui et puis pour Jules surtout. Peu importe ce que peut dire Jody, que ça lui plaise ou pas, il y a plus important que l’avis de sa petite soeur. La porte qui vient s’ouvrir brise le moment dans lequel elles étaient plongées et les voilà de nouveau dans le monde, la petite bulle a explosé alors que la mère de Jules entre dans la cuisine et cette fois c’est trop. Faire face à Jules elle le peut à peine, alors face à une mère brisée par la mort de son fils, c’est trop. Je dois y aller, mon service commence dans une heure, merci pour le verre Juliette. Elle se lève rapidement avant de prendre la mère de Jules dans ses bras sans un mot, parfois un geste suffit et finalement la voilà en dehors de la maison reprenant longuement sa respiration, sa main parfaitement bandée et doux sentiment dans sa poitrine. C’est nouveau ça.