une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Dessine moi un mouton ♕ Spencer | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Mer 19 Aoû - 10:05 | |
| Dessine moi un mouton D'un poète tu n'as que la lune en tête De mes rondeurs tu es K.O.! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"... Tout est beau si c'est "Vue de dos"! @Spencer Cooper (sarasvati) J’ai reçu le texto de Spencer, comme quoi il est bien seul à l’appartement. Comme je lui avais dit par sms, j’ai passé la matinée à préparer les lasagnes tel que les fait ma mère, et pour le dessert un tiramisu. Je passe volontairement, sur le passage du regard de Reed, qui comprend que cela est pour son meilleur ami, que je suis aux petits soins, puisque en plus je porte un tablier. Le voilà qui me surnomme encore bêtements, et pour réponse je lui tire simplement la langue, l’empêchant de goûter à mon tiramisu .
”Tu fais tes desserts, moi les miens pas touche, je connais pas autant de recette que toi Cousin, et en attendant que tu daigne me donner un cours, pas touche c’est pour Spencer, et oui je sais que son anniversaire c’est demain”
Pour mon cousin, ce n’est pas logique, que je vois Spencer la veille de son anniversaire, mais je serais de garde le lendemain, et à sa décharge Reed ne sait pas que l’on sait embrasser. D’ailleurs je me rappelle que ses lèvres avaient un goût de fruits rouges ce jour là, nous étions tous les deux intimidés. Le comble tout de même quand on sait qu’on a passé une nuit ensemble, et que j’avais perdue vraiment toute pudeur, face à lui …
Pourtant je stress pour aujourd’hui, je recouvre donc les deux plats de papier d'aluminium, les laissant dans la cuisine, je dois me préparer . J’attends que mon cousin soit parti, puisque mon questionnement principal, c’est comment dois-je m’habiller, alors que je dois poser nue, voilà pourquoi j’envoie un sms à Spencer … Pour le coup je choisi un jean taille haute, avec un chemisier rouge, pour faire sortir ma nouvelle couleur de cheveux . Mais je bug près d’un quart d’heure sur mes sous-vêtements, rouge blanc, bleu dentelles ou satin… Je suis perdue quand soudain une ampoule s’allume au dessus de ma tête “Clay tu dois poser nue, il va pas voir ta lingerie! Donc arrête de te prendre le chou et vas y”
Dans mon sac de sport, j’ai donc glissé mon déshabillé noir en satin, un shorty et un tee-shirt puisque normalement je passe la nuit chez lui, sans oublier son cadeau, que je cache précautionneusement . Certes je dois poser nue, mais cela ne m’empêche pas de me maquiller, en mettant un rouge à lèvres rouge rétro, et maquiller mes yeux, en ajoutant quelques bijoux … Me mettre du parfum, celui que je portais cette nuit-là si je me souviens bien il avait adoré l’odeur . Une pince à cheveux que je l’oublie pas s’il veut que je relève mes cheveux, on dirait une ado je vous jure, j’ai perdue toute mon assurance habituelle, c’est une catastrophe. Qu’est ce que cela tout à l’heure quand il devra me dessiner. En attendant maintenant prête, je lui dis que je pars pour chez lui, les plats dans les mains et le sac de sport sur mon épaule .
Maintenant que je suis sobre, je peux me rendre compte, qu’on vit vraiment pas loin l’un de l’autre, et dire que suivant ce que dira Jody nous serons colocataire . Sur le chemin, des flashs-back me reviennent de nous deux titubants jusqu’à son appartement, on tenait debout grâce à l’autre, c’est à se demander comment on a fait pour passer à l’acte .
Et pourtant à mon sens, cette nuit n'était en rien loupé bien au contraire, mais il se souvient de rien, alors que grâce à certains flashs j’en frissonne encore . Il faut que je me ressaisisse, ou je vais faire tomber le repas …
Me voilà devant la porte de son appartement, c’est la que je calcule que encombrer comme je suis, je suis incapable de sonner . Bravo Clay, tu les collectionnes aujourd’hui, preuve que je suis très stressée. Tant bien que mal, je tente de caler les plats dans un bras, empêchant que tout tombe avec ma hanche le temps de frapper à la porte et je les reprends .
”Service de livraison à domicile!”
Comme c’est lui qui m’a fait le petit déjeuner, je voulais lui faire un bon repas, mais voilà que le stress monte alors qu’il vient m’ouvrir. Je me faufile, pour entrer, et poser les plats, oui je sens que je risque de les faire tomber, et comme Spencer est pas mal lui aussi niveau maladresse, il ne manquerait plus qu’on est à se commander une pizza après des heures en cuisine . Je trouve le plan de travail, et dépose donc les deux plats l’un sur l’autre, avant de me tourner vers mon hôte en lui souriant … Sans m’en rendre compte, je me mords la lèvres inférieure, alors que j’avance doucement vers lui, puisqu’il n’a pas encore fermé la porte. Je laisse tomber mon sac de sport, en chemin, alors que mon regard se plante dans le sien.
”Maintenant qu’il n’y a plus de risque de casse, je peux te dire bonjour comme il se doit …”
Je sais parfaitement, que parfois il ne me suit pas dans mes propos, j’avance donc en douceur, sans oublier de lui sourire, alors qu’il se demande ce que je mijote . Proche de lui, je place mes mains pour encadrer son visage, avant de lui faire un bisou esquimau.. Très vite ma bouche vient chercher la sienne d’abord de façon hésitante, avant que ma langue cherche à danser avec la sienne quelques secondes, me détachant doucement et le regardant dans les yeux, je lui dis dans avec un sourire en coin .
”Joyeux non anniversaire”
Pour joindre, les mots à la paroles, mon chemisier s'ouvre via un noeud que je defais ainsi il peut donc voila la lingerie que je portais cette nuit là . Alors que sans le vouloir il baisse son regard dessus, je m'approche quitte à coller mon corps contre le sien, assez en tout cas pour le faire reculer, et le voilà le dos collé contre la porte d'entrée. Une de mes mains se pose sur la porte près de son visage, pour qu'il ne puisse pas prendre la fuite ..
"Suite à notre échange sms, et maintenant que je suis sûre de capter toute ton intention tu as intérêt à m'écouter Cooper...."
Rapprochant mon visage du sien, même s'il ne me regarde toujours pas dans les yeux, je viens lui chuchoter à l'oreille non sans jouer avec mon souffle sur sa nuque .
"Je t'ai désiré cette nuit là, tout comme je te désire encore, et cela n'était pas lié à l'alcool"
Mes lèvres bougent alors pour l'embrasser dans le coup là ou je lui avais fait un suçon je finis seulement .
"Oui tu m'as donné du plaisir, plus que ce que j'ai pu ressentir ses dernières années... Je suis assez précise et concise ?"
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Jeu 20 Aoû - 19:24 | |
| Une semaine s’est écoulée entre notre rendez-vous sur la fête foraine et aujourd’hui. Tout s’était bien passée ou presque cet après-midi-là. Charlyne a été comme à son habitude une petite fille adorable. Arrivants sur la place, on a rejoint Clay devant le stand de gourmandises. Il faut préciser que c‘était l’heure du goûter. Ma sœur ne voulait pas que je donne de la barbe à papa à sa fille car c’est trop de sucre pour une enfant de cet âge. J’ai donc suivi le conseil de Kamrym en lui achetant une crêpe avec un peu de chocolat mais pas trop afin qu’elle ne se salisse pas trop. En donnant la crêpe par petits morceaux, la petite m’avait mordu le doigt. Ca l’amusait, elle est en train de faire ses dents. Mine de rien quand Charlie serre sa mâchoire sur mon doigt, je n’ai pas été sans le sentir passer. Surpris, j’avais poussé un petit cri la première fois. Mon bébé d’amour était morte de rire. Et Clay aussi d’ailleurs. Les autres fois je faisais exprès pour continuer à détendre l’atmosphère. Ma petite amie – ça me fait tellement bizarre de dire cela – mangeait tranquillement sa pomme d’amour pendant ce temps-là. Je n’ai pas pu m’empêcher de prendre une barbe à papa quand ma nièce a fini de manger sa crêpe et de lui faire goûter un petit peu. On avait ensuite emmené la petite puce sur le manège de Disney. Ce dernier était composé de petites voiture différentes à l’effigie des personnages célèbres de Walt. Je lui fis faire son premier tour. Ensuite Clay a pris la relève. J’adore voir mes deux petites femmes préférées ensemble. Le courant semble si bien passer entre elles. Clay est faite pour être maman. Ca se voit. Pendant que Charlyne était occupée avec sa pêche aux canards, j’ai profité pour m’avancer vers ma petite amie et lui voler un baiser. Résultat des courses, j’ai eu le droit à une belle gifle. « Oh mais euh… Je… Je croyais que tu voulais aussi. Excuse moi je pensais que tu étais ma petite amie… » Pour réponse Clay veut que je lui demande avant de l’embrasser. A quel point que je ne connais rien aux femmes. Je n’étais jamais passé par cette étape-là auparavant. Du coup je n’ai plus osé approcher Clay avant que Kamrym vienne récupérer sa fille.
