contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Jeu 9 Avr - 19:28
Friends are the sunshine of life
Reira & Allan
Quoi de mieux qu’un petit moment détente entre amis ? Pas grand-chose. Le café était désormais fermé, Shi Won était finalement couché et seuls son employée et lui occupait à présent la salle principale. Une employée qu’Allan ne considérait pas vraiment comme telle puisque Reira était devenue bien plus que ça, en très peu de temps qui plus était. Pas un seul instant, il n’avait regretté de l’avoir engagé et leur complicité aujourd’hui lui montrait une nouvelle fois ô combien ça en avait valu la peine. Des personnes auprès de lui, le jeune homme n’en avait jamais eu beaucoup et à chaque fois qu’il avait commencé à s’attacher, il avait fini par les perdre. Encore et toujours. La raison pour laquelle, il essayait de ne plus attendre quoi que ce soit de ceux qui l’entouraient cependant au bout du compte, c’était plus fort que lui… On ne pouvait contrôler ce que ressentait son cœur après tout, peu importait à quel point il tenterait de le verrouiller à doubler tour, ça ne changerait jamais le fait qu’il n’avait pas envie de mettre des barrières entre ses proches en lui. Il voulait leur accorder une chance, il voulait croire en eux et se dire qu’ils n’étaient peut-être pas comme ceux qu’il avait pu connaître par le passé. Avec Reira, c’était pareil… Il avait accepté de lui accorder sa confiance et de ne pas penser aux potentiels drames qui pouvaient arriver à l’avenir. A quoi bon perdre son temps à se tracasser pour des choses qui n’étaient pas encore arrivés ? Evidemment qu’Allan se tourmentait parfois, qu’il s’inquiétait et se posait tout un tas de questions hors qui ne le faisait pas ? C’était humain de réagir ainsi.
Toutefois, quand ils étaient tous les deux, jamais ce genre de réflexion n’occupait son esprit, c’était toujours tranquille et agréable. Il y avait même ces fois où ils ne parlaient pas, le silence résidait dans toute la pièce néanmoins il n’était pas dérangeant ; au contraire, il était même plaisant. Ils appréciaient la présence de l’autre sans avoir besoin de communiquer tout comme il se comprenait sans qu’il leur soit nécessaire de parler. Leur amitié n’était un secret pour personne et ça ajoutait d’ailleurs un zeste de confort à l’atmosphère chaleureuse qui régnait déjà dans le café habituellement.
Derrière le comptoir, il finissait de préparer deux de tasses, une pour sa camarade, une pour lui avant de venir s’installer sur l’une des chaises hautes, les boissons posées sur la table. « Au fait, je t’ai pas raconté. » Avait-il enchéri ensuite, se doutant très bien que Reira ne manquerait pas l’occasion de s’en moquer. « Ce matin quand je suis parti faire les courses, je suis tombée sur une folle. » Une vraie folle oui, et encore le terme était bien « petit » pour la décrire. « Elle m’a traité de pervers. » Avait poursuivi Allan d’un ton qui se voulait clairement offensé par la situation avant qu’il ne se désigne lui-même du doigt « Moi, un pervers ? Non mais tu te rends compte ?! » Lui n’en revenait toujours pas et encore moins de la tournure que ça avait pris. « Tout ça à cause d’un malentendu, c’est tellement parti en vrille. » Il soupira sur ses propos, portant sa tasse à ses lèvres afin d’en boire quelques gorgées. Certaines personnes étaient vraiment désespérantes.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Dim 12 Avr - 15:05
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Friends are the sunshine of life; Allan & Reira
La journée s’était achevée, calmement. Le brouhaha ambiant s’était tu pour laisser place au silence. C’est ce qu’elle aime au café d’Allan, c’est ce calme et la sérénité qu’inspire le lieu. Travailler ici est une bénédiction pour quelqu’un de possiblement dérangé comme Reira. Ici, elle oublie tout : sa famille, son échec, son malheur. Comme si le café est hors du temps et du monde. Alors que son patron, ou plutôt son ami, est parti coucher son fils, Reira s’active pour épousseter les tables, replacer les chaises, et ranger ce qu’il y avait à ranger. Leur relation n’avait rien d’une relation employée-boss. En plein service, ils leur arrivaient de se taquiner sous les yeux médusés de nouveaux clients peu habitués à tant de complicité au travail. Reira adore Allan en plus de lui être extrêmement reconnaissante de l’avoir employée malgré le fait qu’elle soit étrangère. Aussi surprenant soit-il, de nombreux employeurs trouvaient que l’accent russe de Reira était problématique pour les affaires. Pourquoi ? Probablement pour rien, c’était simplement leur excuse pour ne pas la prendre. Allan lui avait donné sa chance, il a su voir au-delà de tout cela. Elle lui en est d’autant plus reconnaissante, qu’en plus de lui avoir offert un travail, il lui a offert son amitié. Une amitié très précieuse aux yeux de Reira, qui n’a jamais eu énormément d’amis. À l’académie du Bolchoï, l’éducation inculquée était plus du style « ne vois pas l’autre comme ton ami, mais comme ton ennemi ». Les élèves ne s’entraidaient jamais, certains faisaient même des crasses aux autres, pour s’assurer les meilleures places dans le ballet de fin d’année. En parcourant le monde, Reira a compris que les autres ne sont en aucun cas des ennemis. Puis arrivée à Island Bay, les amis ne courraient pas les rues, après tout elle débarquait de nulle part dans une petite ville où tout le monde semblait connaître tout le monde.
