shoot to thrill (jay.)

Jay Hawkes

“poverty is the parent of revolution and crime.”

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ un. jay parait froid au premier abord, mais quand on le connait un tant soit peu il est quelqu'un d'agréable, déconneur et prêt à venir en aide aux autres. ses amis les plus proches peuvent lui demander un service, il n'attendra rien d'eux en retour. d'ailleurs, il est connu dans le voisinage comme l'homme à tout faire. deux. jay est ophiophobe. il a une peur excessive des serpents, leur manière de se déplacer et leur imprévisibilité ne le rassurent pas. rien qu'une simple vision de cet animal, sur une image ou la télévision, peut lui provoquer un frisson dans tout le corps alors quand il tombe nez à nez avec un, il prend ses jambes à son cou. trois. jay est passionné par les sports de combat depuis son plus jeune âge, particulièrement la boxe. à ses dix ans, sa mère l'avait inscrit dans le club du quartier pour éviter qu'il traine dans la rue avec de mauvaises fréquentations, il a adoré ça et durant un bout de temps, il a enchainé les compétitions et rapporté des récompenses jusqu'à lâcher l'affaire pour se tourner vers la criminalité. aujourd'hui, il en pratique de nouveau régulièrement par lui-même. quatre. jay est bordélique. que ce soit à son appartement où ses vêtements sales et la vaisselle s’empilent chaque jour ou dans sa vie sentimentale. il n’a aucune attache avec les femmes, il ne s’attarde jamais avec elles. du coup, les relations très peu pour lui, juste se faire plaisir de temps à autre avec une conquête d’un soir. cinq. jay fume régulièrement et se ballade avec une cigarette électronique dans l'une de ses poches en alternant avec des cigarettes traditionnelles. il fume d'autant plus quand quelque chose le tracasse et le rend nerveux. il a une manie, celle de prendre au calme sur sa terrasse son café matinal d’une main et une cigarette de l’autre pour profiter des premiers rayons du soleil. six. jay se déplace quand il le peut en moto, il adore ça. il en possède deux : une ducati corse et une triumph. forcément, quand la météo n'est pas au rendez-vous et pour le travail également, il se déplace là en quatre roues. d'ailleurs, il n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis pour réparer ses motos. il a appris par lui-même en bidouillant sur ses anciennes motos. bien sûr, il lui arrive de passer au garage quand il sèche sur certaines réparations. sept. jay sait cuisinier. il a commencé à son adolescence par préparer des plats rapides et simples pour sa mère qu'elle mangeait en rentrant du boulot. quand il a commencé à mener une vie normale, depuis plusieurs années déjà, il a appris à élaborer des plats plus poussés en suivant des recettes. dorénavant, il n'hésite pas à se concocter de bons petits plats quand il a du temps libre. huit. jay ne se sépare jamais de son collier qu'il porte autour du cou : une chaine et un médaillon avec la vierge marie. pourtant il n'est pas croyant, c'est sa mère qui lui a légué ce médaillon avant de mourir et que celle-ci avait reçu elle-même de sa mère. neuf. jay a plusieurs tatouages sur le haut de son corps. tous ses tatouages ont une signification. la plupart concernent son passé en angleterre et les plus récents sur ses voyages aux quatre coins du globe. il essaie le plus souvent de camoufler ceux du passé sur son torse et l'un de ses bras par des vêtements à manches longues. dix. jay a toujours eu de la chance, que ce soit dans les jeux d'argent ou même dans la vie quotidienne. la preuve, cela lui a évité la prison. ce n'est pas pour autant qu'il va jouer perpétuellement au poker où il est plutôt doué pour se faire de l'oseille. son métier lui en apporte suffisamment. onze. jay adore les chiens, un animal fidèle d'après lui. il en a possédé quelques uns au cours de sa vie, actuellement son chien, un jeune chiot, est un american pitbull terrier qu'il a appelé bull comme bulldozer, car il a son caractère tout comme son maitre. douze. jay peut être patient à certaine limite, lorsqu'on le cherche un peu trop ou qu'on s'attaque à ses proches, il n'hésite pas à montrer les crocs et être violent. forcément, il essaie de ne pas en arriver là pour éviter de se faire remarquer et embarquer par les forces de l'ordre. treize. jay peut parfois jouer à sa console, une playstation, et se faire des parties en ligne. il possède quelques jeux vidéo de tir comme counter-strike et call of duty. lorsqu'il perd une partie, il peut devenir mauvais perdant et se mettre à râler. quatorze. jay n'a jamais apprécié l'école. il était le genre d’élève à ne pas écouter, se moquer parfois de certains professeurs pendant qu'ils donnaient leurs cours et lancer de petites boulettes de papier sur ses camarades à l'aide d'une sarbacane confectionnée par ses mains d'où pourquoi ses résultats scolaires ont été mauvais tout le long de sa scolarité. à la réception des bulletins, sa mère lui en touchait un mot sans le gronder, de quoi l'inciter à continuer. à partir du moment où il a pu quitter le milieu scolaire, il s'est empressé de le faire pour se concentrer sur ses petites affaires illégales. quinze. jay est quelqu'un de mystérieux sur son passé. lorsqu'on lui pose une question, il évite de s'étendre là dessus ou s'invente un passé des plus banales. pour ça, il n'hésite pas à mentir donc. seize. jay écoute différents styles musicaux, du rap en passant par le rock. il aime particulièrement le mélange rap/métal, du genre limp bizkit. en revanche, il déteste le classique où on peut entendre le piano, le violon ou la flute traversière. cela lui donne envie de bailler, même. dix-sept. jay possède un pistolet semi-automatique par précaution qu'il cache sous le matelas de son lit à son appartement. il se l'est acheté au marché noir sur londres à l'époque et s'en servait souvent pour intimider les bandes rivales souhaitant semer le trouble dans ses affaires. par ailleurs, il a déjà appuyer à quelques reprises sur la détente pour se défendre. aujourd'hui, en nouvelle-zélande, il ne souhaite pas le moins du monde s'en servir. dix-huit. jay est autodidacte. au fil du temps, il a appris par lui-même la mécanique en bidouillant sur ses anciennes motos, l'électricité en bricolant le compteur de sa mère lors de problèmes électriques et la plomberie en gérant les problèmes de tuyauterie à son pub à l'époque où il vivait à londres.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ tom hardy</pris> jay hawkes