Seule à seul après le départ de ma sœur et ma nièce, je propose à Clay qu’on aille dans la grande roue. Après avoir payé nos tickets, nous faisons la queue puis on s’installe à bord. Tout doucement, nous montons. Arrivés tout en haut, nous sommes éblouis par la vue qui s’offrait à nous. Je tente de me rapprocher tout doucement de Clay en la prenant sous mon bras. Mes doigts entrelacent les siens. Je lui murmure à l’oreille. « Maintenant est-ce que je peux t’embrasser ma belle ? » Après son accord, je me mordille les lèvres. Je me penche vers elle non sans hésitation. Ma main vient caresser timidement sa joue. J’humidifie mes lèvres avant de les poser délicatement sur les siennes. Je sens mon cœur battre la chamade dans ma poitrine et des sensations bizarres dans le ventre. Je n’arrête plus de penser à Clay depuis la nuit qu’on a passé ensemble. Elle me hante jours et nuits. Alors que nos langues valsent ensemble, je comprends très vite que je suis en train de tomber très amoureux de ma petite amie. J’aimerais tellement pouvoir me rappeler de la nuit que nous avons passé ensemble…
Je ne saurais plus compter le nombre de textos qu’on s’est envoyé depuis la soirée du bar. Heureusement que maintenant les forfaits sont illimités à ce niveau là et la mémoire des téléphones aussi. Enfin presque. Je crois que je n’ai jamais envoyé autant de sms en si peu de temps de toute ma vie ! J’attends ma moitié avec une grande impatience. Elle me manque atrocement. C’est devenu une torture d’être si éloigné d’elle. Les derniers textos que je reçois de Clay ne me laissent pas de glace. En sachant en plus qu’elle est sur la route pour me rejoindre, je vais avoir cruellement besoin d’une bonne douche froide si elle continue. D’ailleurs entre deux messages, c’est ce que je m’applique de faire. Maintenant que j’ai enfin une petite amie normale et digne de ce nom, je dois redoubler d’efforts physique et mental afin de ne pas lui sauter dessus. Avec mon ex, je n’avais pas ce problème-là. Mais là avec Clay c’est carrément différent. Je me fais sans doute des illusions, mais je crois bien qu’elle a très envie de ressauter le pas avec moi. Ce serait une grande première pour moi si cela arrive : coucher deux fois avec la même fille. Faudrait-il encore que je me rappelle de notre première union. Je compte bien sur ma petite amie pour me rafraîchir la mémoire.
Je sors de la douche et vois le message comme quoi Clay s’impatiente. « Merde elle est déjà là ! » Je me dépêche vite fait d’enfiler un tee shirt – celui que Clay avait mis le lendemain, il est devenu mon préféré depuis – et un pantalon de jogging. N’ayant pas le temps de chercher après mon boxer, bah tant pis ! Je m’éclipserais entre deux pour en chercher un. Je serais quand même plus à l’aise avec un slip que nu dans mon pantalon. « J’arrive ma belle ! » J’ouvre la porte et vois la plus belle des femmes. Je veux me pencher pour l’embrasser mais Clay me tape un vent à se faufiler directement dans l’appartement. « Ah oui c’est vrai, il faut que je lui demande pour pouvoir l’embrasser… » Je me parle à moi-même de façon à peine audible le temps que Clay va déposer les plats dans la cuisine. « Tu as besoin d’aide ? » Je la vois revenir vers moi alors que je suis encore à la porte avec la poignée dans la main. Je referme cette dernière doucement. « Ça va ? » Je la regarde s’avancer lentement vers moi. Je m’avance aussi mais je reste tout intimidé. Je tente de soutenir son regard mais mes yeux ont tendance à se baisser pour admirer comment elle est vêtue. « Tu… Tu es très jolie… » Elle me trouble. C’est fou comment elle me trouble. Ses mains viennent se poser sur mes joues. Elle me fait un bisou esquimau. J’adore ça. Puis nos lèvres se rencontrent. Elle m’embrasse la première. Je me laisse faire puis réponds à son baiser. Je suis heureux et intimidé en même temps. Ca commence à me titiller un peu mais je fais comme si de rien n’était. Elle me souhaite un joyeux non anniversaire. « Oh… Euh… Merci ma belle… » Elle se détache de moi et ouvre son chemisier comme si de rien n’était. Je sens mes joues chauffer. Je prends une grande inspiration en me pinçant les lèvres. Instinctivement je regarde son torse. Etrangement son soutien-gorge me rappelle quelque chose. D’un coup j’ai eu un flash. Je me rappelle. Elle l’avait mis lors de notre nuit. Je me vois faire glisser les bretelles et découvrir sa poitrine. C’est fou comme j’ai chaud tout à coup. Clay se rapproche dangereusement de moi. Je ne sais pas pourquoi mais je me recule. J’ai peur qu’elle se rende compte que je suis en train de la désirer fortement-là. Maudit ce fichu slip que je n’ai pas retrouvé ! En venant se coller à moi, elle va tout sentir ! Je me retrouve coincé entre la porte d’entrée et ma petite amie. Mince ! Je ne me peux me défiler… Elle veut à tout prix me dire quelque chose-là. Je n’ose même plus la regarder. Je ferme les yeux pour me concentrer sur ce qu’elle veut me dire. Mais comment casser cette fichue envie !? Je sens son souffle dans son cou. Je frissonne de tout mon long. Va falloir que je retourne dans la douche illico dès qu’elle me lâche. « Je… Je t’écoute…Miss… » Je ne suis on ne peut plus mal à l’aise. Elle dit me désirer encore. Qu’est-ce que je vais dire ? Elle m’embrasse là où elle m’avait marqué d’un suçon. Heureusement que Jody ne l’a pas vu sinon elle aurait rigolé. Clay m’avoue que je lui ai donné du plaisir. J’ouvre les yeux pour l’interroger du regard. « Ah… Ah bon ? Je… Euh… Il… Faut que tu me… » Je ravale ma salive. Je dois bien être aussi rouge qu’un tomate maintenant. Mes mains touchent à peine son dos. « Racontes tout ça… » Elle se décolle légèrement de moi, je ne vois son torse à nouveau. « Tu… C’est…Tu l’avais l’autre nuit… !? » C’était une pseudo affirmation. Plutôt une question. Une de mes mains reste dans le creux de son dos, sous son chemisier. L’autre vient sur la bretelle noire. Je glisse mon doigt dessus mais sans trop descendre non plus. Je me mordille la lèvre puis regarde Clay pour écouter sa réponse. |
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Dim 23 Aoû - 19:36 | |
| Dessine moi un mouton D'un poète tu n'as que la lune en tête De mes rondeurs tu es K.O.! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"... Tout est beau si c'est "Vue de dos"! @Spencer Cooper (sarasvati) Notre premier rendez-vous à la fête foraine, premier rendez-vous après avoir passé une nuit ensemble, vraiment avec Spencer on est doué pour faire les choses à l’envers. Voilà que je mets donc une éternité à trouver ma tenue: un pull vert pistache à col roulé avec une jupe longue couleur camel, histoire de faire ressortir ma nouvelle couleur de cheveux . Je passe je sais ne pas combien de temps, devant le miroir à trouver le maquillage parfait, autant vous dire que Reed le saurait, il se foutrait clairement de moi …. Mais j’ai une autre angoisse que mon cousin ne peut comprendre, je passe la journée avec Charlyne attention j’adore les enfants, mais depuis que j’ai perdu ma fille j’ai peur de mes réactions face aux petites blondes . Je ne sais comment je saurais, si je ne risque pas de pleurer, mais seul Spencer connaît mon secret … Comme convenu je le rejoins donc à son appartement, le temps que la petite se réveille de la sieste, pour que nous puissions partir . Le pire c’est qu’en étant chez lui, les souvenirs de cette nuit dont il est amnésiques me submerge totalement . Il m’est difficile de rien montrer à Spencer, mais heureusement il arrivent rapidement avec la petite dans les bras: je ne saurais dire si sur le coup mon coeur se brise ou se serre, pour être la plus honnête, elle est juste adorable avec sa totote dans la bouche, mais elle grimace à cause de ses dents . Parfaitement naturellement je demande alors à mon hôte .