Assise sur un fauteuil, elle repensait à tout ce qu’elle avait pu vivre. Un sourire gagne ses lèvres alors qu’elle observe le plafond. Et aujourd’hui, je suis là. Dans ce café, avec Allan. Au même instant, elle entend Allan s’activer derrière le comptoir pour préparer des boissons chaudes. Souvent ils restaient ensemble après la fermeture pour discuter de tout et de rien, ou juste pour passer un moment ensemble même en silence. Le café était rapidement devenu sa deuxième maison. Elle l’observe, le sourire toujours niché sur ses lippes. Là, elle se dit qu’elle a vraiment de la chance d’avoir près d’elle un ami comme lui. Pendant qu’il est en pleine préparation, elle s’approche de lui, s’installant sur une chaise haute. Son sourire s’étire un peu plus lorsqu’il se met à évoquer une mésaventure qu’il vient de vivre. Elle l’écoute attentivement tandis que ses doigts s’enroulent autour de la tasse chaude. L’utilisation du mot « pervers » et le ton offensé d’Allan lui coûte un joli éclat de rire qui se poursuit lorsqu’il surenchérit. Reira ne connaît pas encore toute l’histoire et pourtant elle la trouve déjà hilarante. Son rire se calme pour se transformer en sourire amusé. « Me dis pas que tu lui as mis une main aux fesses, ou pire ailleurs… » Elle use évidemment d’un ton moqueur, et non accusateur car elle sait que son ami n’est absolument pas de ce genre-là. Elle en a connu des pervers, et Allan n’en a absolument pas l’allure, bien au contraire. « Quand même, il n’y a que toi pour vivre des trucs pareils ! » Elle rit de nouveau, parce qu’il arrivait souvent à Allan des mésaventures pas très dérangeantes mais terriblement hilarantes. « Imagine, t’aurais pu finir en garde à vue, entouré de vilains délinquants. J’suis sûre qu’ils t’auraient surnommé Gueule d’ange. » Reira imagine la scène dans son esprit : Allan entouré de gros malabars, le collant d’un peu trop près. Elle porte la tasse à ses lèvres, le sourire toujours présent. Comment rater une occasion de taquiner son ami ? Elle tente de redevenir sérieuse, ses sourcils se fronçant légèrement. « Mais dis-moi… Comment t’en es arrivé à te faire traiter de pervers à cause d’un malentendu ? » Il n’y avait pas dû aller de main morte pour finir par se faire traiter de pervers, la nana devant probablement hausser le ton vu son qualificatif de « folle ». Elle rit de plus belle, en imaginant le visage à la fois désemparé et offensé d’Allan sur le moment.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Ven 17 Avr - 10:18
Friends are the sunshine of life
Reira & Allan
Allan avait conscience qu’il exagérait, qu’il était en partie fautif dans cette histoire et que la réaction de l’autre cliente était probablement légitime. Hors, pouvait-on l’empêcher d’être frustré ? Parce que lui se connaissait assez pour savoir qu’il n’agirait jamais de cette façon, parce qu’il avait ses valeurs et qu’il était le premier à intervenir dans ce genre de situation… Cela l’énervait qu’on puisse se méprendre sur lui de cette façon, qu’on l’accuse de ce qu’il n’était pas et oui, même si la pauvre victime n’aurait jamais pu le deviner. Il s’était braqué, trop vite, parce qu’elle l’avait agressé aussitôt et oui, certainement qu’il aurait mieux fait de s’excuser au lieu de monter de suite sur ses grands chevaux. Cela aussi, le jeune homme savait qu’il n’avait pas été correcte cependant malgré tout, il était encore frustré de la tournure des évènements et du fait qu’il avait presque failli se retrouver au commissariat pour un quiproquo ainsi que des excuses qu’il avait refusé de donner. Plus susceptible qu’il n’y semblait, le garçon mettait très vite des barrières entre lui et autrui, principalement quand il se sentait attaquer. C’était un moyen d’auto-défense, un moyen pour ne pas finir blesser et s’assurer d’être celui qui dominait. Il avait beau être gentil et chaleureux, il gardait tout de même des traits de sa personnalité passée… A croire que l’être-humain ne changeait jamais entièrement et lui, comme tout autre individu, avait également son lot de défauts. Il était comme ce chien abandonné qu’il fallait réapprivoiser et qui dés qu’on s’approchait de trop près n’hésitait pas à sortir les crocs afin de se protéger. Oui, Allan était exactement pareil et c’était cette réaction qu’il avait eu quand cette demoiselle l’avait soudainement « attaqué ».
