contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Life is no Nintendo game | Jay (#) Mar 7 Avr - 20:10
Jay & Maxyne
Yesterday is over, it's a different day She doesn't get another chance Life is no Nintendo game
D’un pas assuré, Maxyne franchit les portes de la salle de sport. Elle avait besoin de se défouler. Son ancien proprio lui prenait la tête depuis près de trois semaines parce qu’elle avait bloqué la domiciliation du loyer avant d’avoir versé le dernier mois qu’elle lui devait. En même temps, il l’avait virée séance tenante ne lui donnant qu’un délai très court pour trouver un nouvel appartement sans même lui rendre sa caution. Il n’avait qu’à prélever dans cette réserve, elle ne paierait pas un cent de plus pour un abruti donneur de leçon et pour un logement dont elle n’avait pas profité pour la durée promise. Ces derniers temps, la blonde cumulait les petites dettes à gauche et à droite. Il faut dire que le déménagement de ses affaires lui avait coûté un pont. N’habitant pas au rez-de-chaussée de son immeuble, elle avait également fait appel à un service de lift pour monter ses affaires, un service qui lui avait grignoté ses économies tout comme la caution de son nouvel appartement. Sa moto avait aussi récemment été entretenue et des potes lui avaient avancé des entrées à certains événements. Pour sa belle machine et ses amis, elle pourrait toujours s’arranger plus tard. Par contre, lorsqu’un malencontreux incident lié à la plomberie s’était ajouté à cette longue liste, ça n’avait pas arrangé les affaires de Maxyne. La série noire n’avait pas fini de se jouer d’elle. Il valait mieux jouer à l’autruche pendant trois ou quatre semaines supplémentaires si elle ne voulait pas se retrouver en défaut de paiement de factures plus importantes, comme celle de son nouveau loyer.
En habituée de la salle de sport, la jeune femme salua un coach à l’entrée, discuta ensuite avec une vielle connaissance athlète puis descendit à l’étage inférieur où se trouvaient les vestiaires des femmes. Elle enfila sa tenue de sport, prit sa serviette et sa bouteille d’eau puis rangea son sac dans un casier. Elle rejoignit enfin la salle à proprement parler et se dirigea vers les tapis de course. Courir une demi-heure serait une bonne entrée en matière pour s’échauffer. Une mise-en-bouche pour la grande sportive qu’elle était. Même si elle n’était plus une nageuse de haut-niveau, elle avait gardé de beaux restes quant à ses performances sûrement grâce à la plongée. Maxyne paramétra la machine, glissa des écouteurs dans ses oreilles et commença à courir sur la musique d’Eminem. Ce n’était pas sa came habituelle mais il fallait avouer que c’était de la bonne musique pour défouler ses contrariétés et faire le vide. Elle avait lu plus tôt sur le site de la salle que le cours collectif de renforcement musculaire était annulé alors elle sortirait des sentiers battus et enchainerait par de la musculation sur les machines. Pour l’instant, la jeune femme courait d’une allure tranquille, sereine, bien loin de se douter qu’une paire d’yeux ne tarderait bientôt pas à la repérer. La demi-heure s’écoula assez rapidement. Maxyne ralentit le tapis pour marcher le temps de retrouver un rythme cardiaque normal. Elle attrapa sa serviette pour s’essuyer le visage et noua ses cheveux humides en tresse. Désormais échauffée, elle se dirigea vers les machines et commença à travailler ses bras.
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Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Jeu 9 Avr - 12:52
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D’ordinaire, la plupart des citadins préfèrent se caler leurs séances de sport en semaine pendant leurs temps libres, c'est-à-dire lors d’une pause déjeuner ou encore après une journée de travail. Cela leur permet d’oxygéner leur cerveau ou encore de se défouler émotionnellement, en général. A l’inverse, le sport aide à sculpter leurs corps également. Ils se fixent alors un objectif et essayent de l’atteindre dans le but de se plaire ou plaire à autrui. Autant le dire, pour les hommes autant que les femmes, le physique a une certaine importance dans la séduction. Si les uns se font plutôt remarquer par leur physique au premier abord, d’autres chercheront à se mettre en avant autrement, par l’art de la discussion par exemple. Ainsi, le physique facilite grandement les choses au premier contact, ça s’appelle l’attraction. A mon humble avis, dans les salles de sport, la majorité des personnes étaient là pour entretenir leurs corps, notamment les hommes aux muscles saillants. Ça me faisait plutôt sourire, surtout lorsqu’on se doute que quelques uns utilisent d’autres techniques pour les aider dans leurs recherches du physique parfait. Personnellement, le sport était là pour me défouler, me vider l’esprit. Cela avait toujours été le cas, dés ma plus tendre enfance. Il me permettait même de garder un certain équilibre, car jusqu’au jour où la boxe ne faisait plus parti de mes préoccupations, à ce moment-là j’empruntais le chemin de la criminalité. Dorénavant, ce passé sombre était derrière moi d’où pourquoi le sport était à nouveau entré dans ma vie et depuis quelques années déjà, pour être plus précis à mon arrivée dans le pays pour essayer de suivre une vie normale. De nouveau, je m’étais remis donc à la boxe, juste pour le plaisir, et découvrais peu à peu d’autres sports de combat. De temps à autre, il m’arrivait aussi de travailler mon endurance pour être au meilleur de ma forme lorsque je m’adonnais avec certains habitués du dojo à des combats improvisés amicaux, car même si je faisais ça pour le plaisir, il n’était tout de même pas question que je perde un seul combat. Certains appellent ça être mauvais perdant, j’appelle ça de mon côté être compétiteur, bref. Ce jour-là, j’avais prévu de me rendre à la salle de sport pour améliorer mon cardio justement. De coutume, je préférais plutôt m’y rendre le week-end, mais cette fois-ci, je m’étais décidé à y aller en pleine semaine puisque quelque chose était déjà programmé durant mon week-end. Alors, tout juste rentré d’une journée de travail, je préparais mon sac de sport avant de prendre le chemin de la salle de sport. Pour commencer, j’enfilais la tenue adéquate dans le vestiaire destiné aux hommes et entrais ensuite dans la pièce où les tapis de course et vélos elliptiques se mélangeaient aux appareils de musculation. Là je voyais qu’une poignée de personnes était déjà présente. Il n’y avait pas foule, tant mieux. Pour travailler mon endurance, je faisais le choix de prendre un tapis de course et commençais à courir avec mes écouteurs dans les oreilles. Rien ne pouvait me perturber. Pourtant, au moment où il fallait me trouver une nouvelle musique à écouter, mon regard finissait par se poser sur une blonde entrain de faire son sport à quelques pas de là, une tête familière. Après un instant de réflexion, je finissais par retrouver d’où je la connaissais, ma voisine. Celle-ci me devait de l’argent pour avoir réparé en urgence sa plomberie à la suite d’un dégât des eaux, au risque de retrouver son appartement dans un état encore plus déplorable. Je pouvais bien sûr foncer sur elle pour la sermonner, mais je préférais rester discret dans un premier temps afin de pouvoir la suivre après sa séance et savoir où elle hébergeait puisque son appartement était en travaux. Dans ce cas là, je continuais comme si de rien n’était mon activité sur le tapis de course en jetant de temps en temps un œil sur la blonde au fort caractère. Quelques temps après, elle finissait par terminer son sport et quitter la pièce, je faisais de même en me rendant dans le vestiaire et m’empressais de me changer pour l’attendre avant elle à l’extérieur. Celle-ci était sortie derrière moi, sans me prêter attention. Alors, je me décidais à la suivre plus ou moins discrètement dans la rue, en laissant quelques mètres entre nous, afin de savoir où elle créchait depuis son incident. Par chance, elle ne semblait pas encore m’avoir repéré.
