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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Need you there (Chappy #1)

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MessageSujet: Need you there (Chappy #1) (#)   Need you there (Chappy #1)  EmptyJeu 14 Nov - 16:49

Ce n’était pas le retour qu’il espérait.



Il s’en rendait compte alors qu’il dévalait le quartier de West Bay, le bruit lourd de sa valise sur le macadam couvert par le tonnerre. La pluie le trempait jusqu’aux os, sa vue se brouillait à cause des gouttes. Lui qui pensait toquer à la porte de sa fiancée avec sa belle chemise repassée, avec un énorme bouquet de fleurs et un sourire ravageur, il en était bien loin. En fait, il ressemblait plutôt à un chien mouillé. Chef et lui avaient la même piteuse allure. Il faut dire que les événements avaient joué contre eux ; le vol avait été retardé de plusieurs rues, les faisant atterrir une fois la nuit tombée (adieu le bouquet de fleurs). D’ici, après avoir rejoint le centre-ville d’Island Bay grâce au bus, il avait été incapable de trouver un taxi qui accepterait de le prendre avec le chien. Voici comment il se retrouvait dans cette situation grotesque, gelé jusqu’aux os. Si au moins il avait mis une chemise blanche pour que la transparence donne un côté sexy à cette affaire… Mais non. Rien. Une chemise noire, et un rhume qui se ferait certainement un malin plaisir de s’occuper de son sort.

Finalement, son périple se termina. Le numéro 13 ornait l’immeuble devant lequel il se trouvait. Minutieusement, Charles compta les étages, retrouva son sourire en constatant que les lumières étaient allumées chez Poppy. A presque 23h, il aurait presque été étonné qu’elle dorme. Subitement, c’était comme si la proximité avec la jeune femme lui portait chance. La porte d’entrée de l’immeuble était cassée, ce qui lui permit de pénétrer dans le bâtiment sans soucis. L’ascenseur l’attendait aussi, chaud, accueillant, assez grand pour la valise, le chien, et lui-même. Et enfin, il était arrivé. A cet instant précis, c’était tant pis s’il était mouillé, fatigué, à bout de nerfs, peut-être même un peu amer d’être de retour en Nouvelle-Zélande. Désormais, il n’y avait plus qu’une chose qui lui importait. Il toqua, et patienta. Les secondes se firent interminables, bien que dérisoires comparées aux semaines sans Poppy à ses côtés.



Cela faisait tellement longtemps qu’il avait oublié combien il perdait ses moyens en sa présence. Au point que quand elle ouvrit finalement cette fichue porte, il ne put que la contempler avec le plus large des sourires. « Hey. » Cela ne dura que trois secondes avant qu’il cède, comble la distance entre eux pour la serrer dans ses bras, enfouir son visage dans ses cheveux, respirer son odeur et sentir sa chaleur contre lui. Il a l’impression que cela fait une éternité et il suffit de cette étreinte pour qu’il réalise combien elle lui a manqué. « Tu m’as tellement manqué. » L’une de ses mains quitte à regret la hanche de la belle brune pour venir se poser sur sa joue. Il s’éloigne à peine juste assez pour attraper ses lèvres des siennes et l’embrasser fougueusement. Il sait qu’il est en train de la mouiller elle aussi, qu’il est glacé. Mais il a besoin de la retrouver et à ce moment précis, il n’y a rien qui pourrait le convaincre de penser à autre chose. Finalement, ce n’était pas si grave s’il n’y avait pas de fleurs. Ça lui aurait encombré les mains plutôt qu’autre chose.
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MessageSujet: Re: Need you there (Chappy #1) (#)   Need you there (Chappy #1)  EmptyDim 24 Nov - 15:50

Need you there

The truth may hurt for a little while, but a lie hurts forever.

