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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 keep eachother company (cameron)

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MessageSujet: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyDim 18 Sep - 11:55


 
Adonis & Cameron

Le réveil sonne mais je n'ai pas l'envie de lui obéir. Hier j'ai rencontré cette fille, la fille de mon père. Une sorte de demi-soeur en fait. Je n'en reviens toujours pas d'avoir fait ce pas vers mon avenir en tant qu'une Wiess. Je ne vais jamais renier le nom de ma mère pour celui d'un homme que j'ai rencontré à vingt-trois ans. Je me retourne et retourne dans mon petit lit une place. La chambre semble déserte, je la partage à l'origine avec ma cousine et ai laissé une entière à mon cousin, seul homme de l'appartement. J'ouvre un oeil, le soleil ne m'aveugle pas, comme s'il jouait à cache-cache avec les nuages et les rideaux blancs. Je me frotte les deux yeux à l'aide de mon bras. Je découvre finalement la chambre en entière. Personne d'en le lit qui me fait face. Personne devant le dressing. Personne devant le miroir mural. Je soupire et me retourne à nouveau dans mes draps en coton. Pourquoi me réveiller ? Je me rendors, je rêve à nouveau. Des minutes s'écoulèrent et je décide finalement de regarder l'horloge numérique qui me sert de réveil. Dix heures, pile. Dix heures... Dix heures ?! Je me lève d'un bond, manquant de cogner ma tête sur le plafond penché de la chambre. Je sors mes pieds du lit, me lève hors de ce dernier et attrape un débardeur porté depuis deux jours, bleu marine et décide de garder mon short de nuit qui fait aussi l'affaire de short de sport. J'enfile des basket au pif, rose fushia, celles de ma cousine. Je file, je cours. J'attrape in-extremis un bus qui fermait ses porte à l'arrêt proche de chez moi. J'entre, on me dévisage et je ne peux pas les blâmer ; je suis démaquillée, décoiffée, la tête dans un patté énorme et pour couronner le tout, je n'ai pas de sous-vêtements visibles. Je trouve une place seule au fond, je ferme mes bras sur ma poitrine pour cacher les mamelons qui pointe face au froid. Ah, j'oubliais, je suis aussi celle qui a le moins de vêtements sur elle.
Arrivée à Wellington, je descend et je commence à me taper un rush entre les hommes costumés et les femmes bien sapées. Je saute par dessus un chihuahua, ou un rat comme j'aime les appeler. Je me faufile entre la porte et l'embrasure du magazine Vogue. Mon lieu de travail. Mon lieu de retard. Je cours devant la standardiste, j'essaie de me faufiler entre les gens, les portes qui se ferment. Je réussis finalement par arriver, essoufflée, dans la loge ou le dressing pour les séances photos. Les mains sur mes cuisse, le dos plié et la poitrine baissée, je m'essouffle et ne remarque qu'après des regards sur moi et un silence de mort à mon arrivée bruyante. Je soulève le regard, remarque que la maquilleuse s’arrête pour me dévisager, étonnée et surprise. La mannequin dont elle s'occupe jette un regard sur moi après tout le monde. Je le croise. Je me redresse immédiatement et souris comme si rien ne venait de se passer. « Je suis là. Pardon du retard... Les bouchons, enfin voilà. » Je rigole et ma nervosité se sent dedans. Le styliste soupire, une main sur la hanche et m'indique de venir le voir pour essayer une somptueuse robe. Je le laisse enrouler autours de mon ventre un bout de papier mesuré. J'essaye de ne pas respirer et quand il se tourne vers es innombrables robes, je respire enfin. « Enlève tout. Enfile ça. » Des phrases courtes, autoritaire. Je fais, je ne bronche pas. Je retire mon débardeur, mes baskets que je jette au-devant de mes pieds et mon short. Il me tend la petite robe et je l'enfile avec son aide.

robe pour le shoot
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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyDim 18 Sep - 19:39

