Going wild for a while ● Natalie McGrath

Natalie McGrath

strong women we  don't have attitude, we have standards

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Issue d’une famille fortunée d’origine anglaise; ayant fait fortune dans le pharmaceutique, elle est devenue avocate d’affaires pour la compagnie dès l’obtention de son diplôme. Récemment déménagée parce qu’elle ne pouvait plus supporter les tensions avec sa famille, qui l’ont menés à la fin de sa carrière au sein de l’entreprise familiale. Son père lui en veut toujours, même s’il joue au grand hypocrite avec elle en faisant comme si tout allait bien. Depuis le décès de sa mère, son père et son grand frère sont la seule famille proche qui lui reste. Elle reste encore en contact avec eux de temps à autre. ●Se retrouvant sans-emploi, elle aura choisi la Nouvelle-Zélande après qu’une amie lui ait proposé un poste au sein d’un cabinet d’avocats de Wellington qui était ravi de l'avoir. ●Workaholique, se donne à cent pour cent dans son travail. Ses dernières relations lui ont toujours reproché d’être mariée à son job, mais ses clients ont toujours très reconnu son professionnalisme et sa compétence. Acharnée et ambitieuse, elle gagne toujours ses causes, à l’exception d’une fois. Celle de trop, qui aura fait perdre des millions à la compagnie familiale. Elle a toujours cette crainte que cette erreur la rattrape dans sa nouvelle vie; bien qu’aucune charge n’ait été retenue contre elle et que les avocats de son père aient tout fait pour éviter le scandale. ●A toujours été une personne terre à terre, pragmatique et fière, mais elle espère que cela change éventuellement; puisqu’elle a toujours été à l’image de sa famille, elle compte se redécouvrir dans des valeurs qui lui collent mieux. Elle aborde grandement la façade de la trentenaire accomplie, même si le fait de ne pas avoir d’enfant et de ne pas être mariée est un réel manque à sa vie. Un beau masque pour finalement cacher le fait qu’elle se cherche autant en tant que femme qu’au moment de son adolescence. ●Facile d’approche, elle aime rencontrer de nouvelles personnes. Sa silhouette grande et svelte amène parfois un côté imposant à son image. Elle reste toujours polie et professionnelle dans sa façon d’agir et de paraître, due à son éducation rigide. Elle inspire chez les autres une certaine attitude de leadership, mais également de bonté; sans dégager une forme d’inaccessibilité. Cultivée et intrigante, il est rare qu’elle manque de sujet de conversation. D’ailleurs, elle déteste les moments de silence en pleine conversation, ça la rend mal à l’aise au plus haut point. Malgré elle, le côté hautain et borné de sa famille ressort parfois quand quelque chose lui déplaît. Elle a un accent britannique prononcé quand elle parle. ●A des habitudes de vie saine; pratique un peu de sport quand le temps lui permet et tien à avoir une bonne alimentation, sauf quand il est question d’alcool. Aucune soirée ne devrait se terminer sans un verre de vin rouge. Inconsciemment, elle noie souvent ses problèmes dans une bonne bouteille. ●Elle adore découvrir de nouvelles choses. Affectionne particulièrement l’art classique et la musique de films; se sont c’est deux sujets et passions préférés. Plus jeune, elle jouait du piano qu’elle arrive encore à jouer, mais plus ou moins bien. Depuis son arrivée en Nouvelle-Zélande, elle adore profiter du soleil qu’elle n’a jamais vraiment eu en passant la majorité de sa vie en Angleterre. Elle aimerait voyager davantage, alors que son emploi du temps ne lui permet que des courts voyages d’affaires. ●Elle a beaucoup de difficultés à s’engager pleinement dans une relation, après une succession d’échecs et des fiançailles ratés au début de la vingtaine. Un coup d'un soir lui a également rappelé à la dur de ne jamais mélanger plaisir et travail.● Elle apprécie passer du temps en bonne compagnie; à la chaîne ou de temps en temps, ce n’est pas là où elle s’acharne le plus. Charismatique et charmante naturellement, elle n’a jamais eu à chercher bien loin non plus.  ●Nouvellement propriétaire d’une belle maison moderne au bord de la mer, elle n’aura pas résisté une seule seconde à la vue que celle-ci lui offrait, ressentant comme un espoir de liberté. Une maison d’une grandeur parfaite pour une femme seule qui possède un gros compte en banque. Le luxe l’attire toujours même si elle désire savourer les choses les plus simples au cours de sa nouvelle vie à Island Bay.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ Gal Gadot</pris> natalie mcgrath

