sunwei ☼ not by the moon

sunwei park

all of me survives from you

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1. L’excellence pure : T’as toujours été un garçon talentueux au palmarès ahurissant. Tu es excellent joueur de piano et de violon, ce qui t’a permis de remporter de nombreux concours musicaux. De même, ton père t’a inscrit au taekwondo dès que vous vous êtes installés en Corée. Ceinture noire, t’as remporté de nombreuses compétitions plus jeunes, t’as même été champion de Corée. Si les études de médecine ne t’avaient pas pris tout ton temps, t’aurais continué à t’entraîner assidument pour passer tes Dans. Malgré le manque de pratique, tu gardes tout de même un très bon niveau. T'envisages de reprendre l'entraînement. En plus de tout cela, tu parles trois langues couramment : le mandarin, le coréen et l’anglais. T’as également quelques bases en français et en japonais grâce aux animes. ○ 2. Passionné de musique : Vers tes 20 ans, t’as commencé à suivre plusieurs formations, en parallèle de tes études, pour maîtriser différents logiciels de composition et de mixage. Entre les instruments et l’électronique, tu as créé bon nombre de compositions que t’as décidé d’envoyer à différents labels. D’ailleurs, tu postes régulièrement tes créations sur Soundcloud. La musique est devenue ton échappatoire à la pression imposée par ton père. T’as tenté bien trop de fois de convaincre ton père de te laisser faire de la musique, en vain. Lorsqu’il lui a appris que tu étais embauché par un producteur de musique, il a vu rouge et ce qui devait arriver, arriva : l’éclatement de la bulle familiale. Tes sources d’inspiration sont multiples : des idols coréennes aux superstars américaines, en passant par les petits artistes de niches, tu t’inspires partout, tout le temps et tu t’amuses à mélanger les cultures. Si les paroles que tu écris sont principalement inspirées de ta vie, tu te poses aussi parfois sur un banc public pour observer la vie et écrire sur les autres. ○ 3. Une âme rayonnante : t’es un vrai soleil ambulant, ce qui correspond étrangement à la traduction anglaise de ton prénom. T’as toujours été un petit garçon souriant et amusant qui ne pouvait s’empêcher d’amuser la galerie. Le culte du travail a toujours fait partie de ta vie, mais être vu comme l’enfant prodige, celui qui ferait la fierté de ton père, ça a toujours été difficile pour toi, t’en as un peu perdu ta joie de vivre. Libéré de tes chaînes, ta joyeuse chaleur revient, ton culot et ton extravagance aussi. ○ 4. Hyperactif et épuisant : T’es farceur et taquin, toujours prêt à embêter ton prochain. Ton cerveau est une machine qui carbure à mille à l’heure, sans jamais être fatiguée. Même le burn-out n’a pas eu raison de toi. T’es loin d’être introverti, au contraire tu oses tout quitte à te faire remarquer. Avant tu faisais attention à ce que tu faisais pour ne pas être jugé et faire honte à ton père. Maintenant que t’as décidé de vivre pour toi, tu ne te retiens plus de faire ce qu’il te plaît. ○ 5. Lien fraternel : T’as un demi-frère, Jaeyoon, un pur produit coréen. Tu ne t’entendais pas très bien avec lui plus jeune. Au départ, tu te sentais blessé de voir ton père avec une autre femme. Voir un enfant arrivé t’avait rendu diabolique. Pendant plusieurs années, t’as été ce gosse insupportable et capricieux qui voyait rouge dès que l’on donnait trop d’importance au petit dernier. Puis, le vent a tourné et ton père t’a rendu toute son attention. Malgré vous, avec Jae, vous avez toujours été en compétition rendant votre relation compliquée. Quand ton frère est parti pour Wellington, t’as