❝ Keep eachother company ❞
adonis & cameron

Ce matin, ce n’est pas seule que je me réveille. Je crois que j’ai un peu trop forcé sur la vodka hier soir, et le réveil pique sérieusement. J’entends grogner à mes côtés et je suis presque rassurée d’y voir une jeune femme, j’ai tellement de mal à remettre les morceaux de cette soirée que je préfère encore avoir passé la soirée avec une femme. Parce que pour stresser de savoir si on s’est protégés ou ce genre de chose, c’est juste l’angoisse au réveil. Je soupire un peu et me force à sortir du lit, je suis totalement nue ce qui insinue la fin de ma nuit. Je passe mes mains sur mon visage pour tenter de reprendre un peu de contenance, et décide qu’une douche saura le faire mieux. Alors je parcours la chambre pour entrer dans la salle de bain attenante et m’engouffre dans la douche sans plus tarder. J’essaie de ne pas être trop longue, mais je suis à deux doigts de me rendormir. J’espère que le shooting d’aujourd’hui sera intéressant, sinon je vais piquer un somme dans la loge, ça ira plus vite. Une fois ma douche terminée, je sors en serviette et passe près du lit. J’attrape la couette et la tire pour dénuder le corps de la jeune femme qui dort encore. Pas si jeune que ça d’ailleurs, mais foutrement bien foutue. « Hmmm qu’est-ce que tu fais ? » « Réveille-toi, je dois partir bosser dans trente minutes ! » Putain la loose, je me souviens même pas de son prénom. « La douche est libre si tu veux, je vais faire du café. » Je déteste me réveiller avec quelqu’un, et d’autant plus quelqu’un que je ne connais pas. C’est gênant, on ne sait jamais comment se comporter. Je fous une capsule dans la cafetière nespresso et appuie sur le bouton. Le temps que l’eau chauffe, je vais m’habiller. Je choisis une jupe basique un peu volante et un top par dessus lequel j’enfilerai sûrement une petite veste en cuir. Je ne prends pas le temps de me maquiller, de toute manière les maquilleuses le feront pour moi une fois sur place. Je me dépêche d’avaler mon café et je fais déguerpir la demoiselle en même temps que je quitte mon loft en plein centre de Wellington. Le siège de Vogue n’est pas très loin, je suppose que c’est pour cette raison qu’ils m’ont filé cet appartement, pour avoir un oeil sur moi et pouvoir me chercher par la peau du cul si je suis en retard. Et même si je suis quelqu’un qui a l’habitude de se foutre de tout, ce boulot, c’est différent. Je sais qu’au moindre ps de travers, Iris ne me loupera pas. Alors je fais au mieux, toujours. j’arrive à l’heure, dix heures pour être précise, et même si mes yeux sont petits et légèrement gonflés, je suis là. La maquilleuse du jour soupire en me voyant. « Je croyais qu’on t’avait dit de ne pas faire la fête les veilles de shooting. » Je lève les yeux au ciel. « Oh ça va, tu me mets tes trucs magiques froids et dans 15mn je suis fraiche comme un gardon ! » Je souris largement, faussement aussi, et pose mon sac avant de m’installer sur un fauteuil pour la laisser me déposer sur les yeux quelque chose de manière à les faire dégonfler, et je reste là une dizaine de minutes, m’endormant presque. Une fois fait, Olivier, l’assistant d’Iris entre dans la loge. « Salut Cam ! » Je lui souris largement, cette fois sincèrement. « Salut ! C’est quoi le programme aujourd’hui ? » « Essai d’un nouveau photographe, et une nouvelle mannequin aussi. Elle a déjà fait quelques essais en solo mais pas en duo, faut voir comment elle se débrouille. » Je soupire un peu. « Qu’est-ce que je fous là alors ? » Il ricane légèrement. « Tu vas les aider et leur contrer comment on fait quand on déchire ? » J’adore ce mec. « Bon, elle est pas arrivée la p’tite nouvelle ? » Je secoue la tête, au même titre que tout le monde d’ailleurs. Il soupire et s’éclipse. Une fois maquillée, je passe au styliste, dans les mains de Patrick. « Tiens, enfile-moi ça, Juliet va faire les retouches si besoin. » Il me mets dans les mains de son assistante quand j’entends la porte de la grande loge s’ouvrir. Je suis de dos et tente de me retourner mais je me fais réprimander par Juliet. « Ne bouge pas je vais te louper ! » « Je suis là. Pardon du retard... Les bouchons, enfin voilà. » Je souris, naturellement, en entendant une petite voix essoufflée. Patrick lui demande de se déshabiller et là j’ai vraiment envie de me retourner pour assister au spectacle, mais je vais me faire engueuler. Et au moment où c’est Juliet qui me fait me tourner, la jeune mannequin est en train d’enfiler la robe qui semble serrée, son visage est caché par le tissus pendant quelle l’enfile mais j’ai tout le loisir de détailler son corps nu. Putain, c’est pas un canon, c’est tout le régiment à ce train là. Elle finit d’enfiler la robe et je découvre son visage, à la fois doux et coquin, elle est magnifique. Nos regards se croisent et je lui adresse un petit sourire complice. Une fois fin prête, je suis libérée alors que la jeune femme passe au maquillage. J’envois quelques sms et quitte finalement la loge pour aller directement dans la salle de shooting. Quelques dizaines de minutes plus tard, la jeune femme me rejoint, nous sommes pour le moment seules dans la grande salle très éclairée. « Salut ! » Mon regard coule sur son corps parfaitement mis en valeur dans cette robe. « Je suis Cameron, on va poser ensemble aujourd’hui visiblement. Ça va ? tu te sens comment ? » Je prends la température, je préfère voir si je vais devoir faire tous les efforts du monde pour créer une alchimie entre nous ou si elle y sera de base.
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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyVen 23 Sep - 15:54