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l'histoire de ma vie

I need to know what i'm fighting for

« La vraie fille de son père » disaient-ils tous. Pleine d’avenir et de talents, elle avait tout en elle pour réussir. Être prodigieuse, comme on lui disait si souvent. Jeune diplômé de Cambridge en droit, elle avait de quoi être fière. Même si sa famille avait toujours fait en sorte qu’elle bénéficie de tous les avantages possibles, elle avait travaillé à s’en arracher les tripes pour arriver là où elle en était. Destinée à devenir la gestionnaire principale des affaires juridiques de l’entreprise McGrath&Co, la prestigieuse boite de pharmaceutique connue à l’international et tenu par nul autre que son père. Dès son plus jeune âge, elle et son frère savaient pertinemment qu’ils devraient un jour mettre la main à la pâte, mais Natalie n’avait jamais eu un réel intérêt dans la gestion d’entreprise. C’est après plusieurs années de négociations, qu’elle et son père trouvèrent finalement un terrain d’entente. Legal Executive auprès de l’une des plus grosses sociétés londoniennes à 25 ans, rien de moins.

La vingtaine déjà bien entamée, le récent décès de sa mère et sa séparation avec son fiancé; Jakob, étudiant étranger également en droit, originaire de Suède, avec qui elle menait une relation presque forcée et ultimement réciproque que dans un seul sens, affecta la jeune avocate au point de se fondre complètement dans ce qu’on lui avait toujours obligé d’être. Ce moule déformé par son envie de mener une vie normale et celle de sa carrière prodigieuse qu’elle adorait, lui pesait chaque jour qui passait. Elle n’aurait sans doute jamais le même avenir qu’une femme de son âge aurait normalement, mais ultimement c’est ce qu’on attendait d’elle. Intransigeante en affaires, mais aventureuse la nuit, mener cette double vie lui était incontournable. Étant désormais indépendante, du moins, au plus qu’elle pouvait l’être dans sa condition, elle s’installa sans regret dans un luxueux appartement au plein centre de Kensington pouvant ainsi conjointement mener  sa vie mondaine et celle d’une femme accomplie. Papillonnant entre les hommes et les femmes qu’elle rencontrait, sa tête était bien trop occupée par son travail pour qu’elle puisse se permettre de donner son cœur à quelqu’un plus d’un soir. Et sachant pertinemment que plaisirs et affaires ne faisaient pas bon mélange, finalement nul ne la connaissait vraiment à la fin de la journée. Sous son masque bien aligné, même les gens les plus proches d’elles ignoraient l’existence de la femme qui se cachait en dessous de l’avocate endurcie.  



Alors au fil des années, elle se décrocha une réputation solide auprès de ses confrères et consœurs de travail. Tous ceux qui osaient mettre la compagnie en péril se voyaient brillamment perdre la face contre ses talents. Plusieurs fois, on lui offrit de travailler pour des cabinets aux côtés des plus grands avocats d’Angleterre, qu’elle refusa puisqu’on ne lui aurait jamais pardonné de laisser tomber le rôle qu’elle tenait auprès de l’entreprise familiale. À ces vingt-huit ans, elle fût même nommée par le magazine Forbes :  30 Under 30 dans la catégorie Law & Policity. Tout pour plaire devant son père, tout pour attendre l’excellence.  


Janvier 2020. Londres.

Cette soirée-là, elle s’en rappellera toute sa vie. La sueur froide qu’elle eut en ouvrant son téléphone. Un vrai sentiment d’effondrement comme elle ne l’avait jamais connu. Comme lorsqu’on a l’impression que le sol se dérobe à nos pieds. Installée à son bureau comme à son habitude, alors que ses collègues avaient tous quitté depuis quelques heures déjà l’immeuble, Natalie fixait lourdement la pile de dossiers devant elle. Exténuée, malgré qu’aucun trait de son visage n’en laissât paraître, elle devait absolument finir pour demain matin. C’était son rôle, son obligation, son choix de vie. C’est alors qu’elle entendit son téléphone vibré, au coin de son bureau. Une fois, deux fois, dix fois. Les sourcils froncés et le souffle court, elle saisit ce dernier pour y voir ce qu’elle craignait le plus. Son pire cauchemar était en train de se produire et tout était complètement hors de son contrôle. Les appels manqués s’enchaînant les uns à la suite de l’autre, elle arrivait à peine à naviguer sur son téléphone. Sa boîte de courriels pleine, des textos remplis d’inquiétudes, elle éteignit aussi rapidement l’appareil pour ne plus voir l’horreur qui se passait sous ses yeux. Reprenant ainsi une grande inspiration, elle se retourna cette fois-ci vers son ordinateur. Dans le moteur de recherche, elle y inscrit : Natalie McGrath McGrath&Co. Et ce qu’elle redoutait le plus se produisit. Le corps glacé, elle vu les articles parlants d’elle. Tous remplis de bêtises plus stupides les unes que les autres, mais résumant tous assez bien son plus gros échec.