”Tu as de la fleur d’oranger ici, on pourrait lui en mettre sur la tétine, ça soulage du moins un peu…”
Il ne le sait pas, mais évidemment quand j’étais enceinte j’ai lu un tas de bouquin sur la maternité, aujourd’hui Rose devrait être là, alors que non je ne suis toujours pas une mère, raison pour laquelle je m’approche doucement de la petite, et n’ose pas la prendre dans mes bras, alors que sais que d’un regard pourquoi. Les crêpes et la petite dans la poussette on peut partir pour la fête foraine … J'adore ce genre d’endroit, je suis du genre à retombée vite en enfance . On parle de tous et de rien tout en faisant quelques manèges, et attractions je montre même mes talents au chamboule tout, pour gagner une peluche pour la petite . Qui du coup si joyeuse tape avec ses pieds, c’est seulement là que je m’agenouille pour lui tendre la peluche, et que j’ai un vrai contact physique avec elle, et qu’au lieu de la peur, c’est le bonheur qui prend place …
Niveau sucrerie je ne peux que craquer sur une pomme d’amour, et quand Spencer donne le goûter je rigole avec la petite lorsqu’il se fait mordre, après tout je ne serais plus la seule . Mais quand il donne de la barbe à papa à la petite, je lui dis pour le taquiner .
” A peine en couple, je ne voulais pas me mettre à dos Kamrym, mais puisque c’est toi le tonton je dirais que j’ai rien vu, en tout cas elle à l’air d’adorer …”
Durant cet après-midi c’est comme une parenthèse enchantée, d’une vie qui aurait pu être la mienne si seulement …. Je suis simplement heureuse, de passer certes des moments simples mais intenses. Juste quand la petite est occupée, Mister Cooper m’embrasse résultat, je lui donne une petite gifle, par réflexe, il devient rouge tomate je lui dis alors portant mes mains à ma bouche .
”Cooper tu n’as pas demandé, je te signale que tu m’as demandé d’être ta petite amie par sms, j’attends une vraie demande pour goûter de nouveau à tes lèvres …”
Je ne sais pas s’il se souvient du goût des miennes mêlées au citron et au sel, mais moi parfaitement durant cette nuit . Le pauvre est gênée et alors qu’il fait un tour de manège avec sa nièce, on ne fait qu’alterner alors que j’éclate de rire plusieurs fois … Je pense qu’il m’évite d’une façon où d’une autre . C’est seulement quand Kamrym vient récupérer sa fille, que nous nous retrouvons tous les deux alors que la nuit tombe . Je marche à ses côtés une mains dans son dos, pour le mettre en confiance . Alors que nous nous dirigeons vers la grande roue je lui dis en souriant .
”Me fais pas le coup de la laisser en panne en haut, t’as pas idée du nombre d’interventions qu’on fait sur ce type d'attraction”
Nous montons tous les deux dans la nacelle, et je dois dire que je n’attends pas sa permission pour me blottir contre lui, alors que nos doigts s’entremêlent . C’est seulement quand on est en haut, et que je suis émerveillée par les lumières qu’il me le demande enfin , je lui murmure un oui, alors que je frissonne quand sa main se pose sur mon visage, mais je perçois aussi ton hésitation .
”C’est pas notre premier baiser, mais le meilleur à se souvenir…”
Je passe ma main dans sa nuque alors qu’il ose enfin m’embrasser, mais pas un baiser anodin la mémoire du corps, vous connaissez, et bien là c’est tout à fait, cela en fait je ne peux m’en empêcher, rapidement le baiser devient beaucoup plus langoureux et plus joueur, comme si les sensations de cette nuit lui revenaient. Clairement sur le moment j’ai chaud, et surtout je suis à bout de souffle rapidement; mais je dois dire que le mélange pomme d’amour, barbe à papa c’est très agréable .
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Moi qui suis une vraie technophobe, je dois dire que ces derniers jours je n’ai pas vraiment lâché mon téléphone des mains à force d’échanger des SMS avec Spencer . Une torture pour moi qui me souviens de tout, et surtout que nous sommes pas vraiment éloignés niveau quartier . Ce n’est pas pour rien que j’ai fais un repas, et là entre la peur de poser pour lui, et le reste je suis nerveuse, mais excitée simplement parce que je veux le voir, le sentir près de moi à nouveau. J’en ai besoin c’est aussi simple que cela . Je frappe comme je peux charger comme une mule, mais quand il m’ouvre, et que je vais faire le plan de travail . J’entends ce qu’il murmure, je lui dis en riant .
”Cooper tu es un Gaston Lagaffe j’ai pas envie de commander une pizza après mes heures en cuisine simplement …”
Les plats posés, je peux me concentrer sur l’essentiel, c’est à dire lui, bien évidement alors que mon regard bleu se plante dans le sien et que j’avance doucement . Je souris en lui faisant signe de l’index de s’approcher de moi.
”Je t’ai dis que tu avais des questions où je ne pouvais pas répondre par SMS, pour crever l’abcès je réponds en face à face”
Mais d’abord je veux lui dire bonjour comme il se doit, et là autant dire que je suis clairement moins timide, que lui à la fête foraine, et que je lui démontre que moi aussi j’avais hâte de le revoir. Je sais que Spencer a le cerveau qui réfléchit à cent à l’heure, raison pour laquelle je m’approche doucement, mais surtout détache mon chemisier pour avoir son attention. A savoir qu’il m’écoute entièrement … Puisqu’il a des questions sur cette nuit là. volontairement je le laisse, comme la première nuit bloqué sur ma poitrine, alors que de mon côté mon esprit se souvient directement de ses caresses et que je frissonne déjà . Je continue de m’approcher avant de l’embrasser dans le cou et de lui murmurer ce qu’il voulait si intensément savoir , alors que je sens ma main dans mon dos, je la fais doucement remontée, de ma main libre, me rendant compte que le pauvre a besoin de déglutir.
”Tu veux bien arrêter d’être si surpris de ma réponse, non parce que je respectivement ta volonté de chasteté, en te le montrent sans que tu n’en doute une seconde, et tu n’as pas idée de la torture que sait d’être la seule à se souvenir, et surtout de respecter ton choix.”
Je reste humaine, non après tout donc si lui s’en veut de ne pas se rappeler, pour moi c’est assez compliqué de résister à mes pulsions, surtout quand je sens clairement qu’il me désire, alors qu’il pose une demie questions … Je recule alors et vais près du canapé, le chemisier toujours ouvert .
”Pardon je suis désolée sweetheart, change de Marlowe dans ta tête ça va passer pense à Reed!”
Je ne voulais pas le mettre dans cet état directement qu’est ce que ça va être quand je serais en tenue d'eve devant lui . J’attends qu’il se calme donc, et que disons la tension redescende pour lui dire toujours à distance .
Je me mords alors la lèvre inférieure, sentant que de mon côté rien que de revivre les souvenirs en les formulant, je suis plus qu’excité et que s’il ne voulait pas se préserver je lui aurais rafraîchi la mémoire d’une toute autre façon .
”Je vais avoir besoin de boire frais voir des glaçons tout de suite ! Mais je te dirais la suite, pendant que tu dessineras, sinon je te l'assure je ne serais en rien concentré sur le repas, et là c’est toi qui me torture ….”
Je me sers donc un grand verre d’eau maintenant habillée comme il faut, mais moi j’ai très chaud, j’essaye de me concentrer sur le fait de défaire l’aluminium des lasagnes végétariennes, et du tiramisu, mais clairement mon esprit est resté bloqué sur notre nuit, et je sens des frissons qui partent de ma colonne vertébrale . Je tremble alors légèrement pendant que je tente de reprendre une contenance, attendant que Spencer ouvre les yeux, et qu’il ai pu tout écouté de ce que j’avais à dire, enfin ce n’est que le début .”allez merde Clay concentre toi, il ne veut pas enfin pas de suite prend sur toi” . Dire que tout de même cela faisait des années que je subissais des rapports forcés et là que je le désir plus que tout, je ne dois surtout pas le toucher . Je me tourne vers lui avant de dire
”Tu veux manger où ? On passe au dessin après tu as bien pris tes anti-inflammatoire ?”
Je sais que dessiner à la main, lui fait mal et déjà je suis stressée à l’idée de poser, autant dire qu’il va devoir tout m’expliquer .
