(soren) Seasons came and changed the time

soren pedersen

J'aime bien cette histoire qui brille tant le soir

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Fils unique. Il l'a longtemps pensé, longtemps imaginé. Ses parents ne se sont jamais mariés, mais se sont toujours aimés. Le truc c'est qu'après lui sa mère n'était plus en mesure d'avoir un enfant. Accouchement difficile qu'elle n'a pourtant jamais regretté. Fils unique... il a pourtant découvert il y a 2 ans qu'il ne l'était pas tant que ça, que son père avait une double vie, deux femmes, deux familles... Il n'a jamais pu le dire à sa mère, mais est devenu plus froid et distant avec son père. C'est Juliette qui a reconnu son père sur une photo avec Soren alors qu'elle l'aidait à déménager dans l'appartement qu'il avait pris.
○ Travailler dans l'animalier. Depuis qu'il est gamin, tout petit, il le dit, qu'il travaillera quand il sera plus grand avec les animaux. De quoi penser que tous les autres gosses, il finira par oublier qu'il voulait devenir vétérinaire. En vérité, ça s'est surtout affiné. Il s'est renseigné et c'est le métier de zoologue qui lui a fait de l’œil, celui pour lequel il a commencé des études, après avoir obtenu celui de soigneur animalier à l'adolescence, histoire de pouvoir bosser au zoo durant les vacances et les week-end. Une passion qui l'a mené à se consacrer avec passion à cet univers qui est le sien. Qui lui a finalement permis de convaincre le directeur du zoo de créer pour lui le poste de comportementaliste animalier. Stimuler les animaux, observer et analyser leurs comportements, échanger avec eux, les accompagner dans leurs quotidiens, redonner envie à un animal de retourner sans sa cage le soir venu par exemple, décrypter les langages propres aux animaux. Stage par matinée destiné aux particuliers, ou encore à des professionnelles. Un job que le directeur ne regrette pas d'avoir créé, tandis que Soren poursuit ses études à travers un doctorat en zoologie.
○ Colocation. Ce n'était pas prévu, mais son appartement a pris feu il y a deux mois avec le reste de l'immeuble, le contraignant à retourner vivre dans la maison familiale. Difficile de cohabiter avec son menteur de père... quand sa mère ne comprend pas ce qu'il se passe, et qu'il ne veut pas être celui qui lui annoncera la mauvaise nouvelle. Et puis, il avait trop pris goût à l'indépendance. Alors quand on lui a parlé d'une colocation dans une villa, il a sauté sur l'occasion et s'est proposé. Bien sûr, il ne connaît que l'un des membres de cette colocation, mais l'aventure le tentait bien. #55 east bay, sa nouvelle adresse.
○ Juliette. C'est sa demi-sœur. Mais avant cela, c'était surtout la fille qui portait le même nom de famille que lui. Ça arrive, mais c'est rare. Surtout quand ça mène à être convoqué tous les deux en même temps chez le proviseur par erreur quand il n'avait que 16 ans, et elle 15. Ça a été le début d'une amitié profonde, mais loin de dévier vers autre chose. Soren n'avouait pas vraiment son homosexualité, mais il était évident qu'il ne se passerait rien entre eux. Il y a eu le lycée, puis l'université, les soirées étudiantes où on les pensait ensemble... Impensable. Et puis il y a eu ce déménagement, cette photo qui a brisé le mensonge dans lequel ils vivaient. Ils avaient non seulement le même nom de famille, mais également le même père. Aucun des deux n'en a parlé à sa mère, n'a révélé les mensonges du père. Soren a peur de faire du mal à sa mère en lui disant la vérité, mais les choses sont différentes depuis qu'il sait, comme s'il s'était brouillé avec ce père qu'il rejette un peu plus chaque jour.