 
Adonis & Cameron

Le styliste ne me laisse rien faire, il met la robe, il la zippe, il fait des ajustement de dernières minutes. Je n'ai le droit de rien faire sauf de regarder en face de moi. Je soupire et rien que pour cela je me fais réprimander dans un regard noir. La vie de mannequin m'est inconnue. Si maman me voit, je suis certaine qu'elle n'y croit pas même de là-haut. Moi, Adonis, la fille qui essuyait les compliments du revers de la main. Adonis, la jolie timide au caractère de mule. Oui, je n'avais aucune confiance en moi. En mes capacités. En mon corps. Je remarque qu'une mannequin toute prête, ravissante de dos en tout cas, sort de la loge, le regard rivé sur ses doigts pianotant sur son écran tactile. Je passe au pinceau. La maquilleuse garde le naturel de ma peau, l'éclaircit pour garder le flash sur mon visage. Bref, un maquillage de pro. Je me laisse dorloter. Coiffer. Manucuré. Je suis venue la tête sortant du lit. Je me retrouve complètement transformée. Je sors de la loge, marchant un peu étrangement dans les talons aiguilles que je me dois de porter. Voilà pourquoi on me ruse les podiums pour le moment. Comme je les comprend. Ils m'ont choisis parce que j'avais une beauté naturelle et un corps pour le moins "extraordinaire" pour le job. Je tombe sur la mannequin de tout à l'heure. J'esquisse un sourire. Sincère. Même si je ne sais pas à quoi je me frotte réellement. J'ai peur de ce métier depuis le film "Neon Demon", mais si j'avais été l'actrice principale, j'aurais offert ma première fois sans broncher à la maquilleuse, quitte à me faire bouffer par après des mannequins, j'aurais au moins fait une chose superbe avant ma mort. « Salut ! » Je repère que nous sommes seule dans une pièce neutre. Grise et blanche, comme dans ce film... Je lui souris, hoche un peu la tête en évitant que mes joues deviennent roses. Elle est mignonne. Un visage angélique et pourtant, elle a ce regard qui en dit tout autrement. « Je suis Cameron, on va poser ensemble aujourd’hui visiblement. Ça va ? tu te sens comment ? » Alors c'est elle ma mentor, en quelque sorte ? Elle semble plus jeune que moi et pourtant plus vieille dans sa vie. Son corps est bien dessiné, on ne va pas lui retirer cela. « A-Ado-Adonis. » Je bégaie. Ma timidité prend alors le galop et j'ai du mal à m'en échapper. « Je... ça va. J'espère ne pas décevoir. C'est pas une première pour moi, les flashs... Mais en duo, si. » Je me gratte l'arrière de ma nuque, un sale toc que j'ai depuis ma naissance. « je vais essayer de ne pas t'écraser. » Je ricane, dans un rire nerveux, fort. Ma main caresse l'endroit certainement rosie de mon grattage. Je respire, bruyamment. Je suis en stress.
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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyMar 27 Sep - 12:52

❝ Keep eachother company ❞
adonis & cameron

La jeune femme est terriblement charmante, bien plus que ça d’ailleurs. Je garde mon téléphone dans ma main le temps de m’adresser à elle et surtout de la détailler de mon regard gourmand. « A-Ado-Adonis. » Je penche la tête sur le côté, un rictus prenant place au coin de mes lèvres. Elle bégaye, elle est trop mignonne. « C’est joli, Adonis. » Je veux la mettre à l’aise, ne pas lui faire peur. Le but étant qu’on ne s’entende pas trop mal et que la séance se passe bien. Si on arrive même à devenir complice alors j’aurai réussi ma mission. « Je... ça va. J'espère ne pas décevoir. C'est pas une première pour moi, les flashs... Mais en duo, si. » Je lui souris tendrement, ne la lâchant pas des yeux. « Je comprends, c’est pas toujours facile la première fois, mais t’en fais pas, je vais tout faire pour te mettre à l’aise ! » Je la regarde passer sa main dans sa nuque, un tic traduisant sa gêne. Je crois que ça ne va pas être une mince affaire. « Je vais essayer de ne pas t'écraser. » Son rire appelle le mien, même s’il semble stressé, on ne va pas se leurrer. « Ne t’en fais pas, je suis sûre que tu seras parfaite ! » Le photographe entre dans la salle et je tourne les yeux pour les poser sur ce dernier. « Ah, vous êtes là ! On va pouvoir commencer alors ! » Je hoche la tête et me tourne vers Adonis lui faisant un signe de tête pour qu’elle me suive. Je pense qu’elle doit être un peu plus vieille que moi, à peine, enfin je crois. C’est difficile à dire. Nous nous dirigeons vers le centre là où les éclairages sont plus forts, là où le photographe attend que nous soyons. Je m’approche un peu de la jeune femme et attends les instructions du photographe. « Ok, on va commencer simple, jouer les bonnes amies, je veux des sourires sincères. » Je me mets dans la peau du personnage et commence à jouer avec la jeune femme, essayant de chercher à la détendre un peu. Je lui souris et viens même frôler sa main avant de m’approcher pour murmurer à son oreille. « Laisse-toi aller je vais pas te bouffer ! » Je ris un peu et les flashs crépitent. « Voilà, super ça, j’aime bien l’idée que vous flirtiez, continuez comme ça. » Moi, ça ne me pose pas de problème, mais est-ce que ce sera le cas pour elle aussi ? Je la regarde comme pour essayer de savoir ce qu’elle en pense, même si elle n’a pas vraiment le choix. Du coup, je m’approche un peu plus d’elle et commence à jouer, lui adressant des regards plus sulfureux. Je me mords la lèvres inférieure en souriant et laisse balader mes mains sur elle, la frôlant ci-et-là tout en continuant ce petit jeu de séduction pour lequel j’ai l’habitude, devant ou derrière les éclairages.
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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptySam 1 Oct - 13:29


