l'histoire de ma vie
I was born poor I want to die rich
C’est l’histoire d’un enfant qui la journée est un garçon espiègle et loquace, passant son temps a aider le voisinage dans l’espoir de recevoir quelques pièces en échange et qui la nuit a des angoisses, sur lesquelles il n’arrive pas à mettre de mots. Il fait partie d’une famille extrêmement modeste, mais Bartolomeo rêve de plus grand, il est d’ailleurs extrêmement jaloux et méprisant envers les gosses de riches. Le petit New-yorkais a une grande passion pour la littérature, dès son plus jeune âge il passe des heures à lire n’importe quel bouquin qui lui passe par la main. Sa plus grande qualité est d’ailleurs de pouvoir avoir une discussion avec n’importe quel type de personnes. Pour son âge, son niveau d’expression écrite et orale est impressionnante, et cette faculté continuera de se développer avec le temps.
À seize ans il apprend que sa mère est enceinte d’une petite fille et que la famille ne pourra plus assumer tous les frais de scolarité. Bart et ses deux frères ainés arrêtent les cours et partent travailler dans une usine aux alentours de New-York. Très vite, à l’aide de ses talents verbaux il développe des liens avec son entourage professionnel. Après deux années à enchainer petits-boulots, et travail à l’usine, une phrase va changer sa vie. Alors qu’il discute avec un des gérants de l’usine, ce dernier lui dit « Mon neveu s’est fait embaucher il y a trois ans de cela à la STANSON Bank , une banque de Wall Street. Aujourd’hui il gagne en un mois ce que tu gagnes en un an. Vu tes facilités d’adaptations je pense que tu serais perçu comme une bonne recrue là-bas. Il paraît qu'ils cherchent des jeunes ambitieux comme toi.» Assoiffé par les possibilités d’une telle offre, il démissionne, achète avec ses économies le plus beau costume possible, et se rend à cette banque très rapidement. Le jeune homme obtient un entretien dès le lendemain matin. L’expérience n’est finalement pas aussi compliquée qu’il ne l’aurait pensé. Il parvient comme à son habitude à montrer l’aspect de lui-même qu’attend son auditoire.
Sa candidature est donc logiquement retenue, et des bruits de couloir évoquant l’existence d’un gamin d’à peine dix-huit ans, avec le caqué d’un homme de trente ans se rependent au sein de la banque. Si ses collègues sont un peu méfiants au début, Bart finit très vite par se faire accepter, et même très souvent admirer grâce à son éloquence naturelle.
Tout s’accélère lors d’une fête organisée par les dirigeants de la STANSON Bank. En effet la rumeur sur l’existence d’un jeune surdoué baratineur est arrivée jusqu’aux oreilles du Président fondateur Stanley Murson. Intrigué par ces échos, le riche homme d’affaire aborde Bartolomeo. Encore une fois, les discours ambitieux mélangés au phrasé soigné de l'apprenti banquier ébahissent son directeur, qui décide de le prendre sous son aile. Naturellement une relation « élève et mentor » se développe entre les deux hommes, avec un très grand respect mutuel. Stanley lui apprend tout ce dont un homme d’affaire a besoin pour réussir et Simon ne tarde pas à monter les échelons, avec l'immense avantage d’être soutenu par le grand directeur. En à peine six ans le petit banquier est devenu directeur manager. Bart dirige les équipes au sein de la banque, tandis que Stanley, en fin de carrière, gère tout ce qui est en rapport avec les chiffres produit par l’entreprise.
Le mois d’Aout de ces vingt-sept ans, Stanley invite Simon en vacance au cap ferret. Ils logent dans une très belle maison de pêcheur, magnifiquement rénovée, qui donne sur le bassin d'Arcachon, mais rien d’excessivement luxurieux pour une personne de l’envergure de ce self-made-man. Le directeur lui demande alors de s’asseoir dans le salon de jardin, et commence à parler.
