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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 not really a goodbye (jenny)

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MessageSujet: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyLun 6 Juil - 0:23

Tu raccroches ton téléphone avant de tomber sur ton lit, bras et jambes écartés. Entre appels de l'armée pour tes revenus mensuels, appels à la banque pour ton possible prêt pour payer ta peut-être future voiture (enfin, ça reste des devis) et les agences immobilières, t'avais du mal à joindre tous les bouts. T'étais resté trente minutes au téléphone pour expliquer que, oui, tu voulais retirer ton dossier du marché car tu avais trouvé ce que tu cherchais et que tu n'avais pas eu besoin d'eux. Tu comprenais pas ce que l'homme de l'autre côté ne cernais pas dans ce que tu lui expliquais. Et t'étais crevé à strictement rien foutre de ta vie. Enfin, pour l'instant. Parce que tout se concrétisait pour toi. T'avais postulé pour entrer dans la brigade des pompiers de la ville, t'avais un entretien, très bientôt avec le chef de caserne, tu réfléchissais de plus en plus à enfin t'acheter une voiture, pour arrêter d'être en retard aux rendez-vous que tu donnais et Maxyne t'avait proposé d'emménager avec elle après que tu lui ais dis que tu pensais quitter l'actuel appartement dans lequel tu étais... Tout se goupillait plutôt bien autours de toi, et tu te demandais même quand allaient arriver de nouvelles emmerdes. Parce qu'au fond, ces soucis aux téléphones, c'était rien. T'avais pu parler à certains de tes actuels colocataires de ce départ que se fera dans quelques semaines, probablement. Le temps de remplir quelques papiers avec Maxyne, et avec Maya aussi. Mais t'avais pas vu encore tout le monde. Parce que finalement, cet appartement, t'avais fais qu'y passer, ces derniers jours. Quand tu rentrais, ils étaient tous couchés. Et quand tu te réveillais, c'était le travail qui les occupait. Alors parmi ceux que t'avais pas vu, il restait Jenny. Cette petite blonde aux grands yeux ravageurs. Elle te faisait craquer, la Jenny. Mais pas craquer dans un sens ambiguë. T'aimais bien être avec elle. Pendant les quelques soirées films que vous vous êtes fait avec la coloc depuis que tu est arrivé, elle te faisait rire à agacer les autres à force de jouer avec son paquet de chips. A vrai dire, le film c'était plutôt elle contre les autres, qui se fatiguaient à lui demander de toutes les manières possibles et imaginables d'arrêter. Mais elle finissait toujours par recommencer. Et ça, t'adorait. Parce que t'étais ce genre de mec aussi, sauf que toi tu le faisais exprès. Elle t'avait dit qu'aujourd'hui elle était libre, quand tu lui avait demandé quand vous pourriez parler. Parce que tu voulais plus partir comme un voleur, que ce soit avec des amis de longue date ou pas. La prévenir était la moindre des choses, comme pour les autres. C'est triste, malgré tout, que tu ne t'en rende compte que maintenant. Mais après tout, il vaux toujours mieux tard que jamais, comme on dit souvent. Tu décides de te redresser de sur ton lit, même si actuellement, il t'appelait si fort que tu l'entendrais même en te bouchant les oreilles. Puis tu quittes la chambre pour rejoindre rapidement la cuisine, prendre une paquet de chips et te retrouver sur le canapé en quelques pas. Tu te retournes quand tu entends quelqu'un arriver : Jenny.  La bouche pleine de chips, tu lui tends le paquet. « T'en veux ? » tu articules. T'avais prit cette habitude avec elle, puisqu'elle lisait sur les lèvres. Pour le coup, t'étais pas persuadé qu'elle avait réussit à lire quoi que ce soit vu ce que tu avais dans la bouche. Ça donnait peut-être pas très envie de la regarder. Mais au moins le paquet parlait à ta place. T'espérais qu'elle soit libre pour que tu puisses lui dire avant que trop de monde ne débarque.

@jenny holway
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyMer 8 Juil - 20:43

Chance veut lui parler ! Ah bon ? De quoi donc ? Il semble sérieux. Enfin pas sérieux grave. Mais sérieux quand même. Va-t-il enfin lui déclarer sa flamme ? Hum hum. Pas du tout. Ou alors ça sera une surprise incroyable pour tout le monde. Elle n'imagine pas grand chose en particulier mais peut-être bien qu'elle pense à un petit truc. Qui concerne éventuellement cette fille qu'elle a rencontré lors de la Saint-Valentin. Et qu'elle a revu à l'occasion. Très belle femme. Qui irait d'ailleurs plutôt bien avec Chance selon elle. Mais là n'est pas la question. Elle rentre donc à l'appartement, range rapidement ses affaires et voit son coloc en train de se goinfrer de chips, sur le canapé du salon. Pas vraiment un très beau portrait. Mais ce n'est pas non plus comme s'il faisait cela tous les jours. Elle n'aura pas forcément voulu de quelqu'un comme ça dans la coloc. Elle s'approche donc de lui et il lui propose des chips. En parlant la bouche pleine. Articulant avec un poil d'exagération. Rendant la chose des plus gracieuses possible quoi. Elle fait une légère grimace. Avant d'écrire sur son petit carnet. « Tu veux parler des miettes de chips que tu as dans la bouche ? » Elle se moque un peu oui. Beaucoup. Elle en rigole. Ce n'est pas la première fois qu'on lui fait le coup. Elle lui signe simplement un non merci parce qu'elle n'a pas envie de chips là de suite. « Ca me fait penser à la blague débile que font les hommes (car nous les femmes nous sommes bien trop élégantes pour ça ^^) où ils mâchent un truc avant de demander si on a déjà vu à quoi ressemble Frankenstein après un accident de voiture, et puis d'ouvrir grand la bouche en faisant "Aaaaah". » Blague déjà fait par son frère quand elle était plus jeune. Ce qui ne l'a jamais fait rire. Pas qu'elle en soit complètement dégoûtée non plus. Car il est connu que les femmes, elles, ne font pas caca ou qu'au pire il s'agit d'arc-en-ciel ... « Ca va sinon ? » Question banale. Elle ne va pas non plus insister sur les chips. Ne manquerait plus qu'elle le fasse fuir de la coloc. Elles ont déjà tellement de mal à trouver des gens biens. Qui finissent tous par partir très vite d'ailleurs. A croire qu'elles sont le problème.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyMar 21 Juil - 18:13