Ses sourcils s’étaient froncés face à l’attitude de son amie cependant une légère esquisse amusée était malgré tout venu étirer ses lèvres ; il se doutait que Reira agirait ainsi et la connaissant, elle n’était pas prêt de le laisser tranquille à ce sujet après ça. « Je ne l’ai pas fait exprès ! » S’était-il gentiment offusqué, faussement outré, afin de s’expliquer « On m’a bousculé. » Hors sa camarade avait raison sur un point, il n’y avait qu’à lui qui arrivait de telles péripéties. « Ne rigole pas, j’ai failli ! » Finir en garde à vue… Cependant ce n’était pas ce qui l’effrayait le plus, il avait déjà connu ça ; c’était plus le fait de se retrouver séparer de son fils qui l’avait angoissé. « Et on ne m’a jamais surnommé gueule d’ange quand j’ai été en garde à vue. » Sur ses dires, il lui adressa un clin d’œil sans rien ajouter de plus sur le sujet. Allan ne parlait jamais de son passé, préférant se concentrer sur son présent plutôt que se perdre dans une époque qui était révolue puis qu’il souhaitait oublier. Ainsi, bien qu’il l’ait mentionné naturellement et sous la plaisanterie, Reira venait d’apprendre que son patron s’était déjà retrouvé coincé dans un commissariat auparavant ; certainement qu’il était difficile d’imaginer quelqu’un comme lui qui était doux et chaleureux avoir été un délinquant auparavant. Peut-être même que son amie ne serait pas en mesure de deviner quel genre de délit Allan avait commis pour finir enfermer par la police. A l’heure actuelle, il serait plus logique de penser qu’il avait été accusé à tort pour un crime qu’il n’avait pas commis que pour autre chose. C’était vrai qu’il paraissait plus innocent désormais hors c’était certainement dû au fait qu’il s’était beaucoup assagi. « Je faisais la queue à la caisse et un imbécile m’a poussé. » Haussant les épaules avant de soupirer, il porta un instant sa tasse à ses lèvres pour enchérir ensuite. « Et évidemment il a fallu que la femme devant moi se méprenne. Elle m’a insulté, je te jure je n’ai rien compris de ce qu’il m’arrivait. » Lui, pauvre âme pure et innocente.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Dim 19 Avr - 13:12
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Friends are the sunshine of life; Allan & Reira
— Elle observe toujours son ami d’un air amusé, parce que même s’il fait le vexé à sa remarque, elle sait qu’il le prend aussi la rigolade. De toute façon il est habitué aux taquineries de Reira, tout comme elle est habituée aux siennes. Et puis, elle peut se permettre de le taquiner parce qu’au fond elle sait que si sa main a atterri sur le postérieur d’une femme pendant qu’il faisait les courses, ce n’était qu’à cause d’une malencontreuse coïncidence. Allan était vraiment quelqu’un de bien. Très attentionné et généreux, en plus d’être l’ami dont tout le monde peut rêver. Rien que pour toutes ces histoires qui lui arrivent, c’est un plaisir d’être proche de lui. Reira ne compte plus vraiment toutes ses petites péripéties aussi drôles les unes que les autres. Lorsqu’il lui dit de ne pas rigoler, elle ne peut s’empêcher de rire à nouveau. Reira ne connaît pas grand chose aux lois mais elle se dit que c’est difficilement possible de finir en garde à vue juste pour avoir touché le cul d’une nana par mégarde. Encore si ça avait été volontaire avec d’autres attouchements, la garde à vue se légitimait mais dans le cas d’Allan pas vraiment. Au pire les agents de sécurité du supermarché l’aurait fait sortir de force. Elle hausse un sourcil, étonnée par la remarque de son ami. Alors qu’elle s’apprêtait à prendre une gorgée de la boisson, elle le fixe avec intérêt, son bras se dépliant lentement pour reposer la tasse. Son clin d’œil la prévient qu’il n’en dira pas plus. Reira abdique en se disant qu’elle creuserait ce sujet plus tard. Allan un bad boy ? Elle avait un peu du mal à l’imaginer pour tout avouer mais peut-être qu’il a fait quelques bêtises quand il était plus jeune. Ce sont des choses qui arrivent. Elle l’imagine bizarrement bien faire une bêtise de gamin, du genre style jouer les voleurs dans un magasin, embêter un peu trop certains voisins au point qu’ils finissent par appeler la police. Et puis de toute façon, elle se fiche pas mal de ce qu’Allan a pu faire, puisque le plus important soit qui il est aujourd’hui. Ceci dit, elle se plaît à imaginer ce qui a pu le conduire dans les bras de la police. Elle éclate à nouveau de rire lorsqu’il complète son histoire en lui offrant un peu plus de détails. « Tout ça pour ça ? » Elle hausse un sourcil, alors qu’un rictus vient se dessiner sur un coin de ses lèvres. « Je vois... Elle a un peu surréagi. » Reira peut comprendre ce que la femme a dû ressentir, mais elle se dit qu’elle a sûrement réagi un peu trop fortement. À danser dans des clubs en petites tenues, Reira a souvent eu droit à ce genre de comportement loin d’être involontaire pour le coup. Jamais elle n’a réagi avec véhémence, elle préfère la discrétion, la colère froide et éventuellement les menaces. Son visage glacial de Russie aide peut-être à la rendre crédible, elle ne sait pas mais jamais ils n’osaient l’embêter une seconde fois. « D’un côté, tu ne peux pas lui en vouloir, peut-être que si tu étais une femme tu aurais réagi de la même façon… Je pense qu’elle a simplement eu peur et dans ces cas-là soit t’es tétanisé, soit tu te mets à crier pour éloigner le danger. » Elle fait un jeu de sourcils alors que son sourire s’agrandit. « T’es un danger Allan. » Elle ne peut s’empêcher de rire à nouveau, parce que c’est plus fort qu’elle d’embêter son ami. « T’as fini par lui faire entendre raison ? Je veux dire lui faire comprendre que tu n’étais pas un vilain pervers, juste un p’tit gars qui a été bousculé. » Elle porte la tasse à ses lèvres avant de sourire à nouveau à son ami. « Tu devrais aller pousser à la salle de sport, histoire d’être assez costaud pour résister quand on te bouscule. » Elle lui adresse un clin d’œil amusé. Puis elle finit par hausser une épaule, donner un petit coup de coude à son ami. « Allez fais pas cette tête, dis-toi que tu ne la reverras probablement jamais alors peu importe. » Bon peut-être qu’il la reverrait, Island Bay est quand même une petite ville donc il la recroisera sûrement. Au pire il n’aura qu’à changer de trottoir, de magasins ou peu importe, les possibilités sont infinies pour éviter cette jeune femme qui lui a heurté l’égo en le traitant de pervers. Reira pourrait même servir de garde du corps à Allan, au cas où. Cette pensée la fit sourire, le regardant avec une lueur malicieuse dans le regard.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Lun 27 Avr - 10:00
Friends are the sunshine of life
Reira & Allan
C’était vrai qu’Allan parlait rarement de lui et qu’en le connaissant aujourd’hui, il était difficile de l’imaginer avoir été un délinquant auparavant. Si Reira savait, elle serait très certainement surprise toutefois le jeune homme n’avait pas cherché à en dire plus sur le sujet et il était reconnaissant envers son amie de ne pas lui avoir posé plus de questions que ça. Non pas qu’il s’en cachait néanmoins s’il devait parler de son passé, il préférait que cela vienne de lui-même plutôt que se sentir forcé. Heureusement, ils étaient restés sur ce mauvais quiproquo et comment le garçon s’était retrouvé accusé injustement dans un supermarché. Il avait conscience d’avoir exagéré et de râler pour pas grand-chose hors sur le moment, ça l’avait réellement offusqué… C’était de sa faute s’il se braquait de la sorte parce qu’il était toujours le premier à se mettre sur la défensive dés qu’il se sentait attaquer. Un trait de sa personnalité qui ne paraissait pas avoir changé en comparaison à l’individu qu’il était à l’époque. Comme quoi, oui en effet, un être humain ne changeait jamais complètement. « Je sais qu’elle a probablement eu peur. » Lui avait-il rétorqué posément, haussant les épaules. « Ca n’en reste pas moins outrageux. Je ne suis pas un pervers. » Sur ses propos, le jeune homme avait froncé les sourcils, faussement vexé, avant de se mettre à rire à son tour légèrement. C’était la preuve que dans le fond il n’était plus aussi offensé par cette histoire, qu’il râlait simplement pour râler, que oui sa fierté en avait pris un coup mais qu’il s’en remettrait.
