lady of worlds (debra)

deborah louise wyatt

let's go to the lake, let's jump in it naked

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ solaire ○ passionnée ○ fainéante sur les bords ○ garçon manqué ○ retardataire ○ bruyante ○ indépendante, peut-être un peu trop ○ veut toujours avoir le dernier mot ○ créative

un Qu'ils soient erreurs de jeunesse ou étapes marquantes de sa vie, de nombreux tatouages sont frappés sur sa peau. Néanmoins, elle s'assure toujours de les faire faire sur des parcelles de peau qu'on peut facilement dissimuler. ○ deux L'entente avec la partie néo-zélandaise de sa famille est très difficile. Etant une véritable outsider, il a longtemps été difficile pour elle de se faire une place parmi eux. Heureusement, seuls quelques cousins résident encore à Island Bay et ce sont probablement les seules personnes auxquelles elle irait chercher volontairement des noises tellement ils lui tapent sur le système. ○ trois En revanche elle s'entend très bien avec l'un de ses collègues. Tellement bien qu'elle le laisse vivre dans son garage depuis deux mois, après qu'il ai connu une rupture difficile. Visiteurs, vous voilà prévenus : la malédiction du célibat plane sur cette maison. ○ quatre Debra a été une cancre pendant toute sa scolarité : elle était plus préoccupée par le fait d'amuser la galerie que par sa réussite scolaire et, par extension, professionnelle. Ce sont les cours de théâtre qui lui ont permis de garder des résultats stables. ○ cinq Elle aime les jeux, qu'ils soient sur un plateau ou un écran, et ce depuis tous ces après-midi passés chez les autres enfants de l'école à jouer à la console. Elle pratique également le jeu de rôle avec le même groupe depuis plusieurs années et propose des séances d’initiation à la boutique. ○ six Elle a rencontré son compagnon et le père de son enfant à une soirée spéciale Star Wars au cinéma, alors qu'ils étaient venus avec des amis en commun. Malheureusement, la Force n'a pas été avec eux : ils se sont séparés il y a cinq mois, après qu'il ai annoncé à Debra la présence d'une troisième inconnue dans leur relation. ○ sept Elle a quitté son ancien boulot après coup et est restée un mois et demi au chômage, le temps de se consacrer à d'autres choses et de se reconstruire. ○ huit Elle n'a jamais connu son père, se contente de savoir qu'il n'a jamais voulu d'elle. C'est sa mère qui l'a élevée seule, à Sydney d'abord, puis à Wellington. ○ neuf Elle ne s'embête pas avec ce que les gens peuvent bien penser d'elle, mais ça la tuerait de savoir que quelqu'un dit des méchancetés à propos de ses proches.  ○ dix Quand elle était présente à la maison, sa mère cédait à tous ses caprices. Et malheureusement, elle a parfois un rappel de cette mauvaise habitude de croire que tout lui est acquis.  ○ onze Elle forme un groupe soudé avec deux amies de très longue date et il n'est pas rare qu'elle convoque la bande en urgence quand il faut parler de déboire sentimentaux. ○ douze Elle est la mère d'une petite Lucy, six ans et pro du kart. C'est également la filleule de Romi. ○ treize Chaque expérience en cuisine a longtemps été un fiasco. Elle a suivi quelques tutos sur internet pour satisfaire ses convives, mais il arrive encore que ça rate parfois.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ zoe kravitz</pris> debra wyatt

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l'histoire de ma vie

we are the sun

“C’est loin ? Haïti.” demanda une petite voix à travers la masse impressionnante de cheveux que Debra cherchait à dompter avec soin. C’était sa petite fille Lucy, six ans et presque toutes ses dents, fruit d’un amour qui s’était consumé à petit feu jusqu’à il y a cinq mois, moment fatidique où le père, Morgan, a fait sa valise et claqué la porte pour rejoindre une autre femme, seulement connue sous le nom de celle qui comprend ce qu’il ressent et qui l’écoute. Debra était dévastée sur le coup et il lui avait fallu de longues semaines pour s’en remettre. Parce qu’elle ne le sait que trop bien, la vie n’a pas le même goût quand on rentre à la maison et qu’il n’y a plus un bruit. “Plutôt, ouais. Il faut même prendre l’avion pour y aller, tu imagines ? Je te montrerai sur une carte quand on aura terminé.” Elle n’était pas bien douée en géographie, mais pointait son lieu de naissance du doigt sur un planisphère, elle en était tout de même capable. Deborah y avait remis les pieds plusieurs fois après sa naissance, notamment pendant une sorte de crise existentielle qui s’était déclarée peu avant la venue au monde de sa fille. Elle ressentait le besoin de revenir aux sources, de s’imprégner du pays et de sa culture. En revanche, l’idée de rencontrer son père ne lui a jamais traversé l’esprit. Lucy agita la tête d’une manière telle que ça ressemblait à de l’étonnement. Puis, avec toute l’innocence d’un enfant, elle continua avec ses questions. “Et après, pourquoi t’es venue ici ?” C’était une question compliquée, il s’était passé tout un tas de choses entre temps, même si elle était trop jeune pour en avoir le moindre le souvenir. Deb fit le tri dans tout ce que sa mère lui avait raconté de cet épisode. “En fait, je suis d’abord allée en Australie. Tu sais, au dessus de chez nous. C’est là-bas que ta grand-mère vivait à l’époque, et elle avait un travail là-bas aussi.” Elle avait quelques souvenirs de l’Australie, pas les plus bons. Elle se souvenait notamment de tous ces moments où sa mère était trop prise par son travail pour s’occuper correctement d’elle. “Puis après, on a dû venir ici, en Nouvelle-Zélande, pour rejoindre le reste de la famille. C’est la vie.” Ces trois petits mots ne signifient pas grand-chose, mais ça semblait faire une bonne conclusion à une discussion avec un enfant dans la tête de Debra. Lucy hocha vivement la tête avant de se concentrer sur la partie de Mario Kart qu’elle avait commencée quelques minutes auparavant, sur la vieille Nintendo qui trônait fièrement sur le tapis du salon. C’était la seule console que la mère avait bien voulu laisser à portée de sa fille, histoire de s’assurer qu’elle ne joue pas à des jeux violents pendant son absence. Le sacro-saint entretien capillaire des Wyatt étant terminé, Deb attrapa la deuxième manette en regardant l’heure tourner sur l’horloge du salon. “Je prends Yoshi. Et juste une partie, ton père va arriver.”