Code: jay

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l'histoire de ma vie

“when a man is denied the right to live the life he believes in, he has no choice but to become an outlaw.” mandela

Certains naissent avec une cuillère en argent dans la bouche. Ils ne manqueront de rien, toutes les portes leur seront ouvertes. Ils ne lèveront pas le moindre petit doigt. A l’inverse, d’autres devront galérer toute leur vie. Combien d’entre eux se tourneront vers la drogue, l’alcool ou la criminalité ? Personnellement, j’ai préféré la criminalité. Au moins, ça rapporte de l’argent. Dés le commencement, mon environnement n’était guère propice pour avoir vu le jour pour la première fois à Londres dans l’un des quartiers les plus pauvres et les plus touchés par la criminalité. Malgré ça, ma mère s’est démenée pour me donner une bonne éducation tout en enchainant les petits boulots à droite et à gauche pour subvenir à nos besoins et payer les factures. Comme vous l’aurez compris, ma mère était seule à m’élever puisque mon père a foutu le camp avant même ma naissance. D’après elle, il ne souhaitait pas assumer sa paternité. Au début de la vingtaine, celui-ci avait autre chose en tête avant d’entrer dans le cycle de la vie quotidienne. Par la suite, ma mère pouvait compter sur son frère, mon oncle, pour l’aider dans mon éducation. A sa sortie de prison, quelques années plus tard après ma naissance, il s’est proposé d’être présent pour combler l’absence de mon père en m’apprenant les choses essentielles de la vie pour mon bon développement comme par exemple faire du vélo sans les petites roulettes, savoir la vraie valeur de l’argent ou même comment m’y prendre avec les filles. Même si ma mère était réticente au départ, à la suite de son séjour derrière les barreaux pour cause d’argent sale, elle finissait par accepter afin que je puisse avoir en quelque sorte une figure paternelle. Il m’a appris de nombreuses choses dont quelques combines lorsqu’il menait ses petites affaires criminelles. Par exemple, sa façon de créer de fausses pistes à droite et à gauche pour mener en bateau les forces de l’ordre pour ne pas se faire prendre. Celui-ci n’était pas réellement futé pour s’être fait pris en flagrant délit et mené en prison au final, néanmoins mon oncle était d’une importance à mes yeux pour avoir été là et m’avoir appris tant de choses jusqu’à voler de mes propres ailes. Chose dont un père devait s’occuper, normalement. Cependant, en dépit des bonnes intentions de ma famille pour me faire suivre le droit chemin, je côtoyais de mauvaises fréquentations dés l’école d’où pourquoi mes résultats scolaires n’étaient pas au rendez-vous malgré ma capacité a assimilé facilement les informations dés mon plus jeune âge. Pour tout dire, ma mère m’avait même inscrit au club de boxe du quartier, quitte à faire des heures supplémentaires au travail, afin de me trouver une occupation au lieu de trainer dans la rue avec ces fréquentations là. Cela ne m’en avait nullement empêché, en réalité. Ainsi, au fil du temps, je m’enfonçais un peu plus vers une trajectoire délinquante avec mon meilleur ami, Josh, connu sur les bans de l’école. D’abord, en tant que dealer de drogue, je me faisais de la thune en revendant des sachets à la sortie des cours. Forcément, dans notre quartier, ce business était fructueux. Ceci m’avait permis