Son rire s’estompant, ses prunelles s’étaient égarées sur sa vis-à-vis qui semblait prendre un malin plaisir à se moquer de sa personne. Lui, un danger ? Il ne manquerait plus que ça. Si lui était un danger, il craignait pour l’avenir de cette planète au vue de tous les véritables monstres qui vivaient dessus. « J’en sais rien. Elle est partie assez soudainement donc je ne sais pas. » Même si la coréenne s’était excusée, il doutait qu’elle ait cru en ses paroles et Allan ne s’en prenait qu’à lui-même puisque sa réaction n’avait certainement pas aidé la jeune femme à le voir comme une bonne personne. « J’y vais assez à la salle de sport. Tu veux voir mes muscles pour comprendre que ma carrure n’a rien à voir avec le fait d’avoir été bousculé. » Sur ses paroles, il lui adressa un sourire fier et amusé sans en dire plus. Il avait conscience de ne pas donner l’impression d’être très fort et que sa corpulence pouvait être trompeuse cependant franchement, qu’on se dise, Reira serait surprise si elle voyait. Et oui, si nombreux complexaient sur son apparence, ce n’était pas forcément son cas. Il connaissait sa valeur puis si lui ne s’aimait pas, qui le ferait pour lui, hm ? « Je ne m’y attendais simplement pas. » Avait-il aussitôt repris sans laisser le temps à sa camarade de répondre, son intonation gardant ce zeste de plaisanterie qu’il avait employé quelques secondes plus tôt. « J’espère bien que je ne la reverrais pas. Ce serait vraiment de la poisse à ce stade. Comme si j’avais besoin de ça pour ajouter du piment dans ma vie. » En toute honnêteté, il s’en passerait avec plaisir.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Sam 2 Mai - 16:30
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— Son exagération à outrance la fait sourire de plus belle, se retenant presque de rire. Il est vrai que la jeune femme avait sûrement abusé en le traitant de pervers mais il n’y a pas des millions de mots pour définir une personne touchant des femmes sans leur consentement. Pervers, connard et autres noms d’oiseaux. Même si leur engueulade provenait d’un quiproquo malheureux, d’une bousculade, sur le coup la jeune femme n’en savait absolument rien et a réagi, hé bien comme si Allan était en effet un pervers. Le rire de son ami lui fait toutefois comprendre qu’il n’est en réalité pas si offusqué que ça, et qu’il joue légèrement les drama queen. Au fond, elle sait aussi que sur le coup, il a réellement dû être vexé et offusqué, mais avec la réflexion il a compris que ce n’était pas réellement contre lui. La preuve en est qu’il a avoué que la jeune femme avait juste dû avoir peur et a réagi au quart de tour, sans réfléchir. « Dis-toi que ce n’avait pas été pervers, ça aurait pu être connard. T’aurais été moins offusqué ? » Peut-être qu’une insulte plus basique lui aurait été préférable. Reira tente de se projeter dans la scène, d’être à la place d’Allan. Sauf que la simulation ne fonctionne pas très bien, au lieu de tourner en dispute, une femme touchant un homme en public risque plus de réveiller les ardeurs masculines que la colère… D’une façon générale, elle préférerait sûrement se faire traiter de connasse plutôt que de perverse. Ça a une connotation profondément malsaine, et relie donc par ce qualificatif une personne à de véritables ordures. Son rire se joint à celui de son ami lorsqu’il lui annonce que cette histoire n’a même pas de mot final parce que la nana a vite déguerpi. Elle pose sa main sur son épaule avec un air compatissant. « Alors tu resteras un pervers pour toujours à ses yeux… Ou alors depuis elle y a réfléchi et se dit qu’elle a été horrible avec toi. Qui sait ! » Elle esquisse un sourire amusé lorsqu’il fait le fier mâle se rendant au temple. Il est vrai qu’il n’a pas tort, lorsque l’on est pris en traître, il est impossible de résister à une bousculade. À moins d’être gainé au quotidien. D’ailleurs, elle se dit qu’Allan devait probablement être plus gainé qu’un grand gaillard aux muscles qui menacent d’exploser dans un débardeur trop petit qui enlacent ses tétons. Les pro de la musculation ont souvent plus d’air dans les muscles qu’autre chose. « Essaye de m’battre au bras de fer pour voir. » Elle hausse un sourcil, un air de défi défilant sur son visage. Elle se reprend aussitôt. « Je plaisante, je n’ai aucune force dans les bras, regarde-moi ça, même un moustique me battrait. » Reira a gardé le corps gainé de la danse classique, mais si ses jambes peuvent probablement briser des pastèques, ses bras peinent à porter plus de deux packs d’eau. « Je plaisante, tu sais bien que j’adore t’embêter. Je me doute que tout s’est passé bien trop vite pour pouvoir espérer contrôler la situation. » Elle reprend une gorgée de sa boisson chaude qui commence déjà à tiédir à force de papoter. Alors elle en boit plus longuement, histoire d’arriver presque à la fin avant que ce ne soit définitivement froid. Reira ouvre grand les yeux avant de se tourner vers lui. « Oh mon dieu, imagine si un jour elle se pointe au café ! Franchement je ne saurais même pas s’il faudra pleurer ou rire, ou les deux. » Est-ce qu’Allan se mettrait accroupi derrière le comptoir en envoyant Reira sur le front pour servir et faire fuir au plus vite la cliente au pervers facile ? Est-ce qu’il fera face au risque de provoquer un nouvel esclandre ? Si un jour ces deux-là se recroisent, Reira rêverait d’être une petite souris pour observer la scène. « Je te protégerai tel un preux chevalier, ma chère princesse. » Un petit rire s’échappe de ses lippes, ne pouvant toujours pas s’empêcher de l’embêter.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Mer 13 Mai - 15:36