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Maxyne Oakley
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Ven 10 Avr - 21:16
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Après l’échauffement sur le tapis de course, Maxyne retourna dans la salle principale et s’exerça sur les machines pour renforcer ses muscles. Parfois, elle ne manquait pas de se rincer l’œil sur certains hommes attirants ou aux muscles saillants qui gravitaient autour d’elle dans la salle mais aujourd’hui elle était vraiment concentrée et avait à cœur de se dépenser. Ainsi, la blonde ne prêta pas attention aux sportifs qui l’entouraient et elle se donna à fond. Ereintée et satisfaite après cette séance intensive, elle se leva finalement du dernier appareil utilisé et descendit dans le vestiaire des femmes. La nageuse se glissa ensuite sous la douche et profita des bienfaits de l’eau chaude pour détendre ses muscles endoloris. Cet entrainement lui avait vraiment changé les idées. Elle en avait eu besoin. Se lâcher, se vider la tête. Sentir ce souffle de dopamine qui prenait possession de son corps, libérait son esprit de ses contraintes. Comme l’alcool chez certaines personnes, le sport générait un effet addictif sur elle. Elle était malheureusement loin d’imaginer que les ondes positives du jour retomberaient comme un soufflet…
Après quelques minutes, elle sortit emmitouflée dans sa serviette et enfila rapidement sa tenue de ville. Fin prête, la jeune femme remonta et quitta la salle sans prêter la moindre attention derrière elle. Concentrée sur son téléphone, elle répondit aux textos qu’elle avait reçu pendant son entrainement et prit la direction de l’appartement où elle logeait actuellement. En effet, pour fuir les ennuis qui menaçaient de frapper à sa porte, Maxyne était partie crécher chez une amie. La blonde marcha environ cinq minutes quand soudain une étrange impression la saisit. Elle avait le sentiment d’être suivie. Sensation fugace ou réelle intuition ? Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et ne remarqua rien de suspect. Juste un type encapuchonné à plusieurs mètres mais qui semblait bifurquer sur un autre chemin. Tu deviens parano, ma vieille, songea-t-elle intérieurement. A espérer que son cerveau ne lui jouait pas des tours. Le vol dont elle avait été victime remontait à plusieurs années, pourtant elle gardait toujours une méfiance quand elle rentrait seule en soirée. Elle restait sur ses gardes, prête à réagir en cas de besoin comme un instinct de survie latent qui s’était surdéveloppé depuis ce fameux jour. Un événement d’une poignée de minutes était susceptible de changer profondément la personnalité d’une personne, de la marquer durablement. L’accident de voiture qui avait mis un terme à sa carrière de sportive en était un autre exemple. Tout pouvait basculer tellement vite.
Sur un coup de tête, Maxyne décida de ne pas rentrer directement, elle n’emprunta pas le chemin habituel et elle dévia sa route juste pour voir si son sentiment perdurerait. Machinalement, elle rangea son téléphone pour rester attentive. D’un pas rapide, elle marcha un kilomètre supplémentaire et se traita intérieurement d’idiote lorsqu’elle réalisa qu’elle s’était probablement trompée. A deux rues de l’appartement cependant, alors qu’elle était pratiquement rassurée, un bruit attira son oreille. Cette fois, la simple impression de départ devint une pensée omniprésente. Elle était bien suivie ! Machinalement, elle jeta un nouveau coup d’œil par-dessus son épaule, remarqua la même silhouette que tout à l’heure. Il se savait sûrement repéré lui aussi, peut-être que cette évidence le découragerait. Elle ralentit le pas en attendant de voir s’il la dépasserait ou s’il s’arrêterait à sa hauteur. Plutôt la seconde option. Lorsqu’une main se posa sur son épaule - pour l’interpeller sans doute, ce qu’elle ignorait -, Maxyne passa alors en mode défensif et lui saisit promptement le bras en s’écartant pour qu’il la lâche. « Ehhhh ! Mais ça va pas ? » S’écria-t-elle en le repoussant. Toutefois, c’est une autre émotion qui apparut sur son visage car le gars lui sembla familier. De la surprise. Et tout d’un coup, la blonde le reconnut. « Jay ?! » Son voisin du dessous était-il un psychopathe comme on en voit dans les séries pour la suivre ainsi en mode furtif ?
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Dernière édition par Maxyne Oakley le Mar 14 Avr - 17:17, édité 2 fois
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Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Lun 13 Avr - 14:14
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Certes, suivre une femme en pleine rue plus ou moins fréquentée en essayant de ne pas se faire repérer pouvait tout de suite laisser présager à un pervers voire même à un meurtrier prêt à bondir sur sa proie dans le seul but de lui faire du mal. Cette idée ne m’avait nullement traversé l’esprit, bien sûr. J’essayais plutôt de connaitre sa nouvelle adresse où elle logeait puisque ma voisine ne semblait plus vivre du tout dans son appartement pour ne pas l’avoir croisé depuis des jours dans la résidence. Voilà pourquoi je voulais en avoir le cœur net. Aussi, j’aurais très bien pu perdre patience et me mettre à la sermonner dans la salle de sport à la vue de tous, mais je pressentais là que je serais passé pour le pire des goujats en m’en prenant à une femme sans que les autres ne connaissent la réelle raison de mon geste. De plus, je savais pertinemment que ma voisine aurait de la répartie pour en avoir eu l’expérience. D’un côté, certains hommes peuvent s’attendre à ce que les femmes puissent avoir un fort caractère et être aussi bourrin que les hommes. Celles-ci aiment être indépendantes, savent ce qu'elles veulent et ce qu'elles valent, tout simplement. Pour tout dire, cela leur donne un certain charme à mon goût bien que ça puisse vite devenir agaçant d’où le fait que je préfère me limiter qu’aux histoires d’une nuit avec elles plutôt que de m’engager dans de longues relations. Cela voudrait dire d’ailleurs devoir me confier sur mon passé criminel. Autant éviter de s’attacher pour après voir fuir sa moitié. Ainsi, je préférais être un loup solitaire afin de ne m’attacher à personne, pas même me créer des amitiés plus poussées. Parfois, cela pouvait me manquer de me confier en toute transparence ou autre notamment mon amitié avec mon meilleur ami à l’époque où je vivais sur Londres, car malheureusement elle s’était brusquement arrêtée à la suite de son arrestation pour nos affaires illégales. Il fallait faire avec et continuer mon chemin, seul, tout en menant une vie normale. Ça me paraissait compliqué au départ, puis je m’y étais fait finalement. Alors, je me retrouvais à travailler pour payer mes factures, mais fallait-il encore que toutes mes factures soient payées en temps et en heure. Forcément, je pensais aussitôt à ma voisine pour laquelle je m’étais empressé en pleine nuit pour réparer sa plomberie au risque que les dégâts dans son appartement soient plus conséquents et viennent endommager également mon logement, situé en dessous du sien. Depuis cet incident, je ne la voyais plus trainer dans la résidence donc, la facture pour la réparation était en attente d’être payée. De quoi me demander si elle s’était dégotée un nouvel appartement dans un autre quartier d’où pourquoi lorsque j’étais tombé par hasard sur elle à la salle de sport je voulais savoir à quoi m’en tenir. Tel un espion, j’essayais de me faire discret tout en jetant de temps à autre un œil sur l’intéressée alors qu’elle effectuait sa séance de sport. Puis, arrivée à la fin de sa séance, je me pressais le pas pour sortir du bâtiment dans le but de continuer ma tactique. A l’extérieur, je faisais attention davantage à ne pas me faire repérer en instaurant une certaine distance entre nous ou encore en essayant de dissimuler mon visage quand je me sentais observé. A croire que les femmes cachent un second sens, puisque ma voisine s’était retournée à plusieurs reprises jusqu’au moment où elle s’était décidée à ralentir le pas. D’après moi, il était temps de mettre un terme à ce manège. A sa hauteur, l’une de mes mains se posait sur son épaule pour l’interpeller afin de lui toucher un mot, mais elle ne semblait pas du même avis. « Ehhhh ! Mais ça va pas ? » A ce moment, je comprenais que mon idée de la suivre sans la mettre au courant n’était pas futée surtout lorsque celle-ci repoussait mon bras instantanément. « Jay ?! » Quelque peu surpris par son geste, peut-être savait-elle se battre, je finissais par en revenir à mes moutons. « C’est moi, en effet ! » m’exclamais-je à mon tour avant de penser à m’expliquer sur mon comportement qui l’interrogeait en voyant l’expression sur son visage. « Je voulais voir où tu te caches dorénavant. Sachant que tu me dois toujours de l’argent, peut-être que l’idée de te faire oublier t’a traversé l’esprit ... » Pas de bonne manière qui tienne, en me décidant d’oublier le vouvoiement, elle me menait en bateau pour ne pas m’avoir encore réglée sa facture. « Tu comptes me payer un jour ou l’autre ? » finissais-je par conclure.
