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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Quand le destin s'acharne...

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MessageSujet: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyJeu 27 Fév - 20:41

La maîtresse regardait Olympe, concernée sur la santé de Nola : « D'après eux, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Sa fièvre est redescendue et elle me réclamait la classe, je n'ai pas pu la lui refuser. » La trentenaire semblait vraiment perdue et fatiguée par l'inquiétude qui se lisait sur son visage : « Appelez-moi s'il y a un problème, j'ai pris ma journée au cas où. - Rassurez-vous, tout se passera bien. Prenez-vous quelques heures pour vous reposer.. » Le sens des mots étaient placés pour réconforter et pousser la maman à se reposer mais tout ce qu'elle venait d'entendre : vous êtes affreuse et vous faîtes pitié. Elle se passa une main dans les cheveux et laissa un sourire de convenance, elle regarda un instant sa fille qui s'amusait déjà avec sa super-copine puis baissa la tête. Sa main retombait sur sa hanche et avait finit par acquiescer : « D'accord, Bonn journée ! »

A la sortie de la maternelle, cette dernière année où Nola était censée se préparer à sa nouvelle vie dans le monde des grands, elle vacillait entre les hôpitaux, les lits avec un thermomètre dans l'oreille et un air ronchon ou alors, enjaillait par la vie et tout ce qu'elle pouvait voir ou apprendre. La petite fille n'était victime de l'incompétence des médecins. Elle consulta ses mails dans un taxi et, tout en essayant d'être le plus aimable possible, elle exigea du conducteur de prendre la route la plus rapide pour l'hôpital. Puis, elle se lança sur l'appli, « lovemaker ». Des jours, voir des semaines qu'elle n'y avait pas mis les pieds. Ses retrouvailles avec Sacha Hodgkins l'avaient complètement perturbée. Ce n'était seulement rencontré un ancien copain ou un ancien mouchoir qu'elle avait jeté à la moindre occasion, non. Du haut de ses vingt-trois ans, il avait été sa plus belle histoire d'amour quatre ans auparavant. Et si son mariage avait duré plus longtemps, Olympe ne les mesurait pas à parts égales. Sacha et Karl avaient eu un rôle très important dans son existence. Sacha, par sa fraîcheur et le désir qu'elle lisait dans ses yeux et Karl, pour son côté rassurant et doux, si ce n'était compréhensif.

Elle prit une profonde respiration.
- 32$.
La passagère ne releva pas l'impolitesse du chauffeur quand elle sortit l'argent de son porte-feuille. Elle ne prenait presque jamais le taxi, sauf en cas d'urgence. Une fois payé, elle quitta le véhicule et il démarra aussi sec derrière. Stressée, elle râla dans sa barbe jusqu'à ce qu'elle atteigne l'entrée de l'hôpital, jusqu'à atteindre le hall d'entrée : « Bonjour, j'ai rendez-vous avec le médecin Jughart. Il a vu ma petite fille la semaine dernière... - Vous aviez un rendez-vous ? - Oui. » L'échange était banale, Olympe avait l'impression de passer son temps dans ces bâtiments, un peu comme ce vif coup sur la tête en rappel que ses parents auraient aimé la voir en blouse blanche. Elle se passa une main dans les cheveux pour chasser ses idées de la tête. Elle n'était pas là pour discuter de sa personne mais bien de sa fille. « Je suis désolée mais le Dr Jughart a dû quitter l’hôpital en urgence. » Elle se gratta le front en signe d'une nervosité combiné à de la colère : « Bien sûr... » Après un petit moment d'hésitation : « Bien, qu'est-ce que je fais alors ? » L'impatience de la maman face à l'agent administratif se faisait voir par des mouvements répétitifs, nerveux : « Ça fait des semaines que je fais que ça, des allers et retours dans votre hôpital.. Je commence à perdre patience, Madame ! » Olympe savait que la pauvre dame n'y était pour rien mais c'était indéniablement la seule interlocutrice qu'elle allait voir aujourd'hui. Après avoir regardé sur son ordinateur, cette dernière précisé : « Je comprends madame.. bon ! La secrétaire de Dr Jughart est présente, je peux vous y envoyez... » D'un hochement de tête, Olympe accepta ce option à défaut de voir le médecin qui avait vu sa fille, en pleine poussée de fièvre.
- Oui, je vous remercie.

De grè ou de force, Olympe allait pousser des portes pour avoir des réponses. Et pour l'instant, les portes se fermaient mais s'il le fallait, elle allait les défoncer seulement pour se manifester. Le premier ascenseur étant blindé, elle décida d'attendre le suivant. Une fois fait, elle grimpa à l'étage indiqué par l'agent d'accueil. L'entretien, enfin, pseudo entretien, allait finalement se faire. Les résultats en main, elle demanda une précision mais selon la secrétaire, suivant un mot laissé par le médecin, il était préférable de prendre un rendez-vous. Olympe rigola gravement : « Vous plaisantez, je prends une demi-journée de travail pour voir votre médecin sur-booké. Que croyez vous exactement, que les gens sont à votre disposition ? Que personne d'autre que vous travaille dans ce bas monde. Vous savez quoi ? J'irais voir ailleurs, merci bien. Et bonne journée à vous. Je vois que vous êtes débordée de travail. » A grandes enjambées, le document en main, qu'elle s'efforçait de ne pas chiffonner sous la colère sous-jacente, elle appuya sur le bouton brutalement. Elle se parlait à elle-même, marmonnant des choses qu'elle ne dirait jamais à haute voix jusqu'à ce que les portes coulissantes s'ouvrent sur une dizaine de personne. Qu'à cela ne tienne, elle voulait vite quitter ce maudit hôpital avant de faire un malheur. Les blouses blanches et les civils se serraient à son entrée et les portes se fermèrent derrière elle.

Les étages défilaient et il se désemplissaient au fur et mesure.
Lisant le charabia, muni de termes médicaux et pourcentages spécifiques, elle ne surveillait pas les départs, tout ce qui comptait pour elle, c'était la possibilité de mieux respirer. Et de moins suffoquer. Au bout d'un moment, elle laissa tomber l'idée de déchiffrer les résultats et remarqua qu'elle n'avait pas de réseau dans l'ascenseur. L'ascenseur s'ouvrit, se ferma de nouveau et quelques secondes plus tard, après avoir rangé son téléphone, elle tourna la tête. C'était inconsciemment, et quand elle découvrit qu'ils n'étaient plus que deux à terminer la descente, elle détourna la tête fixant les chiffres digitaux qui défilaient lentement sous ses yeux. Puis elle bloqua. Putain... pensa t-elle. Sérieusement? De très mauvaise humeur, elle avait l'impression d'un déjà-vu sous un autre contexte. Combien de temps s'était passé depuis ce soir-là ? Elle se souvenait s'être maudite d'être partie sans lui avoir laissé aucun moyen de la contacter. Et puis, ensuite, elle s'était dit que si ça s'était passé comme ça, c'était que ça devait se passer ainsi.
- Sacha ?
Elle avait lâché. Elle attendit de croiser son regard pour lui lancer un sourire : « Et bien, les probabilités que l'on se croise ici... » Elle ne savait pas quoi dire. Les nerfs à fleur de peau et la surprise de le revoir faisaient un drôle de mélange en elle. Ses émotions bataillaient comme des atomes contraires. Elle inspira par le nez et à un moment donné, les lumières clignotèrent et un vrombrissement bizarre se fit entendre. Surprise, elle se colla aux parois et s'accrocha à tout ce qui pouvait la stabiliser : « Merde, qu'est-ce qui se passe ? » lâcha t-elle en se sentant mal tout d'un coup. Elle sentit de vieux démons, de vieux souvenirs la frapper de pleins fouets. Les claques brutaux de l'ascenseur ressemblaient aux coups de feu dans cette maudite banque où elle avait fait un détour avant d'aller chez ses parents.
La lumière s'éteignit d'un seul coup et l'ascenseur s'immobilisa. Une lumière verte de secours s'activa. Boom ! Les mains tremblantes, elle sentit ses cordes vocales se serrer alors qu'elle réalisa ce qui se passait. Ils étaient bloqués tous les deux dans une cage d'ascenseur et le dernier étage qu'elle avait vu défiler était le 4e. « Sacha, tu vas bien ? » appela t-elle, elle avait besoin d'entendre sa voix pour se rassurer.
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Riley Carvalho
Riley Carvalho
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Quand le destin s'acharne...  SiyKa
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4761
○ points : 185
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : sunnysand-rpg.
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyLun 2 Mar - 18:27

