it's for you (sidney)

Depuis plusieurs semaines, Jules vit avec Sidney, la sœur de sa meilleure amie et la meilleure amie de son frère décédé. Oui, autant dire que comme ça, ça sonne compliqué. Pourtant, quand la brune a reçu cette proposition, elle n’a pas hésité bien longtemps. Chez elle, dans la maison familiale des Pedersen, c’était devenu bien trop tendu. Il y a deux ans, Juliette a appris que son père vivait une double vie. Sur le coup, elle n’a rien dit et elle a voulu rester pour soutenir sa mère. Mais quand elle a appris que cette dernière était déjà au courant, elle a fait ses valises et elle est partie. Depuis, elle ignore leurs messages et elle fait de son mieux pour avancer. Elle sait très bien que cette situation n’est que temporaire. Alors de temps en temps, elle regarde les petites annonces dans l’espoir de trouver un appartement parfait pour elle. Car sans parler de ses parents, il y a aussi Jody. Entre les deux sœurs, la relation semble toujours compliquée. Juliette essaye de ne pas se mettre entre elles, de ne pas prendre parti, car cela ne la regarde pas. Mais plus les jours passent et plus cela devient compliqué.

Néanmoins, ce soir, il n'est pas question de cela. Une fois son entraînement terminé, Jules s'arrête au centre commercial le plus proche pour y faire des courses. Elle a pour projet de faire une surprise à Sidney, de lui faire à manger. C'est peut-être un peu optimiste quand on connaît ses capacités à cuisiner. Mais la brune veut bien faire. Elle veut montrer à sa colocataire à quel point elle lui est reconnaissante, pour son accueil et pour ce qu'elle a fait lors de son dernier match à Wellington. Ou alors, tout cela, c'est juste une excuse. Une excuse pour pouvoir passer un peu de temps avec elle. Après de longues heures en cuisine, il ne faut pas se voiler la face, Jules s'écroule dans le canapé. Il ne manque plus que la blonde. Elle travaillait aujourd'hui et tout le monde le sait, être pompier, ce n'est pas forcément finir à des heures fixes. Si une urgence arrive vingt minutes avant la fin d'une garde, alors ils sont obligés d'y aller. Quand la porte d'entrée s'ouvre, la brune se redresse un peu dans le canapé. « Salut. Je t'attendais. » Un sourire se dessine sur ses lèvres. « Tu as passé une bonne journée ? » Avec son métier, ce n'est pas toujours le cas. Mais par politesse, Juliette demande. « J'ai cuisiné pour toi. Enfin, pour nous. Je voulais te remercier de m'héberger et de m'avoir soignée l'autre jour. Je me suis dit que c'était un moyen simple et efficace d'y parvenir. » Et puis, cela évitera à Sidney de passer du temps à cuisiner. C'est toujours plus agréable de rentrer chez soi et de se mettre à table. « Enfin.. si par chance c'est mangeable. Je ne suis pas Gordon Ramsay. Loin de là. » Dit-elle, une grimace sur le visage. « Nous pourrons toujours commander des pizzas, si besoin, pour ne pas mourir de faim. »

elle regarde les gars quitter peu à peu la caserne, tapper au carreau de la fenêtre de son bureau pour la saluer. elle reste de longues minutes après eux sid, à remplir des papiers, certainement la partie la moins fun de son métier, mais quand c'est enfin terminé, elle attrape rapidement son bombers et ses clés de voiture. la journée a été longue et épuisante et pourtant ils n'ont eu qu'un simple accident de voiture à gérer, rien de bien méchant. en réalité la journée a été longue car elle a dû la passer derrière son bureau à rattraper sa paperasse en retard pour le plus grand bonheur de son capitaine. elle roule beaucoup trop vite pour sa propre sécurité, mais elle n'y peut rien, elle ne rêve que de deux choses : un verre de vin et un bain. pourtant quand elle pousse la porte d'entrée c'est un autre tableau qui semble se décider et elle est quelque peu surprise de sentir une douce odeur se répandre dans l'appartement. salut ... elle était assez longue, donc je suis heureuse d'être rentrée. elle enlève sa veste avant de lever un sourcil en entendant juliette annoncer qu'elle a cuisiné pour elle. c'est ... super gentil, mais t'as pas à faire tout ça jules, ça me fait plaisir de t'accueillir et puis soigner c'est mon métier. un doux sourire se dessine sur son visage avant de se laisser tomber à ses côtés sur le canapé. mais je suis impatiente de voir ce que tu as préparé, ça fait bien longtemps que je n'ai pas mangé un véritable plat. comme tu as pu t'en apercevoir je commande la plupart du temps. elle grimace un peu. sid peut clairement remercier son métabolisme et ses heures passées à la salle de sport ainsi que les interventions qui lui permettent de garder un corps sculpter. et puis soudain y'a un truc qui la frappe. tu t'en vas ? parce qu'elle l'a surprise plusieurs fois à éplucher les journaux et internet à la recherche d'un appart et quelque part, elle aime pas trop l'idée sid. elle s'est habituée à la présence de juliette, habituée à devoir faire le moins de bruit possible le matin avant de partir au travail, habituée à devoir surveiller sa blessure, à veiller sur elle, à rire avec quelqu'un, juste partager des banalités. et soudain, elle est plus certaine de vouloir la voir un jour quitter son appartement. et ça n'engage rien de bon.

