we'll be gone by then ; pv.maya

**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ we'll be gone by then ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

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Zoë n'a pas eu l'occasion de prendre l'avion depuis qu'elle est revenue à Island Bay, jusqu'à ce jour ! Elle et sa meilleure amie ont eu l'idée d'un petit week-end entre filles, hors de Wellington, histoire de prendre l'air et de se changer les idées. Non pas que Zoë ait extrêmement besoin d'oublier son quotidien, mais une virée de la sorte ne peut jamais faire de mal.

L'heure de partir chercher sa meilleure amie en taxi est arrivée, Zoë boucle donc son sac de voyage dans la précipitation après avoir reçu un texto lui annonçant que la voiture était sur le point d'arriver devant chez elle. Maya et elle ont choisi de séjourner dans une réserve naturelle qui propose à leurs visiteurs de dormir dans des cabanes en bois, à-même les arbres ! Une belle aventure attend donc les deux amies, et Zoë a tellement hâte de rejoindre Maya qu'elle manque presque d'oublier sa casquette en claquant la porte de chez elle. Le taxi l'attend effectivement en bas de son immeuble. Elle s'engouffre dedans et indique l'adresse de Maya, précisant qu'elles devront ensuite se rendre à l'aéroport.

- Alors, prête à vivre la grande aventure sauvage ? fait Zoë à l'attention de son amie quand celle-ci montre le bout de son nez sur le trottoir. "Votre taxi est avancé, en prime !" ajoute-t-elle avant de rire et d'accueillir Maya avec une étreinte affectueuse.

Les deux filles prennent place dans le taxi après avoir rangé toutes leurs affaires dans le coffre, direction l'aéroport. Alors que Maya s'installe, Zoë sort de son sac à dos de voyage le prospectus qui lui a été envoyé par courrier après leur réservation.

- Ça a vraiment l'air super... C'était une idée de folie ! fait Zoë en contemplant le prospectus d'un oeil ravi.

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Zoë & Maya

Maya avait clairement besoin de souffler loin de l’atmosphère plombant de ces derniers jours et des clients qui s’enchainaient dans son salon de tatouage. Bien entendue qu’elle était ravie d’avoir du monde dans son commerce, l’affluence lui permettait de vivre et surtout de pratiquer son métier qu’elle adorait.

Mais elle restait un être humain comme un autre et elle avait également besoin de repos. Autant physique que psychologique, d’ailleurs sa fatigue mentale était supérieure à sa fatigue physique. L’idée d’un petit séjour entre meilleure amie lui était venue grâce à une pub et après en avoir parlé avec la principale intéressée, les choses s’étaient mises en place. Le lieu de l’excursion avait été choisi en fonction de leurs critères plutôt qu’en fonction de leurs budgets.

Les deux jeunes femmes n’ayant aucun souci d’argent. Sans connaitre avec précision le montant de la fortune de sa meilleure amie, elle savait que cette dernière n’était pas pauvre. Maya non plus, de par ses parents et de par son boulot et ses œuvres. Donc la décision de partir en weekend fut rapidement prise, ce qui expliquait sa présence dans le taxi à côté de sa meilleure amie qu’elle serra dans ses bras avant de prendre la parole.

Oui j’ai tellement hâte ! Je n’ai pris que le nécessaire en valise. Je ne voulais pas m’encombrer, mais ça va être trop bien. La blonde était excitée comme une puce, elle avait hâte de partir à l’aventure. Enfin à l’aventure, une aventure luxueuse. Le délire tente, réchaud et insecte n’étant pas le sien, il était hors de question qu’elle parte réellement vivre à la dure.

Et merci pour le taxi et j’aime aussi mon idée. Sinon tu vas bien toi ? Quoi de neuf depuis notre dernière conversation ? Parler de tout et de rien avec son interlocutrice était un véritable bonheur pour elle et elle était heureuse de connaitre de nouveaux détails de la vie de sa meilleure amie.

B-Ever

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Une courte étreinte durant laquelle Maya déclare à Zoë qu'elle n'a pris que le strict nécessaire dans sa valise, et voilà que les deux filles s'engouffrent dans le taxi qui a déjà amené Zoë jusqu'ici.

- J'ai fait pareil... De toute façon on ne part qu'un week-end ! répond Zoë en repensant à la minutie qu'elle a mis à choisir ce qu'elle emporterait ou non, au vu de la taille de son sac de voyage.