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Maxyne Oakley
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Mar 14 Avr - 17:20
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Amertume vindicative qui pulsait dans son corps, brouillant les quelques pensées rationnelles qui avaient été épargnées par le dernier rebondissement dans son existence, l’inquiétude s'infiltrait en elle à chacune de ses inspirations, brisant la façade tranquille que tout le monde connaissait. La crainte possédait cet étrange pouvoir de transformer les gens, qui perdaient tout bon sens. Les yeux de Maxyne perdaient de leur lueur bleutée pour ne demeurer que des étangs noirs et sur le qui-vive, marque indélébile de son incertitude. La lumière des réverbères agressait ses prunelles et attisait encore plus son envie de se retourner et d’affronter son intuition. Quelqu’un la suivait. Ralentir le pas se révéla payant car une main se posa sur son épaule et elle s’en délesta tout aussi rapidement, prête à en découdre si l’inconnu se montrait trop entreprenant. La surprise remplaça alors la tension qui était montée dans son corps lorsqu’elle reconnut Jay. Maudit voisin ! Il lui avait fichu une de ses trouilles. Il lui expliqua l’avoir suivie pour savoir où elle se cachait. Maxyne tentait de garder un visage impassible mais elle se demandait s’il n’était pas extrême sur les bords. C’était un peu dingue de la suivre en pleine nuit juste pour savoir où elle habitait, pour ne pas dire psychopathe. Aux dernières nouvelles, la blonde n’avait pas à informer tout son voisinage de ses allées et venues. Dire que ce sexy plombier lui avait rendu un sacré service, voilà qu’aujourd’hui son attitude l’agaçait. La supplique d’excuse qu’elle s’apprêtait à lui adresser pour le retard de paiement mourut sur ses lèvres lorsqu’elle prit conscience de l’état à peine contenu de Jay. D’un simple regard, il réduisit à néant cette simple possibilité. Elle ne s’en sortirait pas à moins d’une bonne raison. « Et tu t’es dit que me suivre en mode furtif pendant je ne sais combien de temps était une bonne idée ? » Demanda-t-elle face à l’évidence de cette aberration. « Depuis quand tu me suis d’ailleurs ? » Ainsi, il redoutait de la voir disparaître en lui laissant un impayé. « Où je me cache ? C’est la meilleure. D'où ce que je fais chez moi ou pas regarde mes voisins ? Voudrais-tu que j’affiche un message en grand sur la porte avec mes allées et venues : disponible entre 14h et 15h chaque jeudi après-midi ? Le reste du temps, vous êtes bienvenus les voleurs. Ps : je me fais surveiller par le voisinage, si j’étais vous je ne rentrerais pas. Remarque, je sais que l'immeuble est bien gardé maintenant. » Elle avait envie d’en rire. Un éclair de lucidité traversa alors la jeune femme, il fallait la jouer plus finement parce qu’il ne la lâcherait pas sinon. Et la bonne raison, elle l’avait parfaitement trouvée. Elle le prit à contrepied lorsqu’il lui demanda si elle comptait le payer. « Oui, j’y compte bien. Je ne voudrai pas qu’il te vienne l’idée de me prendre en filature tous les soirs. » Ne pas trop vite lui donner de détails. Après quelques secondes de silence, elle lui adressa un sourire serein. « J’ai transmis la facture au propriétaire et à l’assurance. Ils sont en train de vérifier à qui il incombe de la payer. » Selon la vétusté des installations, la blonde pourrait peut-être s’en tirer à bon compte puisqu’elle venait d’emménager.
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Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Ven 17 Avr - 12:46
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D’autre part, me rapprocher auprès des forces de l’ordre pour connaitre les recours face à un impayé était une possibilité. Cependant, ça ne risquait pas de se produire. Pour le moins du monde, je tenais à me faire connaitre au commissariat surtout pour une broutille pareille. J’allais régler le problème moi-même et si elle croyait m’avoir avec de belles paroles, elle se mettait le doigt dans l’œil. Bien sûr, quelques clients pouvaient être dans l’incapacité de payer leurs factures durant plusieurs jours, ils finissaient néanmoins par me donner l’argent dû après des relances de ma part par téléphone ou encore à la suite de visite à leurs domiciles. Cette fois-ci, avec ma voisine, le contexte n’était pas semblable puisque je ne connaissais pas le numéro de son téléphone et même si je connaissais son adresse, son appartement n’était plus occupé le temps des travaux surement, d’où pourquoi je préférais connaitre par moi-même l’emplacement de son nouveau lieu de résidence. A la suite de ça, au besoin, j’allais pouvoir débarquer pour lui remémorer ce dont elle me devait pour la réparation en urgence faite sur sa plomberie. D’un côté, j’aurais pu aussi lui demander son numéro de téléphone à la salle de sport directement pour éviter de me déplacer, mais celle-ci m’aurait sans doute filé un mauvais numéro. Alors, je n’avais pas réfléchi bien longtemps avant de me décider à la suivre à l’extérieur, sauf que je n’y avais pas pensé jusque là : l’idée d’être suivie auprès de la gent féminine ne plaisait guère, pour ne pas dire effrayer. Ma voisine me le prouvait bien par son geste de repousse et ses paroles allant suivre après ça : « Et tu t’es dit que me suivre en mode furtif pendant je ne sais combien de temps était une bonne idée ? Depuis quand tu me suis d’ailleurs ? » A ce moment, je pouvais comprendre que ça avait pu l’effrayer. J’essayais un tant soit peu de la rassurer par quelques mots : « T’inquiète, je ne comptais pas te sauter dessus ... » soufflais-je en levant les yeux au ciel avant de m’expliquer sur mon geste. Forcément, je m’attendais à ce qu’elle ne s’arrête pas là pour s’être montrée sous son vrai jour lors de notre première rencontre. « Où je me cache ? C’est la meilleure. D'où ce que je fais chez moi ou pas regarde mes voisins ? Voudrais-tu que j’affiche un message en grand sur la porte avec mes allées et venues : disponible entre 14h et 15h chaque jeudi après-midi ? Le reste du temps, vous êtes bienvenus les voleurs. Ps : je me fais surveiller par le voisinage, si j’étais vous je ne rentrerais pas. Remarque, je sais que l'immeuble est bien gardé maintenant. » Celle-ci aimait brasser de l’air pour m’avoir sorti tout ça sans queue ni tête de sa bouche. Ça me donnait presque mal au crâne. Suite à ses propos, je lui répliquais afin de ne pas me laisser faire : « Je tiens pas à savoir ce que tu fais, j’ai autre chose à faire que de t’espionner comme réparer la plomberie d’autres personnes, tu vois ? » Forcément, je lui rappelais là ce pourquoi j’en étais arrivé à la suivre dans le but de réclamer mon dû après le service rendu. Par ailleurs, ajouté à ça, je lui demandais si elle comptait me payer. « Oui, j’y compte bien. Je ne voudrai pas qu’il te vienne l’idée de me prendre en filature tous les soirs. » A croire qu’elle me prenait pour un psychopathe. M’enfin, si ça pouvait me servir afin qu’elle me paye plus rapidement, je ne crachais pas dessus. Justement, en parlant de facture. « J’ai transmis la facture au propriétaire et à l’assurance. Ils sont en train de vérifier à qui il incombe de la payer. » Il était certain que ma voisine ne comptait guère régler cette facture, du moins pour le moment. J’allais surement finir par en venir à bout sur la longue, elle ne le savait pas encore. « L’assurance ? Surement pas … » Son assurance prenait déjà à sa charge ses travaux et elle croyait qu’elle allait également lui régler sa facture de plomberie ? Quelle connerie. « et connaissant le propriétaire, depuis quelques années déjà, je doute qu’il souhaite régler ta facture même si tu lui fais les yeux doux. » lui confiais-je en toute honnêteté. « Je vais te raccompagner, comme ça je saurais à quelle adresse mettre la facture. Tu pourras l’envoyer à qui tu veux ensuite. Par contre, il y a des pénalités de retard de paiement au bout d’un certain temps, je te dis ça comme ça. » lui expliquais en prenant une moue désolée et faisant mine d’hausser les épaules. Au moins, elle était prévenue. « A toi de voir si tu veux régler ça tout de suite et éviter les problèmes ou si tu préfères perdre du temps. » Si avec tous ces arguments elle n’était pas décidée à payer, elle allait s’enfoncer un peu plus avec le temps.
