contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Dim 25 Sep - 12:33
Every girl needs a boy best friend
J U L E S & S E A N
« Bon week-end Sean ! » me dit Devon, un collègue de travail depuis plusieurs années et avec qui je m’entends plutôt bien. Un signe de main et un sourire en guise de remerciement avant de rassembler, ni une ni deux, mes affaires et quitter le commissariat. La journée était bel et bien terminée. Le soupir de soulagement qui s’était échappé quand l’heure avait sonné. Tout le monde connait cet état d’esprit quand arrive enfin le moment du week-end. Cette sensation de bien-être qui nous envahit et ce sourire qui arrive jusqu’à nos oreilles. J’avais déjà planifié mille et une choses dans ma petite tête pour ce week-end comme profiter de mes amis. Des amis que je considère comme ma famille, car, selon moi, la famille ne s’arrête pas qu’au sang. Pour dire, mon propre sang m’a fait défaut quand j’en avais le plus besoin de lui. Dés ce moment, je n'ai plus accordé facilement ma confiance aux autres, notamment avec les femmes pour je ne sais quelle raison, mais avec Jules, c’est une toute autre histoire. On s’est en quelque sorte trouvé pour ne plus jamais se quitter. Je lui porte une confiance aveugle, incapable de lui cacher quoi que ce soit, je lui confie absolument tout. Justement, alors que j’étais dans ma voiture sur la route du retour vers mon appartement. Mon téléphone portable s’était mis à sonner : un message reçu. J’essayais tant bien que mal de mettre la main sur lui en cherchant dans chacune de mes poches. J’avais fini par le trouver dans la poche droite de mon pantalon. Je l’avais déverrouillé avant d’ouvrir le message : « Dis moi que t'as une bière au frais pour moi ? J'ai envie de me terrer quelque part et je me dis que chez toi c'est encore le mieux ! » de la part de Jules. La bière, c’est ce qu’il ne manque jamais chez moi. Une main sur le volant, je répondais de suite à son message avec l’aide de l’autre en gardant aussi un œil sur la route. Certes, dans certaines situations comme celle là, je ne suis pas un modèle à prendre. Arrivé à destination, je m’empressais de descendre de ma voiture et rejoindre mon appartement pour vérifier s’il restait tout de même quelques bières au réfrigérateur. Alors que je m’apprêtais à insérer ma clef dans l’encoche de ma serrure, une voix m’avait interpellé : « Bonjour, Monsieur Sawyers ! » Ce n’était autre que mon voisin de pallier qui peut parfois voir même souvent me prendre la tête. Comme par exemple, dernièrement, il s’était plaint que mon courrier avait atterris dans sa boîte aux lettres. Comme si j’étais pour quelque chose ! C’est donc avec un sourire forcé, pour éviter d’avoir encore plus de prises de tête avec lui, que je lui répondais après m’être retourné : « Bonjour Monsieur Jenkins » Bien sûr, les personnes d’un certain âge comme lui ne peuvent s’empêcher de converser sans penser que l’envie n’est pas forcément là pour son interlocuteur. « Je vois que vous sortez du travail. Week-end de prévu ? » me dit-il en remarquant mon costume. « Oui, je compte bien en profiter. Au revoir Monsieur Jenkins » Je ne lui avais même pas laissé le temps de répondre que j’étais déjà rentré dans mon appartement. « Quel connard ! » pensais-je en levant les yeux au ciel. Je me dirigeais aussitôt vers le réfrigérateur pour vérifier le nombre de bières qu’il me restait. Suffisamment pour deux en fin de compte. Puis je me rendais dans mon dressing pour me débarrasser de mon costume et enfiler quelque chose qui ne m’oppresse pas. Je ne m’y ferai donc jamais surtout cette cravate qui ne sert à rien d’autre que d’étrangler. Au moment de changer de vêtements et de mettre les anciens au sale, je remarquais que la panière de linge sale débordait au fur et à mesure que les jours passaient. Ceci m’avait étonné en premier lieu, ce n’est pas le genre d’Avery de laisser trainer du linge sale plus de deux ou trois jours. Elle tient toujours à avoir l’appartement propre et rangé. J’en profitais donc pour faire une tournée de linge sale pour la décharger de cette tâche, le temps que Jules arrive à l’appartement. Souvenir de mes années alors que j’étais encore jeune et devais m’occuper des tâches du quotidien alors que mon père travaillait non stop. Ce n’est pas dans mes habitudes de faire le ménage à l’appartement, pour preuve il m’avait fallu un instant tout de même avant de trouver le bon programme à mettre pour la machine à laver. En effet, je suis plutôt habile de mes mains dans des tâches comme le bricolage ou la mécanique. Le parfait stéréotype de l’homme. Quelques instants après, quelqu’un avait sonné à la porte. Ca ne pouvait qu’être Jules alors d’un pas pressant, je me dirigeais vers l’entrée pour lui ouvrir. J’entrouvrais légèrement la porte de façon à ne laisser passer que ma tête. « Salut Jules … Finalement je n’ai plus de bières, reviens plus tard … » dis-je d’un air embarrassé pour être le plus crédible possible avant de retirer ma tête et lui refermer doucement la porte devant elle, mais je lui avais aussitôt grand ouvert la porte avec un sourire amusé. « Je plaisante ! » C’est notre jeu de nous charrier, ils nous arrivent même parfois de le faire au boulot, mais ça, seul elle peut le faire ! « Entre ! » J’avais laissé la porte ouverte pour la laisser entrer avant de tourner les talons et me diriger vers la cuisine pour sortir les bières du réfrigérateur.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Mar 27 Sep - 12:48