Adonis & Cameron

Le regard perdu dans le sien, j'ai l'impression de perdre pied alors que je touche le sol. « C’est joli, Adonis. » Je deviens rouge telle une tomate. Telle la timide que je suis et que je n'arrive jamais à cacher. Je lui avoue que j'ai un peu peur de tout faire foirer avec ma maladresse légendaire dont je suis la seule détentrice. J'essaie devoir ailleurs mais son regard est persécuteur et hypnotique. C'est une femme qu'on voit, pas une femme qu'on peut ignorer. Elle est douce, elle essaie de me mettre à l'aide et moi qui pensait le monde des mannequins plus farouche. Simple modèle photo pour quelques ensemble en page numéro je ne sais quoi, je vais passer en couverture et quelques grandes pages mode avec elle. Avec cette fabuleuse brune/rousse, je ne saurais dire la couleur de sa chevelure. « Ne t’en fais pas, je suis sûre que tu seras parfaite ! » Je rigole, nerveusement, encore et toujours même si le sien semble plus à l'aise que le mien. La porte s'ouvre, laissant place au silence et à l'entrée du photographe attendu. « Ah, vous êtes là ! On va pouvoir commencer alors ! » J'opine légèrement, le sourire devenant plus crispé. La belle mannequin se tourne à nouveau vers moi et m'indique où se placer. La robe crayon serrant mes cuisses entre elles, je marche tel un petit pingouin. « Ok, on va commencer simple, jouer les bonnes amies, je veux des sourires sincères. » Je regarde le photographe se saisissant de son appareil, attendant de nous des sourires. Je respire, regarde la belle brune qui commence à rentrer dans le rôle. Comme au cinéma. Elle passe sa main sur la mienne et j'en ai des frissons qui me parcourent toute l'échine. « Laisse-toi aller je vais pas te bouffer ! » Elle ricane et j'ai un regard plus surpris qu'autre chose. Les joues rosies. Les flashs crépitent, aveuglant mon iris verdâtre. Je regarde le sourire de la mannequin et j'esquisse ce sourire sincère, amouraché d'un simple rire. « Voilà, super ça, j’aime bien l’idée que vous flirtiez, continuez comme ça. » Elle s'approche de moi. Laisse ses mains courir sur mon dos, mes hanches... Je frissonne mais ce sourire mangé par ses dents me donne cette envie d'attraper au creux de ma main une de ses joues lisses. Le bout du nez frôlant le sien, je prend de ma hauteur pour plonger un regard ténébreux dans le sien. Un regard dénué de timidité. Un regard que je n'ai jamais eu de ma vie. Le souffle saccadé, torride, je laisse mon pouce retirer sa lèvre inférieure d'entre ses dents et je sens les jouissances du photographe, qui, ne lâche pas une miette de ce spectacle. Dos courbé, les hanches collées aux siennes et le genoux un peu relevé entre ses jambes, je ne suis plus vraiment moi, la Adonis timide.
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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyLun 3 Oct - 23:31