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
quand le destin s'acharne
(olympe & sacha)

« Heure du décès : onze heures cinquante-six. » Les mains au-dessus de la patiente, je reste là, tétanisé. Je ne pense plus à rien, je n’entends plus rien. Je ne suis plus dans ce bloc opératoire, je n’en ai plus l’impression. Mais le bruit des personnes qui s’activent autour de moi me ramène bien vite à la réalité. Cette jeune femme est décédé, j’ai perdu ma première patiente. Cet événement aurait bien fini par arriver un jour. Rares sont les chirurgiens qui ne perdent jamais personne. Mais là, aujourd’hui, avec cette femme, cela a un goût étrange. Elle est jeune, elle était jeune. Une année de plus que moi, deux au grand max. Elle avait encore toute sa vie devant elle. Mais ce n’était pas ce qu’elle voulait, alors n’est-ce pas mieux ainsi ? Pour me déculpabiliser, je devrais me dire cela. Pourtant, c’est plus fort que moi de me dire qu’on aurait pu la sauver et lui venir en aide ensuite. Une tentative de suicide à vingt-cinq ans, ce n’est pas anodin. Il devait vraiment y avoir eu quelque chose. Quelque chose qui aurait pu lui faire croire que plus rien n’était possible pour elle. Quelque chose qui lui a fait perdre espoir, espoir en elle et en la vie. C’est peut-être pour cette raison que cette perte m’affecte autant. Sans parler du fait qu’il s’agit de la première, c’est ainsi que ma mère nous a quitté. Elle ne supportait plus ce secret qu’elle portait sur ses épaules depuis ma naissance, elle ne supportait plus cet amour pour un homme qui ne voulait pas d’elle.

Comment ça s’annonce ce genre de choses ? Malgré plusieurs années d’études maintenant, je n’ai jamais été amené à voir cela. Ce n’est pas quelque chose que nous apprend l’école. C’est normal, en quelques sortes, car chaque cas est différent et ce qu’il faut faire ne peut pas être quelque chose récité. Mais là, je déteste tout de même mes enseignants. Ils nous lâchent comme ça, dans la fosse aux lions et c’est à nous de gérer. Quoi dire, quoi faire ? Je l’ignore tout bonnement. Et pourtant, dans quelques minutes, je vais devoir aller affronter les parents de cette jeune femme. Je fais les cent pas dans un couloir désert. J’ai besoin d’être seul un peu, pour trouver mes mots, mais aussi pour me calmer. Même si cette mort me touche de près, à cause de mon passé, je ne peux rien laisser paraître face à ces parents. Ils viennent de perdre une fille, ils n’ont pas à gérer les états d’âmes d’un interne. Aujourd’hui, cette perte a été faite alors que j’étais de service aux urgences. Je n’ose même pas imaginer comment cela doit être en pédiatrie, le service que je vise pour la poursuite de mes études. Ces petits êtres si fragile, qui sont obligés d’affronter le pire. Comment est-ce que ce sera le jour où je devrais annoncer une telle nouvelle à des parents qui préféreraient sûrement être à la place de leurs enfants ? Voyant mon désarroi, un chirurgien, mon référant de la journée, s’approche de moi pour me rassurer. Pour me dire qu’il sera là avec moi, du début à la fin de la discussion. Mais je ne peux plus reculer maintenant, l’heure est arrivée. À deux, nous nous dirigeons vers la salle d’attente, ou deux personnes se trouvent, une femme et un homme. Face à eux, ma voix se bloque. Et pourtant, je dois trouver le courage de parler, car les laisser ainsi, dans le silence, ne fait qu’aggraver les choses. « Je suis désolé. Nous n’avons rien pu faire. »

Une simple phrase et pourtant, la plus dure que je n’ai jamais prononcé. En soi, ce n’était pas mes mots qui étaient les plus difficiles à vivre, mais bien la réaction qui a suivi. Mon supérieur a pris la conversation en main, expliquant bien en détails ce qu’il s’était passé, ce que nous n’avions pas pu faire. C’était prévisible, mais ça fait mal tout de même. Lorsque la jeune femme est arrivée aux urgences, elle avait déjà perdu beaucoup de sang. C’était même inespéré qu’elle arrive jusqu’ici en vie. Après ça, nous ressortons à deux, laissant un peu d’intimité aux parents, et je m’adosse contre un mur. « Va faire un tour. Va t’aérer. » Je n’ajoute rien, je me contente de hocher la tête et doucement, je m’éloigne.

J’ai besoin de sortir de l’hôpital, de prendre l’aide. Qu’il pleuve ou non, je m’en fiche. Ce n’est pas ce qui va m’arrêter. Mais pour cela, avant de franchir la porte d’entrée, je dois passer par la case ascenseur. Bondé, comme toujours. Mais je vais prendre sur moi. Les escaliers ne sont pas une option aujourd’hui, pourtant, ce n’est pas ce qui m’effraie d’habitude. Le regard plongé dans mon téléphone que je viens de sortir de ma poche, je ne porte aucune attention à ce qui se passe autour de moi. Cela ne m’intéresse pas vraiment. Je veux juste sortir. Mais après que plusieurs personnes soient sortis, une voix me tire de mes pensées. « Sacha ? » Je n’ai même pas besoin de relever la tête pour savoir de qui il s’agit. « Olympe ? » Je suis surpris de la voir ici, à l’hôpital. Même s’il s’agit d’un endroit public, ce n’est pas ici que l’on espère croiser les personnes. Quand cela arrive, ce n’est jamais bon signe. « Et bien, les probabilités que l'on se croise ici... » Un fin sourire se dessine sur mes lèvres, alors que je me rapproche quelque peu d’elle. Les probabilités étaient sûrement faibles. Comme l’autre fois, au cinéma. Mais avec elle, il faut croire que ça devient habituel. Comme si à chaque fois, c’était un coup du destin. Avant même que je puisse ajouter quelque chose, l’ascenseur semble devenir fou. Les lumières s’éteignent et se rallument. Puis un bruit sourd se produit. Visiblement, l’appareil ne bouge plus. Ce qui n’est pas plus mal. Je préfère être bloqué que de descendre les étages à toute vitesse et m’écraser au sol. « Merde, qu'est-ce qui se passe ? » D’aussi loin que je me souvienne, pas si longtemps finalement, quelques mois, ce n’est jamais arrivé. Il fallait que ce soit aujourd’hui, comme quoi, c’est bien une salle journée. « Sacha, tu vas bien ? » « Oui, oui. Je suis là. » Jusque là debout, accroché à ce que je pouvais, je m’accroupis. Et doucement, je me dirige vers la blonde. J’ai ce besoin de me rapprocher d’elle, cette envie de protection et pourtant, s’il se passe quelque chose de nouveau, je serais impuissant face à la situation. « Et toi ? Tout va bien ? » Positionné face à elle, je pose mes mains sur ses épaules. J’espère qu’elle n’était pas ici pour quelque chose de grave, je ne voudrais pas qu’en étant bloquée ici, sa vie soit mise en danger. Je ressors mon téléphone et regarde son écran. « Merde. J’ai pas de réseau. » Une scène digne des meilleurs films.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyMer 18 Mar - 18:13