Il évoque tout d’abord sa rencontre avec sa défunte femme, qui s’est déroulée sur la plage à la pointe du Ferret. Cette maison est le tout premier achat qu’a effectué l’homme d’affaire alors que sa brillante carrière débutait. Stanley explique ensuite que sa femme et son fils sont morts dans un accident de voiture il y a quinze ans, et révèle également qu’il est atteint d’une tumeur depuis plusieurs années qui s’est réveillée il y a peu. Le PDG de STANSON Bank n’a en effet plus que quelques mois devant lui, et ce qui devait se produire arriva. Six mois plus tard Stanley Murson décède, et laisse comme seul héritier de toute sa fortune et de ses parts au sein de la STANSON BANK "Bartolomeo Zeniguido".
En moins de dix ans, le nouveau directeur a réussi à gravir tous les échelons. Tout ce qu’il avait toujours désiré est désormais en sa possession. Pourtant, il lui manque quelque chose, il n’a plus d’objectif, à part diriger d’une main de fer l’empire financier qu’il détient. Sa vie prend alors une drôle de tournure, elle est dictée par un rythme infernal, où travail et soirée sont minutieusement organisés.
C’est d’ailleurs dans une de ces soirées, bondés de personnes riches, connues et influentes qu’il rencontre sa première femme, Katharina Van de Vrij, une mannequin Hollandaise très reconnue dans le milieu. C’est le coup de foudre, une attirance physique mutuelle, qui finit très, même trop vite en mariage. Évidemment, les activités du jeune PDG l’entraîne inexorablement vers l’infidélité, personne ne serait capable de dire combien de fois tant le nombre de tromperies est élevé. Il prend par ailleurs chaque année deux semaines de repos, seul, en France dans la maison qui lui a été léguée. Une sorte de rite purificatoire, où il ne touche ni drogue, ni alcool, ni femme. Inévitablement Katharina fini par être au courant de ses écarts, et Simon ne tarde pas à connaître son premier divorce.
Son mode de vie lui permettant de rencontrer énormément de personnes différentes, il croise très rapidement le chemin d’une actrice Française, avec qui Simon se marie également. Mariage qui ne dure pas plus longtemps que le premier.
Ce goût d’inachevé persiste, il commence alors à s’intéresser à la psychiatrie, et fréquente de nouveau les Bibliothèques New-yorkaises. C’est d’ailleurs avec une libraire du nom de Brooke qu’il se marie pour la troisième fois. C’est une très belle femme, plein de charme, avec un physique complètement différent de ces précédentes conquêtes. Leur relation est beaucoup plus spirituelle, ses angoisses régressent jusqu’à disparaître, et il pense enfin avoir trouvé la solution à ses maux.
Pourtant, après sept années de vie commune, sept années sans toucher ni drogue ni alcool, alors que le couple envisage d’avoir un enfant, un verre a suffi pour tout ruiner.
Lors de son pèlerinage habituel de deux semaines au Cap Ferret, Bart sort boire un verre dans un bar, et rencontre une jeune femme, mais avec un regard d’une intensité inexplicable. Ce regard lui rappelle l’espace d’une seconde son avidité qu’il avait pourtant réussie à dompter pendant de nombreuses années. Le lendemain matin, il se réveille dans sa maison de pêcheur, seul, il ne connait rien d’elle, mais les souvenirs de cette nuit et surtout son regard si troublant restent ancrés dans sa mémoire.
Une fois rentré à New-York, Bartolomeo voit renaître en lui ses démons du passé. Il se sent obligé de tout révéler à Brooke, et connaît son troisième divorce et son plus gros échec.
Sa vie antérieure reprend alors le dessus, car les seules nuits où l’homme d’affaire reste seul, il lui est impossible de trouver le sommeil. La même question se répète sans cesse : « Que me manque-t-il ? », et le souvenir du regard de cette femme devient quasiment une obsession. C’est lors d’une de ces nuits qu’il décide de tout quitter pour aspirer à une nouvelle vie loin de tout ce stress. Bartolomeo revend son entreprise puis déménage à Island Bay dans une luxueuse propriété dont il a hérité.