James ♠ friend zone, APP #58.

CHACUN SON MONDE A PART SON REFUGE ET SON ECHAPPATOIRE POUR AILLEURS UN MONDE MEILLEUR 1980. Un week-end tout en légèreté, et pourtant chargé. Vendredi soir, Iris. Conversations correctes, ou pas, autour de plusieurs verres de vin. Moment agréable avant une matinée chargée, le samedi. Présent à l'agence, le propriétaire avait travaillé sur cette fameuse campagne publicitaire, Guerlain. Temps précieux, compté. Il fallait que cette dernière avance, les pas d'escargots s'accumulant sans réel résultat. Dimanche, véritable jour de congé. Grasse matinée, suivie d'une balade au marché local. Quelques achats, une rencontre étrange. L'hystérique. Deuxième rencontre avec celle qui avait été agressée, mot excessif, par les deux colosses de l'homme. Une après-midi agréable, repos. Fin de journée, peu de temps avant la soirée. Nouvelle rencontre, nouveau moment de bonheur qui se prépare. Appeler les molosses, Coca et Aoki. Rottweilers. S'accroupir, mouvement du pouce et geste précis de la main. Attacher les chiens, les mettre en laisse. Première étape de ce qui se prépare. Deux queues qui se balancent ; gauche, droite. Expression liée à la joie, au bonheur ressenti par les deux mammifères ; chiens. Enfiler ses chaussures, petites boucles et lacets fait. Enfiler un pull en laine, l'humidité s'installe à cette heure de la journée. Vouloir éviter le froid, ne pas tomber malade. Moment peu propice, loin et pourtant si près des fêtes. Le travail ne va pas manquer. Prendre le bout des laisses, sortir de la maison. Voix autoritaire, se faire respecter. « On se calme les filles ! » Deux femelles, excitées. Comprendre ce qui arrive ; promenade. Fermer la porte d'entrée à clé, pression du pouce sur le boîtier. Portail qui s'ouvre. Sortir, sans prendre la voiture. Cette soirée se fera sans pollution, marcher dans les rues de la ville ; Island Bay. Rejoindre le nouvel ami, compagnie qui s'avère fort agréable. Énormément de points communs, dont l'amour des bêtes qu'ils partagent. Le sport également, les soirées bouffes devant la télévision. S'occuper l'esprit, éviter de penser à celui qui n'est pas la ; Evan. Mari disparu, sans nouvelles depuis un petit moment. Axel le sait, il est fort occuper mais cela ne l'empêche pas de contacter celui avec qui il est en couple depuis douze ans, celui qui lui a passé la bague au doigt il y a de ça trois ans. Et pourtant, il n'existe plus pour le moment. Invisible, pensée torturante. Un, deux, un, deux. Les pas se succèdent, l'air respiré est agréable. Un jeans, un t-shirt caché par un pull en laine. Bien se couvrir, se balader. Se retrouver après plusieurs minutes dans le quartier souhaité ; West Bay. Agréable à la vue, mélange homogène de commerces et d'habitations. Se rendre à l'immeuble de cet ami, James. Se pencher légèrement, plisser les yeux. Regard rapide sur les différents noms, pression du doigt. Faire comprendre à cet autre que ça y est, nous sommes là. Attendre patiemment l'arrivée du beau policier. Hétérosexuel, il n'en reste pas moins agréable à la vue. Sourire satisfait qui éclot sur le visage du publicitaire. Les chiens s'agitent en connaissance de cause ; bientôt l'heure du jeu. Leur ami est également présent, animale magnifiquement soigné connu sous la race du malinois. Gros bébé qu'apprécie également Axel, un compagnon adorable. Pression sur la laisse, bruit significatif d'une ouverture de lèvre. Salutation. Regard posé sur son ami, voix douce et sourire bienveillant. « Salut, tu vas bien ? » Mouvement du poignet, faire un tour de laisse autour de celui-ci afin de retenir les animaux un peu excité par ces nouvelles présences. Regard furtif en leur direction. « Ils sont aussi content que moi de te voir ! Ta semaine s'est bien passée ? Et... Tu veux aller où ? Parc ? plage ? » Ajout d'une petite précision. « On a déjà bien promené nous, on est venu à pieds jusqu'ici. Prendre l'air, ça fait vraiment du bien quand t'es enfermé toute la semaine dans ton bureau ! » Un début de soirée qui démarre correctement. Des êtres heureux d'être là, moment de partage entre plusieurs personnes liées par de nombreux points communs.