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Reira & Allan
Cette histoire était invraisemblable et Allan espérait sincèrement ne jamais avoir à recroiser cette demoiselle qui l’avait confondu pour ce qu’il n’était pas. Bien sûr qu’il aurait préféré une insulte plus basique qu’à être traité de pervers, c’était tellement péjoratif et dégradant qu’on le croit capable de mettre la main aux fesses à n’importe qui. Il n’était pas comme ça puis qu’on se le dise, s’il avait sincèrement envie de satisfaire certains besoins personnels, il n’attendait pas d’être dans un supermarché pour le faire. Il avait ses charmes, il les connaissait mieux que personne puisqu’il avait dû les utiliser à de nombreuses reprises par le passé afin de survivre donc si réellement, il en avait eu le besoin, il aurait utilisé ses atouts pour y parvenir, non pas des mains qui touchaient au hasard. N’importe quoi. « Evidemment que j’aurais été moins offusqué. » C’était moins choquant de se faire insulter de cette façon non ? « Puis, on m’a déjà traité de connard, je n’en suis pas mort. » Le jeune homme avait haussé les épaules sur ses propos avant de prendre quelques gorgées de sa boisson. Certes, il n’était pas mort non plus d’avoir été traité de pervers néanmoins ce n’était pas pareil, puis ça faisait du bien de râler un peu.
Comment cette histoire s’était terminée ? Lui-même n’en savait pas grand-chose parce que la jeune femme s’était échappée aussi rapidement qu’elle l’avait insulté et il ignorait ce qu’elle pensait. Tant pis si elle l’imaginait comme un pervers pour le restant de ses jours, il n’aurait normalement aucune raison de la recroiser à l’avenir et il prierait très fort pour cela. « Je préfère ne pas trop m’interroger là-dessus tu sais quoi ? » Il rigola à ses paroles avant que la discussion ne s’égare sur sa carrure et que lui décide de s’en vanter. Reira n’avait aucune idée de ce qu’il se cachait sous ses vêtements après tout, il pouvait le lui prouver si elle le désirait. « Aller viens. » Il posa son coude sur le comptoir sur ses dires, prêt à accepter son défi avec un sourire au bord des lèvres mais il se rétracta quand son ami déclara plaisanter. « Il faut fortifier tout ça jeune fille. » Elle se moquait de lui et à son tour, il lui rendait la pareille cependant ce n’était jamais méchant, toujours de bonne guerre entre ces deux-là. « Hum. Parfois on n’a pas vraiment le temps de contrôler quoi que ce soit. » Et c’était ça le plus embêtant, parce que s’il avait vu les choses venir, Allan aurait peut-être pu se maîtriser puis éviter un drame qui lui avait mis la honte en quelques secondes à peine. « Non mais l’horreur !! » Ses pupilles s’étaient écarquillées sur les paroles de sa camarade, le simple fait d’imaginer une telle situation lui donnait des frissons dans le dos. « Ne vas pas me porter malheur. » Car c’était toujours quand on commençait à parler avec des « imagine » que cela finissait par arriver. « Oh oui, merci monsieur. Merci de prendre soin de moi et de me protéger. » Avait-il dit d’une voix théâtrale tout en posant sa main sur son cœur, faussement touché par la proposition de la jeune femme. Ils n’étaient pas croyables ces deux-là, et certainement pas sortables non plus.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Jeu 14 Mai - 18:38
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Friends are the sunshine of life; Allan & Reira
— Reira s’en doutait, Allan préfère largement être traité de connard que de pervers. La logique se tient après tout. Elle reste toujours étonnée de savoir qu’Allan puisse être traité de connard. Elle le connaît sous un angle très bienveillant et attentionné. Même s’ils se taquinent souvent ces deux-là, au fond ils s’apprécient énormément et Allan veille à sa façon sur Reira. Il a tellement été patient et délicat avec elle. Elle l’imagine difficilement pouvoir être un connard, et même un pervers d’ailleurs. Chaque personne a sa part d’ombre, évidemment. Reira aussi. Ceci dit, le russe se dit que d’extérieur elle ne doit pas vraiment faire très chaleureuse. Elle a le visage aussi froid que le sol de Sibérie, elle n’y peut rien, ce sont ses traits qui veulent ça. Pour compenser, elle se montre avenante et même un peu extravertie et excentrique, du moins avec ceux qu’elle ne connaît pas. Au fond, elle reste assez discrète et craintive. On lui a toujours appris à camoufler ses faiblesses, elle pense le faire avec brio depuis le temps qu’elle pratique. Elle sourit en direction d’Allan, ses dents se montrent