❝ Every girl needs a boy best friend ❞ sean & jules
Journée difficile, comme depuis que j’ai repris le boulot. Ma mémoire me fait encore défaut et il y a pas mal de moments où je ne me sens pas à ma place, rapport avec mes collègues en tout cas. Si je me souviens de quelques uns d’entre eux, ce n’est pas le cas de tous, et même si je ne veux pas les vexer, il arrive toujours un moment où je me sens mal de leur dire que je ne me souviens ni d’eux ni de la mission dont ils me parlent. Tous sont au courant de ce qui m’est arrivé, ça a coûté la vie de mon collègue et ami avec qui j’étais en mission ce jour là. Je sais qu’ils essaient tous de me protéger, Sean en premier, mais je n’ai pas besoin de ça. Je veux sortir, faire mon boulot comme il faut, et éviter de voir Billie au maximum. Parce qu’elle me pollue le cerveau. Ce n’est pas de sa faute, si elle a demandé le divorce, c’est parce que j’ai mal agi, et aussi parce qu’elle pensait que je ne recouvrerai jamais la mémoire. Elle a dû souffrir, beaucoup, j’en suis consciente. Mais aujourd’hui que je recouvre enfin la mémoire, rien n’est plus pareil. Elle me fuit, et je finis par en faire autant. Le rêve que j’ai fait la semaine dernière m’a complètement chamboulée et je n’en ai encore parlé à personne. Sur le chemin du retour, je reçois un appel du téléphone de la maison. Je décroche et le bluetooth se met en route. « Maman c’est moi ça va ? » Un sourire naît sur mes lèvres à l’entente de la voix de ma fille. « Oui chérie, toi ça va ? Pourquoi tu m’appelles ? » « Y’a ma copine Jasmine qui m’a invitée à dormir chez elle ce soir, Lucie pourrait m’emmener chez elle ? Tu finis bientôt le travail ? » « Je suis sur la route pour rentrer. Je vais t’emmener moi ! » J’entends son hystérie au bout du fil et je souris avant de raccrocher. Une vingtaine de minutes plus tard et je suis à la maison. Je libère la baby sitter qui est allée chercher ma fille à l’école et récupère ma princesse qui me saute dans les bras. « Tu as fait tes devoirs avec Lucie ? » Elle fronce les sourcils. « Maman on est vendredi je les ferai demain ! » Je lève les yeux au ciel et dépose sur sa joue un baiser avant de la poser par terre. « Ok ok, tu as préparé ton sac, tu n’as pas oublié ta brosse à dent ? » Elle secoue la tête. « J’ai tout pris ! » Je hoche la tête et lui fais signe qu’on peut y aller alors. Nous montons dans la voiture et je conduis ma pitchoune chez sa meilleure amie. Je commence à connaître sa maman depuis le temps, enfin disons depuis mon réveil. Je sais que Billie a eu quelques interactions avec elle puisque Joy a rencontré Jasmine dès qu’elle est entrée à l’école ici. Une fois les courtoisies échangées, un baiser à ma fille, et me voilà repartie. J’envoie un sms à Sean pour lui demander s’il est dispo, j’ai besoin de le voir, de lui parler, de boire une bière avec lui, et je suis rassurée qu’il soit dispo. J’arrive peu de temps après chez lui et gare ma voiture dans l’allée. Je n’ai même pas pris le temps de me changer, je suis toujours habillée en jean et bottines avec un débardeur et une chemise à carreaux, loin d’être glamour, mais je vais voir mon meilleur ami, ce n’est pas un rancard ! Je frappe à la porte et attends quelques secondes que Sean décide de venir m’ouvrir. Je vois la poignée se baisser et la bouille de mon meilleur ami s’insérer dans l’ouverture de la porte. « Salut Jules … Finalement je n’ai plus de bières, reviens plus tard … » Et la porte se referme alors qu’un sourire naît sur mes lèvres, immédiatement. Je lève les yeux au ciel et il réouvre la porte d’un seul coup. « Je plaisante ! Entre ! » Je ris un peu, d’un air faussement dépité, et entre enfin, non sans avoir pris quelques secondes pour le prendre dans mes bras et échanger avec lui une étreinte amicale. Le voilà qui s’éclipse jusque dans la cuisine, me laissant refermer la porte derrière moi. Je me laisse tomber dans le canapé en soupirant, la tête tombant contre le dossier. « J’ai cru que ma journée n’allait jamais se terminer. » Sean revient avec deux bières et je joins mes mains comme pour dire ‘amen’ et récupère la bouteille en verre. « Avery n’est pas là ? »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Sam 1 Oct - 11:04
Every girl needs a boy best friend
J U L E S & S E A N
Alors que Jules faisait son entrée dans l’appartement, je me chargeais de ramener deux bouteilles en verre de bières du réfrigérateur, une pour moi et une autre qui n’attendait qu’après Jules, que j’avais préalablement ouvert à l’aide d’un décapsuleur. Le temps de m’occuper de celles-ci, je l’avais perdu de vu. Je me rapprochais doucement vers le salon avec les bières en mains en examinant du regard chaque coin de l’appartement à sa recherche. A proximité du canapé, je la retrouvais finalement avachie dans celui-ci. « J’ai cru que ma journée n’allait jamais se terminer. » Je lui tendais alors sa bière dont elle n’avait tardé à récupérer puis à mon tour, épuisé par cette semaine, je me laissais tomber dans le fauteuil comme chaque fin de journée de travail d’ailleurs. « Je vois ça ! On dirait que t’as couru un marathon. T’as l’air exténué. » Il y a des jours comme ça où tout se passe bien et puis d’autres, moins. J’en