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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

tout est parti d'un simple match sur lovemaker,
mais jusqu'alors elles ne se sont jamais rencontrées dans la vie réelle
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 je mangerais ton coeur — reira

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MessageSujet: je mangerais ton coeur — reira (#)   je mangerais ton coeur — reira EmptyVen 29 Mai - 16:59




je mangerais ton coeur


“Hope is the thing with feathers, That perches in the soul, And sings the tune without the words. And never stops at all.” ― Emily Dickinson
@Reira Tsvetkov (sarasvati)


« Andrei… Andrei… tu m’entends . Andrei ! ». Le jeune homme se réveilla brutalement, déboulonné il observa les murs froids de sa chambre. Sa respiration ralentie progressivement quand il réalisa que ce n’était qu’un rêve étrange. Bien qu’il flirtait avec le gout du cauchemar cela restait un simple rêve assez récurrent. Plus jeune il faisait régulièrement ce même songe. Les yeux bandés il courait après la jeune fille aux cheveux bruns qui ne cessaient de l’appeler. Ses petites jambes d’enfants ne lui permettaient pas d’avancer vite et la voix de l’objet de tous ses désirs se découpait en échos raisonnant de toutes parts. Puis, c’est un cri déchirant qu’il entendait, il essayait en vain de retirer le bandeau. Andrei ne parvenait jamais à le retirer et il éclatait en sanglots juste avant de se réveiller en sueur et déboussoler. Le jeune homme se passa la main sur le visage puis dans ses boucles brunes, il aurait aimé oublier ce rêve. Après tout il ne pouvait ignorer que la petite fille n’était autre que sa grande soeur Reira. Après rectification, il la nommait demi-soeur, elle avait perdu tout droit au titre de grande soeur le jour où elle avait décidé de le quitter. Il jeta un regard négligeant sur son portable en recharge. Quatre trente du matin, il poussa un grognement avant de se décider à prendre une douche et d’oublier encore, ce songe. Lorsqu’il croisa son reflet dans le miroir il poussa un soupir. Son visage était assez blafard et il avait de légers cernes sous les yeux. Il enviait secrètement les filles de ne pas dévoiler leur secret de beauté. Il aurait tellement aimé posséder du fond de teint ou anti cerne à cet instant. Il roula des yeux avant de laisser ruisseler l’eau sur son corps. Qu’est-ce qu'allait penser son boss de son visage ? Elle lui dirait surement de mieux dormir et d’arrêter de boire dans les bars. Ironiquement le jeune homme ne menait pas vraiment cette vie. Il était davantage du genre calme et solitaire bien qu’il aimait également s’amuser avec les quelques amis qu’il possédait en Nouvelle-Zélande. Depuis son départ de Russie il avait éprouvé le mal du pays de nombreuses fois, mais à chaque fois il se raisonnait en affirmant que cela lui passerait.

Son accent s’était presque éteint à présent tout comme ses expressions russes que lui et ses amis adoraient prononcer lorsqu’ils étaient alcoolisés. Cela était incroyable comme ces choses fragiles lui manquaient lorsqu’il se retrouvait seul dans le noir. En temps il ne pensait pas vraiment à ses amis continuant leur vie en Russie et encore moins à ses parents. Il n’osait pas se demander si sa mère lui manquait, elle l’appelait assez souvent mais il l’avait l’impression de lui répéter le même refrain sur sa vie ici. Oui il mangeait correctement, oui son travail lui plaisait beaucoup et non il ne se sentait pas seul. Jamais Andrei n’avait éprouvé la solitude, du moins pas depuis son départ. Le temps n’apaise pas les blessures comme on aimerait le croire. Il ne fait que nous faire oublier la douleur de notre perte. On apprend à vivre avec, mais on n'a pas vraiment le choix non .


Le café coula lentement dans sa tasse à l’effigie de Lovecraft. Il sourit en se demandant ce qu’il penserait de cette goodie. Serait-il flatté qu’on pense à lui ? Ou déçut de voir que son oeuvre est devenue célèbre une fois qu’il fut enterré six pieds sous terre . Le café lui brûla la langue, lui permettant de mieux se réveiller. Il s’installa dans son fauteuil tourné vers la seule grande fenêtre de son studio et ouvrit son carnet à dessin. Cette passion était devenu comme une thérapie pour lui, il aimait entendre le crayon rencontré le papier et donner vie à son imagination. Pendant ces séances de travail il était comme en transe. Trop occupé à songer à son travail il pouvait délaisser ses soucis et problèmes le temps de se livrer à son art. Bien que le dessin ne lui apporte plus vraiment satisfaction. Il avait gouté à l'encre noire, aux aiguilles et au bruit répétitif de la machine. Andrei avait eu la chance de rencontre sa patronne et qu’elle lui offre ce que tout jeune artiste attendait : de l’espoir.