Olympe était furieuse, d'autant plus furieuse de repartir bredouille sans avoir obtenu ce pourquoi elle était venue à l'hôpital. Elle n'y allait jamais de bon cœur, n'ayant jamais été très fan de cet univers mais, disons que pour sa fille, elle outrepassait ses aversions, ou encore ses phobies. Enfin dans l'ascenseur qui était toujours aussi bondé qu'à l'accoutumer, elle scrutait son téléphone. Vérifiant les dernières informations jusqu'à ce qu'un message lui indiquait qu'elle ne pouvait plus aller plus loin, puisque le réseau était coupé. Avec cette histoire, elle n'avait franchement pas fait attention au déroulement mais quand elle tomba sur un visage connu, notamment son ex-amant, elle ne put faire autrement d'exprimer sa surprise. En retour, elle reçu la même réaction de sa part : « Olympe. » Elle prit une profonde respiration, souriant pour la première fois depuis le début de la journée à cet homme qui réussissait toujours à lui en arracher un. Elle rangea son téléphone et tenta d'amorcer un début de conversation banale quand tout d'un coup, alors que l'ascenseur entamait sa descente, il se mit à faire des bruits étrange. Très vite, les mouvements devinrent assez virulents pour bousculer les passagers de l'habitacle. Olympe s'accrochait tant bien que mal alors que les lumières vacillaient. Quand se fut enfin terminé, la trentenaire appelait Sacha et de savoir comment il allait. Une fois rassurée, elle put répondre : « Oui, oui, je vais bien. Un peu secouée, peut-être. » Se redressant tant bien que mal, elle remarqua qu'il se trouvait en face d'elle. C'était un peu étrange, parce que même avec le son de sa voix, elle ne s'en était pas rendue compte. Aussi, elle pensa qu'elle était sûrement un peu plus secouée qu'elle ne voulait bien le dire. Finalement, elle ressortit son téléphone et au lieu de râler, elle entendit son ex le faire pour elle : « Merde. J'ai pas de réseau. - Moi non plus. » Reprenant peu à peu ses esprits, elle se poussa de sa place pour aller vers la plaque de commande numérotée. Elle appuya sur la touche d'appel d'urgence et attendit. Inutile de dire que l'attente, pourtant raisonnable, devenait insupportable pour la blonde et quand enfin une voix mécanique résonna dans l'ascenseur, Olympe signala l'urgence et comme d'habitude, sans urgence vitale, la voix donna les consignes et de rester patient en attendant que les techniciens remédiaient à la situation. Le grésillement du micro s'interrompit et elle se tourna vers Sacha : « Bon... et bien, on... en a pour un moment. » Privée de téléphone, et donc de lien vers l'extérieur, en compagnie d'un homme qu'elle ne pensait plus jamais revoir, Olympe ne put que s'amuser de la situation au point d'en rire. D'un rire un peu pincé, puis plus vocale. C'était quand même incroyable de se retrouver aussi souvent en peu de temps : « Je te demande pardon. » Elle essayait de se reprendre : « Mais quand même, on ne peut pas dire que... » Elle hésita et désigna le peu d'espace qui leur était consacré : « Tout ça... » Olympe continua : « n'est pas orchestré par quelqu'un ou quelque chose... » I fallait bien trouver ce qui voulait absolument les réunir même si elle était, de base, beaucoup plus terre-à-terre qu'elle ne voulait bien l'admettre. « Bon, alors.. humm.. ! » Elle le regarda et de sa mine sombre, elle devina que quelque chose n'allait pas : « T'es sûr que ça va ? »
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Riley Carvalho
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Quand le destin s'acharne...  SiyKa
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptySam 21 Mar - 10:09

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
quand le destin s'acharne
(olympe & sacha)

Depuis mon arrivée ici, je n’ai jamais été amené à vivre ce genre de choses. Ce n’est sûrement pas plus mal. Si c’était un événement courant, l’hôpital perdrait sûrement de sa renommée. Mais il n’est pas question de cela ici. Je me fiche bien de l’ascenseur, ce qui m’importe, c’est la personne qui s’y trouvait avec moi. « Oui, oui, je vais bien. Un peu secouée, peut-être. » Il y a de quoi. Mais le plus important pour l’instant, c’est que nous soyons sains et saufs. Je sors mon téléphone, dans l’espoir d’avoir du réseau pour appeler à l’aide, mais rien. « Moi non plus. » Je grimace légèrement. Ça n’annonce rien de bon. Il reste encore l’entreprise de maintenance de l’ascenseur, mais comme sûrement bien souvent, ça risque de prendre du temps. Bingo. L’homme qui communique avec Olympe le sous-entend. « Bon... et bien, on... en a pour un moment. » Je hoche la tête, alors que la jeune femme se met doucement à rire. Intrigué, je ne peux m’empêcher de la regarder. Ça m’a manqué de la voir aussi, ça m’a manqué de la trouver aussi belle à rire. « Je te demande pardon. Mais quand même, on ne peut pas dire que… Tout ça… n'est pas orchestré par quelqu'un ou quelque chose... » Elle n’a pas tort. L’autre jour au cinéma et maintenant là, nous ne faisons face qu’à des situations où la probabilité de se retrouver est faible. « Bon, alors.. humm.. ! » Je n’aime pas être ainsi, impuissant, mais je vais devoir m’y faire. Bloqués dans cet ascenseur, nous sommes destinés à attendre de l’aide de l’extérieur. « T'es sûr que ça va ? » Machinalement, je hoche la tête. C’est une réponse comme une autre, mais là, j’ai bien conscience que ça ne suffira pas. La jeune femme me connaît, nous avons vécu de fortes choses ensemble. Elle sait que quelque chose ne va pas. J’ai beau essayé de le cacher, je n’y arrive pas. « Je.. » Je réfléchis un instant, me demandant si finalement, je peux lui parler de tout cela. « J’ai juste passé une sale journée. Mais ça va. » Dans le fond, ça va. Enfin je crois. Je ne suis pas certain de comprendre ce qui m’arrive. Je ne suis pas certain de savoir comment je serais demain, comment je vais finalement réagir à tout cela. Je me laisse doucement glisser le long de l’une des parois de l’ascenseur, jusqu’à finir assis sur le sol. Olympe se tient face à moi. Ici, il n’y a que nous et je peux lui parler à elle, je l’ai toujours fait. Du moins, quand nous étions quelque chose. « J’ai perdu une patiente. Pour la première fois. » Finalement, hormis à elle, je ne sais pas vraiment à qui je pourrais en parler d’autres. Quand je vais rentrer chez moi, je serais seul. J’ai bien des amis. Des amis que je pourrais appeler, mais il n’y a pas mieux comme annonce pour plomber l’ambiance. « Elle est morte de la manière que ma mère. » Je lâche cela, sans vraiment le contrôler. Je pense que j’en ai besoin dans le fond. Mais ma révélation risque d’entraîner d’autres questions. La dernière fois que nous nous sommes vus, j’ai bien parlé de ce détail, de ce qui m’avait poussé à revenir à Island Bay. Mais je ne me suis pas étalé, à aucun moment, je ne lui ai parlé des circonstances de sa mort. Olympe ignore encore qu’il s’agissait d’un suicide. « Mais ça va aller, ne t’en fais pas pour moi. Je me relève toujours. » Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Il se veut rassurant. Si je lui dis tout cela, ce n’est pas dans le but de l’inquiéter, je ne pouvais simplement pas lui mentir. D’un signe de la main, je lui indique de venir s’asseoir à côté de moi. « Et toi ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Rassure-moi, tu n’as rien ? » Ce n’est quand même pas courant de se croiser dans un hôpital, du moins, pas quand on n’y travaille pas.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyMar 24 Mar - 17:58

