contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Le temps d'une discussion { Jaeyoon} (#) Lun 11 Mai - 10:42
Le temps d'une discussion
Le regard vide sur la salle qui lui semblait si étouffante, i y avait beaucoup de monde. Et il ne savait pas encore ce qu'il faisait là, honnêtement. Il avait accepté l'invitation simplement par curiosité. Killian n'était pas du genre à aimer le monde, ou du moins, il avait été assez échaudé pour rester, méfiance. Ce qui était paradoxal quand on connaissait son métier. Le monde, il en voyait tous les jours, quand il partait en représentation. Mais il n'avait pas ce contact. Ces sourires mal placé, formaient par obligation. Les têtes étaient inconnue pour lui. C'était son collègue qui l'avait invité, prétextant que c'était une superbe opportunité, qu'ils allaient s'amuser. Il lui avait tellement vanté cette fête, et il lui en avait parlé toutes les cinq minutes, jusqu'à ce qu'il joue avec ces nerfs. Il n'avait d'autres choix que d'accepter pour qu'il se taise... Killian se dit que finalement, il était bien faible.
Le blond avait décidé de se diriger vers le bar. Un refuge, au monde qui se trouvait autour de lui. Mais c'était aussi, un magnifique endroit légèrement surplombé pour observer le monde. Rien ne semblait exceptionnel toutefois. Presque un ennui. Quand son regard fut attiré sur un couple. Ou l'harmonie était loin d'être au beau fixe. Il avait cette étrange sensation de revenir en arrière. Alors que ce n'était pas lui qui le vivait. Delà, il avait l'impression qu'ils étaient en train de se disputer. Enfin, surtout un qui subissait et l'autre se défouler. Les gens autour semblaient imperturbables. Il pouvait comprendre ça ne regarder personne. Insupportable, peut-être Killian avait soudainement besoin d'air. L'air étouffant, trop de monde peut-être... Le frais, lui semblait un état urgence indispensable. Il se dirigeait le verre en main, vers l'extérieur. La musique était plus supportable en sourdine, un petit vent léger caressant le visage. Il avait presque envie de fermer les yeux pour en profiter. Mais... Le silence était de courte durée, face au nouveau visiter, aux yeux rougis, surpris visiblement de trouver quelqu'un. « Désolé, tu voulais peut-être, être seul » On le cherchait toujours quand on ne voulait pas personne ne voient nos faiblesses. « Je t'ai vu tout à l'heure... Avec ton petit-ami... » Il hésitait, sa conscience hésitant avec "ça ne te regarde pas" et de s'y mêler. Il tendait pourtant son verre vers le jeune homme, postant à côté. « À mon avis, tu as besoin d'un verre, tiens ne t'inquiète pas, je n'y ai pas touché et je n'ai rien mis dedans non plus. » Un sourire compatissant sur le visage.