T'as été plutôt heureux de rencontrer Jenny et Maya. Même si finalement, la coloc à plusieurs, c'était pas pour toi. Même la coloc tout court, en fait. Mais Maxyne t'avait proposé d'emménager avec elle, le temps que tu trouves ton chez-toi. Qu'elle avait besoin d'un peu d'aide pour le loyer. Et toi, si ça te permettait de renouer avec elle, alors tu sautais sur l'occasion (non, pas sur Maxy.) Ça raccourcissais ton séjour dans l'appartement, mais tu t'étais rendu compte que t'avais besoin de passer du temps avec ceux que t'avais presque oublié depuis dix ans, pas de faire de nouvelles rencontre pour les oublier encore plus. Jenny finit par arriver; pour le coup, t'es stressé. C'est délicat d'annoncer ça, même si c'est pas l'histoire du siècle. Mais tu savais que l'appartement avait du mal à se remplir. Tu comprends pas vraiment pourquoi : c'est un palace. Peut-être trop grand pour toi, seulement. Elle sort son carnet après que tu lui ai proposé des chips, avec un quart du paquet dans la bouche. Tu ris avant de mettre ta main devant l'orifice qui sert à te nourrir. Tu finis rapidement avant d'avaler. Elle rajoute que non, elle n'en veut pas et en attendant que tu finisses tout ce que tu avais dans la bouche, écrit autre chose. C'est plutôt long, alors tu te tourne un peu pour mieux lire. T'hausses les sourcils, et souffle du nez. « Je connaissais pas du tout cette blague. Pour le coup, elle est pas dingue. T'as de la chance, je suis pas macho à ce point. » pas que tu le sois, même un peu. Tu te retournes avant qu'elle ne te rejoigne sur le canapé et te pose une nouvelle question, avec son petit carnet. C'est une habitude à prendre ce carnet. C'est que Jenny avait dû développer une sacré vitesse d'écriture, à force. Toi, ça t'étonnera toujours; mais c'est pas désagréable. Elle a une jolie écriture. En revanche, c'que t'as peur c'est qu'elle comprenne pas forcément c'que tu dis, même en lisant sur tes lèvres. Alors parfois tu exagères trop sur ton articulation. T'as l'air d'un débile quand tu fais ça, mais t'espère juste que Jenny ne pense pas que c'est elle, que tu prends pour une idiote. « ça va et toi ? T'as passé une bonne journée ?»

@jenny holway
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyDim 26 Juil - 21:47

Vraiment ? Heureusement que Chance n'est pas quelqu'un de "sale" au quotidien parce que là le tableau n'est pas glorieux. Ne manquerait plus que la bière et le rot qui va avec. Et heureusement qu'elle ne l'entend pas manger ses chips ou elle aurait l'impression d'être à côté d'un camion poubelle qui travaille. Un peu de tenue tout de même ! Surtout qu'elle est toujours obligée de lire les lèvres. Les lèvres. Pas les miettes. Elle ne lui en tient pas rigueur pour autant. Il ne lui a pas fait cette blague que font parfois les plus petits. Chance ne la connaît même pas. « Sérieux ? C'est classique pourtant ! Et c'est pas question de machisme pour autant. Mais c'est plus vulgaire que si on se met du chocolat sur les dents là. Ca dis moi que tu l'as déjà fait quand même ! » Qui n'a pas fait ça au moins une fois dans sa vie ? Pas Jenny. Pour faire rire des amis ou des enfants. Elle trouve ça assez marrant oui. Elle a parfois l'humour facile. La blonde s'installe et les deux colocs peuvent à présent discuter. « Oui ! Très bien. Une bonne répétition. La journée de repos d'hier m'a fait du bien. Je sentais que ça commençait à tirer. » S'entraîner tous les jours n'est pas une bonne chose. Jenny évite même si parfois elle doit enchaîner. Parce qu'ils doivent travailler leur synchronisation ou juste parce qu'elle n'est pas encore totalement au point. Mais mieux vaut une journée productive que deux qui ne le sont pas du tout. « Enfin je me plains pas je fais ce que j'aime et j'en suis ravie ! Et toi le boulot ? Tu t'es décidé ? T'es accepté ? » Aux dernière nouvelles, le jeune homme semblait vouloir devenir pompier. Affalé dans un canapé avec des chips, c'est déjà un bon départ. Car on ne lui fera pas à Jenny, elle sait bien qu'être pompier dans des pas si grandes villes c'est surtout des pokers et de la console entre potes plus que les interventions.

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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyVen 14 Aoû - 1:30


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Elle est surprise que tu ne conaisses pas cette blague. T'en connaissais pour le coup, des bonnes blagues macho que sortaient tes coéquipiers à l'armée. Elle en étaient même sales. Mais pour le coup, celle-ci : c'était inconnu à cette adresse.  Elle te parle alors d'une autre blague, et tu peux pas t'empêcher de sourire à son évocation. « Ouais, si celle-là je la connais ! Elle était simple à faire en classe alors je m'en privait pas. » Tu repenses vaguement à cette periode, au pitre que tu étais. C'est vrai que t'aimais bien faire le clown, ça faisait rire le monde quand c'était sur toi. Mais t'as jamais été du genre à te moquer des autres, au contraire, ça te mettait en colère quand on le faisait. Pourtant, t'en ouvrais pas pour autant la bouche quand il fallait riposter pour prendre la défense de quelqu'un. Tout dépendait de qui c'était, mais en général, tu ignorais et canalisais ta colère. Elle vient s'installer prêt de toi et tu lui demande comment s'est passé sa journée. Ça t'avait toujours étonné qu'elle danse, malgré sa surdité, mais pour les rares fois où tu l'a vue danser, sur internet ou en live, tu ne voyais aucune différence avec les danseuses entendantes. « Tant mieux, les journées de repos font toujours du bien ! Tes muscles peuvent se reposer et ça évite les blessures bêtes. » Blessures bêtes que vous aviez facilement, à l'armée. Parce que les jours de repos là-bas, ça n'existe pas. Permission ou rien; alors certes il y avait des moments de blancs où il ne se passait rien, mais pas question de délaisser l'entrainement quotidien. Elle rajoute qu'elle est malgré tout très contente de cette passion qu'elle exerce comme métier et se met à te questionner. Tu lui avais parlé de la caserne. C'était plus simple, avec tes colocataires qu'avec Maxyne ou ta famille. Parce qu'ils ne savaient pas forcément tout de toi, pas forcément tout de ton passé. Et qu'après tout, pourquoi est-ce qu'il te jugeraient ou te convaincraient de ne pas te lancer dans la brigade ? T'acquiesce. « T'as bien raison. Je trouve que tu as de la chance, d'être payée pour ce que tu aimes faire. C'est tellement rare de mêler passion et métier.» tu fais une petite pause avant de lui répondre te concernant. «Ouais. Ils m'ont rappelés, et on acceptés ma candidature. Je suis en formation dans une semaine. Je sais pas si je dois avoir hâte ou peur. » T'éclates de rire. Après tout, tu vas être le petit nouveau. Et tu connaissais ces ambiances de casernes, c'était partout pareil. T'allais être le cobaye et surtout, t'allais pas échapper à un petit bizutage. Mais tu l'avais déjà vécu. Et tu penses pas que les pompiers serons capable de faire pire que c'qu'on t'a fait à l'armée; après une bonne grosse cuite, impossible de te réveiller. Ils t'avaient foutus sur un matelas au milieu d'un petit lac. Forcément, t'étais à poil. C'était bon enfant. Et c'était le genre de blagues que t'aimais faire, aussi. A condition de pas jouer sur la corde sensible. « Mais tu sais, je voulais surtout te parler d'autre chose. » aller, il était temps de passer au sujet sérieux.

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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyJeu 20 Aoû - 21:36

Chance ne connaît pas la blague de l'accident de la route quand on mange. Mais ce n'est pas pour autant qu'il n'en connaît aucune autre. « Ah ça va tu me rassures ! » Il n'a pas une bouille d'enfant sage et elle se doute qu'il a du faire pas mal de bêtises lui aussi quand il était petit. Sans non plus que ce soit méchant. Il va bien donc. La blonde aussi va bien. Pas de douleur, pas de fatigue. Important d'écouter son corps, surtout quand celui-ci est votre objet de travail au quotidien. « Quand je peux en profiter je le fais. Mais parfois j'ai pas vraiment le droit d'échapper aux répétitions. » Ce qui est normal. Elle ne compte pas non plus se faire virer ou se faire reléguer au troisième plan à cause d'absences répétées. Surtout si celles-ci ne sont pas vraiment justifiées. Mais assez parlé d'elle ! Et lui alors ? Sa candidature à la caserne ? Un sexy pompier, c'est toujours un fantasme. Elle espère qu'il lui présentera l'un ou l'autre collègue un de ces quatre. Futurs collègues. « Mais c'est trop cool ! Et c'est comme ça que tu fêtes ça ? En t'engoinfrant ? Au boulot mon vieux si tu veux descendre par la rampe et pas t'écraser ! » Elle se marre avant que Chance ne puisse lire. Un des nombreux inconvénients de communiquer par écrit. Elle rigole avant que son interlocuteur ai pu capter quoique ce soit. « C'est sûrement pas simple comme formation mais bon t'en as vu d'autres. » Ca ne peut définitivement pas être plus dur que l'armée. C'est un peu différents certes. Mais il faut être sportif et avoir du courage dans les deux cas. Ne pas avoir peur du danger. Ce n'est pas à sur ce sujet que Chance veut continuer. Il a d'autres choses à dire. Quoi exactement ? Jenny a une piste. « Oui ? (je crois que j'ai ma petiiite idééee) » Elle sourit en coin. Elle a compris l'autre jour qu'il se tramait un petit truc entre Reira et lui. Alors pourquoi veut-il lui parler de ça exactement ? Bonne question. Elle aura bientôt la réponse.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyMer 2 Sep - 19:00


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@jenny holway


Le sourire de la petite blonde était assez communicatif. Toute sa personne en fait l'était ! T'acquiesce quand elle t'écrit qu'elle ne pouvait pas se permettre tous les jours de profiter d'un peu de repos. Pour le coup, c'était partout pareil. Il faut travailler pour être récompenser, et flâner n'aidait pas. L'armée t'avait permit d'avoir une cadence de travail plutôt active, et ces vacances que la vie t'autorisait depuis mars te faisaient un bien fou. Mais tu allais devoir reprendre, et t'étais bien sûr prêt à ne pas lâcher ce nouveau travail. T'allais bosser dur pour le garder et être un bon élément. Parce que pendant dix ans, c'est ce qui t'étais demandé. Jenny te demande alors où tu en es de ta candidature chez les pompiers. Tu lui annonce la bonne nouvelle, un bon moyen pour commencer à aborder le sujet de ton déménagement. Alors qu'elle t'écrit une réponse que tu essaie de lire par dessus son épaule, elle pouffe sans même que tu comprennes pourquoi avant d'avoir lu. T'éclates de rire une fois qu'elle te montre son carnet avant de fermer la bouche, moue vexée. Tu poses le paquet de chips sur la table basse du salon et croises les bras. « Mais je continue de pratiquer régulièrement, c'est pas un paquet de chips qu'est censé me faire perdre toute ma santé physique... » pour le coup, c'est à une sportive de haut niveau que tu parles. Alors forcément, le doute est permit, même si elle te disait ça pour rire. Elle ajoute que ta formation ne sera surement pas un problème et tu acquiesces, lentement. « C'est sûr. Mais c'est une nouvelle branche, de nouveaux réflexes à avoir et de nouvelles bases aussi. Même si j'avais quelques notions de premier soin, je pense que c'est ça, qui sera le plus dur ! » Parce que t'as jamais réussi à les appliquer, ces premiers soins. Parce que c'était sur tes coéquipiers qu'il fallait les faire, dans des situations d'urgences. Le stress, le choc, l'affection que t'avais pour eux: ça aidait pas. Mais sur des inconnus, ce sera peut-être moins dur ? T'ajoutes que tu voulais lui parler d'autre chose, de ton déménagement, en fait. Mais ça, tu lui dis pas encore. Alors forcément, quand elle te répond qu'elle croit être au courant, tu fronces les sourcils devant son carnet. « Quoi ? Maya t'en a parlé ? Je lui avais demandé de ne rien dire, je voulais t'en parler moi-même... » t'es frustré, parce que tu te rend pas compte que vous ne parlez pas du tout de la même chose. Alors tu rajoutes, désolé.« Oui du coup, je vais quitter la coloc. J'aurais voulu que tu l'apprennes par moi seulement, mais tant pis ! » tu grimaces en la regardant; si ton visage était un smiley, ce serait le mélange de celui qui se touche le bout des doigts en baissant la tête et du deux points parenthèse ouverte.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptySam 5 Sep - 22:22

Elle rigole. Elle aime beaucoup les mots qu'elle vient d'employer. Elle ne les pense pas bien sûr. Elle voit bien que Chance est en forme. Mais se l'imaginer en train de tomber de la rampe, sans se blesser très important, ça l'a fait marrer. « C'est vrai c'est vrai. Puis façon à la caserne je suis sûr que tous les pompiers sont comme toi quand ils sont pas en intervention. » Cliché ou pas cliché ? Elle ne connaît pas de pompier mais elle est certaine que ces derniers se la coulent douce quand ils le peuvent. Puis question forme physique, Chance n'est pas à plaindre avec l'armée forcément. Il y a néanmoins bien d'autres choses à apprendre pour ce nouveau métier. « Oui ça n'a rien à voir. Les tests physiques ça ira mais c'est pas non plus forcément le plus important pour devenir pompier. » Comme pour devenir policier également par exemple. Il ne suffit pas de savoir courir et faire une vingtaine de pompes. Chance a autre chose à lui annoncer. Sans trop savoir pourquoi elle pense à une belle demoiselle. Mais pourquoi serait-il aussi "sérieux" si ce n'était que ça ? En plus, il parle de Maya. Jenny est un peu perdue. « Euh ... non. Maya m'a rien dit. » Elle le regarde d'un air interrogateur et là, le drame. Le choc. Sans exagération aucune bien sûr ... « Attends quoi ?? C'est vrai ? Pourquoi ? » Et ça y'est. Elle se fait déjà tout un film. Il emménage avec sa nouvelle copine. C'est du rapide ça ! Peut-être même qu'elle est enceinte et qu'ils ont décide que, oui non là vraiment c'est trop. « C'est trop nuuuul. Cet appartement doit vraiment être maudit y'a jamais personne qui reste. Ou alors c'est Maya et moi qui sommes nulles ... » Elle garde un petit sourire pour montrer qu'elle ne pense pas vraiment ces mots.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyMar 8 Sep - 13:52


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@jenny holway


La blonde ne devait pas avoir tord. C'est vrai que quand ils n'étaient pas en intervention, les pompiers devaient se faire des petits plaisirs. Entre jouer aux jeux vidéos et boire des bières en attendant que le biper sonne, les journées devaient être rapides. Tu ris avec ta colocataire tout en te disant qu'un paquet de chips de plus ou de moins, ça n'allait pas changer grand chose, finalement. « C'est sûr que je vais surtout galérer avec les exercices de premiers soins. On ne nous a apprit que le stricte minimum, à l'armée. C'est pas le même métier du tout. » et finalement c'est bien ce que tu cherchais. Un nouveau job pour mieux te réintégrer à la société, à Island Bay. Plutôt que d'être en recherche d'emploi pendant encore six mois, tu devais t'occuper. Occuper tes mains, ton corps, ton esprit. Pour ne pas finir encore au fond du trou. Tu finis par lui dire que tu voulais lui parler d'autre chose, qui avait sans doutes autant son importance que ce nouvel emploi. Elle t'annonce qu'elle est peut-être au courant, et la panique se lit sur ton visage. Finalement, il semblerait que ce soit bien un quiproquo qui s'est installé entre vous, quand elle te dit que Maya ne lui a rien dit. Mais t'es allé trop vite, sans attendre ses réponses par écrit, et tu t'arrêtes net, la main dans le cou, gêné d'avoir gaffé. Enfin, pas vraiment gaffé, puisque tu voulais lui annoncer. Mais pas comme ça. Tu finis par froncer les sourcils et te demander quelle était cette idée qu'elle semblait avoir, mais tu allais quand même lui répondre avant. « Avec cette recherche d'emploi je me suis dis que j'allais essayer de changer d'air. J'ai vécu en collectivité pendant dix ans, sans avoir d'endroit à moi. Et même si j'adore cet appartement, et que toi, Maya et Wade êtes géniaux... J'ai du mal à me sentir totalement chez moi. Alors je cherchais un petit endroit pour moi, et ma meilleure amie m'a proposée de venir m'installer chez elle, le temps que je trouve un endroit seul. Financièrement, ça va l'aider. Et ça fait plus d'une décennie que je l'ai pas vue, alors on va essayer de rattraper le temps perdu. » tu finis par lui expliquer, en toute transparence. Non, l'appartement était un très bon endroit. Mais t'avais besoin de quelque chose à toi, d'un endroit où tu te sentirais entièrement à l'aise. Tu ne pouvais pas, ici. Malgré tout, il y avait des choses que tu ne voulais pas leur montrer, comme tes cicatrices. Alors ça pouvait être compliqué. Maxyne quant à elle finira bien par le savoir. Tu n'étais juste pas prêt à lui montrer pour l'instant. Tu grimaces, encore plus gêné quand Jessie te montre sa dernière phrase. « Mais non vous êtes supers ! J'te dis, c'est vraiment pas vous, c'est juste moi qui ai besoin d'autre chose. » tu souris, les lèvres serrées, toujours gêné de tout ça. Tu reviens alors sur le sujet qui te trouble. « Mais alors, toi, tu pensais que je voulais te parler de quoi ? »
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyMer 16 Sep - 21:29

« Y'a des formations pour ça de toute façon et je doute pas que tu vas le faire. Puis au début y'aura toujours les collègues pour ça. » Il n'est peut-être pas obligé de savoir tout faire tout de suite. Elle ne sait pas vraiment comment cela marche. Car les premiers soins relèvent plutôt des ambulanciers qui accompagnent souvent les pompiers. Mais il faut effectivement qu'ils aient certaines notions. Chance a quelque chose à lui dire. Elle se doutait de quelque chose oui mais elle est bien loin de s'imaginer ce qu'il va en réalité lui dire. Quitter la coloc. Pas une très bonne nouvelle bien qu'elle comprenne ses raisons. Il veut son petit chez lui à lui et à lui seul. A moins que cette fameuse amie ne soit Reira ? Et qu'ils emménagent vraiment ensemble ? Elle se fait des films oui. « Ouais je comprends parfaitement. C'est normal que tu veuilles être un peu tranquille même si, enfin pour ma part c'est facile, j'entends rien alors j'ai qu'à aller dans ma chambre et voila. J'espère que tu trouveras rapidement ce que tu veux. » Quand il y a un boucan monstre dans le salon, ça lui importe peu si elle est en train d'écrire ou de dessiner sur son lit ou son bureau. Alors que Chance n'a justement pas cette ... "chance". Elle reprend son carnet et écrit qu'elles doivent être super nulles avec Maya puisque personne ne reste jamais très longtemps ici. Son futur-ex-coloc la contredit immédiatement. « Ouais ouais. C'est aussi ce que nous ont dit les deux derniers !! » Elle le regarde faussement suspicieusement avant de rire un peu. Elles vont peut-être devoir, à nouveau, se mettre en quête d'un nouveau coloc. En lui demandant si il, ou elle, est bien déterminé-e à rester. Heureusement que Maya est cool là-dessus et qu'elle ne prend pas trois mois de location dès le départ. Et puis là, il revient sur cette fameuse idée qu'elle avait. « Oh non c'est rien. Je pensais juste que ... que t'allais me dire que t'avais trouvé quelqu'un ... » Mais pourquoi lui aurait-il dit ? Peut-être parce que Reira aurait parlé de Jenny à son copain. Puisqu’elles se connaissent toutes le deux suite à cette journée de la St-Valentin. « J'ai pas fait exprès mais là dernière fois j'étais sur la table, t'avais laissé ton portable, je l'ai senti vibrer j'ai juste regardé et j'ai vu "Reira" alors ... tu me connais je suis une romancière je me suis tout de suite imaginé un truc. Puis t'as vu le message et t'avais l'air assez ravi. En plus vous irez bien ensemble. » Elle retourne ses notes, se pince les lèvres et attends qu'il lit tout ça. Rien qu'à son expression elle sait parfaitement si elle a mis le doigt sur quelque chose ou non.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyLun 5 Oct - 0:12


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La jeune femme était à l’écoute, profondément rassurante avec cette pointe d’humour que tu avais pu connaître dans sa personnalité les quelques semaines que tu as passé dans la colocation. Pour le coup, t’avais beaucoup de chance que Maya accepte ton départ aussi rapidement, sans près à vie. Mais après tout, t’avais toujours payé en temps et en heures, et c’était pas non plus une mauvaise chose que tu partes. Même si à toi aussi, ça te ferait un vide. Mais tu laissais une bonne place pour un futur colocataire, et tu doutais pas que vu l’emplacement de l’appartement, ils auraient bientôt de nouvelles demandes pour rejoindre le groupe. Tu acquiesce quand elle te rappelle que les autres pompiers seront là malgré tout pour t’épauler et t’aider pour ce qui était de la formation de secourisme. Et c’est là que tu décides d’annoncer à Jenny ton départ. Entre sa compréhensivité et les petites remarques ironiques qu’elle fait, tu lâches quelques sourires. Tu lui as expliqué la raison de ton départ, en toute transparence. Et malgré tout, l’idée que ce soit eux le problème revient sur le carnet de la danseuse : tu lui assures que non ; parce que c’était bien le cas. Ils n’étaient en aucun cas la raison de ton départ, et finalement, la colocation n’était pas faite pour toi. T’as vécu pendant dix ans dans un dortoir ou des avec d’autres militaires, la collectivité, tu connais. Mais justement, c’est parce que tu connais que tu as besoin de changer d’air. Tu démarres une nouvelle vie, avec les mêmes personnes. Et pour démarrer une nouvelle vie, faut oublier l’ancienne. Tu finis par voir un sourire sur les lèvres de Jenny, montrant qu’elle t’embêtait. Tu restais gêné. Gêné de les quitter alors qu’ils t’avaient plus ou moins sauvé en t’acceptant aussi rapidement, alors que t’étais littéralement viré de chez toi et que t’avais un certain temps pour trouver un endroit ou vivre. Sans eux, t’aurais finis à la rue, comme beaucoup d’anciens militaires qui ne s’en sortent pas. Bien sûr, t’aurais pu trouver, facilement à côté : mais pour combien de temps ? Parce que c’est aussi d’arriver dans cette coloc, qui t’a donné envie de te réintégrer. Wade qui t’a soufflé l’idée que devenir pompier, ça ne devrait pas être si mal. Ils avaient été une aide, différente mais tout autant importante pour ta nouvelle vie. Alors ça te gênait, de partir, comme ça, après en avoir bien profité. Parce qu’en quelques mois, ils avaient commencé à compter pour toi. C’est là que tu finis par demander à Jenny ce qu’elle pensait d’abord que tu allais lui dire ; et sa réponse te fait ouvrir grand les yeux. Elle te parle de Reira, d’un message. T’es surpris par autant de coïncidences : Il n’y en a pas trois mille, des Reira à Island Bay. Et puisqu’elles dansaient toutes les deux, le fait qu’elles se connaissent ne t’étonnait pas, finalement. T’aurais pu même t’en douter. Tu ris, nerveusement, détournant le regard, réellement gêné par ce que tu venais d’entendre et le quiproquo qui s’était fait. « C’est dingue. Tu connais Reira. J’en reviens pas. » Tu passes ta main dans ta nuque avant de rajouter. « Non, pour le coup, on se fréquente juste. J’ai toujours personne. » Mais l’idée que Reira soit d'une autre importance dans ta vie ne te déplaisait pas. Et Jenny avait mit la main sur une corde sensible. Tu ne relevais même pas le détail concernant la curiosité de Jenny : en fait, tu t’en fichais. T’avais rien du tout à cacher, mais t’aurais aimé qu’elle t’en parle plus tôt, peut-être. « Je vais vraiment vivre chez ma meilleure amie, elle s’appelle Maxyne. Pas Reira. Elle, je l’ai rencontrée il y a quelques années, c’est dingue ça aussi qu’on se retrouve à Island Bay. » Cette ville était véritablement un nid à coïncidences. Comme si tout ceux qui avaient un avenir à tracer se retrouvaient ici.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyVen 9 Oct - 21:48

Oh ! Ooh ?? A voir le petit air de Chance, elle sait parfaitement qu'elle a mis le doigt sur quelque chose. Quelque chose d'intéressant ! C'est qu'elle est curieuse parfois. Surtout quand il s'agit d'histoires croustillantes du genre. Pas comme le fait qu'il va quitter la coloc. Ca c'est beaucoup moins fun. Elle le sent gêné mais pour autant elle insiste. Tant qu'il n'est pas super mal à l'aise, elle aime bien le pousser un peu. Avoir l'un ou l'autre détail. Si ce n'était qu'une simple connaissance, il n'agirait pas comme il le fait actuellement. « Island Bay est tout petit tu sais ! » Elle lui fait un petit clin d'oeil. Ce n'est pas totalement vrai mais passons. Car c'est du à un sacré hasard qu'elle a rencontré Reira oui. Une bien belle soirée. Elle comprend bien qu'il n'y a, pour l'instant, rien de sérieux entre elle et lui. Mais peut-être que ! « Oh d'accord d'accord. Excuse moi hein mais je suis un peu curieuse. »Elle se pince à moitié les lèvres en le regardant. Il faudra qu'elle aille questionner Reira pour voir ce qu'il en est de son coté. Nul doute que la réponse lui plaira tout autant que celle de Chance. Le jeune homme ne peut ensuite s'empêcher de justifier son choix de départ. Et de confirmer qu'il n'emménage pas avec Reira non. A quoi pensait la blonde aussi ?? « C'est cool ça ! Et oui c'est quand même assez fou mais vous étiez pas restés en contact ? » Sans quoi il aurait su que cette Maxyne était à Island Bay. La question semble être un peu idiote. Elle n'était peut-être pas une si meilleure amie que ça finalement. Ou alors le temps et la distance ont fait que. C'est souvent comme ça que ça se passe. « Si tu veux de l'aide le jour où tu pars pour les cartons et tout tu nous dis d'accord ! » Il n'a pas tant de choses non plus à reprendre mais il y a quand même bien quelques cartons.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyLun 12 Oct - 17:29


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On dirait pas comme ça, mais la curiosité de Jenny était bien présente chez elle. Prit de court, tu t'attendais pas à ce qu'elle te parle de Reira, ni même qu'elle la connaisse. Comme si Island Bay était la ville où tout le monde se conaissait alors qu'en fait, pas du tout. La blonde te fait remarquer mesquinement que la ville était petite. Bien sûr tu savais que c'était faux, mais tu peux pas t'empêcher de sourire à sa remarque, toujours à moitié vexé qu'elle ait cerné ce dont tu n'avais encore jamais parlé. Tu lui expliques que tu ne vas pas emménager avec la russe, que tu ne connaissais que depuis quelques mois véritablement, mais bien avec ta meilleure amie, que tu connais depuis plus de dix ans maintenant. Tu te rend compte que tu t'es mal exprimé puisque Jenny comprend tout autre chose.  « En fait, je connais Maxyne depuis qu'on est gosses. On habitait ici gamins déjà. Mais elle est partie à Auckland, et moi je me suis engagé à l'armée. J'ai pas vraiment donné de nouvelles de mon côté alors... j'ai finis par arrêté d'en avoir. Je l'ai bien cherché. Mais du coup elle est rentrée il y a quelques années, et voilà que c'est mon tour de rentrer.  » tu hausses les épaules. De toutes manières, t'aurais pas pu rester indéfiniment soldat. Tu le savais, tu t'y étais résolu. Et tu savais que t'étais parti au bon moment. Quant à ta relation avec Maxyne, tu ne te doutais pas qu'elle redeviendrait si bonne, en si peu de temps; forcément. Dix ans sans nouvelles, c'était long. Et tu connaissais ton amie, elle était rancunière. Mais c'était pas plus mal que t'aille vivre chez elle. La danseuse te montre à nouveau son carnet, où elle te propose que la coloc vienne t'aider pour le déménagement. Tu souris en secouant la tête. « Tu sais, j'ai pas plus de cartons que quand je suis arrivé. J'ai rien entassé, alors normalement en un voyage c'est fait. J'emprunterais la caisse de mes parents. Mais c'est gentil, à la limite si t'es là, tu pourras toujours m'aider à foutre les cartons dans le coffre. » T'étais arrivé avec quelques cartons dans les bras, même si forcément comme tu étais venu en transports, t'avais dû faire des aller-retours. Depuis, t'avais pas vraiment entassé de nouvelles affaires, les babioles, c'était pas pour toi. Depuis dix ans, t'as pas le temps de t'installer. Alors forcément, t'as perdu l'habitude de personnaliser ce qui t'entoure. Il n'empêche que Jenny t'avait quand même proposé de l'aide, et pour ça, t'étais reconnaissant. T'avais eu de la chance de tomber sur cette colocation finalement. T'aurais pu être vachement moins bien loti et accueillit, pourtant, ils ont tout de suite été présents pour toi. Et  Jenny c'était le rayon de soleil de cet appartement.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptyMar 20 Oct - 21:57

La situation s’éclaircit un peu. Chance et sa re-ex-meilleure amie se sont retrouvés. L'armée a fait que le jeune homme a du perdre pas mal de contacts qu'il avait avant de partir. C'est souvent le cas. Jenny peut relativement en parler puisque son grand frère était militaire. Son père également. Heureusement pour elle, il a toujours donné quelques nouvelles au moins à sa famille. « Après c'est normal. La distance ça effrite toujours tout. Au début tu continues à parler ou envoyer des messages. Puis de moins en moins souvent. Jusqu'au jour où. » Elle aussi elle a perdu contact avec des anciennes amies de lycée. C'est normal. Et si ces dernières revenaient du coté d'IB, peut-être qu'elles redeviendraient amies oui. Ca dépend de l'évolution de leur caractère. Déménagement imminent, la blonde propose son aide bien sur. Pas besoin à priori. Il est vrai que Chance n'a pas eu trop le temps de s'installer et de tout déballer. Elle lit ses lèvres avant de faire une petite moue et d'écrire en souriant. « Votre langage jeune homme ! Dis comme ça on dirait que t'en as rien à faire de tes affaires et que tu vas les entasser sans faire attention. Dis le tout de suite et on les jette par la fenêtre ça ira plus vite. » Elle rigole. S'imaginant un peu la scène où un carton s'écrase sur le sol. Pas vraiment drôle pourtant. Un seul trajet néanmoins, ça lui semble peu. Ou alors il s'agit d'une grosse voiture, une camionnette. Ca reste moindre qu'un déménagement maison vers maison là elle est d'accord. Dommage qu'il s'en aille, elle ne pourra plus le charrier comme elle le fait à présent. Il y a toujours Maya et Wade. Tout n'est pas perdu. « C'est tout ce que t'avais à dire ? Parce que si tu m'annonces que t'as gagné à la loterie et que tu nous emmènes aux Bahamas dis le tout de suite je pars faire ma valise. » Elle sourit alors qu'elle lui montre le petit carnet. Pas de voyage aux Bahamas ou n'importe quelle autre destination non. Bien fort dommage.
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MessageSujet: Re: not really a goodbye (jenny) (#)   not really a goodbye (jenny) EmptySam 24 Oct - 23:01


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L'idée que Reira puisse un jour faire partie de ta vie autrement qu'en étant "la fille du Cameroun" te plaisait bien. Et ce que t'avais dis Jenny te trottait dans la tête, t'arrachant même un sourire au coin des lèvres. Tu lui explique un peu qui étaient ces deux femmes dont tu parlais -enfin, elle en parlait d'une, et toi d'un autre- histoire que tout s'éclaircisse. La réponse de Jenny est parfaitement ce qu'il t'étais arrivé. "jusqu'au jour où." ... C'était ça. Ce moment s'était étalé en plusieurs semaines, ne te laissant aucune possibilité de retour en arrière. T'acquiesce silencieusement à sa remarque et vient la question du déménagement. Tu souris à la proposition adorable que te fait Jenny. Mais pour le coup, tu n'avais pas besoin de beaucoup d'aide. T'avais débarqué dans la coloc les mains presque dans les poches, ton sac de voyage sur le dos, une grosse valise à la main et quelques cartons que tu as emmenés au fur et à mesure; mais tu les a jamais vraiment déballés. Tu fais une mine choquée face à sa remarque, la main devant la bouche d'une manière très exagérée : c'est clair que t'étais pas fais pour être acteur, enfin, ça avait jamais été dans tes projets. « Pourquoi pas, t'as raison, ça ira plus vite. » tu ajoutes à cette phrase un clin d'œil. Evidemment que non, vous n'allez pas jeter tes affaires par la fenêtre. Pas qu'il y ait grand chose d'important. Mais disons que si ça s'éparpillait sur le trottoir, tu mettrais bien plus de temps à tout ramasser. En plus, s'il pleut, ça sera vraiment pas pratique. Et aux dernières nouvelles météorologiques, ce week-end, ils prévoyaient de belles averses. L'idée te faisais doucement rire, même si tu n'aimerais vraiment pas que ça t'arrive. Tu reprends, plus sérieusement. « Non mais tu sais, je suis pas attaché à mes affaires. Je sais même pas si j'en ai encore besoin, alors bon. Je les garde pour les garder, mais c'est que des souvenirs. » tu dis en haussant les épaules. Jenny te tend à nouveau son carnet avec quelques nouveaux mots écris. Tu lâches un sourire amusé par ces derniers mots.  « Ah non ça, désolé. Je pense que si ça avait été le cas, t'aurais reçu un billet par la poste qui te dit de me rejoindre là-bas. J't'aurais pas attendu ! » tu la charries à ton tour. C'est vrai que t'aurais bien aimé, mais pour gagner au loto, fallait déjà y jouer. Peut-être que c'était un signe pour te dire de t'y mettre ? Non. T'allais y perdre toutes tes économies. Rapidement, tu regardes ton téléphone pour y voir l'heure.  Et il allait être temps pour toi de te mettre en route pour aller chez tes parents; tu regardes Jenny en souriant.  « Je vais devoir y aller. Je suis attendu chez mes parents. Mais on a encore le temps de se faire un truc tous ensemble avant que je ne parte. » tu lances en embrassant la blonde sur les joues pour lui dire au revoir.  « T'inquiète pas, on ira aux Bahamas un jour ! » tu lances finalement pour rigoler un peu avec la danseuse avant de t'en aller.
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