Adonis ♔ Skefteíte ton eaftó sas próta , tóte oi álloi

   

Adonis Ypsilánti

To grasídi eínai pánta pio prásino stis geítones

   
   

les informations en vrac

   Je suis venue au monde d'une mère célibataire, Aphrodite Ypsilánti. C'est assez romantique quand on connait la signification de nos deux prénoms, je crois que j'aime ma mère en partie pour ce savoir. ♔ Ma mère m'a élevée seule, bien que j'ai été chez mes grands-parents comme mes cousines et cousins lorsqu'elle n'était pas là. Je suis très proche d'elle puisqu'elle m'a eu à l'âge de vingt-quatre ans. ♔ Ma mère était professeur d'histoire dans un collège. ♔ Je suis le portrait craché de ma mère, c'est ce que tout le monde me dit. ♔ Depuis toujours j'ai été cette fille timide et renfermée avec comme seuls amis, les livres. ♔ J'ai eu une seule amie, Sybil, une fille qui est née en Grèce d'une femme australienne et d'un proche ami de ma mère. ♔ Je suis amatrice des animaux, plus particulièrement les poissons qui m'ont toujours fasciné. L'océan me fascine tout simplement. ♔ Sybil s'en est allé pour l'Australie quand nous avions dix-sept ans à la fin du lycée pour l'Université de sa mère. Avant son départ, on s'est dit au revoir avec tellement d'émotions qu'on a fini par coucher ensemble. ♔ J'ai été admise en littérature à l'Université d'Athènes. ♔ Ma mère est décédée en juillet, avant mes vingt-trois ans. Coup dur et encore plus lorsque j'ai découvert qu'elle m'a menti toute ma vie sur mon père. C'est simple, depuis que je me posais des questions, elle a répliquée qu'il était mort en revenant à Athènes. Pas plus et pour moi, cela suffisait. Mais à la lecture de son testament, je reçois une photographie prise aux ruines du temple à Athènes, ma mère aussi heureuse que tout dans les bras d'un beau brun et une lettre m'a été donnée. Ma mère m'explique son histoire, que mon père est probablement, même certainement, encore vivant mais hélas marié et qu'il habite Island Bay. ♔ Je suis venue à Island Bay il y a deux semaines, quand mon idée fut bien fixée. Je veux le connaître. Peut-être m'acceptera-t-il ? ♔ Je ne suis pas venue seule puisque ma cousine la plus proche et son frère ainé m'ont accompagnés. Elle, c'est surtout pour le rêve de voir l'Australie et lui, c'est pour ma protection dit-il.


   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>josephine skriver ›</pris> adonis ypsilánti

       

   

l'histoire de ma vie

moi je veux savoir, moi je veux pouvoir poser des question et qu'on me réponde. - Ariel, petite sirène.