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Maxyne Oakley
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Ven 17 Avr - 19:17
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Après l’avoir rassurée sur ses intentions en levant les yeux au ciel comme si la suivre le soir était l’activité la plus normale de la semaine, Jay ne tarda pas à lui dévoiler la vraie raison de sa filature en lui rappelant la facture en attente. Puisqu’elle s’absentait toujours de chez elle, il avait jugé bon de trouver l’endroit où elle s’était réfugiée. Elle n’avait pas à se justifier de ses déplacements. Maxyne lui pondit donc un laïus moralisateur qui ne l’impressionna nullement. Elle avait brassé du vent et essayé de l’embrouiller mais il avait compris son manège, il n’était pas stupide. Il fallait la jouer plus finement. Jay n’avait pas envie de perdre son temps. Comme la jeune femme n’avait apparemment pas à le craindre, elle décida d’arrondir les angles pour gagner du temps. « C’est vrai, tu m’as rendu un énorme service et pour ça je te suis redevable. » Loin d’elle l’idée de le flatter, elle reconnaissait les faits. Il l’avait sortie d’un mauvais pas, simplement elle avait trop de fierté personnelle pour lui avouer qu’elle n’était pas en mesure de le payer maintenant. Quelle gêne ! Elle lui expliqua alors qu’elle avait transmis la facture au propriétaire et à l’assurance non pas dans l’espoir que l’organisme paie à sa place mais pour obtenir une expertise sur la nature des dégâts et voir la conclusion qui en ressortirait. De plus, Jay était un inconnu pour elle, il pouvait très bien l’arnaquer sur les détails du montant et avoir ajouté des frais sans qu’elle se rende compte du jargon utilisé. Ça c’était déjà vu. Le plombier la gratifia d’un sourire condescendant et lui apprit qu’il connaissait le propriétaire depuis longtemps, que celui-ci serait peu désireux de s’acquitter du montant. Cette fois, Maxyne attendit que Jay termine ses requêtes. Il dévoila clairement d’une part son intention de la raccompagner pour voir où elle se cachait et d’autre part d’ajouter des intérêts à la facture si elle ne payait pas dans les meilleurs délais. A elle de voir si elle préférait se débarrasser de lui rapidement ou non. Quelle sotte d’avoir invoqué le propriétaire ! Elle aurait dû le voir venir que Jay le connaissait. Pourtant, elle n’en montra rien, habituée à retomber sur ses pattes comme un chat à neuf vies. Au cours des dernières années, Maxyne avait appris que le doute rendait les gens faibles, une forme d’hésitation qui donnait à votre adversaire l’occasion d’en profiter. Rapidement et simplement à cause de vous. La blonde ne doutait pas, du moins rarement devant qui que ce soit. Déterminée, elle prenait ses décisions en un quart de seconde et la plupart du temps, s’y tenait. Elle s’obstinait encore et encore, à tort ou à raison, sans jamais flancher. « Très bien, si tu connais le propriétaire, ce sera encore plus facile à régler. » Répondit-elle calmement. Locataire depuis des années, Maxyne n’était pas née de la dernière pluie. « La loi définit qui doit payer les réparations. Comme je viens d’arriver dans le logement, les dégâts ne me sont pas imputables. Le locataire est en effet responsable en cas de défaut d’entretien, ce qui nous renverrait au précédent preneur, et c’est à charge du propriétaire quand il s’agit de la vétusté de l’installation. » Avait-elle posé le bon choix en lui tenant tête ? Il n’y en avait ni bon, ni mauvais à vrai dire. Chaque décision prise était celle qui nous paraissait la plus appropriée à la situation. Le bon choix, c’était surtout d’être capable de n’éprouver aucun regret et d’assumer chaque répercussion inévitable qui nous attendait. Elle avait choisi de jouer, de voir jusqu’où il irait pour obtenir gain de cause, quitte à y perdre un peu plus d’argent. La nageuse aimait les imprévus. Les yeux de Maxyne se remirent à briller, elle reprenait possession d’elle-même. Bien décidée à ne pas retourner chez elle, le défi que lançait ses prunelles n’eut d’égal que les mots qu’elle souffla. « En fait, je ne comptais pas rentrer tout de suite. Du coup, tu m’accompagnes c’est ça ? »
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Dernière édition par Maxyne Oakley le Mar 21 Avr - 20:14, édité 2 fois
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Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Lun 20 Avr - 17:45
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Cherchait-elle à m’embrouiller ? C’était peine perdue. Autant les femmes pouvaient m’intriguer sur certains points, mais ça, je le connaissais que trop bien : leur jeu pour mener en bateau leurs interlocuteurs, surtout les hommes. Ça pouvait être pour s’en débarrasser ou plus communément pour obtenir quelque chose de leur part. D’ailleurs, au fur et à mesure, j’en apprenais sur le caractère de ma voisine. Celle-ci n’avait pas sa langue dans sa poche déjà à notre rencontre et était mesquine en plus de ça pour chercher à se défaire de cette facture. Qu’est ce que j’allais pouvoir découvrir d’autre ? Avec ça déjà, le chemin allait être long et pénible avant d’obtenir gain de cause. De quoi en connaitre davantage à son sujet durant tout ce temps. Je n’y pensais pas jusque là, plus préoccupé par le moment par être payé pour le service rendu avant d’avoir d’autres chats à fouetter. A ce propos, elle croyait que le propriétaire de l’appartement allait se charger de sa facture, mais le connaissant, pour avoir le même depuis quelques années, je savais pertinemment qu’il trouverait un moyen de contourner ça pour ne pas sortir un sous de sa poche. D’autant que l’installation de sa plomberie ne semblait pas être réalisée dans les règles de l’art à vue d’œil lorsque je mettais occupé de sa réparation. Cette installation avait été surement effectuée par un entrepreneur de bas étage. Celle-ci ne le savait pas pour ne pas lui en avoir parlé, au risque de voir se lancer une procédure interminable et la facture non réglée s’envoler. Avant tout, je souhaitais toucher ma somme pour rentrer dans mes frais. « Très bien, si tu connais le propriétaire, ce sera encore plus facile à régler. » me répondait-elle avec un certain calme. Si elle croyait que j’allais mettre mon grain de sel pour arriver à ses fins, elle se trompait. « La loi définit qui doit payer les réparations. Comme je viens d’arriver dans le logement, les dégâts ne me sont pas imputables. Le locataire est en effet responsable en cas de défaut d’entretien, ce qui nous renverrait au précédent preneur, et c’est à charge du propriétaire quand il s’agit de la vétusté de l’installation. » D’où sortait-elle ça ? De son imagination, surement. Je la voyais mal avoir fait des études en droit et être avocate pour vivre dans la résidence quelque peu vétuste dans laquelle nous vivions, chacun de notre côté dans notre appartement. Il ne fallait pas qu’elle espère trop, alors je me décidais à lui dévoiler ce dont je savais. « Écoute, de ce que j’ai pu constater quand je me suis occupé de cette réparation c’est que l’installation de ta plomberie n’était pas dans les normes, soit le propriétaire a fait appel à un amateur pour payer moins cher ou alors il n’était pas au courant. Dans tous les cas, si tu te lances dans une procédure juridique, tu vas devoir sortir de l’argent. A ta place, je réglerais cette facture très vite au risque de perdre plus d’argent que prévu. » Voilà, je ne pouvais pas être plus transparent. Il restait à voir si cela allait la pousser rapidement à payer. A mon avis, elle ne pouvait que s’interroger. Je me décidais ensuite à la raccompagner là où elle hébergeait dorénavant afin de connaitre l’adresse pour lui envoyer la facture. Pour la suite, elle se déciderait à la payer ou non. Dans ce cas où elle ne comptait pas bouger le moindre petit doigt, j’allais intervenir tant qu’il le fallait. « En fait, je ne comptais pas rentrer tout de suite. Du coup, tu m’accompagnes c’est ça ? » A l’entente de ses mots, je pouvais presque rire jaune. A croire qu’elle pensait mettre fin à cette discussion de cette façon, sauf que je n’étais pas aussi bête que ça. « Comme tu veux, je te suis. Je n’ai rien de prévu. » lui répondais-je en ayant un sourire forcé. Ainsi, elle continuait de jouer malgré ce que je venais de lui confier. J’allais en faire de même. « Tu comptes aller ou, alors ? Te promener pour profiter des derniers rayons de soleil, c’est ça ? » lui demandais-je sans attendre de réelle réponse de sa part tout en commençant à marcher auprès d’elle, avant de reprendre la parole : « D’un côté, t’as raison avec l’hiver qui approche. » Par cette réflexion, je lui montrais que je me moquais d’elle plus qu’autre chose tout comme elle venait de le faire en essayant de se débarrasser de moi.