Quelques heures s’écoulèrent et Andrei délaissa sa rose métallique dormir encore sur le papier. Il aimait assez utiliser son aquarelle pour l’encré, lui donner davantage de valeur mais au vu de l’heure affichée il devait se rendre à son travail. Cette routine confortable lui plaisait, du moins la stabilité d’avoir un logement et un travail et de vivre de sa passion ne pouvait que lui plaire. Bien que parfois il regrettait la spontanéité de la vie à lui apporter des choses qu’il se refusait à demander. En chemin il prit le temps de consulter ses messages, et ses réseaux sociaux. Étant un enfant de la génération d’instants cela était comme ancré en lui. Ses followers adoraient découvrir ses oeuvres et son évolution mais également des parties plus privées de sa vie. Ironiquement il parvenait davantage à se dévoiler sur les réseaux plus tôt qu’à un autre être humain. Bien qu’il était plus facile de s’exposer devant des inconnus que des proches. Il remercia quelques personnes pour leur commentaire et en inviter d’autres à passer au salon de tatouage pour parler de leurs projets et envies. La propriétaire du Wise Kid menait un point d’honneur à recevoir toutes les visites, que cela soit juste pour parler, demander des renseignements ou juste saluer l’équipe. Cela irritait toujours un peu Andrei qui n’avait jamais apprécié la présence d’autrui pendant qu’il travaillait, et il savait que sa patronne prenait un certain plaisir à le torturer de cette manière. Et il devait être un peu mass pour apprécier ce doux châtiment, mais sa carrière n’en valait elle pas le prix ?

La journée fut assez mouvementée comme tant d’autres brisant la routine quotidienne. La responsable du salon de tatouage était plus que débordé, les conventions de l’été commençaient à se préparer, et de nombreux voyages étaient prévue pour lui permettre d’assister à la majorité. On la réclamait en tant que juges pour les concours ou en invitée. Andrei jalousait d’une certaine façon le succès de cette femme. Bien qu’il savait qu’elle avait travaillé dure et prit de nombreux risques pour en arriver là. Avant de quitter le salon de tatouage pour se rendez à un rendez professionnel elle l’informa qu’un dernier rendez-vous s’était ajouté. Andrei grogna une nouvelle fois. Il avait horreur des rendez-vous qui n’étaient pas prévus.

La majorité était constituée d’étudiant hésitant entre le fait de se faire tatouer une étoile de mer ou un hippocamp pour célébrer la venue de l’été. Bien sûr ils tentaient tous se trouvaient une signification profonde à ce tatouage. Le jeune partit nettoyer son matériel lorsqu’il entendit la porte claquée. Ne prenant pas la peine de saluer son dernier rendez-vous il dit à voix haute « Je termine de nettoyer mon matériel et je suis à vous ! Installez-vous dans la salle du fond. » Il entendit des pas s’avancer vers le fond et une chaise être tirée sur le sol. Andrei sortit de la zone de nettoyage et consulta l’agenda pour connaitre le nom de sa cliente. Bien sûr sa patronne n’avait pris aucune note précise et c’était contenté d’inscrire « femme rendez-vous 20h40 ». Il roula des yeux et s’avança vers sa salle de tatouage. Andrei avait été plus que ravi lorsqu’on lui avait affirmé qu’il posséderait sa propre salle de travail. Dès le premier jour il l’avait habillé à sa manière, des posters à l’effigie d'oeuvres cinématographiques, des citations épinglées d’Émily Dickinson ou Lovecraft ainsi que des photos de tous ses travaux disposés comme des trophées. Il eut un petit sourire aux lèvres en entrant dans la salle « Bonsoir, je suis Andrei enchanté de vous… » ce même sourire fana lentement en découvrant la jeune femme. Elle lui semblait assez familière, peut-être même un peu trop. « Je suis Andrei Tsvetkov… » termina le jeune homme en s’avança vers sa cliente. Ça ne pouvait pas être elle, et en même temps elle lui ressemblait fortement, du moins elle était identique à la fillette qu’il avait connue avec plusieurs d’années de plus. Son coeur se gonfla et un gout amer se répandit dans sa bouche. C’était impossible n’est ce pas ?


