(elise) sous le ciel noir de cendres.

elise rivers

le vent tiédissant me file entre les doigts

les informations en vrac

la partie anecdotes ○L'ancienne Elise était celle souriante, rayonnante, attentionnée, affectueuse, bavarde, chaleureuse, amicale, douce, insouciante, naïve, têtue, jalouse, courageuse, qui tendait sa main aux plus désespérés, à ne jamais juger et toujours chercher le positif, mais suite à une mauvaise rencontre, elle a chaviré, Elise. Sombrant dans une amitié toxique, malsaine, elle s'est renfermée, a changé de côté et s'est retrouvée à moitié inconsciente, une seringue dans le bras, seule, dépassée. Désormais, c'est une femme silencieuse, brisée, pudique, douce, timide, peu avenante, sombre, rancunière, pessimiste, peureuse et surtout, sauvage. Oui, elle ne va plus vers les autres et se complaît dans le silence, à tirer les bords de ses vêtements, camouflant avec difficulté ses angoisses, allant jusqu'à délaisser ses passions, talents artistiques. Elle ne touche plus son polaroid, ne dessine et ne virevolte plus, désormais fade, tentant de renouer avec cette ancienne part d'elle, cette période où la belle était heureuse, épanouie. Le soleil s'est éteint.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ taylor hill</pris> elise rivers

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l'histoire de ma vie

tu te portes comme un charme (un pendentif)

Elle était un rayon de soleil, Elise, à égayer le logis familial de par son rire et sa petite manie de tout immortaliser, camouflée derrière l’objectif de son polaroid. Artiste rêveuse, à la bouille enfantine, Elise, c’était une boule d’amour, d’affection et de bienveillance, à toujours aider les autres, désirant se sentir utile, à la conquête éternelle d’affection. Elle était proche de son frère, les deux fusionnels, à tout se dire, malgré l’éducation stricte, la belle n’a jamais manqué de rien. Mais ce début ressemblant à un conte de fées a prit fin un jour, lorsque la Princesse est tombée sur la mauvaise personne. Une jeune femme, Marina, fraîchement débarquée du Mexique et dans sa filière d’arts plastiques. Coup de foudre amical, alchimie indéniable, les deux brunes ne se sont plus quittées, un lien si étroit que quitter l’autre était un supplice, à s’harceler de messages, s’enfermer dans une bulle et se montrer agressive lorsque l’on osait critiquer Marina. Aveuglée, Elise était trop dupe pour percevoir les vices et la perversion de cette amie, si bien que la manipulation en devenait facile, attachante de son point de vue. Elles se faisaient du mal, se disputaient et se retrouvaient, se lançaient des défis plus fous les uns des autres, ponctués par des caps ou pas cap ? Alors, est venue la tragédie de cette amitié, les challenges de plus en plus poussés et la drogue se mêlait aux crises, aux coups, aux rires, davantage de came, d’effets euphorisants. « Si tu m’aimes, fais-le. » Qu’elle lui avait susurré à l’oreille, une seringue à la main et ce sourire ensorcelé qui l’enivrait, Elise l’a écouté, sombrant un peu plus dans la débauche, dans l’incompréhension de sa famille. Parce que le soleil s’est laissé couvrir par des nuages, la foudre a séparé le ciel et elle se renfermait, ne parlait plus, se montrait agressive, explosive, insensible, tout simplement détruite, ravagée par cette amitié toxique. Il y a deux ans et demi, Elise s’en est allée, sans rien dire à sa famille, direction une cure de désintoxication en plein air, loin de ses proches, ravagée par cette amitié avec Marina, qui a disparu du jour au lendemain lorsqu’elle s’est aperçu de la déchéance de la Princesse. Elle en a bavé, Elise, réalisant peu à peu ce qu’elle lui avait fait, sa stupidité et elle n’a jamais baissé les bras lors de sa cure, désirant renouer avec cette ancienne Elise, joviale, bienveillante, amicale. Elle en est sortie il y a peu, quelques semaines et s’est mise en tête de retrouver sa famille, à Island Bay, bien que la peur l’anime, tétanise ses membres : alors, froussarde, la brune s’est d’abord trouvé un petit travail, logeant chez quelques particuliers en échange de services rendus, le temps de trouver un studio peu cher, songeant aux retrouvailles avec sa famille après tant de silence, d’absence, malgré quelques messages, rares, auxquels la belle ne répondait que très peu.