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Sujet: Re: Le temps d'une discussion { Jaeyoon} (#) Mer 13 Mai - 13:02
OOTD //« Pourquoi tu lui as souri comme ça hein ? » La tension monte et son regard ne te trompe pas : tu l’as mis en colère. Entraîné légèrement à l’écart, tu te sens soudainement bien mal et tu te mords l’intérieur des joues en répondant sans grande conviction « Je peux plus sourire maintenant c’est ça ? » Sa langue claque contre son palet, d’énervement et il se recule pour jeter un regard sur la pièce autour de toi. Tu sais qu’il bouillonne, les veines dans son cou ressortent et il s’agace, pointe son doigt sur toi, revient à la charge, plus menaçant encore. « Me prends pas pour un con, j’le connais ton numéro de charme ! » Ta bouche forme un « o » de surprise, mais aucun son ne sort de tes lèvres entrouvertes. Tu es sidéré, et terrorisé à l’intérieur alors qu’il continue de t’accuser et de te faire porter le blâme de ses propres insécurités. Comment peut-il croire que tu essaies de charmer qui que ce soit ? Tu ne vois que lui dans cette pièce ! Tu ne vois que lui partout ! Tu crèverais pour lui, sans aucune hésitation ! Ton cœur se serre alors que tu réalises qu’il n’a aucune confiance en toi et qu’il pense que tu pourrais le trahir à tout moment. Que pourrais-tu faire de plus ? Eviter de sourire ? C’est un regard larmoyant que tu lèves à présent sur lui et il soupire, exaspéré par ton attitude. Ah, tu sais comment l’énerver bien malgré toi. « Epargne-moi ta tronche de chien battu là, ça marche pas ça. » En seulement quelques minutes, il a réussi à ruiner la soirée. Il t’a condamné pour ton sourire et a décrété que tu lui devais des excuses à présent, parce que ton comportement ne correspond pas à ses attentes. Mais il ne correspond jamais en fait, et toi tu suffoques dans tout ça. Tu ne peux pas être autant brimé, tu ne peux pas faire attention à chaque détail, tout le temps, t’as déjà tellement travaillé sur toi pour lui ! Que devrais-tu faire de plus ? Quelle sera la prochaine étape, hein ? Tu ne pourras plus parler ? Parfois, tu te demandes s’il t’aime réellement pour ce que tu es ou pour l’image qu’il a de toi, la façon dont il voudrait te façonner. Et ça brise ton cœur, car bordel… toi tu l’aimes tellement ! Tu l’aimes et t’en crève de ces disputes à répétition, de ces reproches constants, de cette guerre perpétuelle entre vous alors que vous pourriez juste être bien. Ça arrive encore parfois, le ciel se dégage et vous en profitez… Mais l’orage gronde trop souvent et les accalmies sont trop courtes et peu nombreuses. Tu as peur de la fin car tu la sens venir et tu la sais inévitable. Et ça te bousille de ne pas savoir comment arranger les choses, ça te bousille tellement !
Tu tournes les talons, décides d’échapper à son regard accusateur et de prendre l’air, loin de l’atmosphère étouffante de la salle, loin des regards contrits qui ont observé la scène et qui te mettent désormais mal à l’aise. Tu n’aimes pas ça, toi, te faire remarquer ainsi. T’as toujours été quelqu’un de poli, d’avenant et d’agréable. Lorsqu’il est là toutefois, tout se transforme, son aura qui autrefois t’apaisait, t’étouffe désormais et tu ne sais pas t’en défaire. Tu n’en as pas réellement envie non plus, la peur de le perdre est trop profondément enracinée en toi. Alors tu es là, sur la corde raide, à tanguer tantôt du côté de l’admiration tantôt du côté de la peine, sans savoir réellement où tu te situes toi. Les larmes ont coulés sur tes joues rondes, et durant quelques secondes ta vision est floue. Tu pensais être seul mais il y a un garçon devant toi. Il est grand, il est blond et semble amical. Toi, t’es vulnérable. « Désolé, tu voulais peut-être, être seul. Je t’ai tout vu tout à l’heure avec ton petit-ami… » Tu fermes les yeux, accusant le coup. Vous vous étiez bel et bien donné en spectacle, exactement tout ce que tu voulais éviter. Fallait faire avec à présent. « A mon avis, tu as besoin d’un verre. Tiens ne t’inquiète pas, je n’y ai pas touché et je n’ai rien mis dedans non plus. » Peux-tu croire les dires d’un inconnu ? A cet instant, tu es trop abattu pour refuser alors tu attrapes le verre et le porte à tes lèvres directement pour en boire une gorgée. Tu grimaces, l’alcool est fort et tu lui redonnes le verre en bafouillant un « Merci. » Tes mains s’enfoncent dans tes poches et tu tournes ton regard vers le ciel chargé en nuages un court instant, avant de reprendre « J’suis désolé… pour la scène de ménage, c’est tellement… » Nul ? Décevant ? Tu soupires, dévasté. « Tu dois me trouver complètement con, j’veux pas t’importuner avec mes histoires. Désolé, j’vais me reprendre, j’ai juste besoin de quelques minutes… » Comme si quelques minutes allaient changer quoi que ce soit… Tu n’y crois même pas toi-même, Jae, sois honnête.