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○ âge : 35 ans
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○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Mar 21 Avr - 20:15
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Pour l’instant, le plombier discutait patiemment avec elle sans s’énerver. D’instinct, la blonde avait cru qu’il allait l’empoigner, la secouer et lui demander d’arrêter de jouer avec ses pieds, mais il ne s’était pas encore emporté. Était-ce parce qu’elle sentait un caractère de feu qui couvait ou parce qu’elle se trompait et qu’il était plus patient qu’il en avait l’air ? En tout cas, pas découragé, Jay tenta de contrecarrer son argument lorsqu’il lui révéla que la plomberie n’avait pas été faite dans les normes, sauf qu’il l’aida au contraire à le renforcer encore plus. Maxyne s’engouffra dans la brèche qu’il venait d’ouvrir car chaque propriétaire était tenu de vérifier que le logement répondait bien à la réglementation. Du coup, un problème existant avant la signature de la location et découvert pendant l’installation rentrait tout à fait dans cette catégorie. « Donc tu me confirmes que la plomberie n’était pas aux normes. Le propriétaire m’a donné une attestation de la conformité, c’est à ça que sert l’état des lieux. Dans ce cas, je n’ai pas de souci à me faire puisque c’était inexact. » La blonde faillit lui balancer qu’il pouvait très bien être aussi peu fiable que « l’amateur » précédent mais elle choisit de ne pas l’insulter en plus de ne pas le payer. Il l’avait dépannée et elle ne s’engagerait donc pas sur ce terrain. Jay avait aussi évoqué une procédure juridique coûteuse sans se douter qu’elle avait moins à s’inquiéter à ce niveau-là. Si elle gérait ses problèmes de facture toute seule, fierté oblige, en revanche elle serait soutenue en cas d’ennuis plus importants. Son beau-père, le compagnon de son père depuis le divorce de ses parents, était un excellent avocat qui saurait la conseiller. S’il croyait l’intimider, il n’en était donc rien. D’autre part, les problèmes d’eau, de chauffage… Elle connaissait. Durant des années, elle avait vécu en colocation avec un frère qu’il était difficile d’arnaquer sur les dessous de la location. « Merci de me prévenir, mais nous n’en sommes pas encore à ce point. Je le contacterai. Et si ça doit aller jusque-là, je pourrais commencer à me chercher un nouvel appart et le voisinage aura été de courte durée. » Elle lui adressa un sourire entendu. Comme Jay ne comptait pas la lâcher, elle décida de ne pas rentrer et supposa qu’il l’accompagnerait. Têtu, il répondit par la positive puisqu’il n’avait pas d’autres plans. Il lança l’idée d’une promenade sous les derniers rayons du soleil. « Tout à fait. Ce serait dommage de les rater. » Après cette séance de sport, le ventre de la blonde s’était creusé et elle chercherait un truc à avaler. Elle aurait pu rentrer dans un supermarché encore ouvert à cette heure et essayer de lui fausser compagnie dans les rayons, ce qui aurait été complètement débile à son âge. De toute façon, elle trouvait bien plus drôle de voir jusqu’où il était prêt à lui tenir compagnie. Elle marcha jusqu’au food truck près de la plage et prit des pâtes à emporter. Libre à Jay de faire de même ou non. Elle posa ensuite ses fesses sur un muret en bordure du sable, indiquant l’horizon et la plage devant eux. « Ici, tu pourras vraiment profiter des derniers rayons sans la vision d’horreur de ces vieux buildings derrière nous. » La jeune femme piocha une bouchée à l’aide de la fourchette en plastique et releva alors les yeux vers lui. Puisqu'elle devait se coltiner le voisin, autant tuer le temps. « T’es anglais alors ? Ton accent. » Ancienne nageuse de niveau international, Maxyne avait énormément voyagé à l’époque, notamment à Londres. Elle avait croisé des athlètes issus du monde entier et cet accent en particulier ne lui aurait pas échappé. Pourquoi un plombier anglais viendrait se perdre dans un quartier moyen d’Island Bay ?