❝ Keep eachother company ❞
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En général, je ne suis pas celle qui aime mettre à l’aise les gens, et encore moins ceux avec qui je travaille. Bien au contraire, j’adore avoir un certain pouvoir, qu’il soit dans la séduction ou dans la manipulation, je jubile de sentir à quel point je peux énerver quelqu’un ou à l’inverse, voir le désir grimper dans ses yeux. S’il y a bien quelque chose que je déteste, c’est que les gens soient indifférents à mon charme et à ma personnalité. J’en joue, j’en suis consciente, je ne le cache pas, et c’est sûrement pour ça que j’en suis là, pour ça qu’Iris m’a fait confiance, pour ça que je suis désormais ici chez moi, même si je sais que je ne dois pas trop prendre la confiance, justement. Chaque chose a son juste milieu, Iris n’est pas mère Thérésa. Le photographe nous incite à devenir plus complices et j’échange avec la jolie blonde un certain nombre de sourires visant à la mettre à l’aise, du mieux que je peux. L’idée étant qu’elle se laisse aller, qu’elle ne soit pas si coincée. C’est quand même plus agréable de jouer avec quelqu’un qui joue lui aussi, plutôt que de jouer seul, c’est bien connu. Je la sens se détendre doucement sous mes regards, mes gestes aussi fluides que tendres. Le photographe nous fait comprendre que nous sommes sur la bonne voie, et je continue alors sur ma lancée, jouant la carte du flirt avec la demoiselle. Ce n’est pas moi que ça va déranger. Doucement, elle vient frôler son nez contre le mien, et j’en profite pour continuer de laisser glisser mes mains sur elle, sur cette robe qui lui colle à la peau. Elle se redresse et pose sur moi un regard plus profond, qui me fait même frissonner. Voilà ce que j’attendais. Mon regard pétille à la voir se transformer en tigresse et mes doigts s’enfoncent un peu plus dans sa peau, la rapprochant de moi encore un peu plus, comme si c’était encore possible. Son souffle se fait plus court et le mien l’accompagne alors que le désir grandit, qu’une boule de chaleur s’immisce dans le bas de mon ventre. Je peux sentir sa jambe remonter légèrement entre mes jambes créant une pression subtile mais hautement sensuelle, alors que nos bassins, l’un contre l’autre, semblent ne vouloir qu’une seule chose. De son pouce, elle vient frôler mes lèvres pour les retirer de l’emprise qu’ont mes lèvres et je viens y passer ma langue, sensuellement. Une main toujours dans le creux de ses reins, je la fais se pencher légèrement en arrière, courber son dos, se cambrer dans une position absolument sublime. Elle se laisse faire et penche même sa tête en arrière, m’offrant une vue splendide sur son corps offert et son décolleté. Ma main libre vient caresser son buste à l’endroit où sa peau est à nue, entre ses seins, puis remonte jusque dans son cou, sa nuque, que j’agrippe d’une main ferme pour la faire remonter jusqu’à moi. Nos lèvres ne sont plus qu’à quelques minuscules centimètres, je peux sentir son souffle sur ma bouche entre-ouverte, et nos regards s’imbriquent de manière forte, que le photographe ne tarde pas à capturer non sans nous gratifier de ses compliments. Je ne fais plus attention à l’endroit où je me trouve, je me laisse juste guider par ce désir puissant qui me lie à elle. Elle qui semblait si timide à son arrivée. Je lui souris, charmeuse encore et de mon index je viens caresser ses lèvres qu'elle vient tout juste d’humidifier de sa langue. « J'ai du mal à croire que c’est ta première fois…"
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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyMer 5 Oct - 21:29


Adonis & Cameron


On joue. Sous les flashs aveuglants du photographe, telles deux actrices pour une série ou un film : on joue. Jouer la comédie ou jouer simplement, pour moi, ce moment de shooting était aussi amusant qu'il ne me demandait du travail. Mon corps contre le sien, je joue de ma respiration et de mon regard avec Cameron. Je laisse de côté cette carapace futile de la petite timide que je suis habituellement. Je me rapproche et bien que l'envie de prendre ses lèvres m'est, étrangement, prenante, je résiste. Mon pouce en prend alors possession à ma place. La main de Cameron se plonge dans mes reins, ma peau légèrement dévêtue, offerte. Je ne sais alors pas ce qui m'attend mais Cameron semble être si professionnelle, qu'elle attaque tout de suite. Comme si, nos jeux de rôles, étaient devenus une compétition. Elle me laisse courber mon dos, m'y oblige et je lui offre un accès à ma nuque. Mes cheveux blonds, châtains, coulent comme de l'eau sur le coté. Sa main, je la sens, qui trace ce douloureux et sensuel chemin entre mes seins qui appuie ce désir. Elle monte, elle attrape ma nuque. Je me remet droite, entraînant mes cheveux dans une cascade sèche. Mon doux visage est alors caché par ma masse de cheveux et nos lèvres se saluent sans se toucher. Mon regard disjoncte. Mon coeur bouillonne et mon sang bat. Ou serait-ce l'inverse ? Je ne sais pas, je me suis perdue dans cette respiration ressemblante à celle que j'ai quand j'ai le rhume, le nez potentiellement bouché. Le photographe coupe tout, tout sauf cette tension qui m'envahit. J'humidifie mes lèvres d'un coup de langue alors qu'elle vient immédiatement les sécher de son si bel index. J'ai les joues rosies. Le travail terminé, ma timidité me reprend de galop. « J'ai du mal à croire que c’est ta première fois… » Je ricane, gênée mais très satisfaite de mon propre résultat, je l'avoue. « Je m'étonne moi-même. » Dans mon rire nerveux, mon regard se lève vers le ciel, à la recherche d'un autre point que ce visage enchanteur qui me fait face. La maquilleuse entre et me poudre légèrement les pommettes, m'obligeant ainsi à fermer mes doux yeux. « On a pas terminé ? » Demandais-je étonnée en rouvrant mes paupières. La maquilleuse secoue négativement sa tête. Le photographe entre et nous dévisage une après l'autre. « On ne vous a pas dit ? Je viens de décider qu'on va faire des photos nues. » Je pose mon regard aussi surpris soit-il dans celui de Cameron. On ne me laisse rien dire que, le styliste et ses assistantes, viennent me retirer ma robe me laissant en sous-vêtements et bientôt plus rien sauf mes mains pour cacher ce que je pouvais. Je me doute que pour le magazine ou pour lui, le photographe va vouloir qu'on cache nos parties mais bon... Je ne connais pas Cameron et en plus de cela, la tension risque de se raviver et je crois qu'une diablesse me possèdera.