Le taxi prend donc la route de l'aéroport, après que le chauffeur leur a assuré qu'elles n'arriveraient en aucun cas en retard. Zoë est tellement surexcitée qu'elle a gardé dans son sac à dos, au plus proche d'elle, les quelques papiers qu'elle a reçus après leur réservation. L'endroit a vraiment l'air super, et même si ça ne durera que le temps d'un week-end, ça suffira amplement aux filles pour s'éloigner un peu de leur train-train quotidien et se retrouver. Zoë n'a pas le temps de lire très longtemps les activités proposées au sein de la réserve car Maya lui demande ce qu'il s'est passé de neuf dans sa vie depuis leur dernière entrevue. Elle lève son petit nez vers son amie et sourit, en haussant les épaules.

- Pas grand chose, c'est clairement la routine ! Sauf du côté d'Emrys, mais ça... Je t'en parlerai en temps voulu ! Avec un bon cocktail à la main, par exemple, se met-elle à rêver avant de revenir à l'arrière du taxi. "Et toi alors ? Tu as beaucoup de travail en ce moment ?"

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Zoë & Maya

Maya était excité comme une puce, elle ne tenait plus en place. Mais elle essaya de se contenir pour ne pas faire peur à sa meilleure amie. Même si cette dernière était habituée à l’exubérance de Maya, la blonde était une vraie pile électrique, impossible à arrêter lorsqu’elle commençait. Surtout qu’on ne doit pas emporter une tonne de bagage, mais tu sais que parfois on pense prendre des trucs au cas où. Maya haussa les épaules, elle n’était pas accro au shopping, mais elle possédait un bon nombre de fringues donc le choix fut difficile.

Le taxi fila à vive allure en direction de l’aéroport, Maya prit le temps de regarder autour d’elle avant de relancer la conversation. Je serais là pour en parler, avec également un cocktail à la main. Tu as raison, c’est l’essentiel dans ce bas-monde. Un clin d’œil et la blonde répondit à la question de son amie. Le travail est complètement fou, les rendez-vous s’enchainent avec des tatouages super intéressants. Mais la liste d’attente du salon s’allonge de plus en plus, maintenant j’ai un délai d’un an d’attente. Maya fit la grimace rien que d’y songer, elle était ravie, mais c’était énormément de boulot.

Parfois ça l’épuisait mentalement d’où le fait que ce weekend allait être bénéfique pour elle. Et j’ai de nouveau perdu une colocataire, tu ne rechercherais pas un appart par hasard ? Elle jeta un coup d’œil à sa meilleure amie attendant sa réponse avant de sortir des prospectus de son sac. Et j’ai vu ça sur le prospectus, tu penses qu’on aura le temps de faire ça ? Maya savait que le weekend allait être assez court comme ça, mais l’activité qu’elle pointait du doigt avait l’air super-intéressante donc elle avait envie de la faire.

B-Ever

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Zoë sourit à pleines dents à sa meilleure amie. Le fameux "au cas où", qu'elle ne connaît que trop bien... Que cela soit dans son travail ou dans sa vie privée, elle en fait montre au quotidien. Et ça peut parfois se retourner contre elle, comme quand elle prend l'avion, par exemple, et qu'elle est obligée de payer des taxes supplémentaires parce que ses bagages sont beaucoup plus lourds que prévu...

Les retrouvailles ont beau être en plein essor, Zoë préfère attendre un petit peu pour réellement raconter les dernières nouvelles de sa vie à son amie. Elle veut que toutes les meilleures conditions soient réunies : une bonne ambiance, une jolie tenue, et surtout : de l'alcool ! Elle a une folle envie de faire la fête en compagnie de Maya, qu'elle sait spécialiste dans ce domaine. Zoë choisit donc de retourner la conversation sur la vie de son amie, ainsi apprend-elle que le salon de Maya marche du tonnerre, la liste d'attente pour un rendez-vous allant jusqu'à un an maintenant.

- Wouaw ! Je vais devoir attendre tout ce temps pour que tu encres à nouveau ma peau ? fait Zoë, choquée mais en même temps ravie pour Maya. "Hum... Je te rappelle ce qui se passe quand quelqu'un reste chez moi trop longtemps...?" souligne la brunette à propos d'une potentielle colocation.

Elle serait tout à fait incapable de vivre avec quelqu'un, rapidement agacée par la présence d'autres individus dans son entourage proche. Zoë s'est habituée à la solitude la plus totale, depuis le temps, et avoir quelqu'un dans les pattes ne l'arrange guère. Même avec Emrys, dans l'optique où les choses viendraient à évoluer entre eux, c'est tout à fait exclus, quand bien même elle l'aime de tout son coeur et depuis des années.