étais passé par là récemment aussi, mais je me demandais bien ce qui avait pu rendre la sienne ainsi, surement le travail. J’appréciais ensuite la première gorgée de ma bière. « Avery n’est pas là ? » Pour ne pas changer, j’avais envie de dire. Le travail et encore le travail. A croire que ma femme est surhumaine. Cependant, comme tout le monde, elle a ses limites et n’étant pas dupe, je remarquais que sa fatigue s’accumulait de jour en jour. Pour vous dire, elle devenait même tête en l’air. Je suis empathique à l’égard de ma femme, d’autant plus quand je sais qu’elle se donne corps et âme pour ses patients. « Au travail, comme toujours ! » dis-je avec une mine boudeuse, car j’aurais préféré la voir à l’appartement et nous tenir compagnie plutôt qu’à l’hôpital avec ses patients justement. J’en étais presque jaloux qu’elle passe plus de temps avec eux que moi, son mari. Il est loin le temps où nous passions le plus clair de notre temps ensemble qu’au travail. Dans certains moments, comme celui-là, je pouvais être nostalgique de cette époque où nos postes respectifs n’avaient pas autant de responsabilités qu’aujourd’hui. « D’ailleurs en parlant de boulot … T’as réussi à reprendre le fil ? » Je ne m’inquiétais pas pour elle, loin de là, je sais à quel point elle est forte depuis son accident, mais connaissant certains de mes collègues, on peut s’attendre à tout de leur part comme par exemple la mettre sur le banc de touche. En effet, le travail ça ressemble en quelque sorte au sport. C’est avec de l’entrainement qu’on devient le meilleur et en faisant ses preuves qu’on est respecté voir idolâtré par tous, mais si cela n’est pas le cas, on est mis sur la touche. J’espérais sincèrement que ce n’était pas le cas de Jules et qu’elle avait retrouvé ses marques d’où peut-être pourquoi sa journée n’avait pas été des plus faciles ce jour-là. J’étais perplexe concernant ce sujet. « Sinon tu vas bien ? Quoi de nouveau pour toi ? » Les questions basiques que toute personne conversant avec une autre pose pour savoir si tout se déroule bien pour elle et avoir des nouvelles. Pour ma part, je ne les pose qu’aux personnes avec qui j’ai un réel attachement surtout mes meilleurs amis, mais depuis l’accident de Jules je prenais plus de ses nouvelles que les autres car je conçois que ce n’est pas simple tous les jours de vivre avec ce handicap. Je ne saurais jamais ce que cela fait te perdre dix années de vie en un claquement de doigt. Je n’imagine même pas perdre le souvenir d’avoir connu Avery notamment son visage, car cela fait dix ans exactement que nous partageons notre vie.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Lun 3 Oct - 23:17
❝ Every girl needs a boy best friend ❞ sean & jules
Sean me donne ma bière et vient se laisser tomber dans le canapé à côté de moi. « Je vois ça ! On dirait que t’as couru un marathon. T’as l’air exténué. » Je laisse échapper un léger rire. « Tu m’étonnes, entre le boulot qui reprend, ma fille qui ne connaît pas le mot ‘calme’ et mes rêves agités, j’ai un peu de mal à garder le cap ! » Je soupire légèrement et lui demande si sa femme est là. J’ai connu Sean célibataire qui avait tendance à passer d’une femme à l’autre, comme moi d’ailleurs, c’est sans doute pour ça qu’on s’est toujours bien entendu je suppose. Draguer ensemble, c’était notre dada y’a dix ans. Et puis assez vite il s’est mis en couple avec Avery. Elle est une des rares personnes de mon entourage mis à part ma famille et mes meilleurs amis, de qui je me souviens. Pour la simple et bonne raison que Sean et elle sont en couple depuis dix ans. Juste avant que ma mémoire ne me fasse défaut. « Au travail, comme toujours ! » Je lève les yeux au ciel. « Oui, c’est vrai, une droguée du boulot… entre elle et toi, vous devez pas vous voir beaucoup ! » Je lui souris amicalement, il sait que je ne le juge pas, ni elle ni lui ni même leur couple, je ne suis pas en mesure de juger quoi que ce soit au vue de ma vie en ce moment. « D’ailleurs en parlant de boulot … T’as réussi à reprendre le fil ? » J’avale deux bonnes gorgées de bière avant de lui répondre, non sans soupirer légèrement. « Ouais, on va dire ça. J’ai l’impression d’être submergée par les dossiers, et alors je te parle même pas de tous les noms et les visages que je dois mémoriser à nouveau. Ça, et Billie dans les parages, je crois que ma tête travaille beauuucoup trop ! » Je laisse échapper un rire légèrement nerveux. J’aime mon métier, ce n’est pas pour rien que je l’ai choisi en sortant de l’armée, mais avec cette amnésie, c’est d’autant plus compliqué, j’ai l’impression de repartir à zéro. « Sinon tu vas bien ? Quoi de nouveau pour toi ? » Je viens croiser mes jambes et regarde mon meilleur ami avec un sourire tendre. Parce que même si nous avons tendance à être deux personne qui ne font pas toujours part de leurs faiblesses, entre nous, nous nous le permettons, et c’est sans doute la force de notre relation, depuis le temps. « C’est dur. » Je me pince un peu les lèvres et dévie mon regard pour le laisser flirter avec l’horizon, un point inconnu au loin. « Je pensais pas que notre divorce avec Billie m’affecterait autant. Je me doutait que ce serait difficile pour Joy de ne vivre plus qu’avec moi, d’être séparée de son frère. Mais moi…. » Je hausse les épaules. « Je me souviens, de plus en plus de choses. Souvent ça arrive dans mes rêves, et c’est frustrant de me dire qu’on a tiré un trait sur quasiment dix ans d’amour à cause de ce foutu accident… » Je grimace un peu sentant une boule se former dans ma gorge. « Je sais même pas si je dois espérer qu’on puisse construire quelque chose à nouveau ou pas. » Je finis par tourner les yeux vers Sean, interrogatrice. « J’ai l’impression qu’elle m’évite, chaque fois qu’on se croise au boulot elle fait comme si elle me voyait pas. L’autre jour j’ai dû la coincer dans les vestiaires pour arriver à échanger deux mots avec elle, t’as qu’à voir ! » Je lève les yeux au ciel d’un air désespéré. « Je vais finir vieille fille ! »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Mar 4 Oct - 14:25
