contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : divorcée une première fois. récemment fiancée à celui dont parlent toutes les love songs.
○ métier : animatrice radio.
○ quartier : west bay, #340.
○ informations en vrac :
mère d'une petite fille de onze ans : sarah, le seul et unique amour de sa vie ♢ a pour interdiction de s'approcher à moins de 100 mètres de leonardo dicaprio ♢ pianiste ♢ chanteuse ♢ aime le camping et l'urbex ♢ son film préféré c'est grease ♢ invitée régulière dans une émission de chasseurs de fantômes diffusée sur youtube ♢ petite nièce de l'acteur telly savalas ♢ parle français et un peu de grec aussi ♢ a un labrador chocolat (hades) et un ara (persephone) ♢ elle a aussi des petits problèmes de mémoire à court terme depuis son accident de voiture en février 2018 ♢ a longtemps cru qu'un de ses voisins était strip-teaser ♢ conduit une mustang de 69 retapée par son père et elle ♢ sa mère lui a, elle, appris à tirer ♢ aime un peu trop mario kart et gershwin ♢ drifte comme personne ♢ amoureuse d'arthur morgan ♢ fait partie du mile high club ♢ tatouée de partout, elle-même ne les compte plus ♢ reine du patin ♢ regarde mindhunter pour les fesses d'holden l'histoire ❧
i've been saving all my summers for you.
○ posts : 1986
○ points : 50
○ pseudo : dory.
○ avatar : evan rachel wood.
○ DC : la fille de satan, la hippie et la copine de batman.
○ crédits : moi ; astra.
○ inscrit le : 22/05/2018
ONGLET 2
Sujet: sweetest taboo → gale (#) Sam 14 Déc - 4:51
A bien y réfléchir, Noomi avait l’impression que ça faisait des siècles qu’elle n’était plus partie en exploration urbaine. Hormis la vieille église avec Rafa. Et toutes les sorties dans des lieux prétendument hantés avec Ash et sa clique. Mais elle rangeait dans une autre catégorie. Ses explorations urbaines n’avaient pas d’autre but que de voir ce qu’il était advenu d’un endroit une fois qu’il avait suffisamment été laissé à l’abandon pour que la nature puisse y reprendre ses droits. Ça avait clairement quelque chose de fascinant. Et puis, en dehors du sport en chambre, c’était à peu de choses près sa seule activité physique., il valait sans doute mieux qu’elle s’y tienne. Tout ça pour dire qu’ils s’étaient retrouvés avec Gale et que leur soif d’aventure leur était un peu monté à la tête à tous les deux. Ils s’étaient donc décidés pour aller visiter les ruines d’un truc qui autrefois avait peut-être été un temple au fin fond des bois. Si profondément dans la forêt qu’on ne pouvait pas y accéder en voiture. La preuve c’est que la blonde était présentement en train de patiner dans la gadoue, bien embourbée. Mince, tout ça pour ne pas avoir à marcher trop…
« Pousse un peu plus fort, steplaît, je sens que ça vient. »
Oui enfin, faut dire qu’elle lui en demandait beaucoup à Gale, et qu’elle s’en doutait. Non parce que bon, il n’avait rien de musclor non plus et c’était bel et bien d’un type baraqué comme The Rock dont ils auraient eu besoin. Mais bon, faute de mieux… ce pauvre Gale était bien forcé de s’y coller. En tout cas jusqu’à ce qu’elle s’avoue vaincue.
« Oh tu sais quoi ? Laisse tomber, j’appellerais de l’aide sur le chemin du retour. »
Elle aurait pu le dire avant, c’est sûr mais on ne sait jamais : des fois il faut partir à toute vitesse d’un endroit et dans un cas pareil, ça fait vraiment chier d’avoir une voiture embourbée, donc s’il y avait ne serait-ce qu’une infime chance de la sortir de là par eux-mêmes, elle aurait tenté le coup. Mais comme il n’en était rien, la grecque se décida à couper le contact, faisant la voix mélodieuse de Maurice White au passage et à descendre de voiture. C’était donc parti. Quand on parle de temple, on a tout de suite en tête l’image des ruines d’Angkor Wat mais dans ce cas précis, rien à voir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Nouvelle Zélande est un pays où se côtoient des tas d’ethnies différentes depuis des lustres et qu’un peu partout dans le pays se trouvent des vestiges de leur passage. Ce qu’ils s’apprêtent à visiter en ce moment est un temple maçonnique. Ah, la franc-maçonnerie, voilà des mots qui laissent rêveurs parce qu’on s’invente toujours un tas d’histoires sûrement plus saugrenues les unes que les autres à leur sujet. Les rois du monde après les Illuminati, ceux que tirent les ficelles dans l’ombre, à ce qu’il paraît. Tout ça pour dire que la blonde ne s’attend pas vraiment à trouver des preuves de quoi que ce soit dans cet endroit, s’ils sont réellement ce que tout le monde croit qu’ils sont alors ils auront fait le nécessaire avant de disparaître mais l’endroit reste quand même des plus intéressants.