- Plus sérieusement, j'aime beaucoup mon appartement. Et j'aime également trop vivre seule ! Mais je te remercie de la proposition... Je pourrai mettre une petite annonce pour toi au studio, si tu veux ! propose Zoë, repensant au panneau d'affichage en liège dans l'entrée du studio, où diverses annonces et cartes sont exposées, en échange d'une publicité pour le studio en retour.

Pendant que Maya lui répond, Zoë jette un oeil au prospectus que cette première lui montre. Elle hoche vivement la tête, dans un sourire.

- De l'acrobranche, ça a l'air vraiment super ! Oui, je pense qu'on aura le temps... On va se transformer en véritables petits singes !

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Zoë & Maya

Maya adorait voyager, découvrir de nouveaux paysages, faire la fête et rencontrer de nouvelles personnes. Généralement elle ne faisait pas trop de shopping pour elle-même lors de ses voyages, mais c’était la pro des souvenirs pour ses ami.es et elle finissait toujours par avoir un surplus de valise à cause de ça. Donc elle comprenait parfaitement Zoë qui préférait raconter ses histoires avec un verre à la main et si possible avec une bonne ambiance. La blonde avait également plein de choses à lui dire et elle avait hâte de pouvoir lui en parler ne voulant rien révéler dans un taxi.

Elle répondit toutefois à sa question sur son salon de tatouage et sourit en voyant la surprise de son interlocutrice. J’ai de la chance que ça marche bien, mais j’ai toujours de la place pour mes ami.es donc dis-moi quand tu veux te faire tatoueur et je t’arrange un créneau. Elle pouvait toujours lui ouvrir le salon de tatouage un dimanche pour pouvoir la tatouer dans des conditions d’hygiène acceptables et ainsi lui éviter d’attendre un an ou plus. Maya lui parla également de sa colocation qui tournait au drame lui proposant l’une des places disponibles, ce qui n’avait pas l’air d’enchanter Zoë.

Certes, mais tu ne peux pas être pire que les colocs que nous avons déjà subis. Je te jure, je me demande pourquoi je n’ai pas encore eu des tueurs en série. J’ai eu des cas, mais tu ne t’imagines même pas. Et aucun ne reste, je me demande si je ne fais pas fuir les gens à force. Mais j’accepte ta proposition de mettre une petite annonce avec plaisir, peut-être que ça changera enfin les choses. Maya désespérait de trouver un ou une colocataire convenable, quelqu’un sain d’esprit qui n’allait pas partir au bout de quelques jours ou de quelques mois. Parce que pour le moment, elle accumulait les déboires de ce point de vue-là, peut-être qu’avec un peu de chance, l’annonce qu’elle allait mettre chez Zoë allait servir à quelque chose.

Maya finit par penser à autres choses en jetant un coup d’œil sur le programme montrant une activité d’accrobranche à son amie. Oui, on pourra dire que nous avons fait du sport en plus. Personne ne saura que ce n’est pas vraiment la vérité. Parce que l’accrobranche n’était techniquement pas du sport, mais si Maya pouvait faire croire qu’elle avait fait du sport, elle n’allait pas se gêner. Pourtant elle aimait bien le sport, mais elle en faisait beaucoup moins depuis quelques mois et certaines de ses amies lui prenaient la tête à cause de ça.

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- Aaaahhhh, je me disais bien ! fait Zoë, un air faussement hautain affiché sur le visage.

Elle n'en demandait pas tant à son amie surbookée, mais de savoir qu'en cas de nouvelle idée elle n'aura qu'à demander un créneau la rassure beaucoup. Elle s'en veut quelques secondes plus tard quand elle se voit obligée de décliner la proposition de Maya à propos d'une éventuelle colocation. Encore des choses que la blonde devra lui raconter lorsqu'elles seront dans de meilleures conditions !

- Si tu étais tombée sur des tueurs en série, tu ne serais peut-être plus là pour m'en parler... souligne Zoë en riant jaune. "Il n'y a pas de soucis pour l'annonce. Par contre, il va falloir que tu me racontes pour les derniers de tes colocataires qui sont partis ! Je suis sûre que ce n'est pas ta faute, en tout cas. Tu ne ferais pas fuir le plus flippé des colocataires, sois-en certaine !" la rassure-t-elle en posant sa main sur son épaule.