 

 
Tard. Autant dire que oui, il était assez tard. J'étais allongée dans le canapé devant un film que j'avais mis sur mon ordinateur. Parce qu'à cette heure, il était difficile de trouver une chaîne où l'on pouvait encore regarder des films ou des séries... "Intéressants"... Le portable était posé sur la table basse et, au moins toutes les trois minutes, je changeais de position. Parce que le sommeil ne venait pas et que j'aurai préféré me promener ! Sauf que, bon, à partir d'une certaine heure, autant éviter de se promener. Et en plus, il pleuvait ! Des cordes tombaient du ciel et, même si les balades sous une fine pluie, ça ne me gênait pas... Eh bien, être aveuglée par l'eau et le vent : non merci ! Emmitouflée dans mon petit plaid, je râlais sur le scénario plus que bancal de ce que je regardais : la soirée et la nuit allaient être trèèèès longues. Bien trop longues. Bon, il allait vraiment falloir que je trouve un moyen pour dormir... Un chat ? Non, si Chef le voyait, quand elle les ferait se croiser, il croquerait le minou en deux. Le boulot, on allait éviter de ne faire que ça, ça allait me rendre dingue... Jusqu'à ce que ma soirée - des plus ennuyantes - soit chamboulée par les bruits à la porte. Rapidement, je mettais pause sur ce navet - parce que, soyons honnêtes, on trouvait tous ce genre de film de série B très moyen mais on voulait tous voir comment ça finissait -, posais le plaid sur le fauteuil pour ensuite me diriger vers la porte de mon appartement. Quel était le voisin qui pouvait venir m'ennuyer ?! Et pour quelle raison ?! Non, parce que, sérieusement, entre le fait qu'il soit 23h, que je ne faisais pas de bruit et que... Non, je n'avais pas de troisième raison qui pouvait empêcher quelqu'un de venir m'ennuyer à cette heure ! Puis, le retour à la réalité. En voyant Cha', devant moi. En l'entendant dire ce simple "hey !", en ayant à peine le temps de comprendre qu'il était, là, ici à Island Bay... Dans mon appartement. Dans mon immeuble. Dans la ville où était aussi Emma. Oh purée, purée, purée ! Je ne remarquais même pas le fait qu'il était trempé jusqu'aux os - ainsi que notre chien -... En fait, je n'avais pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il me prenait dans ses bras, qu'il me serrait tout contre lui. Là, je me rendais compte à quel point il était gelé, à quel point il devait avoir froid. "Tu m'as manqué aussi..." Parce que, oui, il m'avait manqué malgré cette difficulté à revenir à Sydney. A rentrer "chez nous"... Car, même si rien allait et malgré tout, il restait plus qu'important dans ma vie. A son baiser, je répondais par "pur automatisme" car tout ce qui me venait à l'esprit, c'était tous les problèmes qui pouvaient survenir à cause de tout ça. Et le tout ça étant, tout simplement, tout ce que j'avais pu lui cacher. Comment allait-il réagir ? Mes mensonges allaient lui faire tant de mal... J'en étais parfaitement consciente, depuis bien longtemps, mais... Mais je ne m'étais pas attendue à ce qu'il soit, là, ici ! Dans mon appartement !

Finalement, je me reculais en souriant, tout de même heureuse de le revoir - même si j'allais devoir gérer quelques petites imprécisions que j'avais pu faire lors de nos appels - ! "T'es trempé ! Et Chef aussi ! Pourquoi tu n'as pas téléphoné, je serais venue te chercher !" ça aurait évité qu'ils soient tous les deux trempés jusqu'aux os. Je passais une main dans ses cheveux mouillés, les ramenant vers l'arrière, pour dégager son visage. "Allez, rentrez tous les deux." Parce que je me fichais bien de mouiller tout l'appartement, je ne pouvais pas laisser mon fiancé et mon chien sur le pas de la porte ! Je retirais la laisse du chien pour le laisser vagabonder dans l'appartement et laissais Cha' rentrer, juste le temps de filer dans la salle de bain pour prendre deux grandes serviettes et aussi une couverture plus chaude que le petit plaid dans le salon ! Je faisais atterrir l'une des serviettes sur la tête de mon fiancé en frottant doucement pour essuyer un peu ses cheveux avant de lui donner la couverture : "J'espère que tu auras un rhume, inconscient !" C'était pour rire, même s'il allait sûrement être heureux de m'avoir comme infirmière. Le laissant s'occuper de lui-même, j'allais frotter le chien pour éviter qu'il n'ait froid, lui aussi. "Heureusement que tu aimes ton maître, toi, sinon je suis sûre que tu lui aurais mordu une fesse, hein ?" J'étais heureuse, triste, apeurée, stressée... Parce qu'avec Emma, avec tout ce qu'il se passait avec elle, tout ce qui se tramait dans ma tête... J'étais heureuse de voir Charles mais j'étais malheureuse du mal que j'allais lui faire s'il apprenait tout...