Every girl needs a boy best friend
J U L E S & S E A N
« Tu m’étonnes, entre le boulot qui reprend, ma fille qui ne connaît pas le mot ‘calme’ et mes rêves agités, j’ai un peu de mal à garder le cap ! » Ma réflexion sur le travail concernant sa mine extenuée était donc bonne, mais j’étais loin de penser à sa fille. Comment elle s’appelle déjà ? Joe ? Voyons Sean, c’est plus un prénom de garçon que de petite fille. Joy, quand j’y repense sérieusement ! Je n’avais croisé que très peu de fois Joy et encore moins Tyméo. Il faut dire que les enfants et moi, ça fait deux. Plus je les évite, mieux je me porte. C’est d’ailleurs un sujet de discorde au sein de mon couple. Ces derniers temps, j’avais jeté mon dévolu sur le travail. Cet autre sujet s’était dissimilé dans ma réconciliation avec Avery suite à ma dernière dispute avec elle à propos de son envie d’enfants. Ce qui n’était pas arrivé depuis plusieurs années. « Oui, c’est vrai, une droguée du boulot… entre elle et toi, vous devez pas vous voir beaucoup ! » Même Jules se rendait compte qu’Avery passait plus de temps au travail qu’avec moi et avait déjà cerné le tableau entre nous deux. Notre éloignement se faisait de plus en plus intense. J’étais de moins en moins à ses côtés. J’avais même pu remarquer que Jules avait levé ses yeux au ciel, tellement cet éloignement était prévisible, mais par son sourire, je savais très bien que cela n’était qu’un constat de sa part, rien de méchant. « Très peu pour te dire … » Selon moi, rien n’était plus nocif que le travail. Plus jeune, je privilégiais mes amusements, notamment aux côtés de Jules, que mon travail. Pourtant, j’ai réussi à atteindre mon poste de commissaire, simplement en étant assidu, pas plus ni moins que d’autres, et en clôturant quelques affaires. C’est ainsi avec mon poste actuel que je me rends compte que le travail peut-être nocif pour mon couple notamment pour moi. « Ouais, on va dire ça. J’ai l’impression d’être submergée par les dossiers, et alors je te parle même pas de tous les noms et les visages que je dois mémoriser à nouveau. Ça, et Billie dans les parages, je crois que ma tête travaille beauuucoup trop ! » me dit-elle avec un rire que j’avais ressenti nerveux. Pour Jules, c’était une toute autre histoire avec son amnésie. Je me décidais à faire un peu de mon humour légendaire pour d’étendre l’atmosphère. « T’as qu’à leur coller des post-it sur leurs fronts avec leurs prénoms. Tu leur dis que c’est pour une bonne cause. » dis-je en ricanant. Puis, pour en savoir plus, je prenais de ses nouvelles. Un sourire tendre se dessinait alors sur son visage. Je répondais à ce sourire par un sourire. Je la voyais ensuite se perdre dans ses pensées. « Je pensais pas que notre divorce avec Billie m’affecterait autant. Je me doutait que ce serait difficile pour Joy de ne vivre plus qu’avec moi, d’être séparée de son frère. Mais moi…. » Je l’écoutais attentivement et la laissais continuer. « Je me souviens, de plus en plus de choses. Souvent ça arrive dans mes rêves, et c’est frustrant de me dire qu’on a tiré un trait sur quasiment dix ans d’amour à cause de ce foutu accident… » Quant à moi, je me souviendrais toujours de Jules plongée dans un sommeil durant plusieurs mois, mais qui m’avait semblé presque éternel tel que celui-ci de la belle au bois dormant. Toutefois, ce n'était pas le baiser de sa belle qui l'avait réveillé, si ça avait pu être aussi simple ... Je me souviens aussi avoir été à son chevet dans l’espoir de retrouver elle et nos moments passés ensemble. « Je ne comprendrais jamais ce que tu as vécu mais, ça doit être effrayant de perdre le souvenir de son unique amour, mais si tu arrives petit à petit à te souvenir c’est déjà un bon point ! » Je sentais un mal l’aise, c’était compréhensif. Je ne pouvais donc m’empêcher de me lever de mon fauteuil et de la prendre dans mes bras pour la rassurer avant de la relâcher de mon étreinte et de retourner à ma place. « Je sais même pas si je dois espérer qu’on puisse construire quelque chose à nouveau ou pas. » me dit-elle perplexe avant de retrouver mon regard. « J’ai l’impression qu’elle m’évite, chaque fois qu’on se croise au boulot elle fait comme si elle me voyait pas. L’autre jour j’ai dû la coincer dans les vestiaires pour arriver à échanger deux mots avec elle, t’as qu’à voir ! » C’est vrai que j’avais déjà pu remarquer Billie ne se souciait guère de Jules, comme ci elle était une inconnue. « Laisse le temps faire, je suis sûr qu’elle n’a pas oublié tout ce que vous avez vécu ! » Du moins, c’est ce que j’espérais. « Je vais finir vieille fille ! » C’est une blague ? Jules, vieille fille ?! Dans mes souvenirs, elle en faisait tourner des têtes, de femmes comme d’hommes. « Surement pas ! Souviens-toi, que peu de personnes étaient insensibles à ton charme ! Je ne suis pas du genre à me mêler des histoires de couples des autres, mais si tu as besoin d’aide avec Billie, tu n’as qu’à me le dire ! Je peux faire en sorte qu’elle soit dans la même pièce que toi par exemple. » dis-je l’air pensif.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Lun 10 Oct - 19:48