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Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Lun 27 Avr - 16:00
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Ma patience a ses limites. Comme la plupart des gens, me diriez-vous. Pourtant, jusque là, je m’étonnais à ne pas avoir encore perdu patience face à son flegme surprenant. Chacun arrivait à riposter, pour le moment. Pour combien de temps, aussi ? J’essayais de garder mon calme afin de ne pas la froisser et la voir prendre ses jambes à son cou. Il fallait me montrer plus malin qu’elle pour arriver à mes fins. Je me décidais à adopter une autre stratégie, en lui confiant en toute sincérité que sa tuyauterie n’était pas dans les normes d’où la cause de la fuite d’eau déclarée à son appartement. Si elle souhaitait que le propriétaire se charge de payer sa facture, ma voisine allait s’engager alors dans un chemin sinueux puisque le problème ne s’arrêtait donc pas qu’à son dégât des eaux. Ajouté à ça, il était plus que probable que le propriétaire ne sorte pas un sous de sa poche pour le connaitre un tant soit peu. Celle-ci risquait de s’embarquer dans une affaire sans fin, pour tout dire. Pour tout dire, le montant était élevé, mais j’aurais pu faire monter encore plus le total de la facture en décidant de remettre aux normes sa plomberie. Je m’étais juste contenté de réparer ce qu’il fallait afin de ne pas l’assommer. « Donc tu me confirmes que la plomberie n’était pas aux normes. Le propriétaire m’a donné une attestation de la conformité, c’est à ça que sert l’état des lieux. Dans ce cas, je n’ai pas de souci à me faire puisque c’était inexact. » A croire qu’elle entendait que ce qu’elle voulait entendre. J’essayais de lui faire comprendre qu’elle risquait de s’enfoncer en décidant de faire intervenir le propriétaire, sachant qu’il n’était pas du genre à se soucier de ses locataires, juste bon à encaisser les loyers. « A ce rythme, chacun jettera la faute sur l’autre, mais en attendant les délais de retard s’accumuleront donc ça sera bénéfique pour moi d’un côté. » Au moins, je voyais là un avantage. Je ne m’étalais pas plus que ça, puisque cela allait surement rentrer dans une oreille et ressortir par l’autre. « Merci de me prévenir, mais nous n’en sommes pas encore à ce point. Je le contacterai. Et si ça doit aller jusque-là, je pourrais commencer à me chercher un nouvel appart et le voisinage aura été de courte durée. » Quitter le voisinage ? Un mal pour un bien, d’un côté. Cependant, si elle croyait échapper à cette facture en décidant de déménager, elle se trompait car d’un moyen ou un autre, je finirais par me procurer sa nouvelle adresse pour lui rendre visite afin de réclamer le montant de la facture. « Si t’as tant d’argent à perdre alors … » soufflais-je, non convaincu par mes propos puisqu’elle résidait dans cet immeuble quelque peu vétuste dans lequel nous vivions et n’était pas capable de payer une vulgaire facture. Après ça, je me moquais d’elle, car elle ne se gênait pas de se moquer de moi en ne souhaitant pas rentrer tout de suite à son nouveau lieu d’hébergement. « Tout à fait. Ce serait dommage de les rater. » me répondait-elle en rentrant dans mon jeu. Cette fille était inlassable. Puis, elle se décidait à se diriger vers un point en particulier, un food truck prés de la plage. Cet exercice physique lui avait ouvert l’appétit. Personnellement, ce n’était pas mon cas. Je souhaitais surtout qu’on en finisse vite. D’ailleurs, je m’imaginais mal prendre un repas en tête à tête avec ma voisine. Alors, je l’attendais prendre sa commande avant de la suivre pour s’installer sur un muret au bord de la plage. « Ici, tu pourras vraiment profiter des derniers rayons sans la vision d’horreur de ces vieux buildings derrière nous. » Sur ses belles paroles, je m’installais à ses côtés, les jambes croisées et mains dans les poches dans l’attente qu’elle en finisse avec son repas improvisé. « Je connais la plage, merci. Ce n’est pas comme si je venais de débarquer. » Celle-ci continuait de manger son repas avant de commencer à jouer à la curieuse. Il ne manquait plus que ça. « T’es anglais alors ? Ton accent. » Bien vu. Cependant, je ne souhaitais en rien débuter une conversation avec elle. « Peut-être. » lâchais-je en guise de réponse, sans dire un mot de plus. Puis, mon regard se tournait vers l’horizon. Il fallait couper court à cette discussion au risque de faire passer le temps de la blonde et venir à bout de son but. D’autant que je la voyais bien avoir une curiosité plutôt malsaine en poursuivant de me poser d’autres questions. « Dépêche toi, d’ici quelques minutes, tu vas plus voir clair pour pouvoir manger. » Pour être honnête, je commençais à prendre un malin plaisir à me moquer d’elle. Il ne fallait pas non plus que cela devienne une manie, alors je me décidais à ne plus faire de réflexion au risque que cela dure un moment puisque je m’attendais à ce que ma voisine réplique après ça.
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Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Mer 29 Avr - 20:33
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Coeur couvert de cicatrices, esprit meurtri par les dernières séquelles, elle n'était plus une femme à qui la vie souriait actuellement. Dernièrement, elle enchainait les conneries et plongeait dans un gouffre qu’elle ne réussirait plus à escalader entre les mensonges, l’immaturité d’une gamine de vingt ans et les problèmes d’argent. Et Maxyne assumerait ; comme toujours, elle tenterait d’oublier la petite voix dans sa tête qui lui soufflait de ne pas s’entêter. Enhardie par les arguments que Jay lui servait sur un plateau, elle se réfugia derrière l’attestation de conformité pour démontrer qu’elle ne lui devait pas le montant de cette facture. Il essayait de la prévenir des ennuis supplémentaires que ce conflit entrainerait pour elle car le propriétaire ne cèderait pas facilement. Par contre, le plombier avait tout à gagner des retards de paiement. « Donc si ça dure, tu seras aussi gagnant au final. » Maxyne poussait le bouchon, quitte à continuer sur le même discours depuis le début de la soirée. D’un calme olympien, elle lui assura qu’elle n’hésiterait pas à se défendre si nécessaire même si elle devait déménager. Pour les frais juridiques, la blonde ne s’inquiétait pas outre-mesure puisqu’elle était bien entourée dans la famille proche. En revanche, elle n’avait effectivement pas assez d’argent pour se permettre de déménager dans l’immédiat. Elle devait donc soit gagner du temps avant d’ouvrir un conflit avec le propriétaire actuel soit trouver l’argent. Ancienne sportive connue, elle réussirait sûrement à réactiver d’anciens contacts pour arrondir des fins de mois via de la publicité ou alors donner encore plus de cours particuliers à des nageurs débutants mais Jay ne lui accorderait probablement pas suffisamment de temps avant de revenir à la charge. Pour l’heure, elle continuait donc à se retrancher derrière la version qu’elle lui avait pondue car elle avait bien l’intention de s’engager dans cette voie pour autant qu’elle arrivait à repousser le délai de la facture. La voix de Jay transperça la brume de ses pensées, son timbre tranchant et froid était à glacer le sang. « Si t’as tant d’argent à perdre alors … » Doté d’un radar, il pressentait qu’elle le menait en bateau. Les mots se frottèrent contre son corps, pénétrant celui-ci jusqu'à gagner son esprit, enserrant son organe palpitant tandis qu'elle prenait conscience de ce qu'il venait de lui dire. Un élan de fureur brulante s'infiltra en elle. Qui était-il pour en juger ? Enfin, Maxyne se sentait revivre, la froideur polaire qui s'était emparée de son être depuis qu'elle avait déménagé du précédent appartement cessait enfin de la cristalliser. Le désespoir avait un gout affreux, une saveur métallique aux accents d'impuissance. Il s'emparait de vous et vous laissait agoniser dans votre propre malheur, raréfiait votre oxygène, vous privait de la rationalité. Oui, elle vivait la vie à cent à l’heure et devait ralentir le rythme pour ne pas se retrouver trop juste. Maxyne esquissa un sourire toujours aussi impassible devant Jay qui ne se doutait pas du tumulte d’émotions qui la traversait. Elle plongea ses yeux dans l'océan de son regard : il la haïrait autant qu'il l'aimerait et qu'il rêverait de la détruire. La jeune femme s’en fit la promesse sans même savoir que tel serait le paradoxe de leur relation en devenir. Comme elle ne comptait rentrer dans l’immédiat, Max supposa qu’il l’accompagnerait. Elle se dirigea vers le food truck près de la plage, commanda des pâtes et s’installa sur un muret pour manger sans se soucier que son voisin du dessous l’attendait. Il pouvait encore patienter longtemps. Quitte à passer le temps, Maxyne engagea la discussion sur la beauté naturelle de la plage mais Jay se montra aussi sec qu’un cactus en plein désert. « Oouh je ne voulais pas vous offenser cher voisin. C’est l’endroit idéal pour lâcher son chien en soirée. D’ailleurs, tu vas manquer au tien si tu ne rentres pas. » Habitant juste au-dessus, elle avait déjà entendu les aboiements de l’animal dans l’appartement du plombier. Maxyne rebondit alors sur son accent, ce qui le refroidit à nouveau. Bien plus loquace pour négocier la facture, il se renfermait à présent. Pas de chance pour lui car il n’avait pas fini de la supporter s’il se décidait à rester. « Pleased to meet you too. » Lâcha-t-elle en prenant le même accent que lui. Elle imitait très bien. Jay se montra alors pressant mais la nageuse n’en avait absolument pas cure. « Tu sais ce que c’est les réverbères le long de la promenade, toi qui es ici depuis suffisamment longtemps ? » La jeune femme termina ses pâtes doucement et réfléchissait déjà à la suite.