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Lun 24 Aoû - 0:00 | |
| Il est vrai que je ne suis pas du tout discret. Même lorsque je pense à haute voix, les autres peuvent m’entendre. C’est comme cela que la pompier m’a entendu me rappeler qu’il faut que je lui demande la permission pour l’embrasser. Ca c’était la première leçon de couple que ma petite amie m’a apprise. Cette dernière semble dire que je suis maladroit. « Genre… Comme si c’était dans mes habitudes de tout renverser ou faire tomber… » Mes joues se mirent à rosir légèrement alors que je fais la moue. Je dois me rendre à l’évidence. « Tu me connais mieux que je l’aurais imaginé. »
Elle revient vers moi après avoir déposé les plats dans la cuisine. Visiblement quelque chose n’allait pas dans ce que je lui demandais, du coup elle veut tout mettre au clair avec moi. Je ne cache pas que j’ai un petit instant de panique où j’ai cru brièvement qu’elle veut me quitter. Quoi ? Pas déjà quand même !? Pourquoi détache-t-elle son haut ? Elle m’explique qu’elle avait eu envie de moi cette nuit-là. Peut-être tout autant que je la désire là actuellement. Je suis surpris c’est vrai. Pourquoi est-ce que je veux rester chaste alors que j’ai enfin une vraie copine ? En plus nous l’avions déjà fait. Même si je ne m’en rappelle pas. Mais sobre ce n’est plus la même musique. L’alcool m’avait littéralement désinhibé. Là maintenant je suis dans mon état normal. J’ai peur. Tellement peur de la décevoir. Je risque d’être encore plus nul que je ne l’ai été durant la nuit qu’on a passé ensemble. Je me rappelle que trop bien de mes deux premières fois. Chaque fois avec une femme différente. La première beaucoup plus expérimentée que moi. La seconde pas du tout. Le jour et la nuit. Et pourtant le résultat a été le même. Il n’y a pas eu d’autre relation intime. Elles m’ont quitté toutes les deux. Celle qui a été jusqu’à devenir mon ex-femme m’a même clairement rejeté en me disant que j’étais nul à chier au lit. Le message avait été on ne peut plus direct. Comment briser le peu d’amour propre que j’avais de moi-même. Après tout ça, comment est-ce que je peux croire Clay lorsqu’elle dit me désirer et qu’elle a aimé notre nuit ensemble ? J’en suis à la limite de vouloir des preuves. Si seulement déjà elle peut me raconter ce qu’il s’est passé entre nous… « Tu… Tu vas finir par me faire douter de mon choix tu sais… Il ne faut pas croire que c’est si simple que ça pour moi… Quand j’étais seul, ça ne me posait aucun soucis. Mais ce n’est plus le cas… Enfin si tu veux continuer à rester avec moi… »
Comment dire que Clay vient de faire chuter à vitesse grand V ma libido envers elle. « Merci Clay pour l’image que tu viens de me donner… Je crois que ça va beaucoup m’aider à te voir avec la tête de Reed pour ne pas te sauter dessus. Mais dans un autre sens, c’est pas que ton cousin soit moche, bien au contraire, mais je préfère te voir avec ta tête à toi tu vois… » Sur ce coup-là, la pompier a réussi à mettre Popol en pause. « Je reviens tout de suite ma belle. » Je m’éclipse vite fait dans ma chambre pour enfiler un boxer. Par la même occasion, je change mon jogging contre un jean en mettant le premier au panier de linge sale. Je reviens dans le salon et m’assois à côté de Clay dans le canapé mais sans me coller à elle pour autant. Il faut que je garde une distance de sécurité. Sait-on jamais. Ma copine me confirme pour le soutien-gorge. Est-ce que cela veut dire que ma mémoire commence à revenir ? J’espère bien…
Clay me demande de fermer les yeux. Chose que je m’exécute immédiatement de faire. Je sais me faire très obéissant lorsque je veux. La preuve… J’écoute très attentivement ce que ma rouquine préférée a à me dire. Elle commence à raconter ce qu’il s’est passé entre nous cette nuit-là. Je me laisse guider au son de sa voix. J’acquiesce concernant ce fameux contact. Les souvenirs commencent à me revenir : la bretelle qui tombe, la perte de son dernier bout de tissu en haut, les caresses, les baisers… Je rougis lorsqu’elle m’avoue n’avoir jamais connu d’homme aussi doux auparavant. Les yeux fermés, je souris timidement en tournant ma tête vers elle. Dans le noir, je tâtonne sur le canapé pour trouver sa main et entrelacer ses doigts avec les miens. Je me mets à tousser légèrement à la suite de son récit. J’en suis de plus en plus mal à l’aise. Merde ! Pourquoi j’ai mis un jean maintenant ? Ca commence à me resserrer sous la ceinture. Je ne suis pas du tout à mon aise et ignore comment je dois me mettre ? Elle veut arrêter de raconter. Je crois qu’elle doit être dans le même état que moi là. Ma respiration est plus intense. Les yeux toujours fermés, je me pince les lèvres afin de ne pas prononcer de bêtise. Elle me lâche ma main pour se rhabiller. J’imagine bien sous la couette. Enfin non. Je n’imagine plus. Je me rappelle… Oh mon Dieu ! Je me cache le visage avec mes mains. Ce n’est pas possible ! Pourquoi je ne me suis pas rappelé de tout ça avant ? Qu’est-ce que je peux être stupide ! Je veux la rassurer sur mes sentiments pour elle cette nuit-là. Mais je n’ose pas. Des flashs que je commence à avoir, il me semble que je lui avais déjà dit que je l’aimais. Elle ne m’avait pas répondu. Peut-être que Clay me désire seulement mais qu’elle n’est pas encore amoureuse de moi. Oui c’est possible ça… Mais si elle ne l’est pas, le sera-t-elle un jour ? Je ne peux pas la forcer à m’aimer… Dans ce cas-là, est-il judicieux de céder à la tentation ? Je ne veux plus être repoussé comme Mag avait fait. Ca me brise le cœur rien qu’en songeant la pompier faire la pareille. Je reste immobile sur le canapé pendant que Clay se sert à boire. « Tu trouveras des glaçons dans le congélateur. Fais comme chez toi… » J’ai toujours le visage caché entre mes mains. J’ai tellement honte. « Sinon d’accord… Mais tu…Tu n’es pas la seule torturée là crois-moi… » Il faut à tout prix que je me calme… Pense à Reed… Pense à… Oh non c’est vraiment pas sympa pour mon pote là ! Mais tellement efficace aussi… Je découvre mon visage rougi et pose mes mains sur mes genoux. Je soupire un grand coup comme si rien ne s’était passé là… Non mais vraiment rien du tout hein… Du moins on va faire semblant d’y croire… J’inspire et souffle longuement encore une fois. Allé hop ! Je dois me relever du canapé.
Je rejoins Clay dans la cuisine. « On peut manger ici dans la cuisine ou le salon. Comme… Comme tu préfères… Je… Je vais préchauffer le four… » Je ne m’approche pas trop près non plus d’elle. J’ai peur de céder à mes pulsions si je suis à moins d’un mètre d’elle. « Oui après manger on peut… Euh… Le… Le dessin oui… » Je me mets à bégayer de plus en plus. C’est mauvais signe. « Oui pour les médocs. Ne… Ne t’inquiète pas va… »
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Mar 25 Aoû - 21:57 | |
| Dessine moi un mouton D'un poète tu n'as que la lune en tête De mes rondeurs tu es K.O.! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"... Tout est beau si c'est "Vue de dos"! @Spencer Cooper (sarasvati) Dès que je suis dans cet appartement, j’ai les hormones mais aussi les phéromones qui crèvent le plafond, et le pire c’est que mon petit ami en doute encore . Ainsi je stipule, que si je tiens à poser les plats, avant de l’embrasser . Il le sait contrairement à Reed clairement, je suis une vraie maniaque, surtout j’ai cuisiné des heures pour lui et non pour le carrelage, je me rappelle encore du pauvre pancake qui a fini à la poubelle. Le pire c’est que je le trouve encore plus attirant, quand il fait l’offusqué avec sa moue, comme- si je racontais des cracks, ce qui ne fait que renforcer mon envie de l’embrasser.
Mais d’abord je sais que des questions le turlupinent depuis des semaines, et des semaines et disons que c’est chose là ne se disent pas via texto à moins que cela se transforme en sexto. Et je ne veux rien d'artificiel avec Spencer, je sais que pour le coup je l’intimide, et cela me fait bizarre. Moi qui ais perdue toute estime de ma personne, voir que je peux attirer un homme à ce point, mais surtout que l’attirance est réciproque, j’ai l’impression de retourner des années en arrières . Pire encore de découvrir celle que je suis vraiment, quand je suis à ses côtés, je redeviens aventureuses avec un tempérament de feu. Alors que l’embrasse avec fougue, je réponds donc à ses interrogations, mais voilà qu’il doute encore de lui … C’est pas possible j’ai l’impression que je vais devoir jouer le rôle de Woody Woodpecker pour que cela rentre dans son cerveau. Je lui demande alors d’arrêter de douter de lui, et que je lui ai promis qu’en aucun cas je ne lui mentirais un jour où l’autre .
Avec ce qu’il me répond, alors que mon torse frôle le sien, mes cheveux viennent quelques peu sur son visage, l’embrassant alors lui mordillant la lèvres inférieur je dis alors .
”Ne me dis pas cela Spencer, toi choix est tout à fait respectable …. Je veux juste que notre première fois se passe dans de bonnes conditions, et surtout qu’elle ai une signification. Encore plus avec ton amnésie… Tu n’as toujours pas compris que tu es loin de te débarrasser de moi Cooper! ”
Le voilà donc encore qui doute, puisqu’il me dit si tu veux resté avec mon, à vrai dire je suis loin d’être une petite amie en CDD, puisque j’ai été marié presque dix ans avec le premier homme que j’ai connu. Il manque de confiance en lui, et je peux percevoir ses blessures, mis si accepter d’être en couple avec lui, ce n’est pas pour changer d’avis telle une girouette . Voilà que du coup, je l’ai disons trop fait monter en température, la seule idée qui me vient c’est de lui parler de mon cousin, c’est certes peu conventionnel; mais je sais qu’au moins il ne le désir pas . La réaction de Spencer, me fais rire, mais c’est tout ce que j’ai trouvé . Même dans son explication, il est plus que touchant !