Cette idée de repas a mûrit dans la tête de la brune sans vraiment de raison. Ce n'est qu'une fois bien ancrée dans son esprit qu'elle a dû trouver une excuse. Car selon elle, il y avait besoin de cette excuse, de cette justification pour pouvoir passer une soirée en tête-à-tête avec Sidney. Sinon, ça semblait bizarre. Ou déplacé. Pourtant, il y a bien plus que cette idée de remerciements en réalité. Quelque chose que Jules n'arrive pas vraiment à définir, mais avec le temps, ce sera peut-être plus facile pour elle. « Non, non. Il le faudra bien un jour, je ne vais pas rester là à t'embêter toute ta vie. Mais pour l'instant, je ne trouve rien. Je suis peut-être un peu trop stricte en terme de critères. » Elle grimace légèrement pour accompagner ses propos. Le dire à haute voix rend les choses plus réelles. Il faut dire que Juliette n'a connu que la maison familiale pour l'instant, et l'appartement de Soren de temps en temps, mais elle n'y vivait pas à plein temps. Là, si elle se trouve un appartement, c'est pour y rester et elle a envie que ce soit bien, que ce soit le bon et qu'elle n'ait pas à changer dans les mois qui suivent. « Mais si je t'embête trop, n'hésites pas à me le dire. Je pourrais trouver une autre solution. » Elle n'a pas envie de déranger et même si Sidney lui a déjà dit qu'elle était ici chez elle, Juliette ne peut s'empêcher de se sentir de trop de temps en temps. De penser aussi que sa place était finalement peut-être plus avec Jody. Des pensées qui lui traversent l’esprit, mais qui ne sont pas définitives. Car dans le fond, elle se plaît plutôt bien ici. La plus vieille des sœurs Jenkins est plutôt agréable à vivre et elles s’entendent bien. « Qu’est-ce que tu veux boire ? Je vais aller chercher tout ça. Et j’en profiterais pour faire réchauffer le repas. Je n’ai pas voulu qu’une catastrophe arrive, alors j’ai éteins le four en t’attendant. » Jules se lève du canapé et rejoint le petit bout de cuisine. « Tu as beau être pompier, je ne souhaitais pas mettre le feu à l’appartement. » Elle hausse les épaules, elle plaisante bien sûr. Elle n’en arrivera jamais là, elle l’espère en tout cas. Même si l’idée de voir Sidney en action, sans faire partie des victimes cette fois-ci, l’intéresse. La brune ne connaît le métier de pompier qu’à travers la télévision et elle est certaine qu’elle pourrait en apprendre beaucoup en voyant sa colocataire faire. Elle pourrait peut-être aller la voir une fois, à la caserne. Enfin, si celle-ci est d’accord et si elle ne dérange pas bien sûr. Avant de retourner auprès de la blonde, Juliette rallume le four. Il ne faudra pas longtemps avant que les cannellonis soient chauds, c’est un bon point. Et elle ramène la boisson demandée par Sidney et la sienne.