 
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MessageSujet: Re: Need you there (Chappy #1) (#)   Need you there (Chappy #1)  EmptyDim 8 Déc - 22:29

La douceur de sa peau, l’odeur sucrée de son parfum, ses courbes menues qu’il étreignait de toutes ses forces. A cet instant précis, Charles savait que pour rien au monde, il ne souhaiterait faire demi-tour. Pas maintenant, pas alors qu’il venait de retrouver la personne la plus importante de sa vie. Il sentait son coeur palpiter à toute vitesse, son corps trempé se réchauffer grâce à cette étreinte. Et le goût de ses lèvres… Bon sang ce qu’il se sentait heureux à ce moment précis. Elle lui avait effroyablement manqué et juste pouvoir la regarder lui donnait envie que ce moment ne s’arrête jamais. Tant pis pour les retards d’avion, la pluie, le déménagement. Il était enfin arrivé. Il avait beau ne pas être chez lui, il se sentait comme à la maison. Son sourire béat devait en témoigner, et après avoir laissé ses doigts caresser le visage de la belle, il la laissa s’éloigner et se permit de rire à sa réflexion. Ouais, il ne devait pas avoir fière allure. « J’avais pour projet de te faire la surprise, Pups. Alors certes, je m’attendais pas à me prendre un déluge sur la tête, ou même à arriver aussi tard. Mais ça valait le coup. Je n’allais pas te révéler mes plans maléfiques ! » Il préférait de loin là voir vraiment surprise. De toute manière, ils étaient fiancés. Il osait donc espérer qu’il avait toute sa place ici, qu’il débarque à l’improviste ou non.

Il traîna sa grosse valise dans l’appartement, suivi de Chef qui flairait déjà les nouveaux lieux, prêt à partir explorer. Ça ne manqua pas car à peine la laisse retirée, le border collie se mit déjà à renifler tous les meubles, désormais indifférent à ses humains. Charles ne s’en préoccupa pas plus que ça, trop heureux de voir sa fiancée revenir avec des serviettes. Il se laissa frotter le crâne puis prit la relève pour essuyer ses cheveux trempés et sa chemise, tant bien que mal. Ce qui ne servirait à rien alors dans un soupir, et pendant que la brune s’occupait du chien, il retira ses chaussures (mini pataugeoires de leur état), ses chaussettes (éponges opérationnelles), et finalement sa chemise. L’appartement était chauffé après tout, et puisque l’effet sexy était raté, autant qu’il aille piocher un sweet dans sa valise. « Si je choppe un rhume t’iras à la pharmacie pour moi ? » Il la taquine avec un large sourire, s’appuie contre le mur pour l’observer d’où il est. Le chien n’est clairement pas traumatisé de cette expérience pluvieuse, se faire frotter par la serviette le rend plutôt heureux qu’autre chose, sa queue s’agite dans tous les sens, son museau lance les coups de langue dès que la main de Poppy passe par-là. « Il m’aime beaucoup trop pour me mordre une fesse. » Pour mordre tout court.