Elles arrivent presque à l'aéroport quand Maya commence à parler d’accrobranche. Zoë est enchantée par cette idée. Elle n'a pas l'habitude de se bouger autant, et même si elle ne s'attend pas à réaliser des prouesses de folie, ça leur vaudra au moins une bonne tranche de rigolade entre les arbres !

Le taxi finit par s'arrêter sur l'aire correspondante, devant l'aéroport. Zoë et Maya descendent en vitesse et récupèrent leurs bagages avant de se diriger vers les guichets d'accueil. Le billet de Zoë se trouve désormais dans sa main, comme celui de Maya dans la sienne. Leur avion va décoller dans une heure, aussi ont-elles le temps de faire un arrêt dans un café avant de devoir se rendre à la porte d'embarquement.

- Ça te dit ? demande Zoë lorsqu'elles arrivent devant un café qui a l'air de proposer un tas de pâtisseries délicieuses.

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Zoë & Maya

Voyons, les amies passeront toujours avant les autres. Maya avait de bonne manière tout de même et ses parents lui avaient à soigner ses relations en toutes circonstances. Elle savait la date de naissance de personne influente par exemple juste parce que ces personnes étaient influentes. Pas qu’elle en ait quelques choses à faire finalement, mais c’était bien vu de faire partie des premières à souhaiter bon anniversaire à ces personnes. Enfin c’était un monde d’hypocrites même s’il y avait des exceptions comme son amie. La relation entre elles étaient honnête et Maya prenait plaisir à revoir la jeune femme et savait qu’elle pouvait tout lui confier ou presque. Et elle ne passait pas pour une folle lorsque ses goûts de luxe ressortaient.

Maya finit par parler de ses colocataires se plaignant de la difficulté d’en trouver des sérieux ou sérieuses. Je sais bien, c’était pour l’exemple. La liste de mes expériences est longue, je ne sais pas pourquoi je m’inflige ça et merci. Elle sourit à son amie sans pouvoir lui expliquer pourquoi elle continuait ses recherches, elle n’avait pas besoin d’argent et d’ailleurs ce n’était pas pour cela qu’elle était en colocation. L’appartement lui appartenait et elle n’avait aucune difficulté pour payer les différentes charges.

Le taxi arriva à destination et les deux jeunes femmes arrivèrent dans l’aéroport sans trop de difficultés. Son billet en main, elle suivit son amie dans l’immense aéroport qu’elle connaissait pour y être déjà allée. Maya adorait voyager et elle avait les moyens de le faire donc quand elle voulait partir, elle ne se posait pas trop de questions et partait. Parfois en jet privé quand elle n’avait pas envie d’attendre, mais ça restait rare.

Tournant la tête à la question de Zoë, elle remarqua les différentes gourmandises, ce qui l’attira immédiatement. Bien entendu, j’espère qu’ils ont des choix vegan, c’est la moindre des choses surtout que c’est tendance.

B-Ever

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Pendant que Maya lui raconte ses derniers déboires avec ses anciens colocataires, Zoë repense à l'appartement de son amie. Elle sait très bien que Maya n'a aucun souci d'argent, et qu'elle pourrait s'en charger seule niveau frais. La brunette essaie de se rappeler une ancienne conversation qu'elles auraient pu avoir et dans laquelle Maya aurait pu lui confier pourquoi elle a toujours besoin de colocataires. Mais plutôt que de tenter de s'en souvenir, Zoë peut toujours demander !

- Rappelle-moi pourquoi tu veux des colocataires alors que tu peux très bien rester indépendante financièrement ? questionne la photographe en fronçant malicieusement un sourcil.

Ce n'est certainement pas elle qui pourrait s'offrir le luxe de vivre dans un grand appartement ! Le petit coin mal rangé de Zoë lui convient parfaitement, et surtout reste dans ses frais ! Elle a encore pas mal d'argent pour ses loisirs, au moins, en gardant son petit appartement tel quel. Avoir un ou une colocataire lui permettrait de mettre encore plus de deniers de côté, mais elle serait tout bonnement incapable de vivre avec quelqu'un avec qui elle n'est pas tout à fait intime. Et encore...

Les deux filles désormais arrivées à l'aéroport et débarrassées de leurs bagages qui leur ont été enlevés pour être embarqués avant elles dans l'avion, elles peuvent à loisir parcourir la zone d'embarquement, et profiter de tout ce qu'elle a à offrir, notamment côté gourmandises. Le choix de Zoë se porte sans trop de difficultés sur un café qui a l'air de proposer un tas de pâtisseries toutes plus appétissantes les unes que les autres.