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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyJeu 6 Oct - 17:01

❝ Keep eachother company ❞
adonis & cameron

C’est électrique, et encore, c’est un euphémisme. Il serait difficile de ne pas voir à quel point nous nous attirons tels deux aimants, et je pense même que si nous étions des hommes, la preuve serait d’autant plus flagrante. Le souffle court, le coeur battant, les regards de braise, tout autant de facteurs qui font penser à un début de flirt ou carrément de préliminaires. Nos mains se caressent, nos souffles se cherchent et nos regards s’apprivoisent. Je n’avais encore rien connu de tel pendant une séance de travail, et on ne va pas dire que ça déplait au photographe. Je ne tiens plus compte des flashs qui crépitent, je ne suis absorbée que par son regard et son sourire. Et mon dieu, ses lèvres qui ont l’air de n’attendre que moi. Je frémis sous son toucher et me délecte de la vision sublime de ses lèvres à peine humidifiées par sa langue que j’imagine déjà habile. Elle n’a rien de la jeune femme timide que j’ai crue voir en arrivant. Loin de là. « Je m'étonne moi-même. » Mon rire se mêle au sien, complice, amusé. Nous nous séparons de quelques dizaines de centimètres, comme pour être sûres de pouvoir garder le contrôle encore quelques temps au lieu de nous sauter dessus sauvagement comme deux vraies panthères. Deux maquilleuses entrent en scène et pendant qu’une s’occupe d’Adonis, l’autre vient retoucher mon maquillage. « On a pas terminé ? » Je fronce un peu les sourcils, étonnée qu’on ne nous en ait pas dit plus. Moi qui pensais être libre, inviter la jeune femme à voire un café ou faire autre chose de bien plus intéressant, mais non. Le photographe entre à nouveau dans la pièce, je n’avais même pas fait attention qu’il était parti. « On ne vous a pas dit ? Je viens de décider qu'on va faire des photos nues. » Je m’étouffe à moitié avec ma salive. Pas que je sois pudique ou contre le fait de poser nue pour les photographes, mais il me semble étrange de ne pas avoir été prévenue plus tôt. « Comment ça ? Iris a donné son accord ? » Je ne fais rien sans l’accord d’Iris, je suis l’égérie du magazine et mon image est plus importante encore que tous les mannequins qui défilent dans ces locaux. « La demande vient d'elle... » « Laissez-moi quelques minutes. » Je ne fais plus attention à rien ni à personne et m’éclipse pour aller chercher mon téléphone dans la loge. J’aurai pu aller jusque dans le bureau d’Iris mais je n’ai pas envie de courir dans les couloirs avec cette robe serrée et ces talons de 20 centimètres. Après avoir réussi à avoir Iris au téléphone, elle me valide que le photographe est là pour ça, que les photos ne serviront pas à priori, mais que c’est plutôt pour tester les limites de la nouvelle recrue. Génial. Après un soupir, je tente tout de même de lui demander à ce que les photos soient faites par une femme étant donné que je sens le photographe en question assez pervers. Mais quand elle me rétorque qu’il est gay, je ferme ma gueule et retourne sur le plateau. C’est là que je découvre les petites fesses rebondies de la jolie blonde. Un sourire en coin déforme mes lèvres et déjà Patrick le styliste m’aide à retirer ma robe. Je me dandine un peu et mon sous-vêtement est rapidement lui aussi de l’histoire ancienne. Je contourne Adonis qui tente du mieux qu’elle peut de cacher d’une main sa poitrine et de l’autre son sexe, le rouge lui étant monté aux joues. Je lui murmure alors avec un certain amusement. « Je suis désolée, j’aurai aimé que ce soit dans d’autres circonstances… » Elle fuyait jusqu’à lors mon corps mais je la vois laisser son regard remonter le long de ce dernier, jusqu’à voir mon sourire. « On commence ? » Je tourne le regard vers le photographe et hoche la tête. « Ok alors Cameron je te veux assise sur le sol, les genoux pliés sur le coté de manière à cacher cacher ton… enfin… » « Oui, jusque là ça va. » Je ricane un peu et m’exécute. « Adonis, tu vas te mettre à genoux derrière elle, et faire passer tes mains par dessus ses épaules jusqu’à son ventre, pour cacher sa poitrine.» Je laisse faire la jeune femme et à mesure que ses mains glissent sur ma peau, je me contracte et frémis. « Très bien maintenant vous vous regardez, et je veux de la tendresse, autant que du désir. » « Pas difficile. » Dis-je à Adonis en murmurant, lui souriant de plus belle. « Tu as les mains douces… » « Cameron tu vas faire glisser ta main gauche le long du bras d’Adonis.» Je m’exécute à nouveau et joue même du bout de mes ongles de manière à la faire frissonner, ce qui me fait sourire de plus belle. « Si j’avais su que je poserais nue avec une aussi jolie fille que toi, je me serai levée de meilleure humeur… » Je louche considérablement sur ses lèvres et sentir sa poitrine dans mon dos a tendance à me rendre folle. « Au fait, tu n’as pas à te sentir mal, le photographe est gay… »
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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyDim 9 Oct - 10:08