La jeune femme regardait autour d'elle comme si elle n'avait jamais vraiment fait attention aux petits détails de cette ascenseur mais comme si elle s'en doutait : rien d'intéressant. En dehors des parois, des portes coulissantes et de la palette numérique, il n'y avait rien de bien intéressant. Seuls les lumières et la musique ne semblaient plus fonctionner. Secouée. Elle l'était. Ça faisait toujours bizarre de vivre une chose pareille car les conséquences auraient pu être très grave. Mais il fallait balayer ce genre de pensée et aller de l'avant. Elle allait bien et il allait bien. C'était le principal et alors qu'elle regardait autour d'elle, et que son regard se posait sur la palette numérique, elle repéra le bouton de la maintenance qu'elle actionna d'un seul geste. C'était tellement idiot d'insinuer qu'il y avait urgence parce qu'il n'y avait clairement aucune chance pour que la situation ne s'arrange vite. Le fou rire passé, Olympe remarqua que le jeune semblait épuiser mentalement, même s'il riait, ses yeux restaient tristes, fermés. Alors elle insista et ce qu'elle pensait, se confirma dans sa réponse, maigre, mais quand même. L'hésitation dans sa voix prouvait qu'il cherchait comment se sortir de cette situation qui le mettait un peu mal à l'aise. Sacha n'avait jamais été quelqu'un de faible, il se battait constamment pour obtenir ce qu'il voulait alors, pour que quelque chose l'atteigne à ce point-là, c'est qu'il devait y avoir matière à discuter. « J'ai juste passé une sale journée. Mais ça va. » Le silence laissait volontairement pas la jeune trentenaire indiquait qu'elle lui laissait tout le temps qu'il voulait pour se délester du poids qu'il avait sur le cœur : « J'ai perdu une patiente. - Oh ! - Pour la première fois. - Oh ! » L'enchaînement de réaction d'Olympe signifiait qu'elle s'attendait à tout, sauf à ça. Une dispute avec sa compagne, un refus d'augmentation, une note revue à la baisse mais jamais la mort n'avait été un sujet à penser. « Elle est morte de la même manière que ma mère. » Cancer ? Arrêt cardiaque ? Une rupture d'anévrisme ? Merde, l'institutrice se rendit compte qu'effectivement, Sacha lui avait déjà parlé de la raison de sa présence à Island Bay et qu'elle résultait de la disparition tragique de sa mère. Elle n'avait jamais voulu creuser cette nouvelle, en ayant remarqué que ce sujet était encore trop fragile pour le jeune homme : « Je suis tellement désolée, Sacha. De quoi souffrait-elle ? » En face de lui, Olympe ne savait pas du tout comment réagir et sincèrement, elle se voyait entrain de l'enlacer pour tenter de le consoler. Cela dit, ce geste était comme tabou. Encore maintenant. Toujours est-il que du moment où il lui précisa qu'il irait bien et qu'il se relevait toujours, elle ne pouvait qu'acquiescer : « Ça ne m'en fait aucun doute ! » Devait-elle creuser encore ? Il lui avait partagé ce début de sujet douloureux et elle-même, très réservée sur le sujet de la Mort, elle ignorait les usages employés lorsqu'on se retrouvait dans ce genre de situation. Un signe. Il lui intima de venir s'asseoir près de lui ce qu'elle fit, sans hésité. « Et toi ? » Elle tourna la tête tout en se frottant les mains, une fois assise. Les genoux remonté et les pieds collés à ses fesses, elle répondit après une brève hésitation. En fait, elle gagna du temps pour réfléchir à ce qu'elle allait lui dire. Elle tendit une jambe et lissa le tissus du jean dans le creux de son genoux. La matière du slim lui pinçait et puis, elle commença en lissant l'autre jambe : « Je vais bien. C'est ma fille. » C'était à son tour de toucher un sujet plutôt glissant qu'était sa fille. D'une parce qu'elle s'inquiétait de sa santé et l'autre, l'origine de cette enfant, réuni dans cet ascenseur : « Elle se plaint très souvent de sa tête et souffre beaucoup de poussées de fièvre. Je venais pour un rendez-vous qui devait amener Nola à faire un scanner... Mais le médecin a eu une urgence et sa secrétaire n'a pas cru important de m'avertir de son absence... Résultat, c'est reporté ! » Elle s'était emportée et quand elle s'en était rendue compte, il était trop tard : « Excuse-moi. Je... Je perds patience. »
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Quand le destin s'acharne...  SiyKa
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4761
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○ pseudo : nsn.
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○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : sunnysand-rpg.
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyVen 27 Mar - 19:38

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
quand le destin s'acharne
(olympe & sacha)

Je sais bien que ce je m’apprête à dire risque de plomber l’ambiance, mais c’est toujours mieux qu’un mensonge, non ? Et puis, en changeant de sujet après cela, ça ne devrait pas empiéter sur l’atmosphère de cet ascenseur bien longtemps. « Oh ! » Je n’en attendais pas moins. Un mélange entre la surprise et l’incapacité de trouver les mots justes. Je pense que si les rôles étaient inversés, j’aurais fait exactement la même chose. À cette nouvelle, à cette perte, je rajoute le fait que les conditions de sa mort sont les mêmes que celles de ma mère. Comme si finalement, je me sentais obligé d’en parler. Comme si finalement, ça me faisait du bien. « Je suis tellement désolée, Sacha. De quoi souffrait-elle ? » Je déglutis difficilement. Simplement évoquer que cela m’était familier, ça ne suffit pas et j’aurais dû m’en douter. C’est une réaction logique, la curiosité. Et en réalité, je crois que si je ne voulais pas en parler, ou au moins évoquer ce qui est arrivé, alors je n’en aurais même pas fait allusion. J’ai clairement dit que cette perte ressemblait à celle de ma mère, je n’en étais pas obligé. « De beaucoup de choses, certainement. Elle s’est suicidée. » Je hoche machinalement la tête. Je ne connaissais pas cette jeune femme, alors je ne peux pas réellement savoir. En réalité, même ses parents, qui l’ont amené aujourd’hui, n’ont pas compris. Pour ma mère, c’est pareil au final. Elle n’a jamais montré de signe comme quoi ça n’allait pas, au point d’en finir avec sa vie. Ça nous a tous un peu surpris. Je pense que personne n’est vraiment prêt à ce que quelqu’un en arrive là. Malgré ce que je viens de lui annoncer, j’essaye de lui sourire. Pour lui montrer que tout ira bien. Ça fait maintenant plusieurs mois que je vis avec cela, doucement, je vais sur la route du mieux. « Ça ne m'en fait aucun doute ! » Il le fallait bien de toute façon. Bloqués ici, à deux, sûrement pour un bon moment, je l'invite à s'asseoir à côté de moi. Je ne sais pas si la proximité est devenue un sujet tabou entre nous, mais tant pis, j'ose. Nous pourrons toujours dire qu'à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. « Je vais bien. C'est ma fille. » Je pense que je m'attendais à tout sauf à cela. « Oh.. je ne savais pas que tu avais une fille. » La dernière fois où nous nous sommes vus, il a été question de son divorce. Et suite à cela, je crois que je n'ai jamais imaginé le fait qu'elle puisse être mère. « Elle se plaint très souvent de sa tête et souffre beaucoup de poussées de fièvre. Je venais pour un rendez-vous qui devait amener Nola à faire un scanner... Mais le médecin a eu une urgence et sa secrétaire n'a pas cru important de m'avertir de son absence... Résultat, c'est reporté ! » Cette histoire touche vraiment la jeune femme, ça se voit, ça se sent et c'est tout à fait normal. « Excuse-moi. Je... Je perds patience. » À l'hôpital, il faut en avoir pourtant. Les patients sont nombreux et il n'est pas toujours facile de pouvoir répondre à tous les besoins. « Ce n'est pas grave. C'est normal de réagir comme cela. » Un sourire se dessine sur mon visage, il se veut rassurant. Délicatement, je viens poser ma main sur sa cuisse. Mon geste est aucunement déplacé, c'est juste une marque d'affection, comme pour lui dire que je suis là. Si jamais elle en a besoin. « Je suis sûre que ça va aller. Je travaille de temps en temps en pédiatrie, tu voudras que j'essaye de voir pour que tu puisses avoir un rendez-vous rapidement ? » Autant que mon rôle d'interne serve à quelque chose. Qui plus est dans le service pédiatrique, un service que j'apprécie tout particulièrement et que je vise pour la suite de ma carrière.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyVen 17 Avr - 20:37