tout de même ressenti un terrible vide, si bien que c’est chez lui que tu décides de te réfugier après avoir mis la famille à feu et à sang. Tu sais même pas si tu seras accepté, tu te dis qu’il est jamais trop tard pour renouer. ○ 6. Le relationnel, l'amour : T’es sociable alors t’as eu beaucoup de relations amicales ou amoureuses mais elles étaient compliquées car tu voyais de la compétition là où il n’en avait pas. Encore une fois, la faute au père de la famille qui t’a toujours dit de te méfier des autres, qu’ils n’étaient là que par intérêt, tout comme ironiquement, il t’a appris à te jouer des autres. Malgré cela, lorsque tu aimes, tu aimes profondément et passionnément. Au lycée, tu es tombé fou amoureux et a bien failli foirer ton année à cause de cela, parce que tu ne se consacrais qu’à elle. Tu étais même prêt à te fiancer tant tu l’aimais, mais ton père est passé par là. T’es retombé amoureux pendant tes études de médecine, sans que ça n’aille bien loin. ○ 7. Un signe de feu et d’eau : Ton signe astrologique c’est le Lion, et ton signe chinois le Singe d’eau. Dans un cas comme dans l’autre, ils représentent la débrouillardise, le charme et la fascination ainsi que la ruse. Pour réussir, il ne faut pas qu’être talentueux, et ça tu l’as bien compris. Parfois manipulateur, tu ne recules devant rien pour réussir, ta seule limite est de ne pas blesser les autres parce que t'es pas quelqu'un de méchant. Toujours habité par la détermination, et pourtant fatigué de toutes tes années de dur labeur, tu continues de te donner à mille pour cent pour réaliser ton rêve : celui de vivre de la musique, celui d’entendre tes compositions dans le monde entier. ○ 8. Mal du pays : Né en Chine, tu as rapidement déménagé à Séoul avec ton père qui a rencontré une nouvelle femme. Si parfois tu retournais en Chine, notamment pendant les grandes vacances, tu passais le plus clair de ton temps avec les Park à Séoul, puis à Auckland lorsqu’ils se sont décidés à déménager. Tu as continué d’y vivre pour les études et l’internat de médecine, jusqu’à ce que tu décides que toute cette vie ne te corresponde plus. T'as continué de rendre visite à ta mère de temps en temps, elle est ton soutien sans failles, celle qui te rappelle que tu dois vivre pour toi. Chaque année, t'essayes d’aller lui rendre visite au moins deux fois, pour le Nouvel An chinois et son anniversaire. Sinon vous passez la soirée en Skype et réveillonnez ensemble. ○ 9. Fan inconditionnel de la pop culture : Tu es un incroyable fan de ce manga/anime, parfois il est possible de te surprendre en train de courir à la manière des ninjas ou de pratiquer tes ninjutsus. Tu défends avec ferveur ton manga/anime favori, même si secrètement tu rêverais aussi d’être un Hunter. Un super-héros Marvel aussi tiens, et pourquoi pas te téléporter dans l'univers d'Harry Potter ou le Seigneur des anneaux ? En fait, t'adores tout ce qu'on peut appeler la pop culture, et la culture japonaise. ○ 10. Désespoir et renaissance : Au milieu de ton internat en chirurgie générale, t'as fait un burn-out donc t'as tout envoyé valser : la médecine, la famille, les études. Tout, sauf la musique. L’opportunité de redémarrer s’est présenté à toi lorsqu’un patron de label avec qui tu discutais depuis quelques temps t'a proposé un emploi en tant qu'auteur-compositeur à Wellington. T'aurais jamais cru avoir cette chance, alors ni une ni deux, t'as pris tes affaires et a claqué la porte du domicile familiale pour aller retrouver ton frère à Island Bay.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ jackson wang</pris> sunwei park

Code: sunwei

Code: park

l'histoire de ma vie

who's the king ? who's the boss ?

T'aurais pu tout avoir Sunwei. Parce que t'étais ultra compétent avec une détermination et une hargne surhumaine. Tout ce que tu voulais, c'était rendre ton père fier, t'as fait un tas de trucs qui te plaisaient un peu, suffisamment pour tenir, mais pas assez pour y survivre. T’as vu ce que t’es devenu Sun à faire plaisir à papa avec de belles études de médecine, le prestige social de sauver des vies ? Oui c’est carrément sympa de savoir tout ça sur le corps humain, de pouvoir t’auto-soigner et de pouvoir faire des points de suture au p’tit vieux d’à côté qui se fait une plaie un peu trop profonde. Mais au fond, tu sais que ce n’est pas ta voie. Tu l’as toujours su, dès que t’as commencé à écrire des paroles en vrac sur tes cahiers. T’étais même pas conscient de ce que t’écrivais, pourtant tu noircissais tes pages de ta douleur latente, celle qui commençait déjà à te dévorer. Cette sensation d’oppression sur ta poitrine, tes crises de pleurs, et parfois de rage, pour aucune raison. Toutes ces crises d’angoisse à répétition. Tout ça, ça t’a bouffé. T’avais trop peur de décevoir ton père alors t’as continué jusqu’à ce que la corde cède.

D’ailleurs, tu te souviens de son visage presque de dégoût quand t’es rentré de l’hôpital avec une lettre du psychologue ? T’étais parti bosser comme tous les jours, en pensant que la journée serait longue sans être bien méchante. Puis il y avait eu un grave accident avec un car scolaire, une trentaine d’enfants à secourir. L’adrénaline pulsait dans tes veines, t’aimais drôlement ce stress positif, cette sensation de puissance, de vie entre tes mains. Puis il y a eu un retour de boomerang d’on-ne-sait-où et t’as fondu en larmes en tremblant comme une feuille. Les autres médecins ont même cru que tu convulsais pendant un instant. T’étais juste en train de faire la plus grosse crise d’angoisse de ta vie. Tu pouvais plus respirer, t’as même hurlé parce que dans ton crâne la terreur t’envahissait. Le self-contrôle c’est tout ce qu’il t’a toujours appris ton père, toujours bien savoir se tenir en toute circonstance, et là t’y arrivais pas. Les crises tu les faisais toujours seul, enfermé dans ta chambre. Mais là, c’était différent. Un trop plein. Tu sais que tu as même fait un malaise ? T’as eu le droit à l’oxygène dans les narines, comme si les doc’ avaient pas autre chose à faire que de s’occuper de toi. Après tout ça, t’as été ramené à l’hôpital direction l’aile psychiatrie. Le véridique était évident : burn-out. T’as été obligé de parler au psychologue, tu lui as expliqué ton anxiété chronique, tu lui as même avoué que parfois t’avais de sacrées idées noires. Tu ne l’avais jamais dit à personne ça, mais là t’en avais ressenti le besoin.  Ça te venait de temps en temps, tu te disais que tu serais peut-être mieux loin de toute cette vie. Cependant, tu ne pouvais pas décemment tout abandonner et affronter ton père, alors tu te disais que peut-être la mort serait une bonne solution. En tout cas, cette confession a confirmé les soupçons du psy sur le burn-out. Il t’a dit que la dépression et l’anxieté ça allait de pair dans ce genre de cas. Il t’a fait un papier pour t’arrêter pendant quelques semaines. T’as pas eu le droit à des médicaments, heureusement, tu sais qu’ils sont suffisamment nocifs comme ça. Ta seule prescription c’était du repos. Donc t’es rentré chez toi, tout penaud. T’as montré le papier à ton père, comme un gamin pas fier qui montre son relevé de notes catastrophiques. Il n'a rien dit, il t’a regardé d’un air hautain avant de s’éclipser pour le reste de la soirée. Il t’a évité pendant plusieurs jours. Ta belle-mère a été compréhensive, ça t’a toujours étonné cet amour qu’elle t’offre alors que tu lui as fait la misère pendant les deux tiers de ta vie. T'étais encore plus au fond du gouffre.

Une semaine plus tard, aujourd'hui, t’as reçu un mail d’un label à Wellington. Ça fait plusieurs années que tu composes et écris des chansons. T’avais décidé il y a quelques mois d’en envoyer un peu partout dans le monde, à des labels qui pourraient peut-être te prendre, même pour des missions temporaires. Depuis plusieurs semaines, t’es en contact avec un ancien bassiste d’un groupe de rock connu. Il avait fondé son propre label et semblait drôlement intéressé par tes compositions. Avec le burn-out grandissant tu ratais quasiment tout dans tes études, et dans tout ce que tu pouvais entreprendre, sauf la musique. T’étais même bizarrement boosté. Avoir l’attention de ce grand monsieur, ça te faisait quelque chose. Donc t’as persévéré et tu as réussi toutes les tests et missions qu’il te donnait. Si bien, qu’aujourd’hui, t’es devant ton ordi et tu relis en boucle ce mail où il te propose un poste. Tes yeux se sont écarquillés la première fois que tu l'as lu, t’avais des billes rondes dans tes orbites. T’as appelé ta mère tout de suite, elle t’a dit de sauter sur l’occasion sans même hésiter. Sauf que toi, t’hésitais forcément. À cause de ton père, toujours à cause de lui. T’avais décidé de lui demander son avis. Tu t’attendais à quoi, hein ? Qu’il accepte ? Il a refusé, t’as haussé le ton, lui aussi. Vous vous êtes engueulez comme du poisson pourri. Il t’a dit des mots blessants, des mots que t’aurais jamais cru entendre. T’as été traité d’incapable et de raté, alors tu l’as insulté de connard égoïste. Ton père a toujours su comment être cassant, donc il t’a dit qu’il regrettait de s’être autant sacrifié pour toi, de t’avoir tout donné pour que tu réussisses alors que toi, t’avais juste réussi à faire un burn-out, échouer aux portes de la fin de la médecine pour de la musique, pour une carrière vouée à l’échec. Tu lui as craché à la figure que t’aurais préféré ne jamais naître si c’était pour avoir un père tel que lui.

Et là, t’es dans ta chambre toujours face à ce fichu mail, qui bouscule toute ta vie autant qu’il t’offre une chance de recommencer. De bien recommencer, de vivre et d’être heureux. Tu prends quelques secondes de réflexion avant de pianoter sur le clavier pour accepter le poste. Tu dis à Monsieur Walsh que tu seras à Wellington dans une semaine. Ton frère est là-bas d’ailleurs. Ça te permettra de le revoir, peut-être de renouer tiens. Vous n’avez jamais réellement été complices durant votre enfance, tu ne l’aimais pas vraiment, ce n’était pas ton frère. En plus, votre père s’arrangeait toujours pour vous mettre en compétition, ça favorisait pas le lien fraternel. T’as intégré la fac de médecine donc t’as eu moins de temps et lui, il a fini par partir pour ses études à Wellington. Tu l’as revu que peu de fois depuis. Il te manque, un peu. Beaucoup même parfois. Tu te dis que peut-être que s’il avait été là, t’aurais évité tous ces soucis, parce que t’aurais pu parler avec quelqu’un qui t’aurait compris. Tu sais même pas s'il va bien, vous discutez pas beaucoup. Les gens se demandent parfois si vous êtes vraiment frères quand vous êtes ensemble. En fait, vous êtes deux étrangers qui partagent pourtant bien plus que vous ne le pensez. Tu t'dis que tu pourrais peut-être enfin jouer le rôle du grand frère affectueux, plutôt que du grand frère distant. Du coup, t’es décidé à faire les choses bien avec Jaeyoon, cette fois. T'as plus ton père et ses idéaux dans le crâne. Puis, toute façon, t’as nulle part où pieuter à Wellington, t’es obligé de le retrouver si tu veux pas payer une blinde d’hôtel. T'offres même pas un dernier regard à ton père affalé sur le canapé, tu te barres de ce foutu foyer qui n'a fait que de te consumer depuis que t'es né. T'as bientôt 28 ans, il est temps que tu vives ta vie comme tu l'entends. Tu te sens d'ailleurs drôlement mieux depuis que tu lui as tenu tête, depuis que tu t'es affirmé au point de dire des paroles que t'as trop souvent pensé sans oser les dire. Tu pars avec quasiment pas d'affaires, juste un grand sac de sport avec es vêtements, tes papiers et tout ce qui peut te servir, et surtout ton ordi, tes carnets d'écriture. T'es prêt à conquérir le monde et la musique, tu te sens aussi léger qu'un papillon qui sort de sa chrysalide. Peut-être bien aussi puissant qu'un phénix qui renait de ses cendres.