Finalement, Charles finit par bouger de son poste d’observation pour faire un tour curieux dans l’appartement, se familiariser avec l’ameublement, découvrir la décoration qui était encore sommaire. Entre eux deux, elle était celle qui s’était toujours chargée de la partie aménagement et décoration, et là, à voir les lieux, c’était flagrant que l’aménagement était récent. Est-ce que c’était supposé être temporaire ? Il ne pouvait pas s’empêcher de se poser la question et retint un soupir. C’était difficile de déjà revenir à la réalité. Il avait juste décidé que cela ne l’arrêterait pas. Alors, même si ce n’était pas le moment, il prit un instant pour ouvrir sa valise, sortir une petite enveloppe blanche. Ensuite seulement il revint vers sa fiancée, attrapa sa main pour l’inciter à venir s’installer contre lui sur le canapé. Il passa son bras autour de ses épaules, embrassa son front, et lui tendit l’enveloppe. « J’ai récupéré ça à Sydney. » Des photos qu’elle gardait dans le tiroir de sa table de chevet chez eux. Des photos d’eux, de leur vie ensemble ces quinze dernières années au bas mot. « Au cas où tu aies un doute… Je suis de retour pour de bon. J’avais la sensation que… tu ne reviendrais pas. » Il a la gorge qui se serre à ces mots. Il avait peur de la perdre, et elle n’en avait peut-être pas conscience.
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MessageSujet: Re: Need you there (Chappy #1) (#)   Need you there (Chappy #1)  EmptyDim 2 Fév - 1:48

Need you there

The truth may hurt for a little while, but a lie hurts forever.

 

 
Surprise, mon cœur n'arrivait pas encore à savoir si c'en était une bonne ou une mauvaise… J'étais heureuse, ce qui me permettait quand même de cacher l'ennui que son arrivée inopinée que cela me causait… Pour ce qui était des plans maléfiques… S'il savait ceux qui étaient en train de tourner dans mon esprit… Il allait se rendre compte qu'Emma était là, qu'elle n'était pas arrivée du jour au lendemain comme lui, par pure surprise, que j'avais omis ça plus le fait qu'elle était mère - ainsi que les mois de suspicions que Cha' soit le père -. Franchement ? J'étais sûre que de la fumée sortait de mes oreilles à force d'imaginer trente-six scénarios pour éviter que les deux partis ne se croisent… Ou peut-être dire la vérité ? Non, c'était le bazar dans ma tête et cela allait être dur de démêler chacun des fils pour arriver à une pensée cohérente. Alors, pour compenser, pour essayer de penser à autre chose, pour m'occuper de ces deux-là… Il était trop tard pour penser à tout ça… Ce n'était pas à cette heure de la nuit que j'avais intérêt à me torturer les méninges de la sorte. C'était un coup pour ne pas du tout dormir de la nuit et m'en rendre malade… J'essuyais rapidement les cheveux de mon fiancé avant de m'occuper de notre chien - le pauvre, il allait puer le toutou mouillé pour les prochains jours -. "J'irais te chercher du spray pour la gorge et je te mettrais en quarantaine dans la chambre. Je n'ai pas envie de tomber malade, moi !" Bon, c'était rare quand je l'étais mais, hey, je n'avais pas envie de finir avec des mouchoirs pleins les poches et le nez rouge, malgré ma peau basanée. Des sourires quand Chef lèche mes mains, sûrement heureux de me retrouver, et je m'accroupissais à son niveau, ébouriffant son poil, le séchant au mieux. "Hein oui, que tu vas le mordre aux fesses ? Hein ?" Un baiser sur sa truffe et je frottais entre ses oreilles… Non, il serait plutôt du genre à mordre les voleurs, les intrus. Nous ? Le pire traitement qu'on pouvait avoir, c'était un saut plein d'élan lorsqu'on rentrait… Quelque chose que je n'avais plus connu depuis le départ de Sydney, depuis que j'avais… Fui ? Que j'avais voulu prendre des distances pour tout arranger et que je finissais… Encore plus perdue… Un regard et je voyais Cha' qui regardait partout, qui "fouinait". Je le comprenais, Chef avait fait son petit tour de repérage, c'était au tour du maître… Puis, s'il restait, il valait mieux qu'il connaisse les lieux… Je me levais juste après, laissant tranquille le chien qui repartait sentir les moindres recoins de l'appartement. J'attrapais les affaires de mon fiancé pour aller les faire sécher, pareil pour les serviettes et, en repassant aux côtés de Charles, il attrapait ma main. Il m'emmenait vers le canapé et je m'asseyais - sans vraiment en avoir le choix, en fait -… Que je sentais son bras autour de mes épaules ainsi que son baiser sur mon front…