légèrement. « On t’a traité de pervers, et regarde, même si tu râles, tu n’en es pas mort ! » Elle reprend une gorgée de la boisson chaude tout en gardant son petit sourire en coin. Elle a toujours envie de sourire et de rire près d’Allan. Juste parce qu’elle passe toujours un bon moment en sa compagnie. Son sourire s’agrandit un peu plus quand il précise qu’il préfère ne pas s’interroger de trop sur toute cette histoire. Elle le comprend, quand quelque chose nous garde irrités, il est préférable de ne plus en parler. En parler une bonne fois pour toute, pour extérioriser puis oublier. Ce n’était qu’une petite mésaventure, mais Reira le taquinerait sûrement plus d’une fois avec cela. Sans aucune once de méchanceté, juste parce qu’elle aime le taquiner, et inversement. Elle éclate de rire lorsqu’Allan dégaine sa poigne, prêt à remporter une victoire assurée au bras de fer. Heureusement Reira sait très bien qu’il a plus de force qu’elle, même si elle l’a embêté sur le sujet. Fortifier ? Elle rit à nouveau avant de pencher la tête sur le côté, un air amusé s’emparant de son visage. « Tu me donneras des cours de sport, The Rock ? » Rien qu’à imaginer la scène, ça la fait sourire. Travailler ses bras ce n’est pas réellement dans ses objectifs, et puis elle ne voudrait pas qu’il jure avec sa silhouette proportionnée. Elle n’est pas une maniaque de l’apparence, mais ça lui plaît de toujours avoir gardé cette allure fine de ballerine, même si c’est principalement dû à sa phase anorexique. Elle hoche lentement de la tête quand il avoue qu’on ne peut parfois rien contrôler. Elle le sait bien la russe, parfois la situation se déroule avant même que le cerveau n’ait le temps de comprendre ce qu’il se passe. Cette sensation de perte de contrôle, Reira la ressent à chaque fois qu’elle a mal au genou. Elle a beau faire tout ce qu’elle peut, jamais elle ne contrôlera cela. Son ami fait les gros yeux et ça lui fait oublier les pensées mornes qu’elle était en train d’avoir. Elle ricane en le voyant crier à l’horreur. « Oh mais t’en fais pas un peu trop quand même, je ne suis certaine que ce ne serait pas si terrible… Quoi que… » Elle rigole à nouveau alors qu’elle est sûrement en train de lui porter l’œil. Son air faussement théâtral l’amuse, et bizarrement elle l’imagine très bien en princesse. « Je devrais réfléchir à mon costume de chevalier, parce que c’est certain que tu vas la recroiser cette nana. Et promis je ne te porte pas l’œil, c’est juste… logique. » Elle hausse les épaules, d’un air un peu fataliste. « La ville n’est pas si grande, alors un jour ou l’autre tu devras lui faire face de nouveau. » Ce ne sera peut-être pas au café, sûrement pas même, mais on ne sait jamais. Il faut s’attendre à tout dans la vie. « Et puis réfléchis, ça te donnera au moins l’occasion de rectifier les choses et de prouver que tu n’es pas un pervers. » Les yeux de la russe s’écarquillent de malice alors qu’elle se redresse soudainement pour aller donner un petit coup de coude à son ami. « Qui sait ! Si ça se trouve dans 5 ans vous serez mariés, comme dans les comédies romantiques où les protagonistes se détestent après leur rencontre puis finissent par tomber amoureux. » Allan va sûrement encore faire les gros yeux, alors elle rit d'avance. Ce serait drôlement cocasse que cette mésaventure se termine en histoire d'amour. En tout cas, Reira espère pouvoir être aux premières loges, histoire de soutenir son ami et surtout l’emmerder à ce sujet.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Mar 9 Juin - 23:35
Friends are the sunshine of life
Reira & Allan
En effet, même après avoir été traité de pervers, il n’en était pas mort non plus. Allan râlait pour râler, maintenant qu’il avait vidé son sac et évacué sa frustration, il n’était plus aussi offusqué qu’il avait pu l’être quand la scène était arrivée. Parce qu’il n’était pas stupide et qu’il avait conscience que sa réaction était exagérée, n’importe qui à la place de cette jeune femme se serait probablement emportée hors ça n’enlevait pas le fait qu’il n’était pas un pervers et qu’il espérait ne jamais avoir à la recroiser. Le pourquoi il avait ajouté à sa camarade qu’il ne préférait pas s’interroger sur la suite et de ce fait, penser à autre chose, se dire que c’était du passé, qu’il valait donc mieux se concentrer sur le présent. Ils discutent, se chamaillent et se taquinent néanmoins entre eux, ça a toujours été comme ça et c’était ainsi qu’une belle amitié avait commencé à être formée. Allan ne se vexait jamais des moqueries de son amie et il en valait de même pour cette dernière puisque tous savaient qu’ils plaisantaient, qu’ils ne faisaient ça que pour embêter l’autre et en vérité ça ne les rendait qu’un peu plus complices. « Mais quand tu veux très chère. » Il rigola sur ses propos alors qu’en soit si Reira le souhaitait réellement, il n’aurait pas hésité à les lui donner ses cours de sport. Certes, il n’était pas un professionnel et il ne s’entretenait plus autant qu’avant toutefois il connaissait quelques astuces puis se dépenser avait toujours du bon.
