And then I think that maybe, I was designed to be alone. || Kayla Hood

Kayla Hood

sometimes all you can do is lie in your bed, and hope to fall asleep before you fall apart

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ À l'âge de six ans, elle a perdu ses parents, son chien, ses grands-parents et son oncle suite à une fuite de gaz. Elle passait la nuit chez son amie.
Elle a vécu à l'orphelinat jusqu'à ses 13 ans où elle a eu la chance d'être adopté par une famille plutôt riche. Une famille qui lui a donné tant d'amour mais à laquelle elle n'a jamais réussi à leur montrer qu'elle tenait à eux également.
Elle a toujours eu ses crayons de couleur et sa peinture pour faire face à sa solitude, et à force, elle est devenue talentueuse.
Après le bac, elle a fait une année à l'école des beaux arts mais a fini par l'abandonner, elle ne se sentait pas à sa place dans ce genre d'art.
Elle a pu réaliser son rêve alors qu'elle n'avait que 21 ans, et c'était d'exposer dans une galerie, elle l'a fait sous le nom de K. Black, le nom de sa famille adoptive.
Ses meilleurs amis sont ceux qu'elle a rencontré à l'orphelinat. Certains ont pu trouver des familles d'accueil, d'autres non.
Elle a commencé à chanter avec ces amis justement, ils avaient tous une certaine passion artistique et ils ont monté un groupe quand ils sont devenus adultes mais leurs chemins ont fini par se séparer puisque chacun essayait tant bien que mal d'avoir une vie stable.
Elle est venue à Island Bay à l'âge de 24 ans, d'abord pour trouver de l'inspiration loin des bruits de ville de Syndney puis elle a fini par réellement s'y plaire, elle y a donc posé définitivement ses valises.
Ses parents ont également été riche et elle a hérité d'une assez grande somme d'argent qu'elle refuse de toucher jusqu'à maintenant, sauf dans des cas extrêmes.
Ses parents adoptifs ont quand même insisté à lui payer sa maison à Island Bay.
Actuellement, elle fait toujours des expositions et vend même ses tableaux toujours avec son pseudonyme de K. Black et à côté, elle a signé dans une maison d'édition indépendante et elle a à son actif 3 EP.
Elle reste très attachée à l'orphelinat et aux orphelins et est souvent volontaire. Elle tient à passer toutes ses fêtes à l'orphelinat avec ces orphelins et une partie de son argent la donne à ce genre de refuge.
Côté coeur, elle a eu des aventures avec deux trois personnes qui n'ont jamais bien fini. Elle sait aimer mais ne sait jamais vraiment le montrer et jusqu'à maintenant, personne ne l'a réellement comprise et n'a été réellement patient avec elle.
Elle pleure difficilement mais quand ça arrive, c'est qu'elle est au bout de sa vie. De préférence, il ne faut pas la laisser seule si ça arrive devant quelqu'un.
Elle a plusieurs "journaux" et cahiers qui la suivent depuis longtemps. Certains pour l'écriture, d'autres de sortes de Sketchbook. Ceux qui ont encore des pages vides la suivent partout où elle va.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ alejandra alonso</pris> Kayla Hood

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l'histoire de ma vie

Hope is the only thing stronger than fear

“ Maman ? S’il te plaît s’il te plaît mama, Maya veut que je passe la nuit chez elle, elle a acheté un nouveau jeu et je veux vraiment l’essayer avec elle ! S’il te plaît ! s’il te plaît ! “

Cette phrase a l’habitude de me hanter depuis ma plus tendre enfance. Si j’avais su, je n’aurai jamais dû insister à ce point pour partir, j’aurai dû finalement profiter de ma famille même s’ils s’étaient regroupés autour d’un apéro de grands. J’aurai dû finalement périr avec eux dans cette maudite fuite de gaz. Fuite dont je ne sais même plus l’origine. Chauffe-eau ? Chauffage ? Quelque chose qu’ils n’étaient pas censé utiliser en tout cas, encore moins laisser allumé alors qu’ils dormaient.
J’ai grandi avec ce regret. Je vous jure, c’est loin d’être facile de perdre toute sa famille d’un coup. Avec le temps on s’y habitue et puis je me dis, je n’étais qu’une gamine. Je n’ai pas passé autant de moments avec eux, je n’ai pas autant de souvenirs finalement… Mais vivre du jour au lendemain avec des inconnus, ne pas recevoir l’amour sincère dont on avait l’habitude de recevoir, ça fait revenir à la réalité des choses.

Si on essayait de relativiser, on pourrait dire que j’ai vraiment eu une vie chanceuse par rapport à d’autres. J’ai quand même des souvenirs heureux et je me rappelle de nos anniversaires passées et les fêtes comme si c’était hier. J’ai eu aussi la chance d’être dans un orphelinat où on nous traite bien malgré les difficultés financières du refuge, j’ai eu beaucoup de chance d’être adoptée au sein d’une bonne famille bienveillante et qui n’a jamais cessé de me donner tout l’amour qu’elle pouvait malgré mon caractère et mieux encore, j’ai pu rencontrer des personnes magnifiques au cours de ma vie mais… je n’arrive toujours pas à être pleinement heureuse et savourer la vie, sauf peut-être lors de bonnes soirées où je suis complètement déchirée et encore, ça se finissait toujours en larme pour des choses futiles.

Ma musique et ma peinture semblent elles aussi refléter mes humeurs mélancoliques malgré moi, pourtant, de plus en plus de personnes sont touchés par ce que je fais, de plus en plus de personnes m’apporte une dose de joie quotidienne et de plus en plus de personnes se sentent mieux. J’en suis reconnaissante. Reconnaissante au point de vouloir un jour leur apporter quelque chose de nouveau, quelque chose qui dirait qu’il y a de l’espoir au bout du tunnel, quelque chose qui les rassurerait et leur donnerait de la force. Mais comment puis-je le faire si moi-même je n’y crois pas ? Si moi-même je ressens cet abandon de toutes les personnes qui m’entourent, d’abord la famille, ensuite les amis et les amours. Je comprends pour les amis, j’essaie de me convaincre que la distance n’est pas un problème et j’essaie de me contenter des appels en facetime mais finalement, quand on est au bout du rouleau, on se retrouve seul dans un appartement vide à se battre contre ses envies et ses idées noires…
J’y crois paradoxalement, à un moment inattendu qui me fera apprécier pleinement la vie et qui me donnera cette force et cette joie de vivre dont on entend tellement. J’y crois dur comme fer que ce moment me viendra un jour...