○ Pas un bon cuisinier. S'il faut bien avouer un truc concernant Soren, c'est qu'il n'est vraiment pas doué dans une cuisine. Faire un sandwich ou des pâtes, passe encore, mais il ne faut pas lui en demander plus. Sinon vous êtes sûr de vous faire empoisonné : trop salé, trop cuit, carbonisé, dur comme du carton, pas assez cuit... Il n'a jamais fait d'effort à ce sujet, préférant manger un truc sur le pouce, acheté ou fait vite fait. Alors quand il a l'occasion de se faire inviter, il ne se fait généralement pas prier.
○ Homosexuel. Pas qu'il en ait honte, mais sa mère l'ignore encore. Son père aussi, mais ça, il s'en fiche. Sa mère, elle, espère bêtement qu'il lui ramènera une jolie fille avec laquelle il lui fera des petits enfants. Si l'idée d'enfants n'est pas quelque chose qui le rebute, le fait de mettre enceinte une fille, par contre, est un peu plus problématique, puisqu'il ne ressent aucun désir, ni aucune attirance pour le sexe opposé. Il l'a su très tôt, très vite, puisqu'il ne réagissait qu'à la vue des garçons. Il a donc déjà eu des histoires, mais elles ont généralement foiré. Soit par sa faute, soit par la faute de l'autre.
○ En couple... avec une fille ? C'est bel et bien le cas. Parce que ça l'arrange bien qu'on le pense hétéro, que cette amie lui rende ce service. Ca donne de faux espoirs à sa mère, mais en même temps, ça ne la déçoit pas. C'est pour ne pas la blesser, lui faire du mal... Mère si croyante. Il veut la protéger, alors il lui laisse croire qu'il est avec elle. Elle qui se languit de Soren. Qui sait, mais espère niaisement pouvoir le faire changer de bord, au moins pour elle. Amour destructeur, impossible. Il pourrait le lui hurler qu'elle refuserait de l'entendre... surtout que c'est son cousin/frère qu'il a embrassé autrefois, premier baiser véritable qui la ferait crever si elle l'apprenait.
○ Nourriture, cigarette & boisson. Il adore le chocolat, le noir tout particulièrement. N'apprécie pas le blanc... qui n'est pas du vrai chocolat selon lui. Il n'a jamais touché à une cigarette, enfin si, une fois, pour essayer, et il a craché la moitié de ses poumons à cette occasion. Il lui arrive de boire en soirée, ou à l'occasion quand il sort avec des ami(e)s. Il boit du café tous les matins.
○ Pudeur & sport.Peu pudique, il lui arrive de se promener en boxer sans que cela le gêne. Il adore le Baseball et en a fait quand il était gamin. Sans être accro non plus, il aime bien regarder un match à la télé de temps en temps, ou frapper quelques balles avec des amis. Il aime également le skate... il avait toujours le sien du temps du lycée, il lui arrive encore d'en faire, mais bien plus rarement. Par contre, il ne regarde le foot que pour Juliette.
○ Série, ciné, photographie et caméra. C'est un amateur de séries. Il n'aime pas vraiment aller au cinéma. Il y fait noir, on ne doit pas parler ensemble... c'est un lieu qui isole un peu trop à son goût. Pourtant, il aime faire les choses "seul"... tout du moins, en lien avec les animaux. Il aime photographier ou filmer, plus particulièrement les animaux. Après tout, cela va avec ses études de zoologie.
○ Caractère. Observateur, bosseur, analyste, patient, taquin, rusé, curieux, humble, endurant, peu pudique, rigoureux, pédagogue, colérique, boudeur, jaloux, possessif, méticuleux, obstiné, marche à l'instinct, opportuniste, rancunier, tactile, ...