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Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Ven 1 Mai - 21:39
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Quel homme aimerait se trouver à ma place ? A entendre jacasser une femme qui souhaitait à tout prix avoir le dernier mot. Aucun, j’en suis certain. Ça leur donnerait mal au crâne, en plus d’être agaçant. D’autant que la concernée était en tort à ne pas vouloir régler une vulgaire facture. Si elle cherchait à trouver un coupable pour la fuite d’eau déclarée dans son appartement, ce n’était nullement mes affaires. Peu importe ses excuses, il suffisait simplement de régler cette facture au risque que la somme à payer soit encore plus conséquente. Après ça, elle pourrait faire des mains et des pieds pour se faire rembourser. Ce n’était pas mon problème. Malgré cette réflexion de ma part, cela ne semblait pas lui faire changer d’avis, car elle continuait à répliquer. Cette fille était impassible ou quoi ? D’ailleurs, je plaignais les personnes ayant l’habitude de la côtoyer, si elle avait des amis bien sûr. « Donc si ça dure, tu seras aussi gagnant au final. » Face à sa réflexion, je ne préférais pas répondre, tellement lassé à se renvoyer la balle d’un côté et de l’autre. Combien de temps ce manège allait-il durer, si je m’obstinais également à lui répondre ? Alors, je décidais d’adopter une autre stratégie : lui parler le moins possible pour ne pas dire rester muet. Cependant, cela ne l’empêchait guère de s’exprimer sur l’endroit dans lequel nous étions, la plage. Ce n’était pas comme si je venais de débarquer, voilà déjà huit années que je m’étais installé dans ce pays, dans cette ville plus précisément. Je m’y plaisais bien, même dans la résidence ne payant pas de mine au premier abord dans laquelle je m’étais installé dés mon arrivée. De plus, le voisinage n’était pas à plaindre jusqu’à avoir affaire à ma nouvelle voisine du dessus. « Oouh je ne voulais pas vous offenser cher voisin. C’est l’endroit idéal pour lâcher son chien en soirée. D’ailleurs, tu vas manquer au tien si tu ne rentres pas. » Celle-ci s’intéressait à mon chien. A mon avis, elle avait du l’entendre aboyer à quelques reprises à l’appartement, sinon il passait son temps à jouer et déchiqueter divers objets. Dans tous les cas, ses mots n’avaient eu aucun effet car je savais que mon chien était en bonne compagnie avec un voisin qui lui servait de dog-sitter. Vaut mieux faire attention aux propos employés à son sujet, si elle ne voulait pas me découvrir sous un autre jour. Il m’était cher, à mes yeux. « Si tu t’inquiètes pour mon chien, tu devrais te décider à rentrer alors pour que je puisse ensuite le retrouver. » Après ça, ma voisine s’intéressait à mes origines. Décidément, elle était bien curieuse. A croire aussi qu’elle en connaissait plus à mon sujet que je ne le pensais, de quoi me questionner sur son intérêt à mon égard. Toutefois, je préférais la laisser dans le doute avec ma réponse peu explicite. « Pleased to meet you too. » Aucun doute, en essayant tant bien que mal d’imiter l’accent l’anglais, elle se moquait de mon peuple. Je la laissais toute seule dans son délire et levais les yeux au ciel tout en secouant la tête en guise de réaction. Puis, je ne pouvais m’empêcher de lui faire une remarque sur le temps qu’elle nous faisait perdre en ne pensant qu’à se remplir le ventre avec ses pâtes. Cela n’avait eu aucun effet puisqu’elle continuait de brasser de l’air. « Tu sais ce que c’est les réverbères le long de la promenade, toi qui es ici depuis suffisamment longtemps ? » A la suite de sa réaction inexistante à propos de ma remarque, je décidais de faire de même en ne répondant pas à sa question. Qu’est ce que cela pouvait me foutre, vraiment ? Celle-ci voulait surement me rendre chèvre avec cette question peu pertinente sauf que je n’étais pas né de la dernière pluie. Il fallait en finir avec cette mascarade, d’autant que le soleil commençait à se coucher, d’ici moins d’une heure la nuit allait s’installer. « Dis moi, t’as peur de quoi à rentrer chez toi ? Ou plutôt dans ton nouveau lieu de vie. Si t’es tant confiante, quelqu’un se changera à ta place de payer la facture nan ? T’as pas à t’inquiéter donc, tu recevras juste une facture et t'auras à avancer les frais. La suite, tu la connais. » Par mes propos, j’essayais de me montrer conciliant avec elle. En réalité, je décidais d’adopter une autre stratégie pour arriver à mes fins, mais si elle s’acharnait à rester dans son jeu c'est-à-dire à vouloir perdre du temps pour me semer, peut-être finirais-je par rentrer à mon appartement et trouver un autre moyen pour obtenir l’adresse où elle hébergeait le temps de ses travaux ou à l'inverse je prendrais mes aises en restant muet comme une tombe et suivrais son jeu. Dans tous les cas, je comptais bien faire en sorte qu’elle finisse par payer cette facture.
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Maxyne Oakley
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Sam 2 Mai - 11:25
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La discussion déjà stérile devenait maintenant ennuyeuse. Tous les deux tournaient en rond et si Maxyne essayait de parler d’autre chose quitte à devoir supporter sa compagnie encore un moment, il préféra s’emmurer dans le silence et attendre qu’elle se décide à rentrer, ne réagissant que lorsqu’elle parla de son chien. Impossible de lui faire oublier cette maudite facture. En même temps, elle était probablement partie du mauvais pied en choisissant de l’affronter plutôt que de chercher à l’amadouer. Le plombier n’était pas né de la dernière pluie et était plutôt coriace en affaires… N’importe qui aurait été agacé par une fille qui se croyait au-dessus de tout et rembarrait sans arrêt. Jay retrouva finalement l’usage de la parole et tenta une dernière fois de raisonner Max. La façon dont il formula sa question la poussa à réfléchir sérieusement. La nageuse n’avait pas beaucoup d’options et la meilleure qui s’offrait à elle pour l’instant restait de gagner du temps… d’une manière suffisamment acceptable pour Jay et pour qu’elle n’ait pas à lui révéler qu’elle n’était pas en mesure de le payer. Max leva les yeux vers lui et essaya de lui répondre plus calmement. « J’ai peur de quoi ? D’un type que je ne connais pas, qui me suit en pleine nuit pour savoir où je vais juste pour quelques billets. C’est ce que tu essayais de faire Jay. De me suivre, jusqu’à ce que je t’entende. Tu as beau me dire que tu ne faisais rien de mal, c’est franchement malsain. Ce n’est pas nécessaire de me prendre en filature pour une facture. A moins que tu n’aies absolument besoin de cet argent ce soir comme si ta vie en dépendait, je ne comprends pas non. » Pour une fois, Max ne parlait pas en l’air. Avait-elle vraiment envie de se mettre son nouveau proprio à dos et de déménager ? Non. Le logement lui convenait, elle l’avait installé comme un petit nid douillet et elle s’était bien entendue avec le type qui le lui louait. Max ne cautionnait pas le défaut de normes mais elle devrait faire avec et en discuterait avec l’intéressé. De toute façon, les travaux de réparation avaient commencé alors c’était en bonne voie de se régulariser. Cependant, Jay avait marqué un point. Elle ne rentrait pas chez elle en partie parce qu’elle cherchait à l’éviter et en partie parce qu’elle redoutait de découvrir de nouveaux vices avec de nouvelles factures à payer à la clef. Il était bien sûr hors de question de le lui avouer. Pourquoi n’agissait-il pas comme toute personne normale en lui remettant le fameux document par les voies traditionnelles ? Rester avec elle juste pour savoir où elle créchait maintenant, quitte à supporter la présence désagréable de la nageuse alors qu’elle faisait tout pour être insupportable… Soit il était maso, soit il était psychopathe. « Tu sais où j’habite. Si je ne suis pas chez moi, il te suffit de la glisser sous la porte ou dans la boîte aux lettres à l’entrée de la résidence. » La comédie avait assez duré. A la place, elle s’alluma une clope et croisa ses jambes en attendant qu’il parte. L’air frais de l’eau à quelques dizaines de mètres d’eux lui chatouilla agréablement le visage. Et surtout, la brise l’aidait vraiment à se remettre les idées en place. Il lui avait rendu service et elle le traitait comme le dernier des débiles parce qu’elle était sur la défensive et elle détestait qu’on lui force la main en la mettant en face de ses propres failles. Ça ne lui ressemblait pas de se comporter en peste gratuitement. Si elle n’arrêtait pas, la situation risquait de s’envenimer irrémédiablement. Non, le meilleur moyen de gagner du temps était de continuer à temporiser comme elle avait commencé à le faire, de finalement lui donner ce qu’il voulait. Pour ce soir, en tout cas. « Je regarderai à ça. Je m’arrangerai de mon côté après. »