elle fait tout pour ne pas sourire sid. non elle ne part pas, du moins pas maintenant et elle se sent drôlement soulagée sidney, comme si un point s'enlevait. mais ce n'est pas pour elle que reste jules, mais bel et bien à cause de ses exigences. tu as raison de prendre ton temps, c'est un choix important. si t'as besoin de quelqu'un pour venir visiter avec toi, ça ne me dérange pas de le faire si je suis libre. elle hausse les épaules sid, d'un air nonchalant comme si c'était une proposition comme une autre, pourtant elle sent qu'il y a quelque chose derrière cette proposition, impossible de mettre le doigt dessus, mais y'a un truc qui monte en elle et c'est pas franchement agréable. non. y'a jules qui vient de se propose de partir et elle a à peine eu le temps de terminer sa phrase que sid répond déjà par la négative. ça en devient pathétique. je veux dire, non tu ne me déranges vraiment pas. j'étais sérieuse quand je disais que tu étais ici chez toi. un léger sourire prend place sur son visage alors qu'elle tente de se détendre dans le canapé. mais en réalité, la proximité avec jules n'aide pas vraiment à la mettre à l'aise, dans son propre appartement. alors la footballeuse se lève et lui demande ce qu'elle veut boire et enfin, elle peut respirer normalement sid. un verre de vin ça serait parfait, merci. un nouveau sourire prend place sur son visage quand juliette annonce que la peur de mettre le feu à l'appartement était présente, elle ne peut pas critiquer, son premier jour en tant que pompier, elle a brûlé la cuisine de la caserne de préparant le repas pour toute l'équipe. une catastrophe. la cuisine et la conduite, c'est pas ses trucs, heureusement elle possède d'autres qualités. merci. elle attrape le verre tendu par la brune avant de venir le faire tinter contre celui de la jeune femme. à cette colocation improvisée et qui se révèle beaucoup plus agréable que ce que j'avais pu imaginer. et voilà qu'elle porte le verre à ses lèvres, se délectant du liquide pourpre qui coule dans sa gorge.

Ce repas surprend Sidney bien plus que Juliette ne le pensait. Elle s’imaginait que c’était une façon de lui annoncer son départ. Mais non, pour l’instant, ce logement est la seule option qui s’offre à la brune. Jamais elle ne pourra être assez reconnaissante de ce que lui offre la sœur de sa meilleure amie. Elle est là l’origine de ce repas. Sans sa proposition, Jules serait sûrement en train de craquer chez ses parents. La blonde demande un verre de vin, la footballeuse décide de la suivre. Elle revient vers elle, les deux verres remplis. Elle lui tend le sien et reprend ensuite place sur le canapé. La blonde suggère de célébrer la colocation. « Je suis beaucoup plus agréable à vivre que Samuel. » Le pauvre. Il n’est même plus là pour pouvoir se défendre. En parlant de lui, Juliette ne veut pas raviver la douleur de sa perte, elle veut juste plaisanter et se mettre en avant, en quelque sorte. « Et beaucoup plus sexy aussi. » Le jeune homme avait son charme, c’est indéniable, mais Jules aussi et parfois, elle sait parfaitement s’en servir. « Que des points positifs pour être une bonne colocataire. » Dans le fond, elle n’a pas particulièrement envie de partir, pas pour l’instant en tout cas. Ici, elle se sent bien. Et avec toute l’histoire liée à son père, ça fait bien longtemps que cela ne lui est pas arrivé. Mais face aux besoins de Sidney et à l’éventualité qu’un jour, elle lui demandera de partir, la brune ne pourra pas refuser. « Nous faisons une bonne paire. Un duo qui en ferait fantasmer plus d’un. » Elle aussi, par la même occasion. Il faut se l'avouer, la sœur de sa meilleure amie est jolie et elle est clairement son genre. Elle la regarde et hausse légèrement les épaules quand elle sent le regard de sa colocataire se poser sur elle. « Quoi ? C'est vrai. Sam craquait bien pour toi. » Cette information, Juliette ne la connaît que depuis peu de temps, mais elle l'a plutôt bien assimilé. Tout comme l'information qui a suivi, celle où Sidney avouait être attirée par les femmes. « Ou alors, c'est juste que tu fais quelque chose aux Pedersen. » Il faut un certain temps à la brune pour comprendre ce qui vient de sortir de sa bouche. Ce n'était pas prévu, ce n'était pas voulu non plus. Un aveu murmuré. Ou alors rêvé, ça serait peut-être mieux. Mais non, Jules l'a clairement dit et désormais, elle ne peut plus faire marche-arrière. « Pas seulement, bien sûr. Il y a bien la fille de l'autre soir aussi et ce n'est sûrement pas la première. » Parler pour faire oublier ce qu'il s'est passé avant, voilà la seule solution qui s'offre à elle. « C'est l'uniforme qui fait son effet. »