Adonis & Cameron



Pensant que la journée m'était donnée, une maquilleuse vient s'occuper de mon teint et je ne comprend alors pas tout de suite. Je pose la question, je cherche à comprendre. Le photographe entre pile au bon moment pour me répondre. Une séance, encore ? Nues ? Avec Cameron, cette jolie brunette ou rouquine qui me fait de l'oeil et du corps ? Je sais qu'être nue avec elle me plairait franchement, mais pas sous les yeux de plusieurs personnes. Cameron s'en éonne aussi et prend plutôt mal la nouvelle. « Comment ça ? Iris a donné son accord ? » Ma maquilleuse se tire, la mallette en main. Je reste et j'observe alors la scène entre Cameron et le photographe. Elle doit être proche de madame Von Dust, femme que je n'ai croisé que quelques rares fois et déjà, elle me faisait froid dans l'échine. « Laissez-moi quelques minutes. » Elle s’éclipse sous mes yeux et me laisse seule sous les mains du styliste qui retire ma robe dans des gestes les plus précautionneux. Je reste seule dans l'immensité du studio, les yeux rivés sur mon corps mis à nu. Je cache ma poitrine sous mon bras gauche et mon petit sexe taillé en ticket de métro sous ma main droite. L'esthéticienne m'a dit que c'était à la mode mais moi, j'ai plus l'impression d'être pour les nazi avec la moustache d'Hitler sur mon clito. Je me racle souvent la gorge, cherchant une posture confortable mais comment l'être ? Je vois des robes, des pantalons, mais je suis la seule nue. Je remarque bien que le petit stagiaire me reluque des fois et cela me gêne vraiment. Je ne suis pas homosexuelle mais bisexuelle, pour le moment mais cela n'empêche pas que le regard d'un homme me crispe. En plus, le photographe ! Il va pouvoir bien zoomer là où ça lui chantera ! Quelques minutes plus tard, Cameron refait son apparition et le styliste vient la mettre aussi nue que je ne le suis. Je la regarde par-dessus mon épaule, offrant une vue sur mon dos, mes cheveux ébouriffés par la maquilleuse et mes fesses totalement nues. Je remarque qu'elle matte et j'esquisse ce petit sourire qui est mien avant de remettre mon regard ailleurs, toujours rouge. « Je suis désolée, j’aurai aimé que ce soit dans d’autres circonstances… » En un instant je la découvre devant moi, je papillonne des yeux. Elle ne se cache pas et je la détaille de bas en haut jusqu'à voir son beau sourire et son regard posé sur moi. Grillée. « Et comment... » Je lâche un rire nerveux, il est clair que je ne fais pas attention à mes dires. « On commence ? » Elle acquiesce et je ne peux que m'aplatir à elle. Tout ça pour me faire de la thune et un visa. Le photographe s'installe derrière son appareil, lumières sur nous, je file rejoindre Cameron au centre. Il indique la pose à Cameron, que je regarde faire sans problèmes ni gênes. Ses cuisses se retrouvent sur ses mollets, la plante de ses pieds sous ses fesses si bien fournies. Elle est radieuse. « Adonis, tu vas te mettre à genoux derrière elle, et faire passer tes mains par dessus ses épaules jusqu’à son ventre, pour cacher sa poitrine.» Je m'exécute, me mettant sur mes genoux de manière robotique, retirant mes mains pour venir les faire glisser sur les épaules de la brune. Je laisse le tout tomber jusqu'à sa poitrine, colle la pointe de mes seins sur son dos. Le simple touché que j'ai sur elle nous donne des frissons. Une douleur plaisant et chaude s'immisce dans mon bas-ventre, la même douleur ressentie lors de ma première fois avec ma meilleure amie. « Très bien maintenant vous vous regardez, et je veux de la tendresse, autant que du désir. » « Pas difficile. » Je penche mon regard dans le sien. Pas difficile ? Tu parles, j'ai juste envie de te prendre et que tu me prennes bien plus qu'un sentiment de tendresse. Bon sang, Adonis, tu t'entends penser parfois ou le filtre passe mal ? « Tu as les mains douces… » Je rougis, et je ravale difficilement ma salive. Si je pouvais, j'aurais retiré mes mains de son corps pour couper cette odieuse envie. Sous les ordres du photographe, Cameron vient faire glisser ses mains sur mes bras et je frissonne. Le souffle coupé. Le sourire de Cameron m'extirpant un souffle désespéré. « Si j’avais su que je poserais nue avec une aussi jolie fille que toi, je me serai levée de meilleure humeur… » Les flashs crépitent. « Parce que tu es de mauvaise humeur ? » On ne dirait pas pourtant. Elle semble naturelle et gentille.  « Au fait, tu n’as pas à te sentir mal, le photographe est gay… » J'esquisse un petit sourire.  « Tu en avais peur ? » Je l'avoue que moi aussi, mais pas question de lui donner une nouvelle fois mes peurs, mes faiblesses. Je laisse un regard tendre dans ses yeux et alors que je sentais que la séance touchait à sa fin je dépose un baiser tendre sur le bout du nez de Cameron. Le photographe capture ce moment et nous demande de tout arrêter. La journée finie, je suis épuisée et je me relève tout en acceptant d'enfouir mes bras dans un tissu de soie. Je noue la robe de soie à ma taille, laissant un joli chemin entre mes seins découvert. Je regarde Cameron, tout en extirpant mes cheveux du tissu.  « Merci de ta patience avec moi, Cameron. » Je souris, aussi attendrissante que je n'ai envie d'elle d'être sauvage avec moi. Je marche pieds nus vers la loge retrouver ma tenue de pyjama et nouer mes cheveux dans une vulgaire queue-de-cheval. Au lieu de garder ce beau maquillage, je décide de tout retirer sous les douceurs d'un coton démaquillant. Je vois Cameron passant derrière moi, le reflet de sa personne dans le miroir. « Tu es libre maintenant ? » Suivant sa réponse, je lui offrirais une seconde journée en donnant mon numéro si elle n'est pas disponible maintenant.
 