Impossible de connaître le temps à l'extérieur ou de savoir ce qui se passait de l'autre côté de ses quatre murs. Et ce n'était pas que ça qui la mettait de plus en plus mal à l'aise. L'heure tournait et le temps n'allait pas attendre une maman sorte d'un ascenseur pour aller chercher sa petite fille à l'école. De plus, il risquait toujours d'avoir un appel d'urgence en cas de crise de Nola, de la fièvres par exemple, ou bien, en nouveauté, il y avait des vomissements et des grosses fatigues. « Je vais bien. C'est ma fille. » Blanc. Olympe se ferma un instant en serrant les dents et puis, comment pouvait-elle mentir ? Elle était douée mais uniquement lorsque ça concernait que de pauvres petits mensonges habituels tel que les justifications différentes qu'elle inventait lorsqu'elle arrivait au retard au boulot par exemple. Elle prit une profonde respiration quand elle accusa le coup de la surprise du jeune homme. Alors elle enchaîna en expliquant la raison de ses inquiétudes en ce qui concernait sa fille et ses problèmes de santé. « Excuse-moi, je... Je perds patience. »
Olympe se pinça l'arrêt de son nez car elle se rendait compte à quel point elle était mal au point et stressée. « Ce n'est pas grave. » Elle inspira et tourna la tête vers Sacha : « C'est normal de réagir comme cela. » Elle remarqua ce petit sourire, qu'elle aimait tant et qu'elle aimait toujours. Elle s'empêcha de penser au passé pour ne pas rougir, comme l'une de ces adolescentes rougissantes. En réponse, elle lui sourit en retour. « Je suis sûre que ça va aller. Je travaille de temps en temps en pédiatrie, tu voudras que j'essaye de voir pour que tu puisses avoir un rendez-vous rapidement ? » Elle leva une main, laissant le temps à l'information lui monter au cerveau, et chercha comment sortir de sa surprise. « Ôh.. Bor-... C'est vrai ? Tu pourrais faire ça pour moi... » Elle serra les poings et puis posa une main sur le genoux de Sacha : « C'est vrai que ça m'aiderait énormément. » Au fond, elle espérait que ça ne s'achèverait pas avec celui qu la prenait pour une idiote. Enfin, elle n'était pas logique. Elle se sentait complètement rejeter par la société, prise pour une idiote... Elle sortait facilement de ses gonds, rejetant l'idée qu'il y avait d'autres patients que sa fille par exemple. En même temps, c'était une maman, c'était normale qu'elle veuille que l'on fasse passer son enfant avant les autres. A priori, Nola n'était pas un cas plus urgent que les autres et pourtant, son instinct de mère criait le contraire.
- Je ne t'avais pas encore dit que j'étais maman, n'est-ce pas ?
Olympe remarqua qu'elle avait encore sa main sur lui alors elle la retira et enchaîna : « Elle s'appelle Nola, c'est une adorable petite fille. » présenta Olympe en sortant de son sac, son porte-feuille et une photo de la petite. Peut-être était-ce marcher sur des œufs, de jouer avec le diable, de pousser le bouchon un peu trop loin. « Tiens regarde.. »
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyMar 21 Avr - 19:02

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
quand le destin s'acharne
(olympe & sacha)

Je soupire légèrement quand j'apprends que sa présence ici n'est pas lié à son état de santé, mais ce soulagement n'est que de courte durée. Le fait qu'elle soit à l'hôpital à cause de sa fille, ce n'est pas bon signe. Je n'aime pas voir Olympe ainsi, ça se voit qu'elle est inquiète et pas seulement pour l'ascenseur, alors inconsciemment, je viens lui proposer mon aide. « Ôh.. Bor-... C'est vrai ? Tu pourrais faire ça pour moi... » Je hausse les épaules, approuvant ce qu'elle dit. Je travaille ici, autant que ça serve un minimum. Enfin.. j'espère que ça servira et qu'on m'écoutera pour ce rendez-vous qui semble s'éterniser. « C'est vrai que ça m'aiderait énormément. » « Je vais faire de mon mieux. » Je ne peux pas lui en faire la promesse, comme à ses parents qui ont perdu leur fille il y a quelques minutes. Mais je peux toujours essayer et c'est déjà mieux que rien. « Je ne t'avais pas encore dit que j'étais maman, n'est-ce pas ? » Non. Juste qu'elle était divorcée. Mais c'est peut-être mieux de faire ce genre d'annonces par étapes, ça permet de mieux digérer la nouvelle. Cela évite le trop plein de questions aussi, car là, forcément, j'en ai. Est-ce qu'elle est de son ex-mari, ou peut-être qu'elle a vu quelqu'un d'autre après lui, de manière suffisamment sérieuse pour qu'un enfant naisse de cette union. « Elle s'appelle Nola, c'est une adorable petite fille. » La blonde s'agite un peu à côté de moi pour sortir son porte-feuille de son sac. « Tiens regarde.. » J'attrape la photographie qu'elle me tend et naturellement, un sourire se dessine sur mon visage alors que mon regard se pose sur la petite fille. « Elle a quel âge ? » C'est son enfant, ce qui compte certainement le plus pour elle et pour ne pas penser à ce qui est actuellement en train de se passer, Olympe a besoin de penser à autre chose, de parler d'autre chose. Naturellement, mon choix se porte sur cette petite fille. Elle semble avoir plusieurs années, je suis sûre que la jeune femme doit avoir quelques anecdotes marrantes à son sujet. Marrantes ou non, en réalité, cela importe peu, elle doit juste se concentrer sur autre chose que cet ascenseur bloqué. « Elle est mignonne. Aussi belle que sa mère. » Encore là, une idée pour lui vider l’esprit. Et pourtant, je n’en suis pas moins honnête. Olympe est une belle femme, elle l’a toujours été. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai craqué pour elle, en plus de sa gentillesse et de son humour. « Qu’est-ce qu’il lui arrive ? » Je ne suis pas encore médecin, mais j’y travaille. Chaque jour que je passe à l’hôpital, c’est un jour où j’apprends. Et peut-être que ce que la petite fille a, c’est quelque chose que j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer. « Je ne suis pas celui qui établira son diagnostique, mais je peux peut-être te dire les examens qu’elle risque d’avoir. » Si vraiment il y a quelque chose et que ça perdure sur la durée, alors Olympe peut-être sûre qu’il y aura des examens. Je ne pense pas que cela la dérangera. Elle est inquiète pour sa fille, c’est normal, et elle voudra que tous les moyens soient mis en place pour savoir ce qui lui arrive, c’est le cas de tous les parents.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyMer 22 Avr - 19:23