Pour ce qui était de cette inconnue, il avait prié et demandé à la jeune femme de ne pas lui porter malheur en racontant des sottises, non pas sans adopter un air théâtral à la mention de princesse. Reira et lui étaient décidément incorrigibles mais c’était ce qui les rendait si unique et ça n’avait jamais semblé les déranger en soit. « Je sais bien. » Il souffla doucement, peu enclin à la recroiser même si Island Bay était petit. « Faudrait-il encore qu’elle m’écoute pour cela. » Puisque avec la chance qu’il avait, cela ne se déroulerait pas comme désiré et il n’aurait pas l’opportunité de rectifier le tir. Evidemment que s’il la recroisait, il en profiterait pour s’excuser et lui expliquer le quiproquo néanmoins ce n’était pas aussi facile car cela dépendait dans quelles circonstances il la croiserait de plus bel. « Non mais t’es malade ? » S’était faussement offusqué Allan ensuite, les yeux écarquillés. « En fait tu es une sorcière et tu essaies de me jeter un sort, c’est ça ? » Un nouveau rire s’échappa de ses lèvres, amusé de leurs conneries malgré tout bien qu’il espérait que toutes ses bêtises ne lui porteraient pas malheur non plus. « Heureusement qu’on est dans la vraie vie et pas dans un film. » Ah, pauvre de lui, si seulement il savait, il n’était pas au bout de ses peines.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Sam 13 Juin - 14:18
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Friends are the sunshine of life; Allan & Reira
— Lorsqu’il est vexé, Allan a une bouille qui pourrait générer un rire de plusieurs minutes à la russe. Même si derrière la remarque blessante et les boutades de Reira, il garde une lueur amusée dans le regard. Entre deux gorgées de boisson chaude, la brune n’y est pas aller de main morte avec les petites remarques piquantes mais bienveillantes, jamais elle n’a de mauvaises intentions derrière ses piques. Allan les lui rend très bien, d’ailleurs. Quand il acquiesce à sa plaisanterie sur le sport, elle rit avec lui. Elle l’imagine difficilement coach sportif, en tout cas avec elle. La séance de sport se terminerait sûrement en séance de rigolade. « T’es pas prêt à m’supporter, j’peux être tellement chiante quand je fais du sport. » Surtout les bras, bizarrement elle a toujours eu du mal. Au Bolchoï, avoir mal aux jambes ça ne la dérangeait pas, mais les épaules qui brûlent et les courbatures du lendemain… Quelle horreur ! Allan devra faire avec ses implorations d’arrêter la torture. Elle se demande quel genre de coach il serait tiens : bourreau ou compatissant ? Elle y réfléchit rapidement avant de poursuivre sur cette rencontre fortuite.
Elle lui parle du destin, des coïncidences et de tout ce qui peut rythmer la vie. Elle rigole doucement quand il rappelle que la jeune femme n’écoutait rien. « Elle écouterait sûrement sur un terrain neutre, là avec la réaction à chaud, oui impossible d’écouter. » Les réactions qui suivent le futur qu’elle trace pour eux la font éclater de rire. Elle, une sorcière ? « Peut-être bien, qui sait… » Elle lui offre un jeu de sourcils en riant. « Sérieusement, fais pas le malin sur ça, peut-être que ça coule dans mes veines. Y’a des légendes sur la sorcellerie en Russie. Rien que sur Raspoutine, tu trouves des milliers de documentaires et articles sur le fait que c’était un sorcier très puissant. » Son grand-père adorait lui faire peur avec tout un tas d’histoire sur cet homme. Elle esquisse un sourire mystérieux avec de rire à nouveau, acquiesçant d’un hochement de tête à ses paroles. « On devrait ouvrir les paris sur ce qui se passera si vous vous recroisez. J’garde ma théorie version comédie romantique. » La vie n’est peut-être pas comme dans les films, mais il n’empêche que parfois il y a de sacrées coïncidences. Rien que cette façon de se rencontrer entre Allan et l’inconnue pourrait avoir un goût de comédie romantique. « Ce serait même pas un malheur si ça s’finit bien ! Si ça se trouve j’te porte bonheur en fait ! » Elle rit à nouveau, même si au fond elle espère bizarrement qu’ils se recroisent, et que surtout elle soit là pour voir ça. À voir la réaction d’Allan juste en racontant l’histoire, elle se dit qu’en direct ça devait être encore plus incroyable à voir. « Au pire, vu que j’suis une sorcière, j’peux lui jeter une malédiction, comme ça t’en es débarrassé. » Elle laisse échapper un rire presque diabolique avant de hausser les sourcils en regardant son amie. Même si elle avait des pouvoirs, elle n’oserait pas faire du mal, sauf pour sauver un proche mais clairement Allan n’est pas en danger de mort avec cette femme dans les rues.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Dim 30 Aoû - 10:30
Friends are the sunshine of life
Reira & Allan
Quand il observait leur situation actuellement, Allan ne regrettait vraiment pas d’avoir donné une chance à Reira puis de l’avoir engagée ; une belle amitié était née entre eux depuis ce temps là et il était si facile pour eux de discuter sans se prendre la tête. Ils étaient simples, naturels et s’ils se charriaient souvent, cela ne faisait qu’accentuer la profondeur de leur complicité en réalité. Aujourd’hui encore, ils discutaient, se chamaillaient et rigolaient sans arrière-pensée. Le jeune homme qui avait eu une dure journée à cause d’une femme s’étant méprise à son sujet, se sentait tout de même mieux après avoir échangé avec sa camarade. Il prenait plus de recul et il se détendait plus également, bien que oui, il espérait sincèrement que sa route ne croiserait plus jamais celle de la coréenne. « Je suis sûr que ça serait drôle quand même. Puis, je suis patient. » Il avait appris à l’être avec le temps, il n’était plus aussi impulsif et colérique qu’il avait pu l’être par le passé. Sa situation était différente, elle était plus posée, plus chaleureuse puis il avait des personnes précieuses qu’il devait protéger désormais. Si on lui avait dit autrefois que sa vie serait ainsi maintenant, Allan n’y aurait probablement jamais cru et pourtant… En effet, la vie était réellement pleine de surprises et pas forcément des plus mauvaises en plus.