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MessageSujet: Re: keep eachother company (cameron) (#)   keep eachother company (cameron) EmptyDim 9 Oct - 14:33

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A l’instant où je pose mon regard sur le corps de la blondinette, je ne peux m’empêcher de sourire. Elle est absolument parfaite, rien à changer, jusqu’à même son épilation. C’est vrai que j’aurai moins apprécié qu’elle ne soit même pas épilée. Quoi qu’il en soit, je ne me cache pas pour la reluquer clairement. « Et comment... » me dit-elle dans un rire quelque peu nerveux qui me fait sourire de plus belle. Le photographe nous remet à notre place pour que nous reprenions le travail et nous nous exécutons sans broncher. Je m’assieds et attends que la jeune femme exécute à son tour les demandes du photographe. Je la complimente sur la douceur de ses mains, je sais qu’elle a pu sentir ma peau frémir sous ses doigts à leur passage. Elle rougit légèrement et elle me fait terriblement craquer. J’aimerai juste que le photographe se casse pour que je puisse ne faire qu’une bouchée d’elle. Je sens son coeur battre dans mon dos, croise son regard et détaille les lignes parfaites de son visage. Je tente de détendre l’atmosphère en lui parlant, parce que je la sens crispée tout de même, et je ne peux que comprendre. « Parce que tu es de mauvaise humeur ? » Je ris un peu et secoue la tête. « Plus maintenant, mais c’était pas le cas en me levant… » Je louche clairement sur ses lèvres et me retient de lui sauter carrément dessus, ce n’est ni le moment ni le lieu. Mais je ne pense pas que ça tardera à arriver.  « Tu en avais peur ? » Je grimace légèrement avant de sourire. « Ouais, un peu quand même, on aurait pu avoir à faire à un pervers ! » Je tourne le regard vers l’homme en question et retiens un petit rire. Nous finissons la séance et Adonis dépose un baiser sur mon nez, ce qui me fait sourire. Nous nous levons toutes les deux et les assistants arrivent vers nous pour nous couvrir de kimonos en soie d’un grand couturier. Je soupire même un peu de plaisir de sentir la fraicheur du tissus absorber la chaleur de mon corps face à la proximité de la jeune mannequin. « Merci de ta patience avec moi, Cameron. » Je lui rends son sourire. « Tout le plaisir a été pour moi. » Et ce n’est rien de le dire, mais ma notion de plaisir ne s’arrête pas là, et j’espère pouvoir le partager avec elle un de ces jours, si ce n’est aujourd’hui. Nous retournons vers les loges et je reste derrière elle pour avoir le loisir de la reluquer sans me cacher. Je reste pour le moment en kimono, pianotant sur mon téléphone que je viens de retrouver, en alternant mon regard sur la jeune femme qui se démaquille et se rhabille. Je passe derrière elle et m’arrête alors qu’elle me pose une question. « Tu es libre maintenant ? ». Je m’arrête et me rapproche d’elle, glissant mes doigts dans sa queue de cheval, croisant son regard à travers le reflet du miroir. Je penche un peu la tête sur le côté en souriant. « Malheureusement, non. J’ai rendez-vous avec Iris pour des essayages. Je suis loin d’avoir fini ma journée. » Je grimace un peu et me penche par dessus son épaule, passant mes bras au dessus d’elle pour l’en entourer, mon visage désormais collé au sien, presque joue contre joue, et je murmure, tout en ouvrant mon application carnet d’adresse et notant son prénom. « Je te laisse me donner ton numéro, et je t’appelle dans la semaine pour qu’on aille boire un verre ? » Je relève à peine le visage pour croiser son regard dans le miroir et je lui souris. Elle me dicte les numéros de son téléphone et je plaque un baiser dans son cou. « Merci ! » Et puis je m’éclipse mine de rien, la laissant quitter la loge et le quartier général de Vogue. Un sourire fin reste au coin de mes lèvres à repenser à ce shooting, les lignes de son corps, et l’idée de pouvoir la revoir en intimité dans le courant de la semaine.
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