Olympe sent qu'elle a fait une bêtise, assez grosse pour ouvrir un nouveau chapitre dans leur nouvel univers. Et c'est entouré de quatre murs et au-dessus du vide, que les langues se déliaient. Elle voulait se résonnait, qu'elle essayait vainement de garder la tête froide, qu'après tout ce qu'elle venait de traverser aujourd'hui, il fallait qu'une énième tuile lui tomba dessus. Elle se pensait à l'abris, et la voilà dans de beaux draps. Ce n'était pas de sa faute à la trentenaire. Depuis ce premier baiser échangé, depuis qu'il avait fait remarqué à quel point elle était autre chose qu'une épouse rien qu'en la regardant, Olympe ne pouvait tout simplement pas réfléchir au côté de cet homme, juste là, collé, alors qu'il n'y avait pas trois mois, elle était encore à se demander s'ils se reverraient un jour. Seulement voilà, elle n'était vraiment pas venue pour elle et le stresse qui glaçait et chauffait ses veines à intervalles réguliers  menaçant l'imminente crise d'angoisse, Olympe devait parler et répondre aussi transparente qu'elle ne l'aurait vraiment fait.. sur la terre ferme, autour d'un verre. « Je vais faire de mon mieux. » « Ton soutien, c'est déjà beaucoup, Sacha, crois moi ! » Et oui parce qu'il était poli, éduqué, plaisant et pas du tout, dans le rentre dedans, qu'elle devait remettre à jour le fait qu'elle n'en avait pas parlé. En même temps, elle ne pouvait pas le faire de but en blanc, elle voulait aussi le laisser parler, en savoir plus, découvrir quel homme il était devenu sans elle. Et plus elle l'écoute et plus... Elle s'échappa de ses pensées torturés pour les reporter sur autre chose, sur sa fille par exemple, sa prunelle. Elle s'agita pour en sortir son portefeuille de son sac à main et elle fit découvrir le petit minois de la petite Nola. Les mamans étaient toujours fières de montrer leur progéniture à qui voulait bien la voir, et bien Olympe faisait partie de celles-la même oui. Au lieu de regarder la photo, l'institutrice regarda son voisin contemplé sa fille : « Elle a quel âge ? » La question qui allait relever tellement de questions, de reproches, peut-être de l'hébétude, de l'incompréhension, de la colère aussi. Jamais au grand jamais elle n'avait imaginé ce genre de retrouvailles aussi collée serrée donnant peu d'espace, peu de possibilité de fuite. Elle prit une profonde respiration en entendant le compliment où elle aurait aimé précisé qu'elle tenait énormément de son père mais là encore... Allait-il comprendre quelque chose ? « Nola va sur ses cinq ans. » Elle déglutit : « Il faut la connaître, elle tient énormément de son père. » De toute façon, fallait bien que ça sorte et puisqu'elle ne parlait pas, voir peu, du père aux autres mamans qu'elle croisait, Olympe n'avait pas beaucoup l'opportunité de le dire. Plus elle voyait Nola grandir et plus elle voyait de Sacha en elle. Et du peu qu'elle avait vécu avec lui, Olympe avait l'impression d'avoir vécu en un mois ce qu'elle avait cru vivre en moins d'une décennie d'un mariage sans saveur. « Qu'est-ce qu'il lui arrive ? » La maman ferma les yeux en en se détournant de Sacha, elle posa son portefeuille sur son ventre, coincée par ses cuisses. Sa tête bascula en arrière. Elle était lâche, putain ce qu'elle pouvait être lâche à cet instant. « Elle a des poussées de fièvres, étranges. Les médecins généralistes que j'ai rencontré jusque là, ne trouvent aucune explications puisqu'elle ne se plaint de rien d'autre. Ce n'est que dernièrement où elle dit avoir mal à la tête, d'où ma présence ici. » Olympe continua sur ce qu'elle avait remarqué durant les crises, les frissons, la peau qui blêmit, les vomissements et les absences : « Le médecin que je venais voir aujourd'hui, devait me donner les différents examens mais.. » Elle sera les poings : « ça ne va pas assez vite.. » Des mois qu'elle se battait pour réveiller la curiosité des médecins sur le cas de sa fille. Elle passait tout simplement pour une mère célibataire trop concentrée sur les « petits bobos » de sa fille : « Au début, ils pensaient à une forme étrange de gastro entérite. Ou à l’appendicite. » finit-elle par dire.  
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyDim 26 Avr - 19:49

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quand le destin s'acharne
(olympe & sacha)

Comme la dernière fois où nous nous sommes vus, des révélations sont faites. Cette fois-ci, ce n’est pas sur son mariage, ou plutôt son divorce, mais sur sa fille. Une fille dont elle n’avait pas parlé après le cinéma. Mais loin de moi l’envie de lui reprocher. Surtout qu’à entendre ce qu’elle me dit, ce n’est pas la forme pour la petite. « Ton soutien, c'est déjà beaucoup, Sacha, crois moi ! » Un sourire se dessine sur mon visage. Olympe n’est pas n’importe qui et même si je ne connais pas sa fille, c’est la moindre des choses de me renseigner pour elle. « Nola va sur ses cinq ans. » Cinq ans, comme le nombre d’années que nous avons passé loin l’un de l’autre. Et pourtant, je ne me pose aucune question à ce sujet, au père de la petite fille. Pour moi, c’est une évidence : Olympe a eu un enfant avec son ex-mari. « Il faut la connaître, elle tient énormément de son père. » Je hoche doucement la tête, cherchant à retrouver les traits de la blonde dans ceux de sa fille. Je ne connaissais pas l’homme qui partageait sa vie, ou du moins, je ne l’ai jamais rencontré en vrai. Alors peut-être qu’elle dit vrai, peut-être que la petite fille lui ressemble et pourtant, je n’arrive qu’à la voir elle. Le sourire qu’a sa fille sur la photographie que j’ai entre les mains est clairement le même que la blonde. « Tu étais enceinte quand.. quand nous étions ensemble ? » Si c’était le cas, elle ne devait pas y être de beaucoup, rien qui ne sautait aux yeux en tout cas. « En tout cas, je suis très heureux pour toi. Je suis sûr que le rôle de mère te va à ravir. » Je l'imagine parfaitement en train de s'occuper de sa fille, de la choyer, de la faire rire. Même si visiblement, ces derniers jours ont été un peu plus compliqué pour la petite famille. Il faut dire que les rendez-vous médicaux et les hôpitaux n'arrangent que très rarement les choses. Pour l'instant, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Mais n'étant qu'un inconnu pour la petite fille, je ne peux pas vraiment comprendre. Je ne suis pas à la place de la blonde, je ne crains pas pour sa vie chaque jour qui passe. « Elle a des poussées de fièvres, étranges. Les médecins généralistes que j'ai rencontré jusque là, ne trouvent aucune explications puisqu'elle ne se plaint de rien d'autre. Ce n'est que dernièrement où elle dit avoir mal à la tête, d'où ma présence ici. » À en écouter les symptômes qu'énumèrent Olympe, son inquiétude est justifiée. Quand un enfant est censé courir et s'amuser avec ses amis, il est difficile de le voir dans un tel état, surtout quand on est impuissant face à cela. « Le médecin que je venais voir aujourd'hui, devait me donner les différents examens mais.. ça ne va pas assez vite.. » Je pense que dans ce cas, rien ne va jamais assez vite. Il arrive que l'administration de l'hôpital ne soit pas très productive, il faut dire que de nombreux patients arrivent ici chaque jour et il est difficile de savoir à qui donner la priorité. Souvent, les enfants sont prioritaires, mais il faut tout de même que les symptômes soient plus importants que les adultes qui attendent aussi leurs tours. Sans parler des urgences, un endroit où sont parfois appelé les médecins et chirurgiens, ils sont alors obligés d'annuler ou de reporter leurs rendez-vous. « Au début, ils pensaient à une forme étrange de gastro entérite. Ou à l'appendicite. » « Je pense qu'ils lui feront passer un scanner. C'est le minimum, après, en fonction des résultats, ils verront les autres examens possibles. » Bien souvent, le scanner est prescrit en premier, afin d'éloigner certaines hypothèses. Et si jamais, rien n'est vu dessus et que les symptômes persistent, alors ils poussent les choses un peu plus loin. « Ne t'inquiète pas. Même si ça prend du temps, ta fille est entre de bonnes mains ici. » À ce moment précis, c'est bien la seule chose que je puisse faire, la rassurer. Mais à entendre les bruits qui commencent à se faire de l'autre côté de la porte d'ascenseur, je suis sûr que la fin de ce cauchemar est proche. Bien qu'être ici, en sa présence, est loin d'être désagréable. « Je crois que bientôt, tu vas pouvoir rentrer chez toi. » Et moi, je vais pouvoir aller faire mon tour. Quoique, avec le temps passer dans cet ascenseur, je risque d'être bientôt appelé pour un autre patient.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyJeu 7 Mai - 14:02