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Sujet: Re: Le temps d'une discussion { Jaeyoon} (#) Sam 30 Mai - 19:09
Le temps d'une discussion
Il n'y avait pas de but à cette fête. On l'avait convié, il était venu, mais si il devait être honnête, il n'y passera pas toute sa soirée. Il en avait déjà marre. Il ne se sentait pas dans son élément. Avec cette forte impression d'être à côté de la plaque. Killian aimait bien la fête tant que ça restait avec des gens qu'ils connaissaient. Il ne se considérait pas particulièrement insociable. Mais l'effet de groupe inconnu était passé pour lui. Et depuis bien longtemps. Cette sensation de chaleur étouffante, de ces conversations ressemblant presque à des bourdonnements, qui prenait place dans sa tête. L'ambiance qui s'alourdissait, parce qu'il avait croisé un couple en pleine dispute. Ça ne le regardait pas et pourtant, il se sentait concerner. Vraiment, c'était débile. Pourquoi avait-il d'un seul coup de la compassion, alors qu'il ne connaissait même pas la personne, ni même l'histoire.
L'hésitation s'imposait de partir, on ne verrait pas vraiment son absence, étant plus considérée comme un meuble, qu'un agitateur. Personne ne l'attendait à l'intérieur, il avait juste à finir son verre, ou il pouvait toujours le finir en chemin... Pourquoi pas, rien ne l'empêchait. Il était tenté, à deux doigts de le faire avant de se faire contrer. Proposer son verre, lui semblait une meilleure opportunité, face à la tristesse qui dessinait sur son visage. Il y avait une certaine hésitation. Qui prendrait le verre d'un inconnu ? Lui l'aurait fait, ce qu'il aurait totalement compris, s'il l'avait refusé. Mais il l'accepta avec surprise. Le blond opta un moment, pour le sol, s'asseoir sur l'herbe fraîche de la nuit. Haussant les épaules, il n'était pas épuisé par la fête, il avait juste l'impression que son interlocuteur avait besoin de parler. Autant être plus à l'aise. « De rien » Dit-il en souriant, une certaine compassion. Il le regardait, un brin stresser. Pourquoi ? Ça ne serait pas le premier à avoir une dispute en public. « Hum... Embarrassant plutôt non ? Pour toi ! Les autres dans le fond, à part trouvaient une certaine attraction, ils s'en foutent... » Ils ne voient que le spectacle, personne allait prendre de ces nouvelles après. « Non pas du tout, pourquoi ? Non, je suis plutôt triste pour toi. À ce que j'ai vu, tu subis. Tu ne m'importunes pas, je sais être une oreille attentive, si besoin. Il paraît que c'est plus facile de se confier, quand on ne connaît pas. » Il n'en avait pas eu besoin, il avait eu une oreille attentive. Il pouvait imaginer le besoin. « Si ça peut te consoler, j'ai eu ma part d'esclandre public, de regards curieux et de messe basse pour le reste de ma vie. Je peux prendre. Mais tu devrais arrêter avec ce mec, je vous ai observé, il... Empoissonne » Il était allé peut-être trop loin dans sa pensée, dans le regard affrontait le vide devant lui.