-Bloody hell.
Elle n’en croyait définitivement pas ses yeux. Après avoir passé sa vie entière à être méticuleuse, à s’être assurée que jamais sa vie personnelle ne se mêlerait à son travail, elle goûtait finalement au goût amer de l’échec avec un grand É. Un accident est vite arrivé, comme on dit. Une soirée un peu trop tardive au bureau et une employée avec les mains un peu trop baladeuses. Elle n’avait pas pu résister cette fois-là. Natalie ignorait à ce moment que cette jeune employée du département des affaires prévoyait poursuive la compagnie pour congédiement abusif et qu’elle allait rajouter à ça : harcèlement sexuel par une supérieure. Mensonges ayant pour seul et unique but d’en retirer un maximum d’argent. En sachant pertinemment ce qui l’attendait par la suite, Natalie resta là, l’article sous les yeux, à contempler le vide. Des idées des prochains événements défilaient dans sa tête, étant tous des scénarios plus plausibles que d’oser espérer avoir encore un job après ça. La sonnerie du téléphone fixe la fît sursauter alors qu’elle vu le numéro personnel de son père s’y afficher.


Janvier 2020. Londres.

Trois jours plus tard, Natalie était désormais sans emploi, sans but et sans avenir. Son père avait été clair : soit il ne faisait rien et la laissait ruiner sa vie sans qu’elle ne puisse rien n’y changer, soit il étouffait l’affaire pour elle et lui laissait une chance de reconstruire sa vie. Loin de lui, de sa famille et surtout, loin de la compagnie. Trois jours plus tard, pratiquement l’entièreté des articles sur elle avait disparu. On n’allait pas parler d’elle à la radio, ni aux nouvelles. L’eau coulerait sous les ponts, même si le mal était déjà fait. Londres au complet savait bien que cette histoire la suivrait comme la peste.

Un verre de vin rouge à la main, elle décida d’appeler son grand frère. Lui qui avait toujours été là pour elle en grandissant. Même s’il s’était éloigné dans les dernières années, le bonheur de l’autre était quelque chose qu’ils chérissaient mutuellement. En retenant ses larmes tant bien que mal, elle lui annonça au téléphone son départ imminent. Ils savaient tout deux que si elle souhaitait avoir une vie décente, il lui fallait déménager. Elle n’avait plus d’autre choix.


Février 2020. Wellington.

Fraichement débarquée en Nouvelle-Zélande, la suite des événements se firent rapidement pour elle. Quelques coups de téléphone à une amie qu’elle connaissait bien du barreau, qu’elle se trouva un poste au sein d’un cabinet réputé de la capitale. Évidemment, là-bas tout le monde ignorait ce qui avait bien pu se passer dans les dernières semaines de Natalie. Tout ce qui comptait était son résumé bien étoffer, elle allait être un bon atout pour eux et une chance d’avancer pour elle.  



Après avoir passé la semaine d’après à l’hôtel cinq-étoiles de la ville, acquérir un logement lui paraissait comme un bon départ pour cette nouvelle vie. Rapidement, elle opta pour une vie de banlieue, refusant de faire partie du monde excentrique quelle connue autrefois. Il lui aura suffi d’une balade en voiture vers le sud, cette journée-là pour y découvrir la magnifique ville côtière qu’est Island Bay. L’air marin collé aux narines et le soleil tapant sur ses joues, c’est à ce moment précis qu’elle sentit l’urgence de rebâtir sa vie. De la façonner à sa propre façon, de se battre seulement pour elle et son bien-être. La tête pleine de rêves et le ventre plein d’angoisses, c’est les deux pieds joints qu’elle décida de se lancer dans cette nouvelle aventure.