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MessageSujet: Re: je mangerais ton coeur — reira (#)   je mangerais ton coeur — reira EmptySam 30 Mai - 13:05


je mangerais ton coeur
Aujourd’hui est un jour particulier, un jour où tout peut basculer. Depuis qu’elle avait obtenu un rendez-vous in extremis au salon de tatouage, Reira n’avait cessé de se demander si c’était une bonne idée de s’y pointer. Elle n’a jamais été particulièrement attirée par les tatouages, la faute au Bolchoï probablement. Si Reira continue d’en garder une bonne image, pour la plupart des gens l’académie est une usine à danseurs surdoués aux règles très strictes. La nourriture, l’entraînement, la taille, les mensurations, l’aspect physique. Jamais un danseur tatoué sera accepté. Alors cette règle était bien ancrée dans son crâne, depuis trop d’années. Tout comme elle garde les habitudes alimentaires, ces règles continuent de l’influencer. Inconsciemment, elle se dit que si elle continue de vivre comme si elle pouvait intégrer le Bolchoï, hé bien… peut-être qu’elle pourrait le réintégrer. Un faux espoir qu’elle alimente, sans aucun doute. Le passé ne peut être défait, elle doit se séparer de ce rêve. Son meilleur ami lui a toujours répété. Malgré les apparences, Reira vit encore dans le passé de ce rêve brisé, l’apprenti psychologue l’a tout de suite remarqué. De retour dans sa vie, il lui a prodigué de nouveaux conseils, toujours sur la même base de l’acceptation et l'oubli. Il lui avait parlé de ses cicatrices, elle s’était mordu la langue mais il avait continué. « Tu devrais te les faire recouvrir, il y a un tatoueur spécialisé qui s’est installé à Wellington, prends rendez-vous, renseigne-toi. » Si ça n’avait pas été Jaeyoon, elle aurait probablement dit à la personne d’aller se faire voir. Parce que ses cicatrices, même si ça lui rappelle constamment ce qu’elle a vécu, ça lui rappelle aussi qu’elle a survécu. Les mots de Jae lui avaient trotté dans la tête pendant suffisamment longtemps pour qu’elle se dise qu’elle devait prendre rendez-vous. Alors hier soir, elle avait passé le cap en rentrant du boulot. Une jeune femme lui avait répondu, demandé son nom et dégoté un rendez-vous pour aujourd’hui, en début de soirée.

Se séparer de ses cicatrices, ce n’est pas rien. Si elles sont recouvertes, elle n’aura plus à les cacher pour éviter qu’on la pourrisse de questions à ce sujet. La curiosité malsaine des gens, la brune en a beaucoup trop fait les frais. Des cicatrices de scarification, ça se remarque, les gens savent de suite de quoi il s’agit. Tant de questions qu’elle a toujours laissé sans réponse, sauf pour quelques privilégiés. Assise sur les marches de son perron, elle observe Blacky s’amuser dans l’herbe. Il se roule, lui ramène un bâton qu’elle s’empresse de lui relancer, cherche à attraper sa queue. Et tout un tas d’actions qui font sourire naïvement Reira. Rocket apparaît aussi pour venir se lover contre la cuisse chaude de la danseuse. Ses doigts glissent dans son pelage, sous sa paume elle sent la chatte ronronner. L’adoption n’est pas un acte anodin, jamais elle n’avait songé à se poser au point d’acquérir des boules de poils. Pourtant, inévitablement la stabilité arrive, le renouveau aussi. Qu’elle le veuille ou non, elle doit se construire un véritable futur. Cependant, les regrets, et pire, les remords sont là, tapis dans l’ombre, prêts à venir la hanter. Quoi qu’elle fasse, la Russie et son ancienne vie commencent à revenir à elle. Effet boomerang, tout ce qu’elle a fui lui revient en pleine face. Ça a commencé par cette rencontre avec sa possible cousine cachée. Un morceau de Russie qui lui avait rempli le cœur de souvenirs perdus. Mais surtout de remords. Comment ne pas penser à lui, à ce frère qu’elle a volontairement perdu. Et si effacer ses cicatrices c’était effacé tout son passé ? Et si c’était l’effacer lui… Peu importe ce qu’elle fait, elle sait que jamais elle ne pourra l’oublier. Elle se souvient de ce regard, de son dernier regard et de ses paroles qui voulaient tout dire. En une fraction de secondes, Andrei était redevenu ce petit garçon solitaire et froid, comme si toutes leurs années passées ensemble disparaissaient en un claquement de doigt. Le pire dans tout cela, c’est que ça n’a pas arrêté la russe. Elle a persisté dans son besoin de s’enfuir. Elle sait qu’elle lui a brisé le cœur, et chaque jour elle s’en veut un peu plus. Pendant un temps, elle n’y pensait pas parce que faire le tour du monde lui faisait tout oublier. Mais maintenant, elle n’avait plus rien, plus de famille. Là où elle avait blâmé le destin pour son genou, ici elle ne pouvait que se blâmer elle. Elle qui a cru que la distance et le temps lui faciliterait la vie, cela commence à être tout le contraire.