elle attrape rapidement le verre qui lui est tendu avec un léger sourire. alors oui elle avait espéré autre chose pour sa soirée, mais juliette avait raison sur un point : elle est beaucoup plus agréable à vivre que samuel. en même temps, elle avait vécue avec sam et avec huit autres soldats sous une tente sous plus de quarante degrés, juliette ne pouvait que faire mieux. et puis y'a l'ambiance qui change ou alors c'est simplement la remarque de juliette qui éveille sa curiosité. parce qu'elle a des yeux sid, elle s'est déjà retrouvée face à une juliette plutôt dénudé face à elle, il avait même été difficile pour elle de se consacrer sur son travail. alors elle réfléchit pas franchement sid et elle porte son verre à ses lèvres juste après avoir lâché une petite phrase anodine qui pourrait être mal interprété. j'ai rien à dire de plus, si toutes les colocataires étaient comme toi, une majorité d'étudiants choisirait la colocation. elle pense à ceux qui se retrouvent seuls le soir à rêver d'avoir une fille comme juliette entre leurs bras, des garçons de l'âge de juliette qui n'ont certainement rien à voir avec elle. elle est pompier, une femme responsable. une femme responsable qui se retrouve à s'étouffer avec son vin quand juliette annonce qu'elle fait de l'effet aux pedersen. elle tente de reprendre sa respiration sid, un peu perdue avec tout ce qui se passe actuellement. désolé, j'ai avalé de travers. mais elles doivent toutes les deux savoir que ce n'est pas le cas, tout comme la chaleur de la pièce qui n'a sûrement rien à voir avec le chauffage non allumé de l'appartement. peut-être que c'est les pedersen qui ont un effet sur moi. elle aimerait dire qu'elle regrette sa phrase mais ce n'est pas le cas. elle lève le regard vers juliette, tentant de comprendre sur quel terrain est-ce que tout cela est en train de glisser. j'ose espérer que ce n'est pas que l'uniforme. surtout que je dois l'enlever à un moment ... elle termine son verre beaucoup trop rapidement et elle tente d'expliquer le drôle de cheminement qui se passe dans son bas ventre par cette raison. pour la première fois de sa vie, sid se retrouve à jouer avec le feu, pour la première fois de sa vie, elle est tentée à l'idée de se brûler.

Des étudiants ? Pourtant, ce ne sont pas eux qui intéressent Jules ce soir. Mais bel-et-bien la blonde qui se trouve face à elle. Ne pas la trouver séduisante serait mentir. Et maintenant qu'elles sont toutes les deux, seules, dans cet appartement, la footballeuse se risque à faire des sous-entendus. C'est à double tranchant. Soit Sidney se braque, soit ça passe. Heureusement pour la brune, la deuxième option semble la bonne. À la phrase concernant les Pedersen, la blonde avale de travers. Rien de grave, heureusement. Cela entraîne un sourire sur les lèvres de Juliette. Visiblement, cette phrase fait son petit effet. « Ah oui ? » La brune ignorait que ce moment à deux prendrait cette tournure. Elle craignait de se faire rejeter, mais ce n'est pas ce qui est en train de se passer ici. C'est même plutôt l'inverse. Après les révélations de Jules, c'est Sidney qui s'y met, en quelque sorte. Les Pedersen lui ferait de l'effet ? Autant dire que ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Cette information intéresse beaucoup Juliette, un peu trop même. Machinalement, elle vient pincer sa lèvre inférieure entre ses dents. Pour la discrétion, elle repassera. « Il doit y avoir plus que l'uniforme. Même si j'ignore ce qu'il y a en dessous. » Juliette s’en doute un peu, elle l’imagine plutôt. Et elle se prend même à imaginer ses doigts dessus. Ses doigts qui viennent caresser sa peau. C’est osé. Mais c’est plus fort qu’elle. Elle secoue légèrement la tête, pour revenir sur Terre, pour s’extirper de ses pensées. « C’est quoi ton genre de filles ? » Pour cette question, la footballeuse n’y va pas par quatre chemins. Elle a envie de savoir et cela prend le dessus sur les bonnes manières. Elle est pendue à ses lèvres, elle n’espère qu’une chose, que la description qu’elle donnera collera aux traits et aux caractères de Juliette. C’est risqué, c’est jouer avec le feu, mais c’est tellement tentant. Pour une fois, la brune n’a envie de penser à rien d’autre. De mettre de côté Jody et le fait qu’une quelconque relation entre elle et Sidney compliquerait grandement les choses. « Brune ? Sportive ? » Cette description se rapproche grandement de Jules et ce n’est pas anodin. Elle a envie d’aller droit au but, elle a envie de savoir si elle s’emballe pour rien ou pas.