”J’avais compris, mais je m’en veux d’être aussi incendiaire sur ton anatomie, c’est quand même la deuxième fois …”
Je le laisse s’éclipser alors que je me rattache mon chemisier, et prends place sur la canapé attendant son retour tout simplement . La situation n’est certes pas anodine, mais ne veut en rien le mettre plus mal à l’aise . Il revient dans le salon sans pour autant, me coller, alors que je tiens donc la promesse ce que je lui avais dit . Ainsi petit à petit je lui raconte notre nuit, alors le plus clairement possible, mais je revis chaques scènes, quand ses doigts enlacent les miennes, il peut remarquer que ces dernières sont moites . Peu à peu d’ailleurs ma respiration, change de rythme et je lui avoue, qu’il faut que je m’arrête là dans les détails car pour le coup, c’est lui qui me torture. Comme je l’ai fais tout à l’heure contre la porte d’entrée . Je lui dis donc que je dois vraiment faire retomber ma température, et vite car si pour lui le moment est passé, pour l’heure me retenir de lui sauter dessus devient vraiment compliqué. Un verre d’eau et vite, mais clairement je crois qu’il faudrait; que je rentre mon corps en entier dans le congélateur .
Il faut que je reprenne le fil de la journée comme elle doit se passer donc le repas, mais je suis toute tremblante, alors que je tente de faire la conversation, mon petit ami s’approche et clairement mon désir ne fait qu’augmenter alors qu’il se met à bégayer .
”Si tu ne te sens pas capable de me dessiner, comme prévu ce n’est pas un soucis…. Je peux comprendre, après tout ….“
Peut-être que les souvenirs qui lui sont revenus, n’étaient pas dès plus agréable; est-ce qu’il aurait des regrets ? Alors qu’il prend le plat pour le faire réchauffer, me voilà nerveuse et clairement ce n’est pas sur le choix de l’endroit du repas . Le voilà qui bégaie, je ne peux m’empêcher de me tourner vers lui et lui dire droit dans les yeux .
”Cette nuit-là tu m’as dit ressentir des sentiments pour moi; je n’ai pas répondu parce que je pensais que c’est l'alcool qui te faisais le dire; mais depuis notre baiser sur la grande roue, je sais pertinemment que j’ai des sentiments naissants si tu regrette cette nuit dis le moi de suite …”
Comme les émotions prennent le dessus, et que je sens les larmes moments je prends le sac de sport où se trouve mon déshabiller, avant de filer telle speedy gonzales dans la salle de bain.
Je prends ma pince crocodile, pour me relever mes cheveux roux afin de prendre une douche, froide très froide anxieuse de la réponse de mon petit ami, et si oui il regrettait plus que tout . J'ôte mes vêtements laissant le tout en tas grossier près de la baignoire ce qui n’est en rien, mon habitude, avant d’ouvrir les robinets à grandes eaux . Enjambant la baignoire, j’espère que l’eau va me calmer, autant de mon envie envers l’homme dans la pièce d’à côté que mes nerfs. Sans le vouloir les larmes coulent et entre deux sanglots me voilà qui perd l’équilibre, ce qui fait que d’un coup il peut entendre un grand boum.
Je ne réalise pas tout de suite que je suis tombée, mais surtout que je n’arrive pas à me lever, c’est pas possible ! Il n’y a beau qu’avoir une solution je la redoute, mais je dis d’une voix plus forte .
”Spencer j’ai besoin de toi!”
Je suis à nouveau complètement nue, mais est-ce qu'il osera entrer, en même temps je m'agrippe aux rebords de la baignoire, mais impossible de me relever seule, je ne suis pas blessée, juste mon corps ne réponds plus… Sous les émotions entendant ses pas je dis simplement.
”Mon peignoir est dans le sac, mais je ne peux pas me relever…”
L’eau coule à flot, en réalité la peur d’être rejeter par Spencer me rappelle la situation humiliante où Vincente m’avait dit que bientôt il pourrait brûler plus que mon dos, au vue de mon physique, qui finissait par lui donner envie de se payer les services d’une experte bien gaulé … Les bégaiement de Spencer, mon fait penser que ce dont il se souvient n’est en rien mémorable .
Je me retrouve alors les genoux repliés sur la poitrine, stoïque clairement il n’y a que lui qui pourra me débrancher le cerveau de ce flash-back .
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Mer 26 Aoû - 23:33 | |
| Clay a réussi à me faire douter – bon en même temps j’avoue qu’il m’en faut peu pour perdre pied – sur le fait que je veuille attendre avant de sauter le pas avec elle. Il est vrai qu’on l’a déjà fait une fois. Mais nous n’étions pas dans notre état normal. « Si l’on arrive à nous retenir comme ça pendant longtemps, tu crois que tu n’en auras pas marre de m’attendre ? Je tiens énormément à toi. Et je n’ai pas envie de te perdre pour de stupides convictions tu vois… » Alors que l’on discute de ça sur le bas de la porte, mes doigts jouent avec les siens.
Ma petite amie m’a trop chauffé malgré elle. Je me vois donc obligé de me changer pour revenir vers ma dulcinée en de meilleures conditions. La pompier ne manque pas de me préciser qu’elle a compris le pourquoi de ce changement de vêtements. Elle n’hésite pas à me préciser que c’est la seconde fois. Evitant bien évidemment de croiser son regard, je reste bouche bée. Me demandant pourquoi deux !? C’est la première fois que je dois me changer… Je dois avoir l’air stupide de réfléchir comme ça tout seul dans mon coin… Je fouille dans ma petite tête quand la première fois était… Puis je me suis rappelé que Clay m’avait déjà dit que durant notre unique nuit, je m’étais aussi lâché avant même que l’on passe aux choses sérieuses si j’avais bien compris. Extrêmement déçu d’être aussi nul en la matière, je me cache le visage entre mes mains. « Je suis navré Clay… Tu… Comment dire… Je… » J’en perds mes mots. « Jamais aucune autre femme ne m’a montré autant d’attirance que toi… Tu… Je ne sais pas pourquoi je perds mes moyens comme ça avec toi… Tu… » Je me mets à rire en lui prenant la main mais tout en gardant mes distances avec elle sur le canapé quand même hein. Je préfère garder la marge de sécurité. « Tu m’as ensorcelé ma belle… » Je ris nerveusement et rougis en me mordillant les lèvres comme si j’avais dit une bêtise.
Ma petite amie commence à me raconter notre nuit. Je suis incapable de dire ce qui le plus torride entre ce qui s’est passé cette nuit-là ou la pompier tout simplement. Ayant les yeux fermés pendant son récit, sa voix m’envoûte les entrailles. Etant musicien dans l’âme, mon oreille ne me trompe pas : sa respiration s’intensifie au même rythme que la mienne. Ce qui ne fait que m’attirer vers elle. Clay est mon magnet et moi son frigo. Ou inversement peu importe on s’en fiche. Très vite, avant qu’on explose tous les deux, ma rouquine va s’occuper des plats dans la cuisine. Il me faut quelques secondes pour me calmer avant de la rejoindre. Mais mon trouble demeure constant à cause de certains souvenirs qui me reviennent. Au point d’en bégayer de plus en plus. Ce n’est pas que je ne veuille plus la dessiner. Très loin de là même… C’est surtout que je me rends compte que je risque de ne pas savoir contenir surtout si elle continue de m’expliquer ce qu’il s’était passé entre nous l’autre nuit. Je sens atrocement que ma chasteté, je vais pouvoir l’envoyer valser très très loin de moi. J’aime ma copine et j’ai de plus en plus envie de le lui prouver.
