Lipp Da Firenze

Lipp Da Firenze

je ne suis pas l'antidote mais le poison ... c'est là tout mon charme

les informations en vrac

la partie anecdotes ○

- Ce surnom de "Lipp" me vient de cette façon que j'ai à toujours mordre les lèvres, mais ce n'est pas la seule raison en effet, cette explication est celle qui m'arrange. Dans une autre écriture "Leap" veut dire sauter et là je n'en dirai pas plus ... mais l'explication principale est simplement le diminutif de "Philippe" prénom avant d'être adopté ... à moitié moi à moitié ce prénom "Lipp".

- Depuis que je travaille avec la "mort" il m'est arrivé de voir des choses que le rationnel que je suis ne sait expliquer ... j'ai souvent ignoré cette facette du métier et pourtant il y a des morts qui restent inexplicables malgré un travail rigoureux ... j'ai appris à "écouter" ... il me restera toujours ce frisson d'avoir croisé une jeune femme perdue dans les sous sols du commissariat, elle ne parlait pas et fuyait mon regard ... j'ai déambulé à travers les couloirs, entre les salles d'autopsies jusqu'à ce que je la vois là, droite comme un i pointant du doigt la salle B celle de mon confrère ... de nature curieux j'ai passé la porte et soulevé le linceul ... elle était là ... allongée ... morte ... depuis le rationnel que je suis est bien songeur.

- Pour mes 30 ans, je suis partie une semaine avec un ami d'enfance en Nouvelle Zélande, on avait pour projet de se déconnecter totalement et profiter comme nous savions si bien le faire. Et c'est au cours d'une soirée où j'ai croisé les plus belles lèvres qu'il m'ait été donné de voir. Je portais déjà bien mon surnom et sa curiosité de savoir pourquoi n'a pas essuyé des mots, les gestes sont plus parlants là mordre aurai pu être accompagné de bien plus mais elle était jeune ... trop à mon goût ... quel gâchis ... se souvenir reste cependant toujours ancré en moi car ce soir-là elle était arrivé à faire naître sur mes lèvres ce qu'aucune n'est jamais arrivé ... un sourire ... inoubliable

- À la suite d’un défi puéril avec mon frère nous avons décidés de nous faire tatouer une phrase débile chacun. Manque de pot, j'ai perdu au jeu du pierre, feuille, ciseaux. Sur mon avant-bras droit était tatoué : Je suis Zitoire le Suppo de Satan ... mon frère lui ? ... il m'a bien eu ^^ il s'est barré sans rien faire ... depuis cette phrase est recouverte "Dieu merci".

- C'est le dernier jour du reste de ma vie ... cette phrase m'a été dite par une voyante enfin une amie qui s'essaie à la tarologie ... avec ce que j'ai vécu lors de certaines autopsies, je me suis prêté au jeu ... la quarantaine est tournant selon elle ... soit tu avances soit tu te meurs ... on joue à pile ou face ?!

- L'insouciance de l'enfance, à 8 ans, je partais en pleine nuit en faisant attention de ne faire aucun bruit, j'escaladais un puis deux portails et j'allais retrouver Helena ma voisine. J'aurai bravé tous les codes pour avoir l'occasion de passer plus de temps avec elle. Je n'étais pas amoureux non c'était ma meilleure amie cette année-là, entre deux portes j'ai entendu nos parents respectifs parler ... elle était condamnée et je n'avais qu'une idée en tête refaire le monde avec nos yeux d'enfants ... la veille où elle est partie je lui ai fait la promesse d'être Médecin pour la guérir ... la vie est cruelle.

- A une certaine période de ma 3ème année de Médecine, j'hésitais encore pour ma spécialisation, j'ai donc passé quelques mois en chirurgie. C'est durant cette période où j'ai connu un cas d'école. Un patient s'était soulagé dans une rivière Amazonienne, à son retour il avait "des baloches" grosses comme des citrons et n'arrivait plus à uriner. Après examen, le voilà sur la table d'opération, c'était incroyable, le chirurgien a découvert un Candiru appelé plus communément le "Poisson pénis" autant dire que depuis chaque personne présente dans ce bloc a retenu la leçon.

- Mon boulot n'est pas des plus incommodent qu'un autre, notamment comparé à ceux qui ont cette vie entre leurs mains. Cependant, je suis moi aussi en première ligne pour voir de quelles horreurs est capable le genre Humain. Mon pire souvenir dans mon travail a été d'autopsier un petit garçon de 7 ans, non seulement les radios post mortem montraient de nombreuses fractures mal soignées, mais il avait subit les pires sévices qu'un enfant ne devrait pas connaître. Ce jour là, je savais pas que ça serait le premier d'une longue liste. Au cinquième, je ne dormais plus, leurs visages me hantaient ... pire que le lieutenant sur l'affaire je lisais mes rapports, durant les nuits jusqu'au jour où on a finit par trouver là preuve qu'il manquait. Tout le monde finit par commettre des erreurs et ce jour là ... je suis toujours au tournant.

- Avec les années, les études hors de ma ville natale et au vu du "secret de famille" dont je suis le principal intéressé, j'ai fini par tourner le dos aux miens. J'ai tendu milles perches, ils ont eu maintes occasions pour m'en parler ... pensez-vous ... aujourd'hui je supporte plus le mensonge c'est comme ça que j'ai trouvé le plaisir d'être un de ces célibataires endurci. Je vais au gré des plaisirs, des rencontres parfois faites sur un site, parfois entre deux portes, un bar ... les possibilités sont infini. J'ai beau avoir une gueule d'ange ... j'ai le diable au corps.