- Bah ? T'es vegan toi maintenant ? demande Zoë en riant légèrement, tout en prenant place dans la file d'attente.

Il n'y a pas grand monde, aussi sont-elles rapidement servies. Un muffin au chocolat et un grand cappuccino engloutis plus tard, Zoë s'estime fin prête à attendre l'embarquement, et de pied ferme ! Ce qui ne tarde pas à arriver, car les filles sont bientôt appelées par le numéro de vol leur correspondant. Trois files d'attentes encore, et les voilà désormais assises dans l'avion, parées au décollage.

- On en a pour combien de temps de vol encore ? demande Zoë tout en attachant sa ceinture, essayant d'ignorer le brouhaha des autres passagers s'installant également autour d'elles deux.

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Zoë & Maya

Je souhaite des colocataires parce que j’aime avoir du monde autour de moi, l’appartement est grand, bien trop grand pour moi. Mes parents l’ont acheté pour moi, sauf qu’ils ont vu un peu trop grand pour ma petite personne. Ce n’est pas un souci financier qui la poussait à prendre des colocataires, plutôt un souci de solitude. La blonde était quelqu’un qui aimait le contact avec les gens, elle aimait être entourée et vivre seule n’était vraiment pas pour elle. Mais elle respectait les gens pour qui s’était une nécessité comme son amie.

Le fait d’avoir des colocataires ne la dérangeait pas en terme de rangement ou d’habitude et la conversation dériva vite sur un autre sujet avant que le taxi ne les dépose à l’aéroport. Maya avait hâte de pouvoir prendre l’avion, mais surtout hâte d’être sur le lieu de destination. Avoir des vacances allait lui faire le plus grand bien, mais pour le moment une pause gustative s’imposait. Et heureusement son amie repéra un café qu’elle proposa à la blonde qui approuva avec enthousiaste souhaitant juste qu’ils possèdent une gamme vegan, une habitude de vie qu’elle avait depuis quelque temps maintenant après des années de végétarisme.

Je suis vegan depuis quelque temps déjà, je pensais te l’avoir dit. J’étais végétarienne depuis des années avant de sombrer dans le côté obscur de la force encore un peu plus, mais rentrons. Ce que les deux jeunes femmes firent sans tarder s’installant à l’une des petites tables du café avant de prendre le menu dans les mains. Maya trouva son bonheur qu’elle agrémenta d’une boisson vegan qu’elle réussit à boire assez rapidement.

L’avion n’allait pas les attendre et d’ailleurs le vol fut rapidement annoncé. Zoë et elle se présentèrent à l’embarquement avant de prendre place dans l’avion. J’espère qu’on ne devra pas se taper un gosse braillard, je déteste ça, je sais que c’est difficile de faire en sorte qu’un enfant reste calme mais quand même. Maya poussa un soupir agacé espérant que la chance allait être de son côté. Je crois que j’ai des bouchons supplémentaires si ça t’intéresse, le nom est bizarre non ? Bouchon d’oreille, elle n’aurait pas appelé ce genre de produit comme ça, mais on ne lui avait pas demandé son avis. J’ai hâte qu’on décolle, pas toi ?

B-Ever

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Zoë hoche la tête d'un air grave. Elle peut comprendre le besoin de Maya d'avoir du monde autour d'elle, surtout dans un appartement comme le sien... Les quelques fois où Zoë s'y est rendue, elle a entrevu ses anciens colocataires de l'époque et l'appartement ne lui avait pas paru si grand que ça, mais vidé de ses occupants ça ne doit pas être la même histoire. Le souci ne s'est jamais posé pour la photographe, ce ne sont pas ses parents qui auraient pu lui offrir la possession d'un bien immobilier... Sa mère a à peine pu lui acheter un appareil numérique décent pour la fin de ses études, un cadeau bien plus symbolique que matériel. Et son père... Rien qu'à sa pensée, un goût amer vient à la bouche de Zoë, qui chasse vite cet individu de son esprit pour profiter de son week-end.

Une fois leurs bagages enregistrés, les deux filles décident de profiter de la galerie marchande avant d'embarquer. Un café fait de l'oeil à Zoë, qui ne tarde pas à être rejointe par Maya, qui rappelle d'ailleurs à la photographe qu'elle est vegan depuis quelques années maintenant.

- Merde, tu me l'as sûrement dit mais j'ai une mémoire atroce... J'étais restée sur le végétarisme moi !s'excuse la brunette en haussant les épaules dans un sourire.