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ tom webb</pris> soren pedersen

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l'histoire de ma vie

Sans mentir je préfère, me passer de dessert

Naître. Il a commencé par naître, Soren. Dans une famille comme tant d'autres. Pas d'alliance aux annulaires des parents, mais un coup de foudre qui a changé leurs univers. Ils s'aimaient, et Soren a suivi, venant tout simplement au monde pour concrétiser leur amour. Sauf qu'en naissant, il a aussi anéanti toute possibilité d'avoir un autre enfant pour ses parents. Grossesse difficile, naissance qui le fut tout autant. Elle en est devenue stérile, mais cela ne l'a fait chérir que d'autant plus ce petit garçon né de l'homme qu'elle aimait, et aime encore si naïvement aujourd'hui. Homme d'affaire souvent absent, mais qui revenait toujours.

Il a grandi dans cet univers presque parfait, lui le gamin passionné par les animaux, toujours un livre parlant d'eux, à regarder les documentaires animaliers sans jamais se lasser, à observer les petits insectes sur l'herbe qui poussait... Gamin particulier mais facétieux, amateur de choses plus classiques, comme le baseball, le skate, les séries ou les jeux vidéo. Plutôt sociable dans son genre, mais pas de ceux à devenir populaires une fois le lycée commencé. Une bande d'amis tous différents, mais se complétant. Des conneries, parfois. Du genre aussi à militer stupidement pour des causes perdues.

Puis il y a eu les premiers émois, ceux venant confirmer à Soren qu'il n'était pas attiré par les femmes, mais bel et bien par les hommes. Question existentielle qu'il a gardé pour lui... d'autant plus quand il a eu la confirmation en embrassant le cousin/frère plus âgé de l'une de ses meilleures amis. Soirée comme une autre, un passage à la salle de bain pour le brun, couloir étroit, effleurements des corps, et baiser volé sans que personne ne le sache. Souffles saccadés, entremêlés, qui a laissé les regards se croiser par la suite, connivence muette, le plus jeune s'avérant si jeune... peut-être trop aux yeux de l'aîné. 15 ans qu'il avait le Pedersen, mais il n'a plus jamais douté... pas alors qu'au jeu de la bouteille, ses lèvres s'accolant à celles de filles, il ne ressentait rien.

16 ans. Une convocation pour aller au bureau du directeur, et cette autre fille qui pensait que c'était pour elle. Juliette Pedersen. Forcément qu'avoir le même nom de famille, c'est le hasard qui s'avère amusant. Ils ont tissé une amitié, se sont rapprochés... puis légèrement éloignés lorsqu'il a rejoint la fac, avant qu'elle l'y rejoigne à son tour, qu'ils profitent ensemble des bienfaits de l'université : fêtes où on les pensait ensemble. Ils ne se sont plus jamais perdu de vue, ni même éloignés. Soren, étudiant appliqué qui travaillait malgré tout durant les week-end et les vacances dans le zoo de Wellington en tant que soigneur saisonnier, mais qui trouvait le temps pour tout le reste. Passionné... il l'avait toujours été, et quand il a obtenu son master, c'est tout naturellement qu'il a été embauché au zoo, dans un poste créé pour lui, après qu'il ait réussi à convaincre le directeur en ce sens. Déménagement dans son appartement...

Juliette l'a aidé, et c'est comme ça qu'ils ont su pour ce père qu'ils avaient en commun et les mensonges qu'il leur avait servi durant toutes ces années. Froideur et distance pour le fils qui ne comprenait pas son père. Pourquoi tous ces mensonges ? Comment avait-il pu en inventer autant ? Leur faire croire qu'il les aimait... ? Pourtant Soren n'a jamais posé aucune de ces questions, préférant se taire, mais se montrer moins accessible, plus irritable, sauf avec sa mère qui n'a jamais compris pourquoi il agissait ainsi. Peut-être que c'est pour ça qu'il a trouvé l'idée de son amie plutôt bonne... lui offrir ce qu'elle espérait tant, ce couple supposé qui n'est pourtant qu'une chimère impossible. Ca fait un an que ça dure, qu'ils donnent le change... enfin sauf à ceux qui ne sont pas dupes, qui ont compris que Soren est incapable de bander naturellement pour elle.

Et puis il y a quelques semaines, c'est son appartement qui s'est mis à brûler avec le reste de l'immeuble dans lequel il se trouvait. A la rue, avec seulement quelques affaires qu'il avait pu sauver, il est retourné dans la maison de son enfance. Régression... surtout avec l'idée impossible de vivre à nouveau avec son père. Alors quand on lui a parlé de cette colocation, il n'a pas hésité une seule seconde à tenter la cohabitation avec ces inconnus. Ca ne devait pas être si compliqué de vivre à plusieurs dans une villa, après tout.