ça doit être le vin, c'est forcément l'alcool qui la pousse à avoir un tel comportement. parce que ça ne lui ressemble pas à sidney, de flirter comme ça encore moins avec la petite soeur de son meilleur ami décédé, encore moins avec la meilleure amie de sa propre soeur. elle termine son verre rapidement, ce verre qui vient s'accumuler aux deux bières qu'elle a partagée avec les gars à la caserne et elle commence à regretter. parce que y'a ses barrières qui tombent et y'a des images qui percutent son crâne quand juliet avoue se demander ce qui se cache sous l'uniforme. disons qu'avoir un métier aussi physique, ça permet de se sculpter. y'a un léger sourire qui se dessine sur son visage alors qu'elle joue avec le bord de son verre. elle est fière de ses abdos sid, tellement que parfois elle s'amuse à comparer avec les garçons. elle fait tout pour continuer à avoir un corps pareil, pas seulement pour faire joli, mais son corps est son outil de travail. elle soupire doucement pour tenter d'apaiser sa respiration et au passage trouver l'air qui semble manquer à ses poumons. y'a son verre qui se pose sur sa taille et elle qui se rapproche sans forcément s'en rendre compte de juliet. elle pose son bras sur le canapé avant de pencher la tête pour tenter d'analyser la question de juliette. elle veut pas faire fausse route, enfin peut-être que si, parce qu'elle sait même pas ce qu'elle veut sid. il est impossible pour elle d'imaginer quoi que ce soit avec la footballeuse, mais elle ne peut pas nier l'attirance ou la symbiose entre elles. je n'ai pas de style. je marche au feeling. mais pour répondre à ta question pas si subtilement posée juliette ... elle se rapproche encore un peu pour se pencher sur l'oreille de la brune. oui tu réponds aux critères. elle se détache très légèrement de la brune avant de se retrouver à seulement quelques centimètres de son visage. y'a ses dents qui viennent prendre sa lèvre en otage avant qu'elle ne murmure doucement. tu devrais éteindre le four ou ça va brûler. il faut que juliette lui donne de l'air, qu'elle s'éloigne. parce que sinon leur petit jeu dangereux va se transformer en un énorme incendie et pas certain que sid arrive à éteindre celui-ci, malgré les ravages qu'il va causer.

Juliette n’est pas discrète. Sa curiosité la pousse a prendre des risques, à poser des questions bien orientées. Cela n’échappe pas à Sidney. En même temps, c’était prévisible et pourtant, de savoir qu’elle a été démasquée, ça la fait rougir. La blonde se rapproche et la respiration de la footballeuse se coupe. Elles jouent avec le feu, il n’y a plus aucun doute. « Si jamais ça brûle, tu es là pour éteindre le feu. » En ce qui concerne la chaleur du corps de Jules, qui la brûle de l’intérieur, la blonde n’y pourra malheureusement rien. Au contraire, elle ne pourra que faire empirer les choses. À moins de stopper net la brune, mais ça, c’est loin d’être ce qu’elle veut. « On en revient toujours à l’uniforme. » Dit-elle, arquant un sourcil. Même si elle a envie de voir Sidney en action un jour, elle n’a pas vraiment envie que cela se produise ce soir, dans l’appartement qu’elles partagent. Elle se lève du canapé où elles étaient toutes les deux assises et se penche vers la blonde pour lui murmurer à l’oreille, à son tour : « C’est dommage, ça commençait à devenir intéressant. » Risqué aussi. Cette relation a tout pour être interdite et pourtant, ce soir, c'est bien loin dans l'esprit de Jules ça. La brune s'éloigne pour rejoindre la cuisine. Elle peut enfin respirer correctement. Son coeur peut aussi retrouver son calme, parce que étonnamment, il commençait à battre bien plus vite qu’à son habitude. Des placards, Juliette sort deux assiettes et elle les remplit de la nourriture sortie du four. À première vue, ce n'est pas cramé, c'est bien le plus important. Néanmoins, il reste encore le goût. Avant de retourner au salon, la brune a retrouvé son calme. Elle attrape des couverts, les deux assiettes et revient vers la sœur de sa meilleure amie. « J'espère que ce repas ne te fera pas changer d'avis. » Sur le fait que c'est une bonne colocataire. « Garde en tête que je suis footballeuse et non cuisinière. » Il y a bien des domaines où Juliette a de bonnes compétences. Mais la cuisine n'en fait pas partie. Il faut dire qu'en vivant chez ses parents, elle n'avait pas forcément beaucoup l'occasion de cuisiner : sa mère le faisait le plus souvent.