❝ Every girl needs a boy best friend ❞ sean & jules
Nous voilà bien, entre Sean qui me fait comprendre de sa bouille qu’il est dépité parce que sa femme travaille trop et est trop absente, et moi qui me plains de m séparation avec Billie. On se croirait dans une comédie dramatique débile où les deux meilleurs amis finissent par passer la nuit ensemble. Mais c’est du déjà vu, j’ai essayé, et même si Sean aurait bien pu être l’homme de ma vie, rien à faire, je n’aime pas les hommes, c’est comme ça. Sean tente d’en savoir un peu plus, de voir où j’en suis dans ma vie. C’est vrai que depuis que je suis sortie du coma, j’ai eu beaucoup à faire, entre la recherche désespérée de mes souvenirs, l’adoption de Joy, le divorce avec Billie, et le travail d’acceptation et de deuil de mon frère jumeau, j’ai eu du mal à trouver le temps pour venir me confier à mon meilleur ami. Mais me voilà aujourd’hui dans son canapé, une bière à la main. Tout est fait pour que je me sente à l’aise et que je me livre à lui, comme avant. « T’as qu’à leur coller des post-it sur leurs fronts avec leurs prénoms. Tu leur dis que c’est pour une bonne cause. » Je lâche un rire débile en imaginant la tête de mes collègues avec des post-it sur le front et viens plaquer ma main sur ma bouche comme pour ne pas que quelqu’un entende mon rire con. Sean est le seul à pouvoir me faire rire dans un moment pareil, et s’il ne devait y avoir qu’une seule raison pour laquelle il est mon meilleur ami, ce serai celle-là. Mais il y en a tellement d’autres… « Je ne comprendrais jamais ce que tu as vécu mais, ça doit être effrayant de perdre le souvenir de son unique amour, mais si tu arrives petit à petit à te souvenir c’est déjà un bon point ! » Je garde mon regard perdu au loin, pensant à Billie et à tout ce dont je me souviens. Puis je baisse les yeux sur ma bière et de mes doigts, je triture l’étiquette nerveusement comme pour occuper mes doigts et mes pensées. « Ouais, c’est effrayant, c’est le mot. » Personne ne peut imaginer, personne ne peut comprendre ce par quoi je passe depuis mon réveil. Mais je n’en veux à personne, je suppose que si la vie a mis cette épreuve sur mon chemin, c’est que je devais en apprendre quelque chose. Mes difficultés à parler avec Billie est peu-être une piste quant à l’apprentissage que je dois faire, les efforts et les concessions. Je reste dans mes pensées, me livrant à mon meilleur ami sans même m’en rendre compte. « Laisse le temps faire, je suis sûr qu’elle n’a pas oublié tout ce que vous avez vécu ! » Je hoche la tête légèrement, avec une certaine émotion dans les yeux comme dans la voix. « Oui, tu as sans doute raison. » Je lâche finalement une ânerie, ce qui semble faire sourire Sean. « Surement pas ! Souviens-toi, que peu de personnes étaient insensibles à ton charme ! Je ne suis pas du genre à me mêler des histoires de couples des autres, mais si tu as besoin d’aide avec Billie, tu n’as qu’à me le dire ! Je peux faire en sorte qu’elle soit dans la même pièce que toi par exemple. » Je laisse échapper un petit rire, plus mignon cette fois. « T’es un amour, mais y’a déjà Evey qui s’occupe de nous ! » Je lève les yeux au ciel. Evey travaille avec nous à la brigade depuis un moment, enfin pas assez pour que je me souvienne d’elle, mais elle m’a rapidement rafraichi la mémoire, et étant la plus proche de Billie que je connaisse, elle se donne pour mission de nous remettre ensemble. « C’est mignon mais c’est un peu lourd parfois. Enfin, si ça n’agace pas trop Billie et que ça ne lui fait pas faire le chemin inverse, je ne vais pas me plaindre. » Je bois à nouveau quelques gorgées de ma bière et me rends compte que je l’ai descendue un peu trop vite. Je soupire d’exaspération et laisse tomber ma tête à nouveau dans le canapé. « Et toi, tu veux que je séquestre ta femme ici pour qu’elle soit là quand tu rentres le soir ? » Je lui souris, il sait que c’est de l’humour, mais ça me peine de voir qu’ils n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente vis à vis de leurs métiers respectifs pour se voir plus souvent.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Sam 15 Oct - 18:13
Every girl needs a boy best friend
J U L E S & S E A N