Devant la devanture du salon, Reira peut apercevoir quelques flashs, du ou des tatoueurs qui travaillent ici. La brune apprécie le style, il lui dit vaguement quelque chose. Mais elle est trop occupée à se demander si c’est toujours une bonne idée de venir ici, même pour discuter. Ce n’est qu’une discussion, ça ne l’engagera à rien. Peut-être qu’on la conseillera suffisamment bien pour qu’elle ose, ou alors elle sera définitivement convaincue par le fait de garder ses cicatrices. L’hiver arrive en Nouvelle-Zélande, les températures se font plus douces, surtout le soir. Ça n’a pas empêché Reira d’enfiler une robe, en se disant que si elle devait montrer ses cicatrices, elle serait plus à l’aise à soulever les pans de sa robe plutôt qu’à retirer son pantalon. Elle avait tout de même enfilé un collant noir, histoire de pas choper la crève. Mentalement, elle se force à aller pousser la porte du salon. « Bonsoir. » Elle tombe sur un tatoueur, de dos en train de nettoyer ses instruments. Sans la saluer, il lui dit d’aller s’installer dans la salle au fond. Elle obéit, sans réfléchir. Elle n’est pas à son aise ici. Elle se sent bizarrement oppressée, comme si le ciel allait lui tomber sur la tête d’un moment à l’autre. Elle redoute les questions du tatoueur, peut-être même ses remarques sur ses cicatrices. Malheureusement, beaucoup trouvent que ceux qui ont recours à la scarification ne sont que des personnes faibles et assez bêtes pour se faire du mal. Reira n’avait vu dans ces actes que l’espoir de faire disparaître sa douleur intérieure. En entrant dans la salle, la brune s’installe immédiatement sur la chaise disponible. Puis elle observe. Tous ces dessins, des posters et autres décorations à l’effigie d’un bon nombre d’auteurs. Ses sourcils se froncent parce que ce style de dessin bien que professionnel lui fait penser à une technique qu’elle connaît bien. Certes, elle a visité pas mal de musées et assisté à plusieurs expositions, développant un peu plus son goût pour l’art après son départ. Mais là, ça avait une dimension plus intime. Lorsque le tatoueur rentre, elle garde le regard rivé sur les œuvres aux murs. Elle se retourne vers lui alors qu’il se présente. Sa phrase meurt au même rythme que son sourire. Reira reste muette alors que le tatoueur décline un peu plus son identité. Il l'a reconnu autant qu'elle le reconnaît. « Non c’est impossible. » Elle le dit dans un souffle. Elle s’accroche à sa chaise parce qu’elle sent le sol se dérober sous elle. Si elle n’était pas assise, elle se serait probablement écroulée. Un voile noir se dresse temporairement devant ses yeux, le choc lui fait tourner la tête. Ce n’est qu’un rêve, réveille-toi Reira, ça ne peut pas être possible. Pourtant ça l’est. Andrei s’avance vers elle et plus elle le détaille du regard, plus elle sait que ça ne peut être que lui. Cette façon de dessiner, c’était la sienne lorsqu’il était enfant. Il a bien évolué mais il garde toujours sa patte. « Je… » L’envie de sortir d’ici, de ne plus jamais remettre le pied dans ce salon la gagne. Seulement, impossible de bouger. Elle ne peut que faire face à son frère qui lui offre le même regard froid et amer que lorsqu’il a compris qu’elle partirait sans jamais revenir. « Je suis désolée Andrei…. J’aurais dû revenir vers toi. T’écrire, t’appeler. Je… Pardon. » Elle ne peut dire que cela. Qu’elle est désolée, même si elle sait que ça n’efface rien de ce qu’elle a fait. Sept ans ne s’effaceraient pas avec de simples excuses, des paroles balbutiées. Jamais elle n’aurait cru le revoir, pas comme ça… « Je peux m’en aller, si tu veux. » En réalité, c’est elle qui voudrait fuir, encore une fois, parce qu’elle n’arrive pas à supporter la sentence dans le regard d’Andrei. Elle détourne le regard, faible. Elle se maudit pour tout ce qu’elle a fait, pour ne jamais avoir osé revenir. Le temps est venu pour elle de payer pour les pots cassés.

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