Elles ont à peine le temps de déguster leurs gourmandises que l'embarquement est annoncé à la porte non loin. L'avion continue presque dangereusement de se remplir alors que Maya et Zoë viennent de boucler leurs ceintures, cette dernière évoquant même son souhait qu'aucun enfant ne vienne perturber leur vol. Pendant qu'elle parle, les écrans sur les appuies-tête s'allument, ce qui donne à Zoë la réponse à sa question.

- C'est clair... Quel intérêt de faire des gosses de toute façon... songe Zoë d'une voix distraite, repensant encore avec amertume à son père qui l'a mise dehors à sa majorité. "Oh t'inquiète, au pire j'ai mes écouteurs et ma musique, si un gosse vient à brailler trop fort !" rassure Zoë en agitant sa main devant elle. "On va pas tarder là, regarde, y'a déjà moins de monde qui arrive par la porte..." fait la brune tout en se relevant légèrement pour regarder l'état de l'avion. "C'est bien plein en tout cas... On en a pour presque quatre heures de vol, il va falloir qu'on s'arme de patience si jamais un gosse braillard est près de nous !"

Au moment où Zoë parle, une famille passe dans l'allée, avec entre les bras de la maman un enfant d'environ un an. Les yeux de la brunette roulent instantanément, priant en même temps pour que ces personnes ne s'installent pas derrière elles...

- Putain, lâche Zoë d'une voix forte quand elle se rend compte que l'autre enfant de la petite famille vient de grimper derrière elle et Maya.

Elle ne se retient même pas pour ne pas choquer la gamine derrière, bien trop agacée par la situation.

- Je suis sûre que si t'en avais pas parlé, on aurait rien eu ! lance Zoë à son amie, en riant nerveusement. "Remarque, avec un peu de chance le plus jeune ne pleu..."

Elle n'a même pas le temps de finir sa phrase que ce dernier se met à brailler alors que la mère l'installe sur un siège réhausseur fourni par la compagnie de voyage.

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Zoë & Maya

T’inquiète ce n’est pas grave, tu ne peux pas retenir chaque élément important de ma vie puis ça ne fait pas des années non plus. Maya haussa les épaules pour conclure sa phrase, l’oubli de son amie ne la vexait pas particulièrement. Elle ne criait pas son veganisme sur tous les toits non plus, elle n’en parlait lorsqu’on lui servait un plat contenant des ingrédients provenant des animaux ou lorsqu’on lui posait directement la question. Son côté militante avait grandi avec le temps sans pour autant qu’elle change radicalement sa façon d’agir. Elle continuait de penser que chaque personne pouvait bien faire ce qu’elle souhaitait tant que ça ne faisait de mal à personne.

Rentrant dans le café, elle fit facilement son choix avant de manger tranquillement son repas. Bientôt une annonce annonça le début de l’embarquement pour le vol et les deux jeunes femmes se rendirent devant les portes d’embarquement attendant leurs tours. Ayant évoqué le sujet des enfants peu de temps avant, Maya espérait ne pas en avoir pendant le vol. Je suis bien d’accord que les enfants ne servent à rien, malheureusement ce n’est pas l’avis de tout le monde. Certaines personnes ne peuvent pas s’en passer sauf qu’iels ne savent pas s’en occuper.

La blonde n’avait jamais voulu d’enfant de son côté, être maman n’avait jamais été un de ses rêves. D’ailleurs elle avait même songé à une stérilisation volontaire mais vue son orientation sexuelle, il y avait peu de chances qu’elle tombe enceinte par accident donc autant s’éviter une opération. Arrivant devant les portes de l’avion, les deux jeunes femmes purent enfin prendre place tranquillement. Maya avait également emporté des écouteurs et les déposa sur ses genoux le temps de s’installer. Ne porte pas la poisse s’il te plait, avec un peu de chance les familles ne sont pas au même endroit.

Comme son amie, elle regardait la famille qui venait de rentrer grimaçant en voyant que ces personnes s’installaient juste derrière elles. Ce n’est pas de ma faute, je ne voulais pas provoquer ça. Les mains sur les oreilles, elle essaya de garder son calme. On est maudite, ce voyage ne commence pas bien. Elle fit la grimace essayant de respirer calmement malgré qu’elle aperçoive du coin de l’œil d’autres passagers agacés par les pleurs de l’enfant. Les parents ne pouvaient peut-être pas gérer l’enfant et Maya ne voulait pas en rajouter. Désolé mais je crois bien que je vais mettre mes écouteurs. Souriant difficilement à son amie, elle lança sa musique sans aucun succès.