- Hors boulot, il m'arrive de laisser aller mes doigts sur ce piano qui prône dans ma salle à manger, je ne sais pas forcément jouer mais avec le temps mon doigté s'améliore. Je me tiens à faire une heure de sport par jour en règle général, je viens au travail en courant, l'avantage de travailler au sous sol du commissariat c'est qu'il y a des douches ... seulement avec ces douches il y a un hic le seul moyen de savoir qui la prends c'est d'y rentrer ... c'est comme ça que sur un malentendu j'ai vu le lieutenant nu ...croyais moi il n'est pas obligatoire de faire la guerre pour voir des horreurs ...

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ colin donnell</pris> lipp da firenze

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l'histoire de ma vie

Je ne suis pas aussi sage que mon image

Allongé dans mon lit, le regard dans le vide sous les premiers rayons de soleil c'est aujourd'hui le premier jour du reste de ma vie. C'est un jour particulier pour moi aujourd'hui et je suis le seul à le savoir. Une main sous la tête, l'autre sur une courbe bombée de ma régulière où le voile du drap se dérobe légèrement ... triste bilan ... me voilà devenu insatiable au fil des années et hermétique à toute sorte de sentiment.

Tout ça a commencé très tôt, avec mon frère ... il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre, toujours dans un esprit de défi, de conquête et de chairs ... j'ai eu une enfance parfaite, des parents aimants, un frère presque "jumeaux" et ... vint le jour maudit de cette inscription en Médecine à Rome.

Un accident aurait été certes douloureux mais pas autant destructeur. En un jour, en une phrase, toute ma vie a volée en éclat. Mon frère n'était pas, mes parents des étrangers et même mon reflet dans le miroir me semblait apatride.

J'avais 18 ans, un dossier en béton armé, une réussite haut la main au concours d'entrée en Médecine ...mais ce jour-là, j'étais à cent lieues de savoir ce qui allait me tomber dessus à la lecture de mon acte de naissance ... aujourd’hui ce souvenir est intact : Parents décédés - ni frère - ni sœur et aucune famille ... ça a eu l'effet d'une bombe, une feuille remplie qui se chiffonne en un claquement de doigt ...

J'aurai pu me perdre dans cet instant précis, ne plus savoir ce pourquoi j'avais tant bûché pour entamer 10 ans d'études intenses, mais c'était là ma seule certitude, la Médecine était ma vocation ... une promesse. Alors j'ai fait mon inscription et fit comme si de rien était ... mais c'est là que ma double vie a commencé, avec cette double identité.

Je n'ai jamais rien dit, j'ai continué à vivre cette mascarade attendant en vint d'avoir des explications. Aux yeux de mes "proches", j'étais celui que tout le monde connaissait, bien sous tous rapport, souriant, déconneur et bosseur mais hors de ce cercle de mensonges, j'étais devenu "Lip" bagarreur au sang chaud, froid, mystérieux et abusant sans limite de tous les plaisirs et abus que la vie offre.

Au fil des années "Lipp" a prit de plus en plus de place et cela même dans le cadre de mes études, plus le temps passait, plus je devenais froid, détaché et sans empathie et le peu de temps que je passais dans le cercle pseudo familiale c'était pour dormir et encore quand je dormais.

Produits illicites, sexe, internat, tout a rythmé ma vie de façon à ce que je finisse par prendre la décision de partir faire ma spécialisation en médecine légale et expertise médicale en France à Bordeaux plus précisément et c'est là que j'ai pris goût à la thanatologie.

Je venais de passer 9 ans baladé entre mensonges, drogues, plaisirs en tout genre, il fallait que je me sorte de là, que je recommence en laissant mes "démons" derrière moi ... j'étais tellement persuadé que ça ferait tout, mais ça m'a appris une chose tu peux oublier mais le passé te rattrape toujours peu importe le trait que tu y as tiré.

J'ai bossé un an dans la "morgue" d'un hôpital après avoir obtenu ma spécialisation de légiste. Mais entre nous, oui malheureusement durant des opérations des gens meurent mais il n'y a rien de passionnant ... à mon degré de détachement j'étais prêt à devoir reconstituer des puzzles, voir des choses qui n'existent que dans des films c'est pourquoi par le plus grand des hasards, en naviguant sur la toile j'ai vue l'occasion de ma vie ... y a 10 ans environs la police, en Nouvelle Zélande recherchait un légiste qualifié polyglotte sans attache ... une aubaine pour moi. Je n’ai pas vraiment réfléchi et j'ai posé spontanément ma candidature en annotant que Wellington et ses alentours m'étaient familier et qu'apporter mon savoir et ma rigueur serait un plus pour eux.

C'est ainsi qu'aujourd'hui, à 40 ans, je me retrouve légiste à Island Bay depuis quasiment dix ans. Pour chacun ici, je m'appelle Lip, seul mon chef emploi encore ce prénom de Nate. Ce changement du tout au tout m'a apaisé ... en surface ... je n'ai plus la moindre confiance en ceux à qui j'accorde de l'importance. Je fuis toute sorte d'attachement, solitaire et sans langue de bois je n'entretien aucune bonne relation avec celles et ceux qui travaillent dans le même service que moi.

J'ai appris à aimer la conversation de ceux que j'autopsie, pas de viles paroles, pas de faux semblant, ils n'essaient pas de vous mentir au contraire c'est le seul cas de figure où l'humain dit la vérité, faut-il encore savoir écouter ... La mort est une voix silencieuse et je suis passé Maître dans l'expertise.

Quant à cet organe à qui tant de monde y accorde de l'importance il n'est que l'apanage des faibles ...
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