Je restais un moment sur un mode comme "automatique", ne sachant pas comment réagir en revoyant nos photos, ces clichés de ces années, si nombreuses… Dans l'adolescence, le début de la vie d'adulte, le début à Sydney… Tellement de souvenirs, tellement de poids alors que je repensais à tout ça, à ce passé, aux derniers moments plus durs qui m'avaient poussé à partir… Les photos tournaient, défilaient entre mes mains alors que mon cœur se serrait… Que le baiser échangé avec Emma me revenait à l'esprit… Que tout s'embrouillait, encore plus, que je me perdais et que je ne savais pas du tout quoi faire, quoi penser… J'avais cru qu'après une nuit ensemble, un simple baiser ne me ferait rien, ne changerait rien et ferait juste taire mes ressentis par rapport à la brune… Pourtant… Pourtant, ça avait fait le contraire. Et là, j'étais tiraillée. Deux cordes se tenaient à mes poignets. A un moment, ça tirait sur la droite. Puis sur la gauche. Quelques fois, c'était les deux en même temps… Ah oui, c'était un sacré pétrin… Je sortais enfin de mes pensées. Ne pas être trop étrange ! Même paraître, c'était de trop. Connaissant mon fiancé, il aurait tôt fait de tout comprendre. Tout voir… Et je devais avoir la chance de tout arranger avant qu'il ne se rende compte de… Ce pas de travers, de ce chemin que j'étais en train d'emprunter. "Désolée… Je ne voulais pas t'inquiéter à ce point." Un léger sourire alors que ma main attrapait doucement la sienne. "Ces derniers temps ont été assez… remplis, au niveau de mes boulots et je t'ai un peu laissé sur le côté, ça doit être à cause de ça, cette sensation." Une excuse, parce que j'avais eu le temps d'aller voir Emma, de discuter avec elle… Mais il fallait trouver de quoi répondre… "Comment ça va se passer pour ton travail ? Bon, je sais, je ne parle pas des sujets marrants mais bon… Et la maison ?" S'il revenait pour de bon, il effaçait notre vie à Sydney ? ça me faisait tout de même une pointe au cœur, car on y avait vécu un bon moment, on y avait des souvenirs, des bons, des mauvais… Et… La page se tournait ainsi ? Etait-ce toujours aussi facile mais douloureux ? Aurait-il si facile de tourner ce chapitre et le clôturer s'il... savait tout ?


 
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MessageSujet: Re: Need you there (Chappy #1) (#)   Need you there (Chappy #1)  EmptyMer 12 Fév - 11:36

Ce n’était certes pas le retour espéré, il y avait pas mal de ratés, ils étaient trempés et le chien puait. Mais au moins, le cœur du brun se réchauffait rapidement. C’était peut-être peu, le fait d’être essuyé à peine le pas de la porte franchi. Ça lui rappelait juste la sensation que c’était de se sentir important, d’être le centre de l’attention de sa fiancée. Elle lui avait cruellement manqué, la distance avait juste rendu clair le fait qu’ils avaient des problèmes. Il ne voulait juste pas être amer dès son arrivée. Il avait envie qu’ils se retrouvent, qu’ils avancent ensemble. Même dans la maladie. « Deal, j’espère pour toi que ton canapé est confortable si tu dois dormir dessus. » Il lui sourit, taquin. Un sourire qu’elle ne voit pas, trop occupée avec le chien désormais. Le cabot n’est clairement pas dérangé par le fait d’être tout humide lui, bien trop heureux de retrouver des visages familiers. Il s’agite comme un beau diable, sa queue remue avec un rythme d’enfer, sa langue tente de lécher tout ce qu’il peut. Il a droit aussi aux bisous et semble bien loin de s’en plaindre. Chef avait beau être toujours fourré avec Charles, il avait toujours eu l’habitude de s’affaler sur Poppy ou de lui traîner dans les jambes pour jouer. Il était le parfait chien de famille et pas une fois le brun n’avait regretté cette adoption. Ce n’était pas un bébé, mais ça faisait plutôt bien l’affaire. « La seule chose qu’il va mordre ce sont les pieds de ta table s’il a pas rapidement ses jouets. » Heureusement, il avait embarqué de quoi occuper l’animal. Il n’aurait pas à abîmer les meubles.