Je viens de mettre les lasagnes dans le four et me retourne pour faire face à Clay. Elle me prend entre quatre yeux, façon de parler bien entendu, pour m’avouer ce que je lui avais dit cette nuit-là. Je me sens extrêmement mal à l’aise car c’est vrai que je l’aime. Mais je ne me sens pas encore le courage de le lui dire. Chaque fois que je déclare ma flamme, la fille part en courant en me laissant seul comme un con. Je veux être sûr avec Clay qu’elle m’aime aussi avant de dire quoi que ce soit. La pompier m’avoue ressentir quelque chose aussi de son côté. Des sentiments naissants… Je ne sais plus quoi dire. C’est tellement trop beau pour être réel que je crois rêver cet instant. Mais pourquoi veut-elle que je regrette notre nuit ? Je ne comprends plus là. Je crois que tête en l’air que je suis, j’ai dû louper un épisode quelque part…
Clay part prendre sa douche. Perdu sur ce qui vient de se produire, je secoue la tête un bon coup pour reprendre mes esprits. En vain. Je décide donc pour me changer les idées de préparer la table en attendant que ma copine revienne. Les lasagnes se réchauffent tranquillement dans le four pendant ce temps-là. Je sors les verres et les couverts que j’installe sur la table. Je prends les assiettes lorsque j’entends un boum dans la salle de bains. Surpris, je lâche les assiettes qui se cassent en plusieurs morceaux sur le sol. Hé merde ! « Ca va ma belle ? » Je m’inquiète pour Clay mais je n’ose pas y aller. Je ramasse mes derniers bouts de vaisselle cassée lorsqu’elle m’appelle. Je me coupe avec un morceau de grès cassé la paume de ma main. Je saigne mais je n’y prête pas attention. La pompier a besoin de moi. Je cours vers la salle de bains et en ouvrant la porte, je ne vois plus le rideau de douche et Clay est assise dans la baignoire. L’eau ruisselle sur elle. Je me dépêche de couper l’eau. Je me mouille par la même occasion. « La vache ! Elle est glaciale l’eau ! T’es plus givrée que moi là ! »Je prends une grande serviette et enveloppe la pompier avec. « Qu’est ce qui s’est passé ? Tu t’es pris les pieds dans le rideau et t’as glissé c’est ça ? » Je l’aide à se relever mais cette connerie de rideau m’embête. Je le retire en faisant bien attention de ne pas blesser ma copine. Elle est à poil devant moi mais là honnêtement, je n’y prête aucune attention. Ce qui m’importe le plus est sa santé là. Mais Clay ne me répond pas. Elle est figée avec le regard dans le vide. « Hey ! ma belle ! T’es là ! Je suis là ! » Je tente de la secouer tout doucement car je ne veux pas lui faire mal mais rien ne fait. Elle est toute tremblante. Je décide donc de prendre ses mains et les passer avoir de mon cou. Je l’enlace d’un bras et passe l’autre sous ses jambes pour la prendre dans mes bras. Heureusement, la pompier n’est pas très lourde. Je me fais mal à ma main gauche. Surtout que je viens de me couper et mets du sang sur elle pour le coup. Je soulève ma copine et la porte jusque dans ma chambre. Je la pose délicatement sur mon lit. Je vais chercher vite fait son peignoir comme elle m’avait demandé dans son sac et revient la couvrir immédiatement afin qu’elle n’attrape pas froid. Je m’assois à côté d’elle et la prends contre moi. Je m’inquiète énormément pour elle. Je l’embrasse sur le front et la berce contre moi. « Ca va mieux mon amour ? Tu… Tu m’as fait une de ces frayeurs ! T’es pas blessée au moins ? » Je tente de regarder au niveau de ses bras et ses jambes pour vérifier si ça commence à gonfler quelque part. J’ai peur d’une entorse. Une fracture non je ne pense pas. Alors que mes mains se font baladeuses pour l’examiner, c’est en remontant vers elle que je me rends compte qu’elle est toujours nue. Son peignoir était mal fermé et je me mets à rougir fortement en voyant son bas ventre. Elle me regarde. Mon désir revient au galop alors que ce n’était absolument pas le moment-là. Je continue ma remontée mais cette fois-ci en la parsemant de baisers. Je dépose mes lèvres sur sa cuisse et monte maladroitement jusqu’à elle. Mes mains se glissent sous le peignoir et l’ouvre plus qu’il ne l’est déjà. J’embrasse Clay longuement dans le cou et lui murmure à l’oreille. « Je regrette simplement de ne pas tout me rappeler. Je t’aime Clay. N’en doute jamais. » Je me colle à elle afin qu’elle sente les effets qu’elle me procure. « Je sais que ce n’est pas le moment là pour de dire ça mais il faut que je te le dise ma belle… » Je ravale difficilement ma salive. « J’ai envie de toi là… J’ai envie de te faire l’amour… Cette nuit-là c’était pas l’alcool qui m’a décidé à le faire avec toi. Il ne m’a jamais fait cet effet là avant crois moi… Cette nuit-là c’était déjà de toi andouille que j’avais envie. » |
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Jeu 27 Aoû - 18:23 | |
| Dessine moi un mouton D'un poète tu n'as que la lune en tête De mes rondeurs tu es K.O.! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"... Tout est beau si c'est "Vue de dos"! @Spencer Cooper (sarasvati) Alors qu’il m'interroge, alors que nos doigts s’entremêlent, la discussion est plutôt sérieuse, mais coller ainsi contre lui, j’ai bien du mal à ne pas l’embrasser d’avantage il est vrai . Si je reste donc sage, c’est pour ses convictions à lui, que je respecte plus que tout, je ne veux le forcer en rien, mais par dessus tout je veux qu’il comprenne que ce n’est pas qu’une attraction physique que j’ai pour lui. A nouveau je lui fais un baiser esquimau tout en répondant .
”Tes convictions sont en rien ridicules, elles sont respectables! Moi-même j’ai tenu à être vierge jusqu’au mariage, je serais donc débile de ne pas respecter tes choix … Cooper quand est-ce que tu vas comprendre que tu n’es pas prêt de te débarrasser de moi; on attendra et en attendant disons que je prendrais beaucoup de douche froide, ma seule demande c’est de pouvoir être tout de même être dans tes bras, comme quand on s’est endormie cette nuit là”
Comme si j’étais le genre de femme à partir, parce qu’il ne veut pas de relation sexuelle, par manque de patience, je le respecte pour ça, même si je sais que cela ne sera en rien facile puisque moi je me rappelle notre nuit. Je suis donc obligée de mordre la lèvre inférieure pour me calmer. Malgré tout, je l’ai trop chauffé sans le vouloir encore, alors qu’il revient je m’en excuse encore une fois, maintenant que je suis assise sur le canapé .
Spencer se confond en excuse alors qu’il est rouge tomate la tête entre ses mains, je veux le rassurer, sans trop m’approcher pour éviter tout débordement, je lui réponds donc .
” Ne t’excuses pas ! Si tu veux savoir l’autre jour quand je suis venue, pour aller à la fête foraine, des flashs-backs de notre nuit me sont revenus, et j’ai dû me contenir pour ne pas te sauter dessus; je te désir aussi très souvent, tu ne le vois pas c’est tout …. “
J’essaie de garder le contrôle à chaque fois, c’est juste cela, mais autant dire qu'aujourd'hui ce n’est guère ma tête qui domine, mais alors vraiment pas puisque je dois lui raconter notre nuit, alors que nous sommes sur le canapé . Je souris à sa phrase, et lui réponds simplement alors que je rougis .
”Toi tu me fais revivre …”
Lui raconter notre nuit, et comment dire compliqué; surtout que sa respiration s’accélère autant que la mienne, et que clairement je sens clairement que je le désir à nouveau. Je suis donc obligée de m’arrêter et lui signifie, c’est une vraie torture en fait, s’il n’avait pas son souhait disons que je lui aurait rafraîchit la mémoire d’une toute autre façon … J’ai besoin de me rafraîchir, je bois donc un grand verre d’eau avant de me concentrer sur le repas, mais il faut que lui parle que je lui avoue quelque -chose .
Il risque de se dire que je suis complétement barge, de dire des choses aussi fortes aussi vite, mais après tout c’est ce que je ressens alors pourquoi le cacher . Je dois lui dire que cette nuit-là j’ai cru que c’était l’alcool qui le faisait parler, mais qu’à ce jour les sentiments qui naissent pour lui sont bels et bien réels, même s’il peut se dire que je suis complètement folle de ressentir cela si vite .
Le problème c’est que là quand je lui parle j’ai besoin d’être rassurée, certes il connaît mes zones d’ombres, mais il ne sait pas ô combien je suis détruite de l'intérieur, d’où le malentendu qui s’installe . Quand il bégaye je comprends qu’il ne veut plus réaliser son projet artistique, tout simplement parce que je ne suis pas attirante pour lui, ce qui réveille un souvenir des plus douloureux . Spencer ne sait pas à quel point j’ai été rabaissée, humiliée, réduite à être une femme objet, certes son passé l’a marqué. Mais il ne sait pas, que je suis comme marquée au fer rouge, comme il ne me réponds pas, j’en viens à penser qu’il ne veut plus faire ce dessin de moi et je change totalement d’humeur, me réfugiais dans la salle de bain pour ne pas pleurer .