musique de l'histoire

    On sonne à la porte, je resserre mon téléphone entre mes mains moites, la tête baissée sur le carrelage blanc de ma chambre. Je soupire. Je sais pertinemment qui c'est. J'entends qu'on ouvre la porte en bas. La voix de ma mère qui salue l'invité. Sa voix à elle, à Sybil, retentit dans un sourire que je peux apercevoir d'ici. Des pas grimpent le long des escaliers. Quelques secondes et... La voilà, adossée sur l'embrasure de ma porte de chambre. Le regard sur elle, je remarque qu'elle porte le tee-shirt que je lui ait offert à son précédent anniversaire. Un tee-shirt noir avec les Gun'n'Roses dessus. Je m'efforce à sourire mais elle n'est pas dupe et soupire, les bras croisés sur sa poitrine. Je change subitement mon sourire angélique en une grimace tristounette. « Adonis, tu ne vas pas pleurer tout de même ? » Je plisse le regard, à mi-chemin en train de faire ce qu'elle ne souhaite pas que je fasse en face d'elle. Sybil déteste me voir pleurer et ceci depuis toujours. « Tu n'as pas pleuré toi ? Ou tu n'en as pas envie ? » Elle soupire, monte les yeux au ciel alors que je les abaisse subitement, énervée par sa froideur légendaire face à ses sentiments. Sybil, c'est une vraie huître. « Si. » Un simple mot de sa voix rauque et je relève le regard, plein d'espoir. Seulement, quand je le relève, Sybil s'avance vers moi, les mains sur mes genoux, sa tête à un niveau plus bas de la mienne. Son regard me fixe d'en bas. Je rougis, je le sens bien. « J'ai pleuré, idiote. J'ai encore envie de pleurer. » Alors que j'allais ouvrir la bouche elle me coupe : « Mais, je ne le ferais jamais devant toi. » « Pourquoi ? » Elle me fixe, nos regards se croisent, s'entrecroisent. « Parce que je ne veux pas te voir triste. » Je la regarde surprise de la voir avec ce genre d'émotion dans le regard. Les poils de l'échine s'hérissent. Le pouls se veut plus fort, plus bruyant. Le rouge à mes joues se veut plus écarlate. Sa bouche se rapproche de la mienne et je n'éprouve aucun rejet. Je fixe ses dernières, jusqu'à en loucher. Elle esquisse ce sourire malicieux et amusé à la fois. « C'est vrai, tu n'as jamais embrassé quelqu'un. Encore moins une fille ! » Je vire au rouge colère et elle s'en amuse encore plus. « Si... Si ! Quand nous étions petite ! » Elle soulève son regard, les mains en appuis sur mes cuisses et le bout de son nez pas loin du mien. « Hm... C'est vrai ; je suis donc la seule à avoir posé des lèvres sur ton corps en fait. Bien entendu la famille ne comptant pas. » Elle sourit, ce regard de braise dans le mien, incompréhensible et perdu. Elle ricane et dépose ses lèvres sur les miennes. Les enroules. Les mouilles et je me laisse faire, je ferme mes yeux automatiquement et je sens un soupire amusé de sa part. « Ce n'est pas comme quand nous étions gamines, Adonis. » J'ouvre mes yeux pour remarquer qu'elle est très sérieuse, très... chaude ? Emprunte d'un désir dans ses yeux, je déglutis ma salive alors que sa main caresse une de mes cuisses. « Je... Je sais.... Cela me plaît... Je crois. » Elle ricane et reprend ce baiser plus torride. Un adieu sous les draps. Un adieu au mille baisers sur nos corps. Sur mon corps parce que pour elle ; « Hors de question que tu me fasses un cuni, Ado. T'es pas prête à cela, laisse-toi faire. » Déjà, sa phrase me surprend parce que je sais qu'elle a du franc parlé, mais à ce point et en une situation pareille ! Mais aussi, parce que dans sa voix, elle est douce et sincère, elle sait ce qu'elle fait et elle sait comment ne pas m'effrayer pour une première fois.


Premier juillet 2016, je n'en reviens pas que je dois être là. Toute de noire vêtu sous un soleil de plomb. Un cercueil. Des invités. La famille. Mais pas ma mère. Non, pas vivante du moins. J'enterre ma mère. On l'enterre. Un accident, stupide chauffard qui l'a renversé. Elle est morte sur le coup, elle n'a pas souffert, elle aurait pu devenir un légume. C'est ce qu'ils ont dit, les médecins, la police, les pompiers pour me rassurer face à mon choc.
Dix juillet 2016, assise dans un tailleur qui ne me ressemble pas, dans le bureau d'un inconnu, avec mes grands-parents, oncles et tantes. Un vieillard lit un bout de paperasse. Ma mère nous a laissé des volontés à un notaire. Un truc qui coûte la peau du cul mais elle avait un peu, beaucoup, plus d'argent que nous l'imaginions. Elle me lègue une enveloppe contenant une lettre et une vieille photographie. Le savoir, la vérité sur ma naissance, mon père. Quelques sous pour vivre un peu.
Mais la décision est prise en fin Août, je pars pour Island Bay, retrouver ce père qui est mien.
   

bravo, tu es validé(e)

› comme j'ai déjà dit, ta fiche est parfaite et j'ai hâte de voir sybil (et non, pas le cousin )
juste un petit détail, tu parles d'australie, alors qu'on est en nouvelle zélande. c'est juste un petit détail, alors je te valide quand même

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