d’ouvrir avec Josh notre propre pub, à mes vingt-trois ans. Bien sûr, nous aurions pu nous en arrêter là avec la délinquance, mais nous avions les yeux plus gros que le ventre en décidant d’organiser des parties de poker illégales dans la réserve du bar et de continuer à revendre de la drogue, nous touchions des pots-de-vin en proposant notre établissement comme lieu de transaction. Tout ça était lucratif : la drogue, l’alcool et les jeux. Pendant ce temps, entrain de me préoccuper de mon affaire, ma mère était mourante sans que je le sache. Il avait fallu que celle-ci soit prise en charge aux urgences suite à des douleurs thoracique pour m’en rendre enfin compte. Après une batterie d’examens médicaux, le résultat était tombé : cancer de l’estomac stade 3. Cette annonce était tombée comme un véritable coup de massue pour notre famille, moi-même et mon oncle, personne ne s’y attendait pensant à une maladie ordinaire et passagère et qu’elle finirait par passer. Par conséquent, elle avait été très vite hospitalisée grâce en partie à mon argent sale, dont elle ne se doutait pas, qui lui permettait également de payer sa chimiothérapie. Son médecin nous tenait au courant de l’avancée de son cancer, mais à chaque fois, nous ne voyions aucune amélioration ou alors elle était minime et disparaissait aussitôt jusqu’à nous annoncer quelques années plus tard que son état de santé n’était pas prêt de s’améliorer, au contraire. De jour en jour, nous la voyions ainsi périr. Il y avait de quoi être chamboulé et en vouloir à son médecin de ne guère avoir amélioré son état. Lors de ma visite, ce matin-ci, je percevais un changement, son sourire n’était plus là, en plus d’être épuisée. Préférant la laisser tranquille, je retournais travailler à mon pub. Même jour, en pleine nuit, un appel inattendu de l’hôpital m’avait réveillé pour m’annoncer le mal-en-point de ma mère. Cette nuit a été la nuit la plus longue de ma vie. Cette nuit, elle a lâché son dernier souffle, à l’aube de mes vingt-neuf ans. De toute évidence, j’en voulais à la terre entière. Pour ne pas arranger les choses, alors que j’essayais de garder la tête hors de l’eau, ça commençait à sentir le roussi pour mon affaire. Au fut et à mesure, des jours qui s’écoulaient, quelque chose me mettait la puce à l’oreille. Par chance, un matin, ayant vu arriver au loin l'arrestation devant le pub sans me faire prendre par les forces de l’ordre, je m’empressais d’emporter tout mon argent liquide et quelques affaires dans un sac à dos pour prendre le premier vol dans un pays lointain, sans en toucher un mot à mon oncle. Ainsi, je m’échappais alors que mon meilleur ami s’était fait arrêter. Nul autre choix, d’autant que durant trois années, je vivais tel un vagabond en m’installant quelques mois par ci dans tel pays et par là dans un autre, de l’Afrique du Sud en passant par la Jamaïque, l’Islande, la Russie, l’Inde, le Japon, l’Australie et finir par la Nouvelle Zélande. Dans ce dernier pays, à Island Bay précisément, l’ambiance qui y régnait était particulière, les habitants semblaient tous décontractés. Ainsi, à mes trente-deux ans, je décidais de m’installer une bonne fois pour toute dans cette ville et de mener une vie normalement, tout en me faisant le plus discret possible. Ce cycle quotidien et perpétuel, métro, boulot, dodo, était devenue mon quotidien dorénavant.