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Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Sam 2 Mai - 17:30
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Quelle que soit ma remarque, celle-ci n’avait aucun scrupule à me pointer du doigt. A croire que mes propos entraient par une oreille et ressortaient de l’autre de ma voisine. A noter, certains points semblaient porter son attention notamment pour me causer des torts. Pour certaines de ses réflexions, elle pouvait presque se sentir fière, tel un môme se sentant pousser des ailes après avoir rétorqué à la suite d’une remarque d’un adulte. Pourtant, il n’y avait qu’une personne en tort, elle-même. Payer une facture était une chose ordinaire, mais pour ma voisine c’était une autre affaire, d’où pourquoi je ne souhaitais pas en finir là avec elle et me prenais à son jeu pendant un temps avant de réfléchir à d’autres stratégies pour arriver à mes fins. Pour finir, après être resté muet durant quelques minutes, je décidais de me montrer conciliant tout en la secouant légèrement pour arrêter ce manège. « J’ai peur de quoi ? D’un type que je ne connais pas, qui me suit en pleine nuit pour savoir où je vais juste pour quelques billets. C’est ce que tu essayais de faire Jay. De me suivre, jusqu’à ce que je t’entende. Tu as beau me dire que tu ne faisais rien de mal, c’est franchement malsain. Ce n’est pas nécessaire de me prendre en filature pour une facture. A moins que tu n’aies absolument besoin de cet argent ce soir comme si ta vie en dépendait, je ne comprends pas non. » Ceci me laissait sourire. Dans le cas où je ne l’aurais pas suivi pour essayer d’avoir sa nouvelle adresse où elle vivait, quelle raison aurait-elle trouvée ? Au fond, je savais pertinemment qu’elle n’était pas en mesure de payer, mais pour combien de temps ? Voilà pourquoi je voulais m’assurer avoir ses coordonnées afin de la joindre pour la relancer quand il le fallait. Si elle croyait que j’allais lui offrir à titre gratuit mes services, elle se met le doigt dans l’œil. « En pleine nuit ? Il faisait encore jour. » soufflais-je avant de ricaner légèrement. « Pis ce n’était pas comme si tu m’avais fait des paroles en l’air en promettant de me payer dans les jours suivant l’incident après t’avoir proposé gracieusement de me payer plus tard. Malsain, moi ? Je cherche juste à récupérer mon dû. » Si avec ça elle trouvait quoi à redire, je risquais peut-être d’éclater de rire, plus nerveusement qu’autre chose. Cela devenait agaçant, j’attendais juste qu’elle finisse par craquer. « Tu sais où j’habite. Si je ne suis pas chez moi, il te suffit de la glisser sous la porte ou dans la boîte aux lettres à l’entrée de la résidence. » Après ça, la blonde ne tardait pas à s’allumer une cigarette pour s’en prendre une bouffée avec le regard portait sur l’horizon. Celle-ci me donnait presque envie de m’en griller une, mais j’espérais en avoir fini sous peu avec elle. « J’y compte bien. » En effet, je comptais bien laisser une facture dans sa boite aux lettres et peut-être en glisser une sous sa porte également. Après tout, il ne fallait pas qu’elle oublie de la régler, déjà qu’elle s’était accordée un délai supplémentaire en plus de mon geste. « Je regarderai à ça. Je m’arrangerai de mon côté après. » Forcément, je n’y croyais pas une seule seconde. Ma voisine était douée pour brasser de l’air, c'était ce qu'elle m'avait montré jusque là, alors j’essayais de jouer une dernière carte pour qu’on en finisse et reprenne chacun de notre côté notre petite vie. « Tu sais quoi, j’aurais du faire un truc depuis le début pour nous éviter ça … Donne moi ton numéro de portable. Ne pense même pas à me donner un mauvais numéro, je compte faire sonner ton téléphone pour m’en assurer ou même me dire que t’as oublié ton portable quelque part, tout le monde traine avec son portable sur soi. Ne t’inquiète pas, je ne compte pas jouer au harceleur pervers.» Il fallait bien la rassurer un tant soit peu au final, après lui avoir fait une petite frayeur en la suivant sans la mettre au courant dans la rue dés sa sortie de la salle de sport. « Ça sera une sécurité, si jamais je n’ai pas de nouvelles. » Alors, je sortais de ma poche mon portable et n’attendais plus qu’à entendre son numéro pour pouvoir le répertorier. J’espérais qu’elle m’en fasse part pour pouvoir rentrer à mon appartement tout en me grillant une cigarette sur le chemin du retour. De plus, j’allais retrouver mon chien qui était en attendant chez un autre voisin.
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: Life is no Nintendo game | Jay (#) Sam 2 Mai - 19:42
Jay & Maxyne
Yesterday is over, it's a different day She doesn't get another chance Life is no Nintendo game
Jay revint une nouvelle fois sur cette histoire de facture et de délai qu’elle n’avait pas respecté. Il devenait lourd et Maxyne prenait vraiment sur elle pour ne pas rétorquer de plus belle. La jeune femme tentait de calmer le jeu et il en rajoutait encore. C’est vrai qu’elle avait demandé un report de plusieurs jours pour lui payer et que ce laps de temps était dépassé. Mais s’il ne croulait pas sous les dettes, pourquoi il ne lui donnait pas plus de temps de lui régler la facture ? Vu comme il insistait, elle ne risquait pas de l’oublier. Message reçu. « Tu es venu me dépanner en plein milieu de la nuit. Non, je ne me balade pas avec autant de cash sur moi dans mon appartement, je n’aurai pas pu te la régler ce jour-là. » Répliqua-t-elle en levant les yeux au ciel avec évidence. « Je reste persuadée que ce n’est pas à moi de la payer mais soit, comme dit je verrai avec le propriétaire plus tard. Chercher à récupérer ce qui te revient est tout naturel, la méthode est malsaine, je maintiens. » Maxyne se montrait plus conciliante mais elle ne cédait pas en tous points et rien ne justifiait qu’il la suivre à la trace jusqu’à ce qu’elle daigne rentrer chez elle. Du coup, la jeune femme lui proposa de lui glisser la fameuse facture sous la porte ou dans la boîte aux lettres. Pour couper court à une relance de la discussion, elle confirma qu’elle regarderait, ce qui sembla convenir à Jay moyennant la condition de lui donner son numéro de portable. Max n’en avait nullement l’envie mais si c’était la seule solution pour en être débarrassée ce soir et gagner du temps, elle était prête à saisir sa chance. S’il lui prenait l’idée de lui faire des rappels trop souvent par téléphone, elle pourrait toujours nier les messages. De plus, elle éviterait la salle de sport au cours des prochaines semaines. La piscine et le centre nautique suffiraient à la garder en forme physique le temps qu’elle trouve enfin une solution à ce problème. Malheureusement, la fierté de Maxyne la perdrait car malgré ses problèmes d’argent, elle était bien trop indépendante pour demander de l’aide à des amis. D’une part, elle ne pouvait pas se le permettre et ensuite quand pourrait-elle les rembourser eux aussi. Non. Si la situation devenait trop compliquée, elle se tournerait éventuellement vers sa famille mais elle n’en était pas encore réduite à de telles extrêmes. « Très bien. Le voici. » A contrecoeur, Max se résigna donc à lui donner son numéro. Il testa la véracité de ses dires juste sous ses yeux, ce qui permit à la jeune femme de répertorier le sien sous le sobriquet « chieur », à l’abri de son regard bien entendu. Rassuré sur ce point, il décida enfin de prendre congé. Ils se quittèrent ainsi et Max s’alluma une deuxième clope, histoire d’être sûre qu’il soit suffisamment loin pour regagner l’appartement de Fiona, endroit où elle logeait actuellement. Quelle maudite fin de soirée… Pas de doute, Jay allait lui pourrir la vie jusqu’à obtenir gain de cause.