Je ne devrais même pas m’apitoyer sur ma vie de couple à Jules, qui au contraire de moi n’en a malheureusement plus. Il y a plus grave dans la vie après tout comme un coma et la perte de ses souvenirs justement. Il faut que je me dise que ça finira par passer, ce n’est qu’une mauvaise passe, c’est habituel dans les couples. Suite à ma proposition particulière, concernant des post-it à coller sur les fronts de ses collègues de travail pour lui rappeler qui est qui, Jules avait lâché un rire saisissant et quelque peu original que je connais, mais elle n’avait pourtant pu s’empêcher de plaquer sa main contre sa bouche et se sentir gêner. « J’aime t’entendre rire ! » dis-je avec un sourire amusé, car je l’étais toujours d’entendre son rire. Toutefois, en un instant, la situation s’était refroidie. « Ouais, c’est effrayant, c’est le mot. » C’est dingue comment je peux être maladroit parfois dans mes paroles. Je ne m’en rends jamais compte tout de suite, il me faut toujours un petit temps avant de me rendre compte de ma gourde, mais Jules et moi on se connait par cœur. Elle sait très bien que ma gaucherie n’est que bêtise, bien que de temps à autre ma franchise peut se lier à celle-ci et se faire entendre, mais là il s’agissait d’une bêtise de ma part. J’avais réussi à me rattraper tout de même. « Oui, tu as sans doute raison. » Par contre, le coup de la vieille fille qu’elle finirait par être m’avait légèrement révolté d’où ma vive réaction, car d’après moi et j’ai pu le voir dans le passé, Jules ne laisse personne insensible quant à son charme. Sincèrement, si Jules aurait été bisexuelle voir mieux hétéro et que j’aurais été célibataire, j’aurais jeté mon dévolu sur Jules pour diverses raisons : le physique, bien entendu, mais aussi son caractère. Cependant, à mon humble avis avec nos deux forts caractères, notre couple aurait été explosif. Puis, je la connais et je le vois dans son regard, Jules n’a personne d’autre en tête que Billie d’où mon aide pour lui faire retrouver son couple. « T’es un amour, mais y’a déjà Evey qui s’occupe de nous ! » Evey ? J’essayais alors de me rappeler qui est cette Evey. Ce prénom me disait quelque chose. A croire que ma mémoire me jouait des tours. Je réalisais très vite qu’il s’agit d’une collègue de travail avec qui Jules a l’habitude de travailler. Après tout, le commissariat n’est pas qu’un simple poste de police avec des officiers, il possède plusieurs brigades que je ne suis pas seul à gérer. « Tant mieux, je laisse Evey gérer alors ! » D’après ce que je me souviens aussi, Evey est plus proche de Billie que moi je le suis, je lui laissais donc cette affaire en espérant que sa mission sera réussie. « C’est mignon mais c’est un peu lourd parfois. Enfin, si ça n’agace pas trop Billie et que ça ne lui fait pas faire le chemin inverse, je ne vais pas me plaindre. » Je buvais à mon tour quelques gorgées de ma bière, tout ça m’avait donné soif. « Dans tous les cas, tu sais que je suis là pour toi pour n’importe quelle situation. » J’entendais ensuite Jules soupirer et la voyais laisser tomber sa tête dans le canapé. « Si tu veux une autre bière, tu sais que tu peux faire comme chez toi ! Bon, tu évites juste de te mettre à poil. » dis-je avec ironie pour ne pas changer. « On va éviter qu’Avery te découvre dans le plus simple appareil et s’imagine différents scénarios entre nous. » D’ailleurs, en parlant d’Avery, Jules n’avait pas oublié ce que je lui avais confié au début de notre conversation. « Et toi, tu veux que je séquestre ta femme ici pour qu’elle soit là quand tu rentres le soir ? » C’était touchant de sa part, bien que j’imagine qu’Avery ne se laissera pas faire par Jules. « Je pense que sa fatigue va l’emporter et elle finira par prendre quelques jours de congés qu’elle devait prendre il y a un moment déjà. Je lui avais demandé pour nous deux. Si je vois qu’elle ne prend toujours pas l’initiative, je t’appelle ! » J’hésitais à lui parler du comportement d’Avery qu’elle avait depuis plusieurs jours. Je marquais donc un temps de réflexion avant de me lancer. « Dis moi, tu vas peut-être pouvoir m’éclairer. Avery avait l’habitude de dormir très peu avec le travail, mais là, j’ai l’impression qu’elle a plus de mal à supporter sa fatigue depuis deux semaines au moins. Dés qu’elle rentre à l’appartement, elle file au lit dormir alors qu’avant on prenait du temps ensemble puis c’est peut-être bien la première fois que je la vois tête de l’air. Tu penses que c’est normal ou pas ? J’ai un doute … »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Lun 17 Oct - 10:50
❝ Every girl needs a boy best friend ❞ sean & jules
Sean est adorable de vouloir me donner un coup de main en ce qui concerne ma relation avec Billie. Notre histoire devait vraiment être belle pour que tout le monde veuille nous remettre ensemble. C’est dingue. Je ne comprends pas comment on a pu en arriver là. A mon réveil, on aurait pu tout reprendre, ça aurait été si facile. Mais non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, je dois me faire une raison. « Tant mieux, je laisse Evey gérer alors ! » Je lui souris. Oui, Evey est assez douée dans le domaine. Je crois qu’elle passe plus de temps à essayer de nous remettre ensemble Billie et moi, plutôt qu’à bosser pour la police. Mais c’est un mal pour un bien, du moins j’imagine. « Dans tous les cas, tu sais que je suis là pour toi pour n’importe quelle situation. » Je regarde longuement mon meilleur ami avec un sourire tendre sur les lèvres. J’ai de la chance de l’avoir. « Si tu veux une autre bière, tu sais que tu peux faire comme chez toi ! Bon, tu évites juste de te mettre à poil. » Je lâche un rire naturel à l’instant où il parle de me mettre à poil. « On va éviter qu’Avery te découvre dans le plus simple appareil et s’imagine différents scénarios entre nous. » Je secoue la tête. « T’en fais pas, il me faut un peu plus de deux bières pour finir à poil. Et puis c’est pas comme si