En effet les hurlements du gosse étaient trop importants et après le décollage, Maya fit signe au steward qui arriva rapidement. Vous pouvez me donner une feuille ou une serviette en papier ainsi qu’un stylo pour calmer l’enfant svp ? Parce qu’il n’allait pas se taire et Maya venait d’avoir une idée. Visiblement prête à tout, la personne arriva rapidement avec le matériel nécessaire. Maya fit rapidement deux dessins de super héroïnes avant de le donner aux deux enfants. Voilà, vous devez colorier la madame avant la fin du voyage. L’enfant d’un an la regarda sans faire de bruit avant de pousser un couinement de joie et de commencer à faire des traits au hasard sur la serviette sous les soupirs heureux des autres passagers. Clairement dans ce cas-là, la blonde s’en moquait de choquer les parents.

B-Ever

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Zoë et Maya auraient mieux fait de se taire pendant l'embarquement, parce qu'en parlant d'enfants, elles en ont appelé deux qui passeront le voyage derrière elles, accompagnés évidemment de leurs parents. Quand le plus petit des deux commence à brailler, la main de Zoë vient immédiatement recouvrir son front, et son visage se peint de désespoir. Un regard en direction de Maya, et elle a envie d'éclater de rire, encore plus lorsque cette dernière lui confirme qu'elles sont maudites.

- T'inquiète, c'est mathématique, si le trajet se passe mal, c'est que le voyage en lui-même sera super ! invente Zoë pour tenter de la rassurer, et de se rassurer elle-même au passage.

Il n'y a de toute façon aucune raison que leur voyage se passe mal, soudées comme elles sont ! L'avion finit par décoller, et tant bien que mal les deux filles essaient de contrer les hurlements du jeune enfant derrière elles à l'aide de leurs écouteurs. En vain, cela dit, car elles l'entendent toujours autant. Quand Maya fait signe à l'un des employés de la compagnie de vol, l'attention de Zoë est attirée, et elle la regarde faire avec l'espoir que son idée fonctionnera. Bien vite, la brunette comprend que son amie est en train d'improviser des coloriages pour les deux enfants. Le soupir de soulagement qui s'échappe des lèvres de Zoë quand les braillements cessent enfin ne choque personne autour d'elles, pas même les parents qui remercient chaleureusement Maya pour cette idée. La plus grande des enfants ose même demander un autre dessin supplémentaire, mais Zoë qui lui fait les gros yeux la décourage bien vite.

- T'as eu une idée géniale là... félicite Zoë en pressant le bras de Maya. "On va peut-être pouvoir faire une sieste, tiens..."

A peine proposée à peine réalisée ! Zoë se permet de laisser sa tête choir contre l'appuie-tête, et se fait emporter en très peu de temps par un sommeil sans rêves, rythmé par les vibrations de l'appareil et les morceaux qui défilent entre ses oreilles. Lorsqu'elle rouvre les yeux, elle constate sur l'écran qu'il ne reste plus qu'une vingtaine de minutes de vol, et que l'avion a même commencé sa descente. Une lumière s'allume au-dessus d'elle et Maya, indiquant que la ceinture est désormais de mise. La photographe s'exécute avant de reporter son attention sur Maya.

- Ça a été, finalement ! Regarde derrière, il dort...

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you sent me a kiss with a spell

with the fear of the ever after.

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X
Zoë & Maya

Je ne suis pas certaine que cela existe vraiment comme expression, mais on va croiser les doigts pour ça. Elle mima le geste de croiser les doigts en faisant un sourire à son amie. Les enfants s’installant derrière elles, Maya poussa un gémissement de dépit. Pourquoi ça n’arrive qu’à nous ? L’un des gamins commençant à brailler, Maya décida de mettre son don en pratique pour avoir la paix s’attirant la sympathie des autres passagers et le remerciement des parents quand la crise cessa. Je sais que mes nourrices faisaient parfois cela pour m’occuper durant les longs vols puis je sais dessiner, autant s’en servir.

Elle laissa son amie dormir n’arrivant pas à dormir dans ces sièges. Elle préféra mettre sa musique et observer les gens autour d’elle essayant de deviner où ils allaient et le mode de vie qu’ils avaient. Maya inventait des vies à certaines personnes pour passer le temps tout en écoutant sa musique. Mais le voyage passa rapidement pour sa plus grande joie, elle avait hâte d’être en vacances pour pouvoir souffler un peu. Le trajet se passa relativement bien, elle dû refaire un dessin pour la plus grande mais sinon elle connut une paix relative.