Olympe était coincée dans un ascenseur depuis une vingtaine de minute selon sa montre et pourtant, elle n’avait pas l’impression que le temps passait. Il était difficile de s’en rendre compte compte tenu de l’endroit où elle se trouvait, entouré de quatre mur de métal qui les rendaient complètement invisible du monde entier. Or, elle n’était pas toute seule, elle était en présence du jeune homme avec qui elle avait eu une histoire d’amour et avec qui elle avait découvert ce que c’était la passion et le désir de l’un et de l’autre. Il n’en avait jamais rien était avec Karl qui, selon elle, était une solution de simplicité puisqu’elle n’avait jamais eu à vivre ce genre de relation avant d’arriver face à Sacha, son - ancien - élève qui aujourd’hui occupait les couloirs de l’hopital en tant que futur professionnel. Elle pouvait être fière de voir l’ascension du rouquin et elle l’était mais au fur et à mesure de la conversation, c’était comme descendre en rappel, à une vitesse indécente et de freiner des quatre fers pour éviter de s’écraser au sol comme une crêpe. Surtout lorsqu’il était question de Nola et il était facile pour la blonde de se montrer sous la réserve et d’avoir peur de bouleverser une vie qui semblait tracer dans un très grand avenir professionnel. « Tu étais enceinte quand.. quand nous étions ensemble ? » La question frappa Olympe comme une gifle et même si cela n’avait pas été posé comme un reproche, elle n’arrivait pas à le lire autrement. « Non, bien sûr que non ! » avait-elle répondu assez vite, comme un accusé qui essayait de défendre sa plaidoirie tout seul, en l’absence d’un avocat compétent : « Enfin, je veux dire.. qu’il ne me touchait plus depuis un bout de temps avant qu’on ne se mette ensemble.. » Olympe respirait, elle se concentrait même sur sa respiration tant elle n’était pas dans son assiette. Si jamais Sacha se posait des questions, elle évoquerait probablement.. Non, elle ne savait même pas si elle était apte à lui mentir, peut-être à lui omettre certaines informations. Encore aujourd’hui, elle se demandait si elle allait lui dire un jour. « En tout cas, je suis très heureux pour toi. Je suis sûr que le rôle de mère te va à ravir. » Elle le remercia d’un petit sourire.

En énumérant les différents symptômes de la petite, elle en venait à secrètement maudire le mauvais oeil qui s’était posé définitivement sur sa pauvre petite fille qui ne vivait pas son enfance comme elle le devrait. Forcément, ce n’était pas une vie de faire des allers et retours sans aucune réponse, sans aucun signe des petits bonhommes en blanc qui pouvaient rassurer la mère et par conséquent Nola. C’était elle la victime et Olympe n’arrivait pas à contrôler sa colère lorsque ça concernait son enfant. Une sentiment justifiable de la part d’une mère, en somme. « Je pense qu'ils lui feront passer un scanner. C'est le minimum, après, en fonction des résultats, ils verront les autres examens possibles. » « Oui, je crois en avoir entendu parler de la part du médecin traitant.. » Mais ça faisait un moment que les symptômes s’étaient envenimés et que les choses n’avançaient pas. Alors quand Sacha lui certifia que Nola était entre de bonnes mains, elle croisa mentalement les doigts pour ne pas conjurer les sorts. Forcément elle aurait beaucoup aimée se dire que la petite n’avait rien et qu’elle allait guérir mais en soit, ce n’était pas du tout sur sur chemin qu’elles allaient. On pouvait même dire qu’elles étaient toutes les deux sur une pente glissante et interminable. Soudain, des bruits lui parviennent de l’autre côté des portes coulissantes et ça n’avait pas échappé à Sacha : « Je crois que bientôt, tu vas pouvoir rentrer chez toi. » Et bizarrement cette éventualité ne lui allait pas vraiment. Contre toute attente, elle appréciait les quelques minutes qui lui restaient, assise à côté de lui, sentant la chaleur de son corps sur le sien au point que : « Sacha... » Elle prit une profonde respiration : « Je n’ai jamais cessé de penser à toi ces cinq dernières années et je me doute bien que tu as dû refaire ta vie depuis tout ce temps.. mais, » Un bruit métallique se rapprochait d’eux au point qu’elle se rapprocha de son voisin. Il aurait vraiment été idiot pour elle de laisser passer ce moment et de sortir de cet ascenseur de malheur où ils n’étaient que tous les deux pendant un temps sans que rien ne se passe. Elle ignorait où il en était et c’était probablement égoïste de sa part mais elle rapprocha ses lèvres et les posa sur les siennes, réclamant silencieusement un baiser. L’angoisse d’être rejetée ou repoussée gentiment ou d’une autre manière, la pousser à garder les yeux fermés durant ce laps de temps où elle sentait ses lèvres chaudes contre les siennes. Elle se rappelait du premier baiser que Sacha avait osé lui donner à l’époque où il était défendu pour eux d’avoir ce genre de relation. Et la manière où il avait dû se sentir lorsqu’il avait remarqué qu’Olympe ne bougeait pas d’un cil. Ce souvenir en tête, elle rompit doucement le baiser, son nez frôlant à peine le sien : « Excuse moi...» souffla t-elle dans un murmure alors que les techniciens se débattaient toujours avec les lourdes portes métalliques. « Tu m’as énormément manqué, tu sais et je… » Elle s'interrompit du moment où elle se rendit compte qu’elle était toute seule à parler et qu’elle ressentit un besoin irrépressible d’être rassurée, d’une quelconque manière.
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Riley Carvalho
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Quand le destin s'acharne...  SiyKa
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
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○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyLun 11 Mai - 13:22

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quand le destin s'acharne
(olympe & sacha)

« Non, bien sûr que non ! » La jeune femme semble sur la défensive suite à ma question, ce n'était cependant pas ce que je voulais. Je cherchais juste à comprendre quand est-ce que cela était arrivé, quand est-ce qu'elle était tombée enceinte. « Enfin, je veux dire.. qu'il ne me touchait plus depuis un bout de temps avant qu'on ne se mette ensemble.. » Par réflexe, je hoche légèrement la tête. Ce genre d'informations ne faisait pas vraiment partie des choses dont on parlait à l'époque, nous étions plus du genre à éviter le sujet de son mari. De son ex-mari désormais. Mais là, ce qu'elle vient de dire, je ne sais pas trop comment l'interpréter. Je ne sais pas non plus si je devrais l'interpréter. Le faire risque seulement de m'embrumer l'esprit et autant dire qu'être ici, bloqué dans un ascenseur, ce n'est certainement pas un endroit propice pour le faire. S'en suit une conversation au sujet de sa fille et de son état de santé. J'aimerais faire plus pour elle, mais pour l'instant, je ne peux qu'essayer de la rassurer. Sans diagnostique sous les yeux ou sans la petite fille présente pour l'examiner, je ne fais que supposer ce que son médecin va lui dire. « Oui, je crois en avoir entendu parler de la part du médecin traitant.. » Même si Olympe trouve que cela ne va pas assez vite, elle reste néanmoins bien entourée. Rare sont les médecins qui prennent à la légère les inquiétudes des parents. De l'autre côté de l'ascenseur, les choses s'accélèrent. Comment je sais cela ? Avec les bruits que les ouvriers commencent à faire. J’espère néanmoins que cet incident n’a pas bloqué une partie de l’hôpital. « Sacha... » À mon prénom, je ne peux m’empêcher de tourner la tête vers elle. Ça peut vouloir dire beaucoup de choses. Elle peut simplement vouloir me parler, mais elle peut aussi être en train de paniquer ou quelques choses du genre. À quelques minutes du terme de ce moment bizarre, ça serait dommage et je ne peux définitivement pas la laisser si c’est ce qui est en train d’arriver. « Je n’ai jamais cessé de penser à toi ces cinq dernières années et je me doute bien que tu as dû refaire ta vie depuis tout ce temps.. mais, » Mon regard ancré dans le sien, je la vois doucement se rapprocher de moi. Je ne comprends pas, je suis complètement perdu. Mais lorsque les lèvres de la blonde viennent épouser les miennes, j’oublie tout. Cette sensation, ce goût. Ça fait cinq ans que je ne l’ai pas ressenti et ce n’est que maintenant que je comprends que cela m’a manqué. Au début, j’avais regretté cette séparation, trouvant cela dommage. Mais avec les années, j’avais commencé à me dire que c’était ainsi, que c’était la vie et qu’un jour je retrouverais quelqu’un qui me ferait ressentir la même chose. Pourtant, là, avec une telle proximité, je me rends compte que  ces cinq années n’ont pas réellement comptées, que rien ni personne n’a réussi à prendre sa place. « Excuse moi...» Lâche-t-elle, alors que doucement, elle s’éloigne de moi. « Tu m’as énormément manqué, tu sais et je… » Je suis pendu à ses lèvres et pourtant, elle s’arrête et sûrement que la fin de cette phrase n’arrivera jamais. Je la regarde, bien incapable de détacher mes yeux d’elle. Elle attend peut-être quelque chose de ma part, une réaction ou quelque chose du genre. Je ne sais pourtant pas quoi faire, sûrement parce que j’ai peur qu’un quelconque geste la fasse fuir. Et si ce baiser n’était qu’une réaction de cet enfermement et rien de plus ? Tant pis, je me lance. Je glisse l’une de mes mains dans son cou et je me rapproche d’elle pour l’embrasser de nouveau. Ce précédent moment, nostalgique et si bon a été beaucoup trop court. Collé contre elle, plus rien ne compte pour moi. Les bruits autour n’existent plus et pourtant, les ouvriers venus pour l’ascenseur semble se rapprocher de leur but. « Je ne savais pas tout ça, je ne le pensais pas possible. » Je murmure ces mots, alors que mon visage se trouve encore à quelques centimètres d’elle. Pour moi, Olympe avait refait sa vie, elle avait mis notre histoire derrière elle. Il était donc impossible pour moi que je puisse lui manquer. Cette discussion tourne court puisque les portes de l’ascenseur s’ouvrent. « Vous voilà sortis d’affaires. » L’homme qui vient de parler range ses affaires et se redresse pour enfin nous voir. « Oh.. pardon. » Il est vrai que notre posture pourrait laisser croire qu’il nous dérange. C’est un peu le cas dans le fond, mais il est difficile de lui reprocher de nous avoir débloqué. Subitement, je reprends mes distances. « Est-ce que tout va bien pour vous ? » Je hoche la tête et prends appuie sur mes mains pour me relever. « Oui, oui. Nous n’avons rien. » Un sourire se dessine sur mon visage, alors que l’homme repart. J’aide Olympe à se relever. Cet épisode de l’ascenseur était court, mais intense. Je récupère ses affaires au sol et lui donne. Une fois les pieds sur un sol stable, je me permets une question. Quelque chose de risqué, peut-être, surtout si elle souhaite vouloir oublier tout cela maintenant. « Je me disais qu’on pourrait peut-être se revoir, en dehors de l’hôpital. » Comme on l’a compris aujourd’hui, ce lieu n’apporte pas que des bonnes nouvelles, il est donc préférable de se revoir ailleurs. Où elle voudra, je la suivrais. « Que si tu en as envie. » Loin de moi l’envie de l’obliger.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'acharne... (#)   Quand le destin s'acharne...  EmptyDim 7 Juin - 21:14

Olympe perdait l'esprit en agissant ainsi mais c'était comme s'il était écrit d'agir ainsi. Désorientée par tout son quotidien, elle s'était rendue compte à quel point il lui avait vraiment manqué et qu'après toutes ses années, elle le désirait toujours autant. C'était bizarre pour la professeur de se retrouver coincer dans un ascenseur, au beau milieu de l'hôpital, au détour d'un désastreux échec concernant le rendez-vous médical. La jeune maman s'était pourtant libérée assez longtemps pour ne pas être prise par le temps surtout si le médecin avait beaucoup de chose à lui dire. Mais non, elle était là, prisonnière entre quatre murs en compagnie de son ancien amant. Cette même personne qui lui avait dit plus tot qu'il aurait aimé pouvoir l'avoir avec lui là-bas. Alors elle avait tout simplement sauté le pas comme lui, bien longtemps avant, il avait été courageux de le faire. Lorsque ses lèvres touchèrent les siennes, un marasme de souvenir l'envahit et l'étreigne. Quand elle revenait un peu plus à elle, Olympe s'était doucement écartée et se confondit en excuse. Franchement, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle pouvait croire. Sacha était un bon vivant, elle n'avait aucune idée de ce qui pouvait bien être devenu et impossible de savoir s'il était marié ou, peut-être fiancé, engagé ? Tout était possible alors elle s'interrompit en attendant cette phrase fatidique. « Je ne savais pas tout ça, je ne le pensais pas possible. » Il avait parlé tellement doucement qu'Olympe eut besoin de tendre l'oreille pour passer au-dessus des bruits métallique et sec de l'autre côté de l'ascenseur. Elle avait relevé les yeux vers lui. De toute évidence, le brun n'allait pas la rejeter encore mieux, Olympe pressentait quelque chose allait se passer. « Vous voilà sortis d'affaires. » Ils étaient si proches que la blonde dû fermer les yeux à nouveau pour se reprendre et camoufler ce trouble que Sacha avait réussi à faire naître en elle. Elle se pinça les lèvres alors qu'il se redressa après avoir rassuré l'homme, semblant presque gêné de les avoir libérer. C'était étrange, en quittant l'ascenseur, elle avait l'impression que ce petit monde dans lequel elle avait été prisonnière l'avait relâché contre son grès. C'était vraiment perturbant pour Olympe qui détestait avoir l'air perdu. Ses affaires en main, elle ressentait toujours la chaleur de l'interne toucher le bout de ses doigts en lui tendant ses dernières. Ou lorsqu'il l'avait aidé à se relever. D'extérieur, elle semblait juste un peu hébétée mais intérieurement, elle avait l'impression d'avoir fait une chute de plusieurs étages et que ses organes avaient du mal à reprendre leur place initiale. Et il lui posa cette question. Il voulait la revoir et Olympe avait sûrement mis trop de temps pour répondre parce qu'il précisa : « Que si tu en as envie. » Elle secoua la tête de droite à gauche, affichant un petit sourire : « Excuse-moi, j'ai eu un peu le tournis, j'ai dû me relever trop vit' mais oui. J'aimerais beaucoup que l'on se revoit ! » Ils n'étaient plus tout seul, maintenant. Dans l’hôpital, ça bougeait beaucoup et elle se demandait ce qu'elle pouvait bien faire maintenant. Alors, Olympe regarda sa montre : « Oh.. » Elle était de toute évidence réellement déçue : « Je n'avais pas vu qu'il était si tard.. » A croire que dans l'ascenseur, le temps s'était littéralement arrêté alors dans un nouveau sourire, elle tira de son sac son portefeuille. Quand elle fut presque bousculée, elle prit l'initiative d'emmener Sacha sur le côté en l'attirant par le bras. Elle prit appuie sur le mur, proche de l'ascenseur et griffonna son numéro puis elle lui tendit : « Juste... » Elle rangea son stylo : « Enfin, appelle-moi quand tu... pourras ! » proposa la trentenaire, pensant qu'il serait plus judicieux qu'il fasse en fonction de son emploi du temps puisque, en ce qui concernait le sien, il ne devait pas être aussi compliqué. Elle ferma son sac et après un regard timide autour d'elle, Olympe le salua puis choisit de prendre les escaliers pour rejoindre la sortie de l'hôpital, un sourire aux lèvres. Ses mains étaient accrochées à la lanière de son sac. Si elle s'attendait réellement à ça, aujourd'hui... Elle aurait rit devant n'importe quel médium... Recroiser et espérer un rendez-vous avec Sacha, était réellement inespéré.
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