c’était la première fois que tu me voyais nue… » Je lui adresse un sourire complice. Oui, Sean est le seul homme a avoir pu poser ses mains sur moi, le seul à avoir trempé son biscuit, pour ne pas sembler vulgaire. Je n’ai pas aimé, je sais que ça n’a rien à voir avec sa performance, il a été plus doux que peuvent l’être certaines femmes que j’ai connu. Mais rien à faire, le corps d’un homme ne m’attire vraiment pas. Et pourtant, je sais ô combien celui de mon meilleur ami est convoité. Quand on voit les regards de mes collègues féminines quand le commissaire passe dans les bureaux. Je suis sûre qu’elles en mouillent leurs petites culottes. Enfin bref. Le sujet n’est pas du tout là. Je finis par demander à Sean s’il veut que je séquestre sa femme pour qu’il ait le loisir d’avoir sa présence un peu plus importante qu’elle ne l’est présentement. « Je pense que sa fatigue va l’emporter et elle finira par prendre quelques jours de congés qu’elle devait prendre il y a un moment déjà. Je lui avais demandé pour nous deux. Si je vois qu’elle ne prend toujours pas l’initiative, je t’appelle ! » Je hoche la tête vivement comme pour lui dire que je suis sous ses ordres. « D’accord, j’attendrai de tes nouvelles alors. » Je commence doucement à me détendre et je retire même mes chaussures à l’aide du bout de mes pieds que je laisse en appui sur mes talons, un à un, avant de les laisser tomber sur le tapis, puis je rabats mes jambes sous mes fesses. « Dis moi, tu vas peut-être pouvoir m’éclairer. Avery avait l’habitude de dormir très peu avec le travail, mais là, j’ai l’impression qu’elle a plus de mal à supporter sa fatigue depuis deux semaines au moins. Dés qu’elle rentre à l’appartement, elle file au lit dormir alors qu’avant on prenait du temps ensemble puis c’est peut-être bien la première fois que je la vois tête de l’air. Tu penses que c’est normal ou pas ? J’ai un doute … » Je penche un peu la tête sur le côté et plisse les yeux. « Elle est p’tetre enceinte ! » Je ris bêtement, la bière me monte à la tête je crois, j’ai pas mangé de la journée, ça aide pas. Je plaque ma main sur mes lèvres à nouveau. « Pardon, c’était une blague, ça va fais pas ces yeux là ! » Je me fous de lui et déplie une jambe pour aller le pousser un peu de mon pied. « C’est rien, si tu dis qu’elle bosse beaucoup et qu’elle prend pas trop de temps pour elle, ça semble logique qu’elle est crevée, elle doit être à bout, c’est tout. » Je hausse un peu les épaules. « Elle a peut-être juste besoin que tu prennes les choses en main. Tu veux pas prévoir un week end ou une semaine en amoureux, loin d’ici, juste tous les deux. Tu lui laisses pas le choix, ça peut pas lui faire de mal. Elle risque de râler au moment de partir mais une fois là bas, elle te remerciera. Du moins je suppose. » Je hausse un peu les épaules, dubitative quant à ma proposition. Je ne connais pas assez Avery pour savoir si c’est une bonne idée ou pas.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Jeu 20 Oct - 15:53
Every girl needs a boy best friend
J U L E S & S E A N
« T’en fais pas, il me faut un peu plus de deux bières pour finir à poil. Et puis c’est pas comme si c’était la première fois que tu me voyais nue… » Il est vrai que j’ai déjà pu voir Jules en tenue d’Eve dans le passé et même plus, mais alors quant au souvenir de cette nuit passée avec elle, c’est un sacré bordel dans ma tête. C’est comme s’imaginer devant un puzzle sauf qu’il lui manque plusieurs pièces et que celles-ci ne sont pas rassemblées, bien sûr. Connaissant ma patience légendaire, je n’ai jamais cherché à rassembler les pièces du puzzle puis cela risque encore plus de me faire regretter mon geste. Il y a de quoi, coucher avec sa meilleure amie. Non mais sérieusement, pour ne pas me flatter, plus jeune, j’avais toutes les filles ou presque dans mon lit et il a fallu que je couche en plus avec ma meilleure amie. Bon, on n’y était pour rien, l’alcool nous avait joué un tour d’où aussi la raison que je n’ai que des fragments de souvenir. « C’est vrai, il en faut bien plus pour se mettre à baragouiner et finir à poil. On va éviter d’en parler … » dis-je en baissant mes yeux et posant l’une de mes mains à la verticale sur mon front comme pour pouvoir me cacher et exprimer ma gêne. Concernant son idée de séquestrer Avery pour que je puisse passer plus de temps avec elle, elle était plutôt intéressante, mais je pensais que sa fatigue finirait par prendre le dessus. « D’accord, j’attendrai de tes nouvelles alors. » Je lui souriais en guise de réponse avant de me détendre à mon tour, ce qui me faisait penser au comportement d’Avery ces dernier temps et réfléchir à si j’en parlais ou non à Jules. J’avais fini par me décider et me lancer. Un avis extérieur et d’autant plus d’une femme allait peut-être pouvoir m’éclairer sur son comportement. « Elle est p’tetre enceinte ! » Ma réaction face à sa supposition, à votre avis ? C’est simple, je lui avais fait d’abord des grands yeux, étonné par sa supposition, avant de froncer les sourcils convaincu que c’était impossible. Après tout, j’ai toujours fait comprendre à Avery que je ne veux pas d’enfants et elle a toujours respecté ça. « Pardon, c’était une blague, ça va fais pas ces yeux là ! » Une blague loin de l’être pour moi, car ça serait l’apothéose de notre vie de couple et de ma liberté ! Jules