Mais pour le moment, ce n’était pas sa priorité. Il avait juste envie d’avoir un peu de temps avec sa fiancée alors il l’entraîna vers le canapé, s’installa avec elle. Il ne savait pas trop pourquoi est-ce qu’il ressentait cette urgence de sortir les photos d’eux, de leur vie en Australie. Peut-être était-ce juste pour lui rappeler où est-ce qu’ils s’étaient arrêté. Lui en tout cas y tenait plus que de raison. Il avait besoin d’elle, besoin qu’elle le fasse se sentir aimé. Besoin de se sentir à la maison. Island Bay avait beau l’avoir vu grandir, ses repères n’étaient pas ici. Il n’était pas prêt à tous ces changements et pourtant, il aurait suivi Poppy n’importe où dans le monde. Heureusement dans un sens qu’elle avait décidé de revenir à leurs racines et pas ailleurs… Cela rendrait certainement l’acclimatation plus simple. Dans tous les cas, la brune n’avait pas l’air décidée à se laisser embarquer dans une série de câlins. Elle était pleine de questions, ce qu’il comprenait aussi. Son arrivée impliquait énormément de choses, il faudrait bien en parler. Ils avaient tous leur temps pour le reste. Il soupira doucement en regardant leurs doigts liés, en observant la bague de fiançailles briller à son doigt. Il avait l’impression qu’elle était là depuis une éternité et oui, il était inquiet à cause de son départ. Des excuses étaient peut-être un bon départ après tout. « Je peux comprendre, ne t’en fais pas. Je suis juste heureux de te retrouver. » Il tenterait de comprendre, du moins. Il était prêt à faire des efforts pour eux. Sa présence ici le prouvait bien. Il mit pourtant un moment à répondre. Ce serait la première fois qu’il exprimerait à haute voix ce qu’il venait de faire et c’était plus dur qu’il n’y paraissait. « J’ai tout quitté. J’ai rendu la maison et démissionné. J’ai trouvé un nouveau boulot ici donc ça ira niveau financier. Par contre, vu le bordel que ça a été pour le déménagement… On devrait rester dans le coin maintenant. Fini l’Australie. » C’était en quelques sortes sa condition. Il était prêt à s’engager, personnellement et professionnellement. Il n’avait pas tout abandonné pour encore partir vers de nouvelles aventures.

Il y eut un silence pesant, qui lui parut durer une éternité. Il avait une question pour elle, l’une de celle qu’il n’aimait pas mais qui lui brûlait la langue, lui torturait l’esprit depuis trop longtemps. « J’ai une question, Pup’. Et s’il te plaît, sois honnête. Quand est-ce que tu comptais me demander de te rejoindre ? Est-ce que tu comptais seulement le faire ? »


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MessageSujet: Re: Need you there (Chappy #1) (#)   Need you there (Chappy #1)  EmptyLun 17 Fév - 22:15