Friend zone
Feat Axel

Nous étions en week-end, aujourd'hui je ne bossais pas, j'en avais donc profiter pour faire une bonne grasse matinée. Mes songes furent troublés par trop de réflexion de ma part, je me questionnais quant à moi et Jillian. Devais-je lui donner une autre chance ? Ne serais-je pas une fois de plus blessé par la belle blonde ? Loki vint alors couiner au pied de mon lit, genre "aller debout moi j'ai faim". Traînant des pieds, je levais mon séant pour aller lui remplir sa gamelle de bonnes croquettes, il remuait la queue ravi d'enfin pouvoir se remplir la panse. Il sait qu'il n'avait pas le droit de se ruer sur la nourriture avant que je lui en ai donné l'ordre. Une fois cela fait mon chiot alla dévorer ce que je venais de lui mettre. A mon tour de prendre mon petit déjeuné, pour ensuite aller me doucher. J'y restais une bonne quinzaine de minutes laissant l'eau chaude couler sur mon corps dénudé, je fermais les yeux appréciant le moment. Aujourd'hui je devais voir mon ami Axel, nous avions énormément de points en commun dont les bête et le sport. Nous nous promenions souvent avec nos chiens, en effet lui-même en avait deux. A côté Loki ne paraissait pas, mais bientôt il sera quasiment aussi haut sur pattes que ces deux chiennes. Ma journée fut assez banale, je passais les trois quart de mon temps sur mon canapé un bon bouquin en main. En général le dimanche je ne foutais pas grand chose étant donné que tous les magasins étaient fermés de toute façon. Pour ce qui est de Jillian je ne l'avais pas vu depuis quelque jours, ainsi que mes autres amis. Mon boulot me prenait pas mal de temps, ce qui en soit m'empêchais d'avoir une vie sociale correcte. Bon bien sûr j'avais mes collègues pour rehausser tout cela.

Nous étions en fin de soirée quand j'entendis quelqu'un sonner à la porte de chez moi, Loki s'énervait déjà derrière l'entrée, remuant dans tous les sens. Je n'eu pas vraiment le temps de dire bonjour à mon ami que ses chiennes me tournaient autour pour me saluer en premier. « Salut, tu vas bien ? » Je lui serrais alors la main avant de lui répondre « Nickel comme un dimanche quoi ! Et toi ? » Je grattouillais alors les oreilles des deux molosses, Loki quant à lui se tassa un peu sur lui pendant que les deux chiennes le reniflait. Puis, il léchouilla rapidement le museau de celle-ci. « Ils sont aussi content que moi de te voir ! Ta semaine s'est bien passée ? Et... Tu veux aller où ? Parc ? plage ? » Je riais, ouais j'attirais toujours les animaux comme ça, plus que les femmes des fois. « La semaine a été un peu plus compliquée que des lourdeaux ! Je te jure j'ai même cru que j'allais en coffrer un tellement il me gonflait et toi ? Hum... » je réfléchissais rapidement avant de répondre à sa deuxième question « Je vote pour la plage, l'air iodé me fera du bien. » Je pris une petite veste car me balader en tee-shirt je risque vraiment d'avoir froid, par la suite j'attachais le harnais de monsieur Loki qui avait fini par se calmer.

« On a déjà bien promené nous, on est venu à pieds jusqu'ici. Prendre l'air, ça fait vraiment du bien quand t'es enfermé toute la semaine dans ton bureau ! » Je ne sais vraiment pas comment il faisait pour travailler toute la journée derrière un bureau sur un écran d'ordi. « Ça serait définitivement pas un boulot pour moi ça, j'ai besoin d'action, de bouger ! » J'ai jamais été d'un naturel à rester dans un endroit sans bouger. Je suis une personne avec un trop plein d'énergie, alors bien sûr j'aimais passer des moments tranquilles mais j'avais aussi besoin de me dépenser. « Aller go c'est partit. Alors quoi de beau depuis la semaine dernière ? » Je fermais ma porte à clef puis commençais à avancer vers la plage non loin de chez moi. En règle générale, nous essayons de nous voir une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines. Nous avions tous les deux un emploi du temps chargé, digne d'un ministre des fois.

© ACIDBRAIN

CHACUN SON MONDE A PART SON REFUGE ET SON ECHAPPATOIRE POUR AILLEURS UN MONDE MEILLEUR 1980. Rencontre prévue ; deux amis qui apprécient passer du temps ensemble. Le voir, lui serrer la main. Les animaux se font entreprenant à sa vue ; normal, ils l'apprécient. James, l'ami des animaux. Toujours agréable avec eux, il est également d'une compagnie plus que délicieuse. Mots souvent pensés par le publicitaire lorsque ce dernier lui traverse l'esprit. Lui demander s'il va bien, la réponse le fait sourire. Toute personne apprécie le dimanche, moment de détente ultime. Fin de semaine méritée pour tous les travailleurs. A son tour de lui dire « Le même ! Bien que ce matin a été un peu étrange. J'ai revu une fille au marché, tu aurais du la voir, une hystérique ! Tout ça pour une histoire de raisins... » Sourire amusé aux lèvres, pensées liées au souvenir. Ollie, une situation étrange dans laquelle Axel s'était retrouvé con. Encore une fois, il lui arrive bien des histoires étranges. L'habitude, ou pas. Le voir grattouiller les oreilles des deux molosses. S'accroupir un instant, mouvement du bras et main posée sur le dos du chiot. Quelques caresses, tout en continuant la conversation avec cet ami. Lui demander également une petite chose, le laisser choisir ; plage ou parc ? L'écouter, se relever. James est flic, un job que trouve étrange le publicitaire. Il les respecte, eux qui personnalise la loi directement sur le terrain. La faire respecter, se retrouver dans des situations étranges, imposer son autorité face aux citoyens qui, parfois, n'en ont rien à faire. Respect. Il réfléchit ensuite. Axel le laisse faire, se permettant de répondre entre temps. « T'as une sacré patience James ! » Sa réponse tombe, la plage. Très bien. Il attache son malinois avec le harnais après avoir pris une veste. Malgré des températures positives, il ne fait pas chaud dehors. Conversation qui continue. Axel fait une remarque, prendre l'air va lui faire du bien. Une oreille attentive sur la réponse de son ami qui le fait sourire. Oui, il est derrière son bureau à signer des papiers, mais il apprécie toute la partie créative de la publicité. Un métier qu'il n'échangerait pour rien au monde malgré les inconvénients qu'il connait. Prendre les choses en main, le policier le fait. Sortir de l'appartement, se retrouver sur la rue direction la plage et l'entendre lui demander ce qu'il y a de nouveau depuis la semaine dernière. Sourire aux lèvres, resserrer l'emprise qu'il a sur les laisses afin que les deux chiennes restent à une distance raisonnable. Devant eux, elles reniflent le sol d'un pas rapide. Pas facile de les gérer, mais faisable. « On arrive dans le rush des publicités de fin d'année. D'ici deux semaines ça va être la folie à l'agence. Alors, semaine calme quand même ! » Sourire amusé, il continue. « Ici on a commencé à bosser sur la campagne d'un nouveau parfum, et mon nouvel assistant m'épate ! » Ne pas citer de marques, garder le mystère sur certaines informations ; une obligation. « Je pense qu'il ira loin ! » Sourire agréable aux lèvres, heureux de parler de ce garçon prometteur. « Et toi, monsieur le policier... » Le dire en riant légèrement, avant de reprendre son sérieux. « Tes lourdeaux, rien de grave j'espère dans les rues d'Island Bay ? » Se tenir au courant de ce qu'il se passe, une nécessité lorsque l'on n'a pas le temps de regarder les informations régionales. Marcher, arriver à la plage. Le sombre s'installe, la nuit ne va pas tarder. Inspirer profondément avant de marcher sur la plage ; le sable. S'accroupir, retirer les laisses des rottweilers. Se laisser tomber le cul dans le sable ; s'asseoir, plier les jambes. Genoux au niveau du menton, main autour des mollets. Regarder les animaux jouer avec l'eau ; regard pensif. « Et toujours pas de nouvelles d'Evan... » Le mari, le disparu. Celui dont entend parler James depuis quelques semaines. L'homme sans visage.

Friend zone
Feat Axel

Le soir venait enfin assombrir le ciel, il ne faisait pas encore nuit mais ce qui est sûr c'est que cela ne serait tarder. Mon ami Axel vint alors sonner à  ma porte, il était prévu que nous nous voyions avec nos chiens pour une promenade. Loki aimait passer du temps avec ces deux molosses et celles-ci (puisque c'était des femelles) semblaient apprécier l'énergie de mon petit malinois. Nous avions pour habitude d'essayer de nous voir au moins une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines. Nous avions tous les deux ce qu'on appelle un emploi du temps chargés. Je caressais alors la tête de ces deux femelles, je n'avais point peur de ce genre de chiens, même si elles étaient balèzes. J'aimais toutes sortes d'animaux, hormis les insectes et les arachnides beurk ! Rien que d'y penser j'avais des frissons qui me parcouraient l'échine. Mon ami me questionna alors sur ma journée, je lui répondis puis lui retournait l'interrogation. « Le même ! Bien que ce matin a été un peu étrange. J'ai revu une fille au marché, tu aurais du la voir, une hystérique ! Tout ça pour une histoire de raisins... » J'imaginais la scène, beaucoup de personnes se plaignaient des fruits et légumes que l'on pouvait y trouver. De toute manière l'homme ne sait faire que ça se plaindre sans apprécier les bonnes choses. « Ouais les gens sont de plus en plus graves on dirait ! Fallait la remettre à sa place ! » disais-je en riant. En fait, j'étais beaucoup plus patient avec les animaux que je ne l'étais avec la race humaine.

Mon ami se pencha alors sur Loki pour aller caresser son poil pendant qu'il me demanda si je préférais aller à la plage ou dans le parc. Je ne mis pas longtemps à me décider : se sera la plage. Même si après ce soir, Loki sera sûrement obligé de passer à la douche. « T'as une sacré patience James ! » Ouais je dois avouer que dans mon métier il faut en avoir, sinon je ne serait pas dans la bonne branche. « Je pense qu'il t'en faut aussi car des fois ils sont emmerdants dans la pub avec leurs envies. » Je riais alors, je n'aimais pas particulièrement mater des pubs. Même si je respectais le métier de mon ami, je trouvais que certaines étaient vraiment d'un débile. Bon par contre, d'autres sont belles ou méga mignonnes. J'harnache alors Loki pour que l'on puisse enfin décoller direction la plage. Une fois dehors, ces chiennes commencent à tirer un peu mais on voit parfaitement qui est le maître. Moi loki avait vraiment tendance à tirer, mais il est jeune et malgré le dressage il garde son esprit fougueux. Je ne veux pas non plus le brider, le pauvre il est seul à la maison les trois quart du temps, trop jeune pour encore aller sur le terrain. Je lui demandais alors ce qu'il s'était passé de nouveau dans sa vie pendant cette semaine sans se voir. Bien sûr, rien de mirobolant j'en étais sûr sur une si courte durée. « On arrive dans le rush des publicités de fin d'année. D'ici deux semaines ça va être la folie à l'agence. Alors, semaine calme quand même ! « Ici on a commencé à bosser sur la campagne d'un nouveau parfum, et mon nouvel assistant m'épate ! Je pense qu'il ira loin ! » Et bien dis donc il avait droit à des éloges ce petit protégé, je ne saurai dire pourquoi mais mon ami ne semblait pas si indifférent aux talents de son jeune poulain. « Je suis content de te voir épanoui grâce à ton métier. Bon ben si c'est un génie ne le lâche pas d'une semelle alors » Riais-je, je connaissais les penchant homo d'Axel mais cela ne me gênais pas du tout chacun faisait ce qu'il voulait avec qui il voulait ! Mais je savais aussi qu'il était marié mais que visiblement ça battait de l'aile.

L'intéressement repartit alors sur moi « Et toi, monsieur le policier... Tes lourdeaux, rien de grave j'espère dans les rues d'Island Bay ? » Je riais alors avant de lui répondre tentant de retenir la fougue dont faisait preuve mon chiot « Non juste une andouille qui refusait d'écouter ce qu'on lui disait. Il ne voulait absolument pas se démerder pour rendre sa carte d'identité ou je ne sais plus quoi à son ex-femme qui se faisait troncher par son meilleur ami. Je te jure des fois on connait tout simplement la vie entière des gens. Des fois y a des trucs drôles et on se marre avec les collègues. » La nuit commençait à pointer le bout de son nez, nous étions enfin sur la plage. Axel libéra ses chiennes, j'en fis de même avec Loki qui couinait d'impatience bougeant dans tous les sens. « Si tu bouge comme un asticot, je ne pourrai pas te l'enlever. Assit !» ni une ni deux, il posa son séant sur le sable et je peux enfin enlever la laisse du harnais puis il fila telle une fusée. Le brun s'installa alors dans le sable, genoux repliés sur lui-même. « Et toujours pas de nouvelles d'Evan... » le fameux mari que je n'avais jamais vu pour cause il était "porté disparu" si on peut dire. Loki était partit dans l'eau et je pestais intérieurement, pourquoi ais-je proposé la plage. « Tu as jamais pensé à demander un avis de recherche à la police ? » En fait, si ça se trouve il l'avait fait, mais je ne m'occupais pas forcément de cette section. J'imitais sa posture puis lança à mon tour « On réessaye avec Jillian ... » j'ignore s'il comprendra vraiment mon choix, mais je pense que si vu ce qu'il traverse.

© ACIDBRAIN

CHACUN SON MONDE A PART SON REFUGE ET SON ECHAPPATOIRE POUR AILLEURS UN MONDE MEILLEUR 1980. Placer quelques mots sur la mésaventure qui lui est arrivée dans la matinée. Le marché ; cela restera longtemps encré dans son esprit. L'hystérie de cette fille, les pleurs. Et sa gentillesse présente, l'empathie dont il a fait preuve ; une fois de plus. La réponse de son ami le fit sourire. Soupir amusé, il ne dit rien. Un simple hochement de tête. Ne pas entrer dans les détails, ne pas étaler l'histoire. Offrir un verre, lui laisser ce pourquoi elle était là. La conversation continue. Discuter de tout et de rien. Sujet actuel ; le boulot. Petite remarque gentille, suivie d'une réplique similaire de la part de James. La patience. Il en a, comme le précise le policier ; certains clients sont exigeants et refusent toutes les idées qui ne vont pas dans leur sens. Le voir rire, sourire à son tour. Lancer brièvement. « C'est vrai, les exigences de certains sont parfois.... » Soupirer, gonfler un instant ses joues et lever les yeux au ciel. Certains gestes, certaines actions sont parfois plus précises que des mots. C'est le cas à présent. Sortir dehors, marcher. Parler de la boîte d'Axel un court instant, de son assistant également. Inconsciemment, il le congratule. Un bon élément, créatif et assidu. Réponse imminente de James qui touche un point sensible sans le savoir. Un génie, ne pas le lâcher d'une semelle. Il le fait déjà, pouvant se rendre compte d'une certaine jalousie à son égard de temps en temps. Sourire timide. « Je vais faire attention à mon poulain ! » Rire amusé. Des mots qui ont un sens, qui peuvent être interprété de plusieurs façons différentes. Il n'en fait pas plus attention, encore dans la brume par rapport à énormément d'éléments qu'il fuit sans y penser. Revenir sur le job de l'autre ; policier. Lui soutirer des informations ; comment se porte Island Bay ? Rire une fois sa réponse terminée. Il est vrai que certaines personnes ne semblent pas totalement connectée ; des pas finis. Rire davantage à cette pensée, se reprendre rapidement. « Un jour tu pourras écrire un livre James ! Ou faire un film avec tout ce que tu vois ! » Sourire amusé. « Heureusement que vous savez en rire, ça permet de décompresser. » Soupirer, toujours amusé par les pensées qui lui traversent l'esprit. James doit en voir, et certaines situations doivent être vue pour être crue. La simple visualisation mentale de la situation décrite paraît tout droit tirée d'un film rocambolesque. Les fous rires qu'ils doivent parfois se ramasser, mais tout ne doit pas être si simple. Axel sait pertinemment que certains événements doivent être particulièrement difficiles à gérer, voire à vivre. Il en est de même sur le port d'arme, et sur l'utilisation de celle-ci. Un frisson qui lui traverse le dos ; stop aux pensées négatives. La peur, un court instant. Le mal-être qui disparaît aussi vite qu'il est apparu. Arriver à la plage, lâcher les chiens. Le flic fait de même. Il prend plus de temps, le chiot est emplit de fougue et excité à l'idée de jouer. Un sourire agréable aux lèvres ; pensif. Regard posé sur ce qui se déroule sous ses yeux tandis qu'il a pris place dans le sable. Les animaux jouent, la discussion prend une autre tournure. Evan. La solution de James le fait sourire ; amusé. « Je t'avoue y avoir pensé... » Court instant de réflexion ; assembler les arguments. « Mais il est domicilié à New York, il bosse dans l'import-export. Il a un job important, c'est presque normal qu'il fasse le mort. » Dernier argument, et pas des moindre. « Puis il voyage beaucoup... Je ne peux même pas te dire sur quel continent il est actuellement. La dernière fois il m'avait parlé d'un contrat avec Hong Kong, un autre avec Tokyo et une signature prochaine en Argentine... » Un style de vie étrange qu'on choisit de vivre les deux hommes. Axel, travaillant dans la publicité voyage également. Principalement les Etats-Unis et l'Europe, il lui arrive cependant de se rendre en Chine pour certaines choses. Une vie de globe-trotter choisie pour l'amour d'un métier, et non la construction d'une vie de famille. Ils le savaient tous les deux, mais le plus jeune des deux semble plus apte à vivre ainsi. Le publicitaire commence à avoir du mal avec cette vie ; l'avenir ne semble pas joyeux. Il le sait et se fait doucement une raison. Il s'installe, imitant la posture de l'autre. Il lance à présent sa petite bombe. Jillian. Ce nom ne lui est pas inconnu, James lui en a déjà touché un mot. Même plusieurs. Tourner le visage rapidement vers lui, froncer les sourcils. Soupir bref. Fermer le poing, cogner avec douceur l'épaule du policier. Geste affectif. « Et alors, ça se passe comment ? » Espérer sincèrement que tout ira pour le mieux pour lui. Un gars bien, il mérite le bonheur. Reprendre avant qu'il ne puisse commencer sa réponse. Un ton sérieux. « Et tu le sens comment ? C'est la bonne ? » Regard furtif en direction des animaux. « Tu m'expliques tout ça et ensuite on rentre ? Il commence à rafraîchir je trouve... » Peu de temps dehors, mais tomber malade n'est pas une option envisageable. Trop de choses à faire. « Et je commence à avoir faim ! » Terminer sa phrase en riant. Réagir comme un enfant qui est prêt à tout abandonner pour se remplir le ventre.

Friend zone
Feat Axel

Lui et moi nous étions similaire ce qui explique nous nous nous entendions très bien. Il me conta son aventure du matin au marché avec une femme hystérique, je me demandais des fois comment il pouvait garder son calme. Je pense que j'aurai très certainement joué de mon statut de flic pour la calmer moi. Mais malheureusement des fois cela n'était pas suffisant pour apaiser les gens trop excités. Nous en vînmes alors à parler boulot, nous demandant ce qui s'était passé de nouveau dans la semaine. Lui travaillait dans la publicité, un domaine qui ne m'avait jamais été attrayant pour moi, de plus je ne comprenais pas les quarts des pubs qui passaient en boucle à la télévision. « C'est vrai, les exigences de certains sont parfois.... » Ses joues se gonflèrent dans un soupire que je jugerai de las, cela ne devait pas être évident comme boulot. Devoir toujours avoir des idées, pouvoir réussir à les mettre sur papier. Enfin, je sais que moi je préférais de loin l'action au blablatage de plusieurs heures pour savoir ce que doit comporter la publicité. Puis, la jeune homme ne fit les éloges que d'un seul homme qui s'avérait être un stagiaire, je jurerai dans sa voix qu'il avait un peu le béguin. Mais je ne me permettrai pas de juger ces faits et gestes, cela dit je le taquinais un peu. « Je vais faire attention à mon poulain ! » Son rire amusé était communicatif, je fis alors de même en m'esclaffant. Ce qui était bien avec lui c'est qu'il ne prenait pas tout au premier degré. « Ouais se serait bête que la concurrence te le piques quand même » rétorquais-je en riant. Puis nous repartîmes sur le sujet de mon travail à moi, la semaine avait été compliquée voire éreintante. Je lui fis part des dernières mésaventures que j'avais vécu cette semaine. « Un jour tu pourras écrire un livre James ! Ou faire un film avec tout ce que tu vois ! Heureusement que vous savez en rire, ça permet de décompresser. » Je riais avec lui, c'est une évidence heureusement que ces belles mésaventures nous faisait rire, même si sur le coup on avait envie de tuer les gens. « Oui car sinon je peux te dire qu'il y aurait eu plus d'un meurtre à la station » riais-je puis j'ajoutais « Mais l'idée du livre est pas mal, je devrai prendre des notes en fait » Niveau rire qui passait aux travers de mes lèvres entrouvertes.

Nous abordâmes ensuite un sujet beaucoup moins drôle, son mari qui faisait le mort depuis quelque temps. Les chiens s'amusaient entres eux dans le sable puis dans la mer, nous nous étions assis dans le sable. Je lui demandais alors s'il avait pensé aller au commissariat pour demander une annonce de recherche, il m'a avoué y avoir pensé. Mais selon lui son métier ne serait pas évident pour le trouver surtout qu'il partait un peu partout dans le monde. « Oui je comprend que cela ne soit pas évident, en effet... Le fait d'avoir un mari globe trotter n'aide pas pour le retrouver... » Je ne savais pas trop quoi dire de plus à Axel, de toute manière je n'avais pas l'impression qu'il était heureux dans sa vie de couple. Pourtant je le connaissais depuis quelques temps maintenant, mais les deux hommes avaient des métiers très prenant. Se fut alors à mon tour de lâcher une bombe, je lui annonçais alors que je donnais une seconde chance à Jillian. Il tourna son visage rapidement vers moi puis me frappa l'épaule gentiment du poing, marque de sympathie et d'affection entres nous. « Et alors, ça se passe comment ? » Je ne pus pas lui répondre de suite car monsieur me prit de court en me posant une autre question, enfin devrai-je plutôt dire deux. « Et tu le sens comment ? C'est la bonne ? » Son regard se perdu alors vers les chiens qui avaient cessé de jouer, allongés dans le sable la langue pendante tellement ils avaient chaud à cause de l'exercice. « Tu m'expliques tout ça et ensuite on rentre ? Il commence à rafraîchir je trouve... » C'est vrai qu'il ne faisait pas si chaud que cela, les nuits commençaient à être vraiment fraîches. Puis il annonça qu'il commençait à avoir faim, je souriais alors commençant mon explication afin de rapidement rentrer pour avaler un morceau devant un truc à la télosh. « Pour le moment je ne sais pas trop quoi penser en fait... Pour moi elle a toujours été la bonne, c'est la seule qui a fait que j'ai arrêté de coucher à droite à gauche. C'est la première avec qui je me pose en fait ! Mais actuellement c'est surtout physique, on couche ensembles régulièrement en fait mais moi je sais que c'est aussi un acte d'amour. Je l'aime mais j'ai un peu peur qu'elle me largue une fois de plus un beau matin sans explication, alors pour le moment j'attends des preuves avant de redonner entièrement ma confiance. » Voilà ma vie était étalée de but en blanc, je finissais alors mon monologue puis me levais tout en sifflant pour que Loki revienne vers moi. Il accouru alors les oreilles se balançant au rythme de ses pas. Je lui renfilais son harnais pour qu'on puisse dorénavant rentrer chez moi et manger. « Alors je te proposes repas asiatiques ou alors une bonne grosse pizza avec une bière ? » après tout, les calories prisent seraient vite éliminées le lendemain avec le sport que nous faisions tous les deux.

© ACIDBRAIN