Apercevant son amie en train de se réveiller, Maya lui sourit en prenant la parole après avoir mis sa ceinture. Oui j’ai vu, je n’ai pas réussi à dormir dans ses sièges, mais les enfants étaient assez calmes. J’ai vu que tu as bien dormi toi ? T’inquiète tu n’as rien loupé de palpitant. Elle finit sa phrase par un clin d’œil avant de sentir l’avion atterrir doucement. Les passagers furent débarquer de l’avion et elles retrouvèrent bien vite la terre ferme. Enfin, j’ai trop hâte d’arriver sur notre lieu de résidence. Normalement on devrait nous chercher. Maya avait demandé la venue d’une personne pour les conduire au lieu de résidence, elle n’avait aucune envie de conduire et elle ne voulait pas prendre un taxi au hasard.

Ah regarde, il y a une personne avec nos noms. Elle pointa du doigt la personne en question avant de se diriger tranquillement. Bonjour, nous sommes les personnes que vous recherchez, on doit juste chercher nos valises. Tu as vu la tienne ? Peut-être que son amie avait déjà la sienne même si elle ne l’avait pas vu s’approcher du tapis roulant. Nous n’avons presque rien, enfin tout est une question de point de vue.

B-Ever

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**○ inscrit le** : 14/02/2018

♛ we'll be gone by then ;

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

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Sa sieste a fait un bien fou à Zoë, ça l'a aidée à se calmer par rapport à l'excitation du voyage et également à faire fi des contrariétés liées aux enfants braillards lorsqu'elle et Maya sont montées dans l'avion. Elle se réveille tout à fait détendue, et avec un sourire de Maya à côté d'elle. Les ceintures doivent être rattachées, l'avion ne va pas tarder à atterrir.

- Oh oui, ça m'a fait un bien de malade ! J'espère que j'ai pas ronflé... se lamente Zoë en riant légèrement. "T'as fait quoi toi pendant ce temps ?" demande-t-elle quand même à Maya alors que l'appareil entame sa descente en direction de l'aéroport, à des milliers de mètres encore sous elles.

Il ne met pas bien longtemps à atterrir, et après avoir récupéré leurs sacs de voyage, Maya et Zoë peuvent quitter l'avion et se retrouver sur la terre ferme. Ce n'est encore que la piste d'atterrissage recouverte de bitume, mais tout de même. L'air chaud et humide les frappe immédiatement, c'est beaucoup plus prononcé qu'à Wellington à cette période de l'année ! Elles suivent les passagers en direction de l'intérieur de l'aéroport, où elles doivent encore récupérer leurs valises.

- J'ai tellement hâte aussi ! Ça va nous faire sentir comme des stars, ça, un mec avec nos noms sur un panneau... souligne Zoë dans un sourire hautain.

Maya repère directement la personne en question, non loin du tapis roulant pour récupérer les valises, lorsque la foule des passagers se délie un peu après les portes vitrées de l'aéroport. Pendant que Maya s'adresse au chauffeur, Zoë jette un oeil en direction du tapis roulant en question, qui a commencé à faire défiler quelques valises.

- Elles viennent à peine d'apparaître... Ah oui je vois la mienne là-bas ! s'exclame la photographe en reconnaissant son gros sac de voyage. Elle se précipite dans sa direction avant que quelqu'un ne s'en empare malencontreusement à sa place, prenant tout de même garde à ne pas trop maltraiter son matériel photo qu'elle a souhaité garder avec elle dans la cabine de l'avion, dans son sac à dos. "Voilà", conclut-elle une fois qu'elle l'a récupéré.

La valise de Maya ne tarde pas à faire son apparition non plus, et une fois qu'elles l'ont récupérée également, les filles peuvent retourner auprès du chauffeur qui les conduit en direction d'un taxi devant l'aéroport. Il ouvre le coffre pour les aider à y glisser leurs valises puis va s'installer à l'avant du véhicule, laissant les passagères monter à l'arrière.

- Il fait bien chaud tu ne trouves pas ? demande Zoë en s'éventant avec l'un des prospectus qu'elle a gardés de l'avion. "J'espère qu'il y aura un ventilateur tout de même dans notre cabane, parce que je vois déjà la tronche de la jungle dans laquelle on va dormir !" plaisante-t-elle quand le taxi s'éloigne de l'aéroport en suivant les panneaux direction la réserve naturelle qui se trouve à une petite demi-heure de trajet.

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