me poussait ensuite légèrement avec l’aide de son pied. « Hé ! Ca me fait pas rire ! » En effet, les enfants, je les considère comme des parasites. Ils te pompent ton temps et ton énergie. Je ne pense pas que ça soit une partie de plaisir d’avoir un enfant surtout les premières années où ça pleure et braille pour un rien. « C’est rien, si tu dis qu’elle bosse beaucoup et qu’elle prend pas trop de temps pour elle, ça semble logique qu’elle est crevée, elle doit être à bout, c’est tout. » Jules me rassurait par ses paroles et me décrispait ainsi le visage, bien que je restais encore perplexe. « Logique peut-être pour toi, mais les hommes et les femmes ne fonctionnent pas pareils d’où pourquoi j’ai préféré te demander vu que je la trouve différente de d’habitude. Je tiens à elle, j’ai pas envie de passer à côté de quelque chose s’il y a. » J’étais effectivement inquiet pour Avery. Elle pourrait, je ne sais pas, avoir un problème de santé de par qu’elle soit autant fatiguée ou me cacher quelque chose du fait qu’elle passe plus de temps à son travail qu’avec moi. Dur pour un homme de cerner une femme ... « Elle a peut-être juste besoin que tu prennes les choses en main. Tu veux pas prévoir un week end ou une semaine en amoureux, loin d’ici, juste tous les deux. Tu lui laisses pas le choix, ça peut pas lui faire de mal. Elle risque de râler au moment de partir mais une fois là bas, elle te remerciera. Du moins je suppose. » Je l’avais écouté attentivement. Peut-être avait-elle raison. C’était surement le mieux à faire pour cesser tout ça et reprendre notre vie à deux, le travail derrière nous. « T’as raison ! Je vais organiser un petit week end en amoureux et lui imposer ça, elle ne pourra rien dire. Heureusement que t’es là ! » Chaque fille a besoin de son meilleur ami, mais finalement chaque garçon a aussi besoin de sa meilleure amie, surtout pour prendre des décisions. Les mecs sont souvent indécis par peur de mal faire sans doute.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#) Mer 26 Oct - 16:50
❝ Every girl needs a boy best friend ❞ sean & jules
« C’est vrai, il en faut bien plus pour se mettre à baragouiner et finir à poil. On va éviter d’en parler … » Je le regarde se cacher et je viens pousser son genou du bout de mon pied. « Ça va te cache pas, y’a prescription depuis le temps ! » Ça m’amuse de le voir comme ça, il est vraiment mignon. Dans un sens, c’est sans doute con que je n’ai jamais pu aimer les hommes, on aurait pu avoir une belle histoires tous les deux. Surtout vu où on en est dans nos relations tous les deux, c’est pas la joie totale. Enfin… je suis amoureuse, et lui aussi, alors la vie a fait ce qu’elle a voulu. Sean me demande conseil vis à vis de sa femme, me demandant pourquoi elle semble plus fatiguée ces temps ci. Comme si je pouvais savoir. Alors pour plaisanter, je sors la plus grosse connerie à laquelle je pense sur le moment. Le voilà qui ouvre grand les yeux avant de froncer les sourcils. Ça m’amuse, et je m’excuse même après mon mini fou-rire à voir sa tête. « Hé ! Ca me fait pas rire ! » Je hoche vivement la tête. « Ouais, je vois bien ! » Je sais que pour ça, Sean et moi, on était pareil. On a jamais voulu d’enfants. Vous comprenez à quel point j’ai été choquée d’apprendre à mon réveil que j’en avais deux. Enfin, aucun que j’ai porté, mais deux à ma charge, ou presque. Le choc, ni plus ni moins. J’avais du mal à penser que j’aurai pu être une bonne mère, mais je crois que je le suis, du moins avec Joy. J’essaie alors de rassurer mon meilleur ami sur ses angoisses. « Logique peut-être pour toi, mais les hommes et les femmes ne fonctionnent pas pareils d’où pourquoi j’ai préféré te demander vu que je la trouve différente de d’habitude. Je tiens à elle, j’ai pas envie de passer à côté de quelque chose s’il y a. » Je hoche encore la tête et me mords même l’intérieur de la joue. « Oui, je comprends, mais t’inquiètes, je suis sûre que c’est vraiment rien ! Tu sais, toutes les femmes ne réagissent pas pareil, je suis sûre qu’elle est juste très fatiguée par le boulot. Tu devrais sûrement en discuter avec elle ! » Si on passe notre temps à nous chamailler, nous envoyer chier, raconter n’importe quoi, Sean et moi savons aussi très bien parler sérieusement, la preuve d’ailleurs. « T’as raison ! Je vais organiser un petit week end en amoureux et lui imposer ça, elle ne pourra rien dire. Heureusement que t’es là ! » Je souris en le regardant. Si j’ai pu servir à quelque chose, alors c’est parfait. Je sursaute en sentant mon portable vibrer dans ma poche. Je décroche en fronçant un peu les sourcils. C’est Joy qui me dit que son amie a fait une crise d’asthme assez grave et qu’elle doit aller à l’hôpital, elle me demande donc d’aller la chercher rapidement. Je lui dis que j’arrive et raccroche à la hâte. « Je dois aller chercher Joy, on se voit cette semaine au boulot ! » Je me relève, finis ma bière, la pose sur la table basse et me lève pour enfiler ma veste en cuir. Je me penche pour déposer un baiser sur la joue de mon meilleur ami. « Bonne soirée chef ! » Je sais qu’il adore quand je l’appelle comme ça. Un mec quoi !
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Every girl needs a boy best friend ( jules ) (#)
Every girl needs a boy best friend ( jules )
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum