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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 flying on our own (emrys)

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MessageSujet: flying on our own (emrys) (#)   flying on our own (emrys) EmptyDim 28 Juin - 9:03

Depuis son arrivée à la colocation, Lara naviguait de surprise en surprise avec Emrys. Il faut bien avouer que son imposante demeure et sa façon d’écrire ses annonces laissaient présager qu’il était un peu pompeux sur les bords, exigeant et peut-être un peu snob aussi. Mais en vérité, c’est quelqu’un de relax, qui aime vivre à la cool et qui en plus, a beaucoup de choses en commun avec l’islandaise. Ce qui arrange bien Lara, c’est que ça comprend notamment la randonnée : il y a énormément de choses à voir d’après Lou, et Lara avait bien fait ses devoirs en allant chercher tous les panoramas à couper le souffle sur Internet. Un beau jour, ils s’étaient mis d’accord pour aller au Tongariro National Park, qui d’après les photos semblait plutôt bien refléter ces changements de décor un peu caractéristiques de la Nouvelle-Zélande. Après quelques heures de route en voiture, le temps de parler de tout et de rien ils arrivèrent à destination. Sac sur le dos, Lara vérifie qu’il ne lui manque rien et profite pour attraper le sac d’Emrys dans le fin fond du coffre de la voiture. « Et… voilà pour toi ! Il me semble qu’on est bons pour le matériel. En espérant qu’il ne tombe pas une grosse averse, parce que ça par contre, on l’a pas pris en compte. » La météo s’annonçait plutôt clémente la veille, et comme des amateurs, ils s’étaient dit que ça ne devrait pas trop changer d’ici là. Si jamais les choses se corsent, ils n’auraient qu’à trouver un abri sous roche et prier pour que ça ne dure pas.

Après quelques minutes de marche, Lara décide de préparer son appareil photo pour ce qui l’attend. C’est pas du matériel de pro de la photo, mais c’est amplement suffisant pour prendre quelques clichés qui, peut-être, finiront sur Instagram. Enfin, pour ça il faudrait qu’elle se décide à créer un compte. D’un autre côté, elle se dit que malgré toute la discussion qu’ils ont pu avoir dans la voiture et depuis les quelques semaines passées à la colocation, Lara ne sait toujours pas grand-chose sur l’histoire d’Emrys. Elle sait qu’il a hérité d’une grande maison, qu’il travaille dans un bar à North Bay qu’il n’arrête pas de lui recommander mais auquel elle n’a pas encore trouvé le temps de passer et qu’il a une imposante collection de DVD, ce qui rappelle bizarrement à Lara les quelques épisodes de Mr Robot qu’elle a pu voir. « Tu connais d’autres grandes villes en Nouvelle-Zélande, ou t’es toujours resté à Island Bay ? Mon frère m’a parlé d’Auckland, je sais que c’est loin mais j’aimerai bien y faire un tour un de ces quatre. » Tant qu’elle trouve un moyen de transport, Lara n’est jamais contre l’idée de faire plusieurs centaines de kilomètres.

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MessageSujet: Re: flying on our own (emrys) (#)   flying on our own (emrys) EmptyVen 10 Juil - 10:35

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La villa que t'avait laissée Reid continuait à s'agrandir, pour ton plus grand bonheur, toi qui commençais à te sentir beaucoup trop seul pour arriver à survivre dans ce surplus de mètres carrés. Après Savannah, c'est Lara qui a rejoint la colocation. Une jeune femme que tu apprécies tout autant que ta première colocataire, et avec qui tu partages beaucoup plus de choses que tu ne l'aurais pensé. À première vu, rien ne le laissait croire, pourtant. Excepté vos âges proches, peut-être. Mais quand vous avez commencé à parler tu as bien compris que tu t'étais assez trompé sur tes impressions et qu'elle était bien plus semblable à toi que tu l'aurais cru. Oh, non, à la différence de toi, elle a un vrai métier, quelque chose qui rapporte sans se faire malmener comme c'est ton cas au North Bay.

La première chose que vous partagiez, c'était la randonné. Aussi, c'est naturellement que Lara t'a parlé d'aller marcher ensemble, découvrir un peu la région. Et c'est au Tongariro National Park que vous aviez décidé de découvrir un peu. Wellington avait toujours été une ville que tu aimais bien. Juste à côté d'Island Bay, c'était là où tu trouvais le plus ton refuge. Là où tu avais pensé déplacer ta mère, qui avait suffisamment retrouvé ses esprits pour te faire comprendre qu'elle préférait rester internée à Island Bay "près de toi". Même aujourd'hui, tu n'es pas certain qu'elle t'ait dit ça en étant complètement lucide. Les médecins t'ont laissé comprendre que sa lucidité ne réapparaîtrait peut-être jamais dans toute sa vie.

C'est après vous être mis d'accord, Lara et toi, que vous aviez pris la voiture, chargée de vos affaires, pour aller dans la ville d'à côté. Tu saisis le matériel qu'elle te tend et t'en équipe pour ce que tu peux, mettant sur ton dos ce qui reste, gentiment remis dans le sac à dos qui y trône.

- Ne nous porte pas la poisse, oh ! Sinon je te blâmerai sans le moindre remords dès qu'on reçoit la plus petite goutte d'eau ! Mais pendant qu'elle le dit tu réalises que s'il pleut, vous risquez d'être dans une merde incroyable... en espérant juste que vous arriviez à protéger tout ce qui est fragile avant tout. Vous faites quelques pas, sans doute durant plusieurs minutes, avant de vous arrêter pour que Lara puisse prendre quelques photos. Tu souris en pensant à Zoë. Si elle était là, elle aussi prendrait sans doute une tonne de photographies. Mais pour la traîner jusqu'ici, il faudrait plus d'une semaine de chantage affectif. Tu secoues la tête énergiquement. Non, je ne connais qu'Island Bay et Wellington. Je n'ai jamais pu... me résoudre à aller plus loin. J'ai peut-être un peu trop d'attaches ici. Avec amertume tu penses à Newton, ton cousin, frère d'adoption. Lui, malgré toutes les attaches qu'il avait, sa tante - ta mère -, sa mère - ta tante - et son père, n'a pas hésité à partir vers d'autres horizons. Si tu comprends sa démarche, tu n'arrives pas penser à son départ avec autre chose qu'un goût amer au fond de la bouche. Parce que tu es tout seul pour aller fleurir la tombe de ta tante, tout seul pour gérer la détresse de ton oncle et tout seul pour affronter la folie et le danger que représente ta mère. Et toi ? Tu as pu visiter quels endroits ?
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MessageSujet: Re: flying on our own (emrys) (#)   flying on our own (emrys) EmptyMer 29 Juil - 10:41

C’est une bonne chose qu’Emrys partage l’amour de Lara pour la randonnée et les beaux paysages : ça leur permet d’organiser une sortie de temps en temps, de faire le point sur ce qui va et ne va pas à la colocation en plus de travailler leur amitié. Parce qu’après tout, c’est mieux de devenir amis que d’entretenir une relation cordiale jusqu’à ce que Lara finisse par s’installer ailleurs. “Merci, c’était sympa. Bonne continuation !” ? Trop peu pour l’islandaise.

« C’est ça, et avec un peu de chance c’est un vrai torrent qui va nous tomber dessus, comme ça je ne pourrais pas t’entendre te plaindre ! » qu’elle rétorque en riant. Ils n’ont littéralement rien dans leur sac qui puisse les protéger d’une averse, et elle se voit mal refaire tout le chemin inverse en courant pour se mettre à l’abri dans la voiture. Mais comme il lui est interdit d’invoquer la malchance, Lara décide de se taire pour plutôt prendre quelques clichés de la nature et des points de vue qui s’offrent à eux, tant que les nuages ne couvrent pas encore le-... bon, ça va, fini de dépeindre un mauvais tableau. Cette petite pause photo, c’est aussi l’occasion pour notre islandaise nationale d’en apprendre plus sur Emrys, d’aborder des sujets un peu plus concrets que les trivialités du trajet. Elle apprend qu’il n’est jamais vraiment parti d’Island Bay, que sa seule vraie expérience dans une autre ville, c’est Wellington - qui n’est qu’à une trentaine de minutes en voiture, alors c’est pas vraiment dépaysant. Lara se dit qu’elle ne pourrait pas vivre comme ça, de manière un peu casanière, mais elle comprend tout à fait qu’Emrys ai du mal à quitter le nid, ou qu’il n’en ai simplement pas envie. Après tout, certains naissent, grandissent, se marient, ont des enfants et meurent dans la même ville. Quand c’est au tour de Lara de parler de ses expériences à travers le monde, elle ne sait plus vraiment où se mettre. « Alors… whoaw, beaucoup en fait. J’ai fait le tour de la Scandinavie - où j’ai d’abord pensé à m’installer, d’ailleurs, je suis allée en Amérique du Sud et un peu en Europe de l’Est… J’aime bien avoir un port d’attache, mais je ne peux pas rester trop longtemps au même endroit. J’ai comme… besoin de m’évader, tu vois ? » Même si ce n’est que le temps d’une journée ou d’un weekend. Elle est comme ça Lara, a toujours avoir besoin de se rappeler qu’elle est libre et toujours en manque d’une bonne dose de dépaysement.

Ils reprennent leur route après cette courte session photo, fins prêts à prendre un peu d’altitude. Ils ne sont qu’à quelques heures de route d’Island Bay, et pourtant, la nature qui les entoure donne l’impression d’être dans un coin totalement différent du monde. Il y a des forêts, des volcans et des rivières. « Franchement, c’est superbe ! Je me demande comment les gens font pour passer leur après-midi à la plage plutôt que de venir visiter des endroits pareils. » C’est qu’elle rêverait presque de devenir ranger dans un parc comme celui-là, un peu comme dans ce petit jeu là, Firewatch. Elle aurait l’air fière avec son chapeau, son foulard et son insigne, et en plus, elle pourrait passer ses journées à se promener, bouquiner et faire des mots croisés dans une tour de garde.

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MessageSujet: Re: flying on our own (emrys) (#)   flying on our own (emrys) EmptyMer 9 Sep - 12:04

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Avec Lara tu t'es immédiatement bien senti. À l'aise. Tu ne peux pas dire que ça n'a pas été le cas avec tes autres colocataires, mais il y a quelque chose avec Lara que tu n'as pas retrouvé chez les autres. Tu ne saurais dire quoi exactement... Peut-être est-ce vos passions communes ? Néanmoins tu ne peux nier qu'avec elle, tu as l'impression d'être auprès de cette soeur que tu n'as jamais eue... Ou du moins que tu aurais dû avoir. Car Ginnifer existe et tu ne peux la nier. Même si tu refuses qu'elle soit ta soeur à proprement parler. L'avoir vue une seule fois dans ta vie ne fait pas d'elle ta petite soeur pour autant.

Tu es vraiment dans ton élément, partagé entre la randonnée et cette amitié naissante avec cette fille que tu considères comme un de ces potes que tu avais du temps où vous n'étiez que quatre : Ava, Reid, Jay et toi. Désormais, il n'y a plus que toi. Reid étant parti, tu n'as plus de nouvelles des deux autres, à ton grand désarroi. Mais tu fais avec, tu sais que tu n'as pas le choix. Alors tu te réjouis de chaque présence dans ta vie. Tes nouvelles colocataires. Le retour de Zoë. Tout. Même les collègues que tu essaies de ne plus trop estimer après l'épisode "Anaïs". Tu roules des yeux.

- Allez, je sais que tu adores entendre mes jérémiades. Ainsi, Lara peut mieux te couper l'herbe sous le pied avec une réflexion piquante et, à regarder le sourire qui trône sur son visage, ça lui plaît bien plus que nécessaire. Et puis, c'est pas si laid à regarder avec ces nuages. Tu marques une pause en regardant le ciel. C'est vrai que c'est pas si moche, quand t'y repenses. Pas juste quand t'essaies de te rassurer. Les nuages sont d'un gris presque fantaisiste, desquels la lumière du soleil tente de percer, mélangeant ce gris irréaliste à un jaune orangé splendide. Ouais, t'es pas doué ni en photo ni en peinture, mais tu trouves ça beau, t'y peux rien.

Tu soupires en entendant Lara parler de ses voyages. Tu ne détestes pas ta vie, pas du tout même. Mais tu aimerais pouvoir visiter le monde sans la moindre once de culpabilité. Auparavant, tu aurais culpabilisé mais ta tante t'aurait encouragé à partir malgré tout. Désormais qu'elle est morte, tu ne peux te résoudre à laisser ton oncle seul et, au vu de la tristesse empreinte dans ses yeux, tu te doutes que rendre visite à ta mère, s'assurer que tout aille bien, ce n'est pas trop dans ses cordes. C'était ta tante qui s'en chargeait quand tu étais trop occupé. Et laisser à la fois ta mère mais aussi ton oncle ici, les abandonner, tu t'en voudrais trop. Tu souris à Lara. Je vois très bien, lui murmures-tu avec une pointe d'amertume en t'imaginant que tout ce que tu verras dans ta vie, c'est Island Bay et Wellington, tout au plus. Tu ne verras jamais rien de plus de l'Océanie et certainement pas un autre continent. Que ta mère guérisse, ce serait un miracle complètement fou. Et si elle quittait ce monde, ta culpabilité serait encore plus grande à l'idée de partir. Et puis, tant que ton oncle ne fait pas son deuil, tu ne le lâcheras pas de si tôt. J'aimerais beaucoup voir le reste du monde, un jour. T'y peux rien, ça t'a échappé. Pour combler le tout tu adresses un rapide sourire à Lara et te détourne, subitement absorbé par le paysage devant vous.

- C'est vrai, c'est magnifique. Tu ne sais pas dire autre chose, soufflé par la beauté du paysage. Enfin, même si tu ne peux pas critiquer les autres, toi, l'adorateur des demi-journées cocooning quand tu finis le travail tôt ou que tu le commences tard.
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MessageSujet: Re: flying on our own (emrys) (#)   flying on our own (emrys) EmptySam 26 Sep - 21:37

Lara ne pouvait le nier, discuter avec Emrys et l’entendre se plaindre à tout va avait quelque chose d’assez amusant. C’est pas tous les jours qu’elle a l’occasion de faire de la randonnée avec quelqu’un, et c’est d’autant plus rare qu’il est loin d’être réservé. « C’est vrai, j’en raffole. mais gare à toi, parce qu’un accident est vite arrivé sur ce genre de sentier ! », qu’elle rétorque en haussant vivement le sourcil droit. Qui sait, peut-être que quelqu’un de moins patient et amical que Lara aurait vite fait d’attraper le premier morceau de tronc en chemin pour assommer Emrys ? Oh allez, ne me dites pas que vous n’y avez jamais pensé. Tout comme son comparse, Lara lève les yeux vers le ciel. C’est le genre de palette de couleurs qu’on ne voit que très rarement en Islande, alors elle prend le temps de se délecter du spectacle - même si celui-ci fait aussi office d’avertissement pour la pluie à venir. « Ça a un petit quelque chose, oui. Pour te dire, je ne savais même pas que le ciel pouvait être si beau à quelques minutes de la douche. »

Sous l’injonction de son nouvel ami, Lara détaille la liste des pays qu’elle a pu visiter : ils sont nombreux, divers et variés, si bien qu’elle ne sait pas en nommer un qui l’ai plus marquée que les autres. Elle aimait le confort de son petit appartement, à Reykjavik, et adore ce qu’elle a réussi à faire de sa chambre à la colocation, mais force est de constater qu’il y a toujours un moment où elle ressent le besoin de lâcher prise, de s’évader pour quelques temps histoire de prendre un grand bol de culture et de recharger les batteries. C’est pourquoi, en un sens, elle regrette qu’Emrys n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir le monde. « Tu n’as qu’à mettre un pot à gros mots dans le salon. Plus sérieusement, je te souhaite de pouvoir te lancer un jour aussi. Sauf si tu fais comme tout le monde, aller à New York pour faire le kéké avec des selfies à Times Square. » Elle se souvient encore de tous ces petits prétentieux, à l’école, qui arrivaient fièrement avec leurs photos de vacances pendant que Lara, elle, venait de passer la semaine au lit à cause de la fièvre. Oui, c’est une affaire personnelle.

Les panoramas sont superbes, tellement que Lara en vient même à regretter un peu son choix de carrière. Elle pourrait terminer des piles de livres de mots croisés devant de tels tableaux, sans jamais se lasser. D’ailleurs, ça lui fait penser qu’elle n’en sait pas beaucoup au sujet du métier d’Emrys. « Savy me disait que tu travaille dans un café. C’est ici, à Island Bay, où à Wellington ? » Elle avait bien d’autres questions en tête, peut-être un peu plus intrusives, mais peut-être que mentionner Savannah allait lui permettre de ne pas passer pour la commère de service.

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