J’étais si touchée qu’il veuille reprendre le dessin avec moi, poser nue n’est pas si facile pour moi, d’un seul coup je me sens rejeté par celui à qui je m’ouvre de plus en plus … Je me déshabille rapidement pour prendre une douche, alors que les souvenirs me submergent, totalement … A l’instant T je ne suis plus chez moi mais dans mon appartement avec mon ex-mari, pour une énième dispute où il me rabaisse comme jamais, en me disant que je n’ai même pas le tiers du talent d’une catin, et que mon corps finit par le dégoûtée… Je pleures et je vois trouble, et voilà que je me casse la figure ! Il me vient qu’une idée appelé Spencer, mais pour la suite mon cerveau déconnecte complètement …
Quand il entre, c’est comme-ci je ne l’entendais pas comme-ci je n’étais plus là; il me soulève telle une poupée de chiffon, mais bras on juste le réflexe de s’enrouler autour de son cou. Je ne me rends même pas compte, qu’il a la délicatesse de m’enrouler dans une serviette éponge. Je n’ai pas froid, je suis comme anesthésiée en fait . Je réagis juste quand il m’apporte mon peignoir que j’enfile par réflexe, laissant la serviette sur le sol, alors qu’il me serre contre lui, je trouve seulement l’usage de la parole et mon esprit, je ne réalise même pas que je suis sur son lit. Je pose juste ma tête sur son torse alors que ma main cherche la sienne.
”Tu n’as pas répondu… J’ai cru que tu n’avais plus envie de me dessiner… Tu sais pour mon ex je n’étais là que pour le soulager le désir n’était plus présent, ton silence, m’a fait revivre un flash-back . Des traumas m’arrive encore… Tu n’es pas le seul à avoir besoin d’être rassurée … Tu vas me prendre pour une idiote, mais poser pour toi, c’était une façon aussi de reprendre possession de mon corps …”
Le voilà qui se met à me palper de partout, et clairement je me demande ce qu’il fait, sur le moment, mais je ne l'interroge pas tellement je suis surprise , pourquoi il descend j’en sais rien… Mais alors qu’il remonte je remarque que certes je porte mon peignoir, seulement avec la ceinture intérieure. Je suis surprise qu’il prenne l’initiative de l’ouvrir mais surtout de me couvrir de baiser, c’est en lui prenant la main que je réalise qu’il ai blessé . Je regarde donc sa main plus en détail, mais alors que je vais pour lui proposer de la désinfecter ses caresses, mais surtout ses baisers qui se rapprochent de mon intimité me font divaguer. Je ferme simplement les yeux, en espérant qu’il ne s’arrête pas, le laissant totalement faire ce qu’il a envie de moi …
Alors qu’il remonte à mon cou, je commence clairement à frissonner mais de plaisir et non de froid, ma respiration s’accélère alors qu’il me parle , mais surtout je sens son entrejambe se durcir contre moi . Je réalise que son tee-shirt est mouillé et je fais tout pour lui enlever, mes lèvres cherchent les siennes tout simplement, même s’il me qualifie d’andouille.
”Tu ne devrais pas me dire ça, moi qui me retiens depuis tout à l’heure… Depuis que je suis arrivée d’ailleurs … Prouves le moi … Fais moi l’amour !”
Tout en disant cela, je m’arrange pour faire glisser mon peignoir qui s’arrête donc à la chute de mes reins . Alors que je me retrouve au dessus de lui et l’embrasse langoureusement, alors que mes mains se baladent sur son torse en douceur . Je passe ensuite à son cou et son oreille l’embrassant de façon malicieuse, collant mon corps contre le sien, j’en viens à lui embrasser le torse, et commence à descendre tout doucement, quand soudain je sens une drôle d’odeur .
Je me relève alors d’un seul coup, en remarquant que c’est de la fumée, les lasagnes et merde je les avaient complètement oubliées celle-là
Me relevant du lit je dis simplement à Spencer :
”Attends moi là j’en ai pour deux minutes”
Clairement j’ai pas envie que l’alarme incendie se déclenche, je dois sortir les lasagnes, du four je prends donc des maniques pour prendre le plat, et tousse en le sortant . J’essaye de faire des mouvements avec mes mains pour faire partir la fumée. Dire que j’ai passé des heures à cuisiner . Il faudra enlever, la première couche elle est calcinée . Mais alors que je tousse fortement, je tourne la tête et vois Spencer en train de ramasser, la vaisselle cassée . Je lui avais pas dit de rester dans la chambre?! Comme il est là je cherche en torchon propre et l’humidifie, m’accroupissant à sa hauteur, avec mon peignoir volontairement ouvert.
”Fais moi donc voir ta main, je veux que tu puisse tout de même dessiner”
Je me redresse alors qu’il avec la balayette en mains et que la vaisselle cassée et dans la pelle, volontairement je me retourne pour qu’il me voit de dos, ôtant ma pince crocodile, je rassemble mes cheveux sur une épaule, alors que je fais chuter mon peignoir, pour qu’il puisse voir mon dos et je lui dis alors .
”J’ai besoin d’un avis franc, je m’en rappelle pas si cette nuit là tu as vu mon dos… Mais est ce que son état te rebute ?”
C’était une façon pour Vincente de me marquer, et de faire que je ne puisse plus porter certains vêtements, mais surtout me signifier que j’étais à lui. Je suis donc couverte de brûlures, et si à cause de cela il n’osait pas me toucher, voilà ce qui me fait peur depuis qu’il m’a parlé de son projet de dessin.
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Sam 29 Aoû - 19:44 | |
| C’est tellement plus simple pour Clay de dissimuler ses envies. C’est moi qui lui impose cette chasteté stupide et en plus de ça je suis incapable de contrôler mes pulsions. Je songe à reprendre mes antidépresseurs. Au moins avec ce traitement, ça me coupait tout désir. Cela me rappelait lorsque j’étais avec Magdalena. Je m’en étais pris plein la tête car à l’époque elle voulait absolument coucher avec moi pour tomber enceinte. Notre première tentative fut un flop total car j’étais devenu impuissant à cause de mes cachetons. Et comme moralement, même si la pompier est dans ma vie à présent, j’ai encore du mal à me sortir du gouffre. J’ai profité de l’absence de Jody pour me remettre à la guitare mais aussi au dessin manuellement parlant. Je suis très loin du résultat escompté. Et cela a tendance à me déstabiliser très fortement au point de ne presque plus en dormir la nuit. Evidemment face à ma petite amie, je ne laisse rien paraitre jusqu’à présent. Espérant réussir à me contenir lorsque je la dessinerai tout à l’heure. J’ai peur de cela. Que Clay découvre à quel point je suis devenu un artiste raté. Depuis mon accident, je ne faisais que me cacher derrière un stupide écran d’ordinateur. Mon travail n’est effectué que par la machine. J’ai toujours eu du mal avec cela. Moi qui suis de la vieille école. Enfin façon de parler car même en ayant suivi des cours d’arts à l’université via des cours du soir afin de mieux me former au métier d’illustrateur, j’ai toujours préféré ma méthode à moi. Elle est très loin de ce qu’on apprend en théorie. Mais je me sens tellement mieux muni d’un crayon à papier et d’une page blanche. Ca c’était avant aussi… J’aimerais tellement retrouver cette liberté de mouvement. Ne faire qu’un avec le graphite. Malheureusement cela n’arrivera plus. Il me faudra toujours ce stupide cale doigt pour réussir à tenir mon crayon comme il faut. Ca m’énerve tellement intérieurement de ne plus être capable de rien…
Les faits se déroulent tellement vite que j’ai l’impression d’avoir fait un malaise et me réveiller après plusieurs épisodes loupés. Il y a un boum provenant de la salle de bains et Clay qui m’appelle. Je vais la récupérer et la pose sur mon lit afin qu’elle reprenne ses esprits. Je tente de la consoler comme je peux. La pompier s’ouvre à moi. « Tu ne m’as même pas laissé le temps de te répondre ma belle. Si je ne voulais pas te dessiner, je ne t’aurai jamais proposé de pauser pour moi. Si j’ai des doutes, ce n’est en rien de ta faute mon amour. Jamais je ne te traiterais comme lui a fait. Tu vois c’est même plutôt le contraire… Je ne ferais jamais de toi une femme objet. Si seulement j’avais le pouvoir de remonter le temps et effacer tous les mauvais traitement qu’il t’a enduré, crois-moi je le ferais. »
Je m’improvise toubib et consulte le corps de ma belle afin de vérifier qu’elle ne s’est pas blessée nulle part pendant sa chute dans la baignoire. M’apercevant que son peignoir est resté ouvert et que je peux voir ce qui me fait tant envie, je sens le désir revenir en moi et commence à parsemer le corps de ma compagne de baisers plus tendres les uns que les autres. Mes lèvres approchent dangereusement de son entrejambe. Du haut de sa cuisse, je passe au niveau de son nombril. Je n’oublie pas que j’ai demandé à ma petite amie que l’on attende pour avoir des relations intimes. Même si je lui avoue que je l’aime et que j’ai envie d’elle. Je ne pense pas être en mesure de lui donner satisfaction. Clay m’aide à retirer mon tee shirt mouillé. C’est vrai que c’est désagréable de sentir le tissu comme ça s’imprégner sur ma peau. Pourquoi ai-je dit à ma petite amie que j’ai envie de lui faire l’amour ? Maintenant elle veut que je le lui prouve. C’est malin… Je commence à stresser. Voudra-t-elle réellement aller jusqu’au bout ? J’ai tellement peur de la décevoir et qu’elle ne veuille plus de moi. Cependant, je la laisse se mettre au-dessus de moi. On s’embrasse fougueusement. Alors qu’elle vient se coller à moi, j’ose timidement poser une de mes mains sur son sein alors que l’autre l’enlace. Elle va réussir à me faire craquer. Je suis sur le point de céder lorsque Clay se relève brusquement et préfère me laisser en plan pour ses lasagnes. Je me retrouve tout con avec une belle bosse qui me gêne à mon pantalon. Je sors de mon lit et tentant de penser à des trucs pas sexy du tout pour me calmer.