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Sujet: Re: Le temps d'une discussion { Jaeyoon} (#) Dim 31 Mai - 9:08
OOTD // Tu n’es pas vraiment habitué à te retrouver dans une telle position, aussi tu ignores un peu quoi dire et quoi faire. Malheureusement, ce n’est pas la première fois qu’une scène de ménage te met mal à l’aise et si ton mec a l’air de se contrefoutre de ta gêne et du regard des autres, toi tu t’enlises dans une angoisse profonde, n’arrivant absolument pas à t’en débarrasser. C’est un peu comme si on t’avait collé un post-it en plein front avec écrit ‘soumis’ ou ‘tapette’ – et les souvenirs du collège remontent à la surface, écrasant sans vergogne le semblant d’estime de toi que tu peux avoir parfois. Tu ne sais plus vraiment où te mettre et tu ne sais pas comment tu vas survivre à la soirée. T’as l’habitude des soirées plus tranquilles, en comité réduit, avec seulement quelques amis pour manger et aller au karaoké. Là, il y a beaucoup de monde, l’atmosphère est étouffante et il y a bien trop d’alcool selon toi. Et puis, il y a ce garçon sorti de nulle part qui te propose un verre, sans réfléchir tu le bois – sans penser qu’il pourrait te porter préjudice, mais la prudence n’est plus une de tes préoccupations alors que tu es rongé par tes peurs. Tu te confonds en excuse, tu éprouves de la honte et tu aimerais vraiment pouvoir échapper à la soirée désormais – tu n’avais pas envie de venir à la base mais tu as fait un effort : quelle bonne idée ! « Hum… Embarrassant plutôt non ? Pour toi ! Les autres dans le fond, à part trouver une certaine attraction, ils s’en foutent… » Ça semble bête, mais ces quelques mots te permettent de relativiser. Les gens s’en foutent, il n’a pas tort l’inconnu et tu ne devrais pas en faire une montagne. Il n’y a que toi qui est mortifié à l’intérieur finalement. « Je suis plutôt triste pour toi. A ce que j’ai vu, tu subis. Tu ne m’importunes pas, je sais être une oreille attentive si besoin. Il paraît que c’est plus facile de se confier quand on ne se connaît pas. » La situation pourrait presque être drôle d’un point de vue extérieur. Toi, le futur psy en train de te faire analyser par un inconnu en soirée. Comme quoi, la vie te surprendra toujours. Sans réfléchir, agissant par pulsion, tu décides alors de t’assoir à côté de lui dans l’herbe légèrement mouillée par la fraîcheur de la nuit – ça risque de tâcher ton pantalon ça mais bon, c’est le cadet de tes soucis. Ta main passe dans tes cheveux blonds que tu ébouriffes doucement tout en fixant tes pieds devant toi. « Si ça peut te consoler j’ai eu ma part d’esclandre public, de regards curieux et de messe basse pour le reste de ma vie. Je peux comprendre. Mais tu devrais arrêter avec ce mec, je vous ai observé, il… empoisonne. » Brusquement, tu deviens rouge et mal à l’aise. Ton regard se baisse sur tes mains, tu tritures tes doigts en répondant d’une voix toute petite et faiblarde, peinant à lui trouver des excuses. Pourtant même si ça t’écorche le palet, tu le fais. « Il n’est pas toujours comme ça… Je ne sais pas ce qui l’agace en ce moment, il est stressé à cause de sa famille du coup, un rien le met en colère. » Typique du mec soumis, tu crains Jaeyoon. Et pourtant, tu n’arrives pas à faire autrement, tu n’arrives pas à le voir autrement que comme ton point d’ancrage dans la vie, que comme celui qui fait battre ton cœur plus vite et qui t’est essentiel. Puis, tu soupires avant de lever ton regard vers l’inconnu. « Moi c’est Jaeyoon, et toi ? Merci… Pour le verre même si c’est dégueulasse l’alcool. J’ai vraiment du mal à en boire, puis quand on connait les ravages que ça fait hein… » Tu hausses les épaules et te mets à arracher des petits bouts d’herbe tout en continuant à faire la conversation. « T’es venu seul à cette soirée ? T’as l’air de ne pas vraiment aimer être là… » Renvoyer la balle, se concentrer sur les problèmes des autres pour éviter de penser aux siens. T’es plutôt doué en la matière, Jae, tu sais ignorer ce qui ne te plait pas. ça risque de te porter préjudice cette façon d’agir mais pour le moment, tu évites un peu tout et surtout, surtout tous les signaux d’alarme qui résonnent pourtant constamment. Tu choisis d’être aveugle, accroché à des sensations qui appartiennent déjà au passé…
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Sujet: Re: Le temps d'une discussion { Jaeyoon} (#)
Le temps d'une discussion { Jaeyoon}
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