Need you there

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J'imaginais avec un sourire rieur Chef en train de se faire les dents sur les pieds de la table parce que nous n'avions pas donné de jouet… Même si, si cela se passait, je rirais beaucoup moins. Beaucoup, beaucoup moins… Mais je ne doutais pas que Charles ait quelque chose dans sa valise pour permettre au chien de s'occuper. Ça faisait tellement… étrange, qu'ils soient là, tous les deux, dans cet appartement à Island Bay. C'était une totale surprise et je n'arrivais pas encore à m'y faire, à me dire que j'allais devoir tout changer dans ces petites habitudes que j'avais finalement prises au fur et à mesure du temps. Sauf qu'il semblait que je n'étais pas la seule avec l'esprit tourmenté, ça se voyait alors que je m'occupais, que je ne restais pas en place, comme d'habitude, que je rangeais la valise de mon fiancé dans ma… Notre - désormais - chambre. Il m'attrapait la main et tous les deux, nous étions installés dans le fauteuil, nous regardions les photos de notre vie en Australie, de notre vie à deux, tout simplement… C'était étrange. Trop étrange car je n'y avais pas repensé. J'avais pensé à Charles, ça, oui, mais pas à nos souvenirs. A tout ce qu'on avait pu faire ensemble. J'avais… Eté ailleurs et je tentais de rester normale, de ne pas penser à Emma et à tout ce que je pouvais ressentir, à ce baiser… Alors, je profitais. Je profitais lorsqu'il parlait du fait qu'il revenait, réellement, je lui posais des questions et… Je restais un peu pantoise. Tout. Tout avait été quitté. Tout avait été rendu. L'Australie n'existait plus, pour nous. Il avait abandonné son emploi pour en reprendre un ici… Il avait rendu la maison… Fini l'Australie… Lentement, je passais ma main libre dans mes cheveux, je les ramenais en arrière… Aussi, pas d'échappatoire. C'était peut-être le mieux, d'enfin faire face aux diverses situations dans lesquelles je m'étais mise mais… Je n'avais pas encore le courage et j'avais l'impression qu'en faisant ça, Charles m'avait empêché de pouvoir partir, de pouvoir fuir à nouveau, comme lorsque j'étais partie de la maison pour revenir ici… Le silence était pesant, une légère tension à cause de ça et le chien le sentait, venait se caler contre nous, à nos pieds avec son poil encore légèrement humide… Jusqu'à ces questions. Deux simples questions. Celles qui avaient permis à ce silence pesant de s'installer, le temps qu'il les énonce, qu'il me les partage… "J'y ai pensé, oui. J'ai pensé à te demander de venir, plusieurs fois. De me rejoindre. Je suis sincère, je te le jure…" Mais j'ai retrouvé Emma. Je l'ai retrouvé et j'ai trouvé des sensations que je ne pensais pas avoir avec elle… Quelques fois, je me disais que c'était simplement à cause de la distance avec Charles et de nos problèmes, un moyen de les oublier "ailleurs", que ce serait le mieux si ce n'était que ça, malheureusement, j'étais autant perdue dans ma relation avec mon fiancé qu'avec la brune. "Quand je l'aurais fait, je n'en ai aucune idée, par contre. Ne me demande pas pourquoi, ce n'est pas parce que je ne voulais pas, ça, c'est sûr. Sinon, je n'y aurais pas pensé… Mais j'avais l'impression d'avoir encore besoin de temps, tu vois, pour me recentrer. Pour me retrouver." Pour, au final, me perdre un peu plus sur les chemins que l'on me proposait pour vivre… Je ne parlais pas d'Emma. Je ne parlais pas de son enfant. Parlerais-je du retour de Charles, à la brune ? Un léger soupir passa entre mes lèvres et je repassais ma main dans les cheveux… Puis je me tournais vers mon fiancé, je serrais doucement sa main dans la mienne… "C'est sûrement ce qu'il me fallait." Le fait de ne plus pouvoir fuir, de ne plus avoir la possibilité de réellement mentir… Il allait falloir assumer le fait de ne pas avoir parler d'Emma et de Ruben, tout ce que j'avais caché et évité, comme nos problèmes à mon meilleur ami et fiancé et à moi… Plus qu'à trouver le courage de tout affronter. De me comprendre, de tout comprendre… "Tu as su manger, sinon ? Avec tout ça ?" Puis je caressais le border collie, il allait falloir lui donner à boire à lui aussi… "Je vais donner de l'eau à Chef, aussi, il doit avoir soif, malgré la douche qu'il vient de se prendre…"


 
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MessageSujet: Re: Need you there (Chappy #1) (#)   Need you there (Chappy #1)  Empty

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