Après avoir ri quelques secondes à propos de séances sportives, le sujet était revenu sur la fille du supermarché, sur le destin et toutes autres bêtises que le garçon avait préféré voir sous un point de vue de plaisanterie. « Si c’est le hasard qui se met devant nous, ça risque d’être compliqué de trouver un terrain neutre. » Particulièrement si cette demoiselle se voilait la face en continuant de le voir comme un pervers. Rien que d’y songer le faisait soupirer intérieurement… Toutefois au lieu de se laisser désespérer, il avait opté pour la taquinerie et râlé à son amie qui lui avait peut-être jeté un sort. Evidemment que ça l’amusait d’y penser vu comment elle semblait avoir envie de jouer sur son destin et sur le fait que cette mauvaise rencontre puisse être son âme-sœur en réalité. Il ne manquerait plus que ça puis de toute manière, Allan ne croyait pas vraiment en ces choses là. « Même pas peur. » Il rigola légèrement sur ses propos avant d’enchérir aussitôt « J’ai de la chance d’être ton ami et pas ton ennemi dans ce cas. » Et il accompagna ses mots d’un grand sourire plein d’innocence.
L’ambiance était agréable, ça lui faisait bien de rire de cette façon et visiblement Reira ne s’arrêtait pas là dans ses bêtises puisqu’elle continuait de déblatérer n’importe quoi. « Voilà, c’est ça. T’es mon porte bonheur rien qu’à moi, ne t’éloigne pas trop. » Elle n’avait pas tort en un sens lorsqu’elle rétorquait que si cela se finissait bien, ce n’était pas forcément péjoratif… Hors la simple idée d’y penser actuellement ne le motivait pas plus que cela, sûrement que n’importe qui à sa place songerait de la même façon. « Tu ferais ça pour moi ? » Il ouvrit la bouche, faussement choqué alors qu’étrangement l’idée de la malédiction ne lui déplaisait pas. « Ce serait parfait ça ! » Même si non, ce n’était pas raisonnable et il était important de ne pas souhaiter du mal à qui que ce soit. « La pauvre, elle doit avoir les oreilles qui sifflent en ce moment. » Et peut-être pas que ses oreilles d’ailleurs au vu de comment ils s’amusaient à débattre sur cette jeune inconnue.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#) Mar 1 Sep - 18:21
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Friends are the sunshine of life; Allan & Reira
— Reira n’aurait jamais cru pouvoir tomber sur un patron aussi adorable. Elle respecte évidemment la hiérarchie lorsqu’ils sont dans leurs heures de travail, mais au-delà, Allan est véritablement un ami pour elle. La preuve en est la taquinerie omniprésente avec eux, et même cette drôle d’idée que de faire du sport ensemble. Même si ça part d’une blague, leur relation est telle que la réalisation serait totalement possible et absolument pas bizarre du tout. Au contraire, ça donnerait lieu à une énième séance de chamailleries entre les deux. En plus du fait que Reira est du genre très solitaire quand elle fait du sport. Et puis avec son genou, elle est souvent la plus à même de se conseiller pour ne pas se blesser. Enfin, façon de parler parce que la brune n’est pas du genre à laisser son genou prendre du repos. Pour l’instant, il y a plus important que du sport avec Allan, il y a cette histoire de pervers et de fille du supermarché. Même s’il semble s’être remis de ses émotions, Reira ne le lâche pas et continue de l’embêter avec un possible avenir avec cette nana, qui pourrait par exemple débouler dans le café, ce qui serait franchement drôle à voir. « Tant qu’elle ne vient pas ici et que tu ne la revois pas dans un supermarché, ça devrait aller ! » Reira ricane doucement en imaginant la tête d’Allan qui se ferait traiter une seconde fois de pervers. Lorsqu’il lui parle de lancer des sorts, Reira rebondit et joue le jeu, amusée. « Hé oui, la preuve en est que je ne veux que ton bien avec cette fille moi ! Mes sorts peuvent être positifs. » Elle lui donne un petit coup de coude en riant avant de reprendre le fil de la discussion évoquant le fait qu’ils pourraient se revoir, comme dans les comédies romantiques. Reira ne croit pas que la vie se déroule comme dans les films mais bon, sur des malentendus peut-être que c’est possible. C’est pour cela qu’elle insiste sur le fait que ça pourrait totalement bien se terminer, après tout il faut être positif. Il réplique en disant qu’elle est en effet son petit porte-bonheur. Elle hoche la tête avec un grand sourire. « Promis, je vais rester coller à toi, comme ça si tu retombes sur elle, normalement tout devrait bien se passer. » Finalement, elle blague à nouveau sur la sorcellerie en disant que dans le pire des cas, elle peut toujours jeter une malédiction sur la fille du supermarché. Il confirme et Reira rigole de bon cœur alors qu’Allan précise qu’elle doit avoir les oreilles qui sifflent. « C’est vrai, la pauvre… Tu vas lui filer la migraine à distance, plutôt pas mal comme vengeance déjà ? » Le mot est un peu fort mais l’idée est là. Une petite migraine en contrepartie pour s’être fait traiter de pervers, il y a pire. Enfin, les deux amis s’arrêtèrent là, histoire de soulager les oreilles de la jeune fille. Mais leur soirée ne s’arrêta pas là, ils continuèrent de parler de tout et de rien, et surtout de s’embêter avec un tas de répliques piquantes.
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Sujet: Re: Friends are the sunshine of life || Ft. Reira (#)
Friends are the sunshine of life || Ft. Reira
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