Je me rappelle que j’ai encore mes assiettes cassées sur le sol de la cuisine. J’enfile donc une chemise propre et va rejoindre ma compagne dans la pièce. Je m’accroupis pour ramasser les derniers morceaux avec la pelle et la balayette cette fois-ci pour éviter de me couper encore. Clay me rejoint et veut voir ma blessure. Je grimace légèrement lorsqu’elle prend ma main. « T’inquiète ça va aller. » On se remet debout et m’aperçois que son peignoir et toujours ouvert. Intimidé, je me mets à rougir et dévie mon regard ailleurs afin d’éviter que le désir ne revienne encore. La pompier se tourne et me montre son dos. Elle veut que je lui donne mon avis. Je m’approche doucement elle. J’observe silencieusement les cicatrices parsemés ici et là. Je ravale difficilement ma salive en découvrant l’ampleur de son martyr. En découvrant son douloureux passé, du bout de me doigts, espérant ne pas lui faire de mal. « J’en avais vu une partie lorsque je t’avais fermé la robe. Pourquoi veux-tu que ça me rebute ? Cela fait parti de toi. Je t’aime comme tu es. » Je me mets face à elle. « J’aimerai pouvoir effacer tes cicatrices pour de vrai. Malheureusement je n’ai pas cette magie-là. En revanche, je te dessinerai en imaginant comme tu étais avant si tu préfères… » Etait-ce là une erreur ou un bon compromis ?
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Mer 9 Sep - 19:33 | |
| ] Dessine moi un mouton D'un poète tu n'as que la lune en tête De mes rondeurs tu es K.O.! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"... Tout est beau si c'est "Vue de dos"! @Spencer Cooper (sarasvati) Je crois que Spencer et moi sommes semblables sur bien des points, même dans la maladresse du jeu de séduction. J’ai l’impression d’être une gamine de quinze ans, qui connaît son premier copain, quand il est là, et je patauge fortement . Comment j’ai fait pour casser la figure je m’en souviens même pas c’est dire, je reviens à moi, seulement lorsque je suis dans ses bras, complètement gelée alors que je porte mon peignoir . Et là enfin les mots sortent, enfin il faut dire que je lui explique qu’il a réveillé un trauma en moi. Spencer sait mieux que personne à quel point, je suis un puzzle à assembler, mais c’est la première fois que je suis en syndrome post traumatique, devant lui . Cela pourrait en faire flipper plus d’un, mais lui comme le jour de notre rencontre sait me rassurer . Alors ma main se pose sur son torse, je lui réponds simplement d’une voix douce .
”Je suis loin d’être sûre de moi, de mon physique…. Je sais que tu n’as pas cette vision de la femme, seulement parfois une situation anodine peut me provoquer un état comme celui de la douche … Et je ne peux le contrôler, il parait qu’avec le temps ça passe… Tu n’as rien a effacé, juste n’oublie pas que je reste tout de même une femme brisée, et pas toujours aussi solide que je veux absoluement montrer …”
Oh oui souvent je porte un masque, et je pensais ne pas avoir à le faire, pas avec lui, qui m’a connu vraiment au fond du trou, et pourtant je veux tellement le rassuré sur lui sur l’attraction qu’il fait naître en moi que je me mets en danger .
”Fais toi confiance pour le dessin, je serais un modèle immobile et patiente, et on fera des pauses autant que nécessaire”.
Mais le voilà qui veut s’assurer que je n’ai rien, et autant dire qu’au vue de ce que je porte et de ses gestes, je suis complètement ailleurs. Décidément lui et moi on peut ne doit vraiment pas être à deux sur son lit, car très vite j’oublie son souhait de chasteté, surtout quand il éveille mon désir le premier …. Le voilà qui me dit qu’il veut me faire l’amour, ma réponse est d’une limpidité, presque brutale. Après tout je ne fais respecter sa volonté évoquée souvent, mais moi il le sait je ne demanderais que cela, tant que cette fois, il reste sobre pour s’en souvenir .
Je ne veux pas le braquer, mais rapidement je me retrouve à l’aider à ôter son tee-shirt mouillé, pour combler mon retard en caresse, ainsi qu’en baiser. Mais alors qu’il prend plus d’assurance . Voilà que mon côté professionnel, s’active quand je sens l’odeur de la fumée; bon certes j’aurais pu laisser tout cramer, et finir avec les pompiers. Pour poursuivre ce que nous faisons, mais clairement me retrouver face à des collègues je peux pas . M’excusant rapidement, je me lèves pour aller arrêter le massacre.
Evidement je lui avais demandé de m’attendre, mais non monsieur revient et habillée de la tête aux pieds, mais ce qui m’interpelle c’est sa main. Me voilà donc à vouloir le soigner, alors qu’il finit de ramasser la vaisselle cassée.
Au lieu de finir de la ramasser, je le distrait volontairement, faisant chuter mon peignoir afin qu’il voit les dégât sur mon dos. Parfois, une démonstration vaut mieux, qu’un long discours, je veux qu’il comprenne pourquoi j’avais peur de le rebuter …
Quand il frôle les diverses brûlures avec ses doigts je frissonne et ne peux m’empêcher de me crisper … C’est quand il me fait face, que je remets mon peignoir qui n’est toujours pas fermé, et qu’il a les mots parfaits . Posant mon index sur ses lèvres je lui réponds, simplement alors que mes yeux brillent .
”Tu n’as pas à les effacer, elles font parties de moi maintenant, au pire beaucoup penseront que ces dernières sont duent au travail … Et la je crois vraiment à ton “je t’aime” “
En réponse je viens alors poser, un doux baiser sur ses lèvres, je réalise encore que je suis à demi-nue devant lui, je me décolle, et même si j’ai une furieuse envie de débouter sa chemine avec lenteur, je tente de me ressaisir en me mordant la lèvres inférieur, quand je me décolle de lui.
”Je ferais mieux de remettre mes vêtements, ce n’est pas très équitable pour le coup, à moins que tu veuille commencer à dessiner, avant de vérifier qu’il y a quelque chose à sauver dans les lasagnes …”
Bah oui pour lui la pression est peut-être redescendue mais pas chez moi, et je crois que ma douche froide était assez longue, je vais donc tout en laissant la porte ouverte au-moins remettre mes dessous, et fouille dans mon sac pour en sortir un short de sport, blanc et un tee-shirt qui soutient l’équipe de hockey de New York. Un look peu glamour, mais assez simple en somme. Je tente d’être rapide pour le rejoindre dans le salon, espérant qu’il aura assez foi en lui pour dessiner …
Je ressors de nouveau des assiettes alors que lui jette la vaisselle cassée, faisant la moue je lui dis alors .
”Jody ne risque pas de m’aimer en coloc, si déjà je créer des catastrophes entre le rideau de la douche, maintenant la vaisselle …”
Je mets la table et je lui dis alors droit dans les yeux
”Excuse moi tout à l’heure de t’avoir parler de faire l’amour, alors que tu ne le souhaites pas avant le mariage, mais avec toi j’ai bien du mal à calmer mes ardeurs … J’ai une question, je m’y connais pas en illustration, mais tu compte me dessiner en noir et blanc? Faudra tout me dire comment me placer si je dois pas parler j’ai vraiment jamais fait ça, tout ce que je veux c’est t’inspirer !”
Je m’assois à table avant de finir ma phrase
”Et tu ne me déssineras pas comme avant, avant je rasais les murs tu réveille en moi la femme que j’étais il y a presque dix ans .” Je lui fais alors un clin d’oeil.
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Mer 23 Sep - 21:56 | |
| Avec les aveux de Clay, c’est comme si je fais moi-même un bond dans le passé. Toute mon enfance j’ai vu ma mère se faire maltraiter par les hommes. Et cela jusqu’à sa mort. Toutes ces trop nombreuses fois où j’étais planqué dans le placard, totalement impuissant face aux coups qu’elle se prenait lorsqu’elle ne se faisait pas violer. J’ai su beaucoup trop jeune comment les femmes font pour avoir des bébés. Etant le fils d’une catin, je n’ai pas eu la chance de connaître cette fameuse innocence que Clay me parle tant. D’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi elle pense cela de moi. Je ne suis