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cosmic girl
She's just a cosmic girl From another galaxy My heart's at zero gravity She's from a cosmic world Putting me in ecstasy Transmitting on my frequency
Qu’y a-t-il de plus intéressant à faire que de l’Urbex quand on a trente-six ans, un job assez stable pour nous permettre de rester dans le vert et une vie privée absolument inexistante ? Absolument rien. La visite de lieux abandonnés, c’est quelque chose qui me passionne mais que je n’ai jamais eu le courage de faire seul. Je me suis documenté dessus en lisant des centaines d’articles et en regardant toutes les vidéos possibles et inimaginables que le joyeux monde de Youtube nous offre. Le principal, selon eux, c’est d’être bien préparé et en bonne compagnie. Noomi a accepté dès que je lui ai proposé et franchement, ça ne m’a pas étonné. C’est sûrement la seule fille qui ne tire pas une tête de six pieds de long ou qui arque d’un sourcil quand je lui présente mes idées farfelues. C’est pour ça qu’elle est devenue aujourd’hui ma plus proche amie. En plus d’avoir un tas de points commun, on a aussi le même état d’esprit et ça, c’est important quand on s’apprête à aller visiter un lieu possiblement occupé par une bande de junkie, une secte cannibale ou un fantôme décidé à vivre son éternité loin du tumulte de la vie de tous les jours. C’est pas moi qui va lui en tenir rigueur, tiens. En Urbex, faut être motivé, aventureux et surtout… près à tout affronter. Il n'y a pas que les risques de chuter ou de se faire prendre par la police. Non. Vous pouvez aussi tomber sur des situations pour le moins surprenantes qui laissent des traces. Une croix satanique sur le front comme le cousin des Lannister, par exemple. Personnellement, c’était ce que j’avais le plus hâte d’expérimenter mais pas sûr que Noomi soit aussi enjouée par l’idée. Après tout, elle avait une fille. Se prendre pour Indiana Jones, c’était une chose, risquer de disparaître dans les couloirs du temps pour atterrir au temps des gueux, ça en est une autre.
Le voyage avait plutôt bien commencé. Noomi m’avait laissé le loisir de choisir les musiques pour égayer notre temps de trajet avant qu’on ne soit dans le calme plat et que le moindre bruit devienne suspect. ‘‘It’s not usual’’ de Tom Jones résonnait dans ma Jeep et le moins qu’on puisse dire, c’était que ce sacré Tom savait comment nous envoyer des signes. Au moment même où on s’embourbait dans ce tas de boue, le voilà qui nous lâche un ‘‘I want to die’’ avec sa voix de crooner. Et bien sûr, parce que l’univers pensait que c’était pas assez la loose comme ça, il a fallu que ce soit Noomi qui aille s’en mettre jusqu’aux genoux pour pousser la voiture. Si je les sentais pas constamment entre mes jambes, j’aurai pu jurer que mes bijoux de famille avaient disparu. J’avais beau appuyé comme un forcené sur l’accélérateur, ma pauvre voiture refusait de coopérer. Ça aurait été mentir de dire que l’envie de faire demi-tour ne m’a pas traversé l’esprit. Mais non, comme le dirait si bien Timon, quand le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde. Il fallait continuer. Les Wirskblski n’abandonnent jamais ! Si mon père pouvait être à mes côtés pour voir que j’applique son dicton pour la première fois en trente-six ans, il en verserait sans aucun doute une larme.
« Si jamais on sort de là vivant. Moi je dis, on appelle du renfort maintenant et on les laisse dégager la voiture le temps qu’on aille inspecter les lieux, comme ça s’il faut sortir en courant et se carapater en moins de deux, on finira pas comme dans les films d’horreur à se faire avoir à cause de la voiture embourbée qui donne de l’avance à la chose qui nous poursuit. »
Mon index rejoint ma tempe et je la tapote avec le regard de celui qui sait exactement ce dont il parle, un peu comme ce type qu’on voit sur tous les meme d’internet avec sa tête de vainqueur. Noomi pourra pas dire le contraire, elle est habituée à faire de l’Urbex, elle a déjà dû se retrouver dans des situations bien flippantes et quitter un établissement où l’eau qui s’écoule d’un robinet alors que les canalisations sont coupées depuis des décennies devient sujet à une panique. Dans ce genre de moments, il faut penser à tous les scénarios, même les plus improbables et je suis toujours préparé à cette éventualité. Après tout, je suis habitué à ça, je fais cours à des idiots depuis plus de dix ans. Mon sac sur le dos, je m’avance vers le bâtiment franc-maçon accompagné de mon acolyte du jour en tenant fermement ma lampe torche. Il ne fait pas encore nuit mais la visite est prévue pour durer quelques heures, ce qui explique le bruissement de plastique qui s’échappe de mon sac. À l’intérieur, on y trouve deux paquets de chips, une boîte de scout cookies, deux bouteilles de coca et une bouteille d’eau bénite ramené de la ville française de Lourdes par un de mes élèves. Noomi me lance un regard et je hausse les épaules, comme si tout était parfaitement normal.
« Provisions pour les deux prochains jours. Mieux vaut prévenir que guérir. »
radio star
Noomi Savalas
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○ âge : 37 ans (07.09)
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Sujet: Re: sweetest taboo → gale (#) Sam 21 Déc - 22:06
Une fois n’est pas coutume, Noomi était couverte de boue. C’est sa mère qui en ferait une syncope si elle la voyait dans cet état. Cela dit, elle avait eu le temps de s’y faire, ça faisait trente-deux ans ou presque, qu’elle s’escrimait à faire de sa fille quelqu’un de calme au lieu d’une sauvageonne mais rien n’y faisait. Il faut dire que ça n’avait pas aidé de grandir dans le bayou et que la blonde passe son temps couverte de saletés, d’égratignures, de bleus, de cicatrices et ainsi de suite. Puis il faut voir le bon côté des choses : la boue il paraît que c’est bon pour la peau. Le plus dur pour la blonde étant qu’elle ne faisait manifestement pas le poids contre une Jeep. Enfin bref, elle s’en remettrait ; si Gale n’avait rien de Musclor, elle n’avait pas grand-chose en commun avec Wonder Woman non plus. Enfin si, elles étaient grecques et il ne valait mieux pas trop s’y frotter mais ça s’arrêtait là malheureusement. La réplique de son ami la fit rire : c’était comme toujours très optimiste. Mais aussi plutôt malin. On ne savait jamais sur quoi on pouvait tomber quand on faisait de l’urbex alors il valait sans doute mieux être prévoyant. Même si elle doutait quand même que Leatherface leur court après. Ou plutôt, disons qu’elle ne l’espérait pas, ça serait vraiment une très mauvaise journée.
« Ouais bonne idée, on va faire ça. Puis qui sait, ils enverront peut-être des gars mignons. Qui est-ce qu’on envoie dans ces cas-là ? Pas les pompiers quand même ? Un garagiste ? Ça serait un peu bizarre si je sortais avec l’un d’eux sachant que mon père l’est aussi, non ? »
Comme Rachel qui a un faible certain pour les médecins… D’ailleurs, à bien y réfléchir, elle ne se rappelait pas être sortie avec un garagiste ou un mécano. Ou alors sans le savoir, c’était possible aussi. Mais non, son truc à elle, c’était plutôt les militaires pour une obscure raison. Et, à son grand damne, elle ne comptait encore aucun pompier à son tableau de chasse, quelle tristesse. Oh bien sûr, tout espoir n’était pas vain. La grecque laissa donc le soin à Gale d’appeler elle ne savait trop qui pour un problème de ce type, donc et attendit sagement à côté en vérifiant qu’elle avait bien emporté tout le matériel nécessaire à ce genre d’expéditions. Oui bon, c’était un peu tard pour s’en soucier, si elle avait oublié un truc, il faudrait alors faire demi-tour et ils n’étaient pas vraiment en mesure de le faire là maintenant tout de suite mais bon, hein. Bouteilles d’eau, check, barres de céréales, check, lampes de poche de toutes sortes, check, piles, check, corde, check, bâche, check… au cas où il faudrait faire disparaître un corps sûrement, manquait plus que la pelle. Une fois que c’est fait, ils se remirent en marche. Ce qui provoqua pas mal de bruit en provenance de Gale et c’est là qu’elle aperçoit le contenu de son sac à dos. On dirait qu’il va à la boum de la petite Reagan, la gosse de l’Exorciste. Le jeune homme s’explique alors d’un haussement d’épaules, prétextant qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Certes.
« Non mais… je juge pas. »
Ce bref silence pourrait paraître des plus éloquents mais il n’en est rien. Après tout, Noomi se joint parfois à une équipe de chasseurs de fantômes qui, eux aussi, se trimballent partout avec une bouteille remplie d’eau bénite. C’est presque la norme. Et puis chacun se rassure comme il peut, elle, c’est un tazer qu’on peut trouver au fond de son sac, donc bon… Soit, direction le temple, donc. C’est bras dessus, bras dessous qu’ils s’y rendirent pour trouver porte close. La blonde pourrait toujours essayer de crocheter la serrure, évidemment, mais son expérience dans l’urbex lui disait que quelque chose à l’intérieur devait bloquer l’entrée. Une vieille bibliothèque pleine de livres à moitié moisi, par exemple. Ou autre chose.
« Doit bien y avoir un autre accès. »
Une autre porte, si possible mais elle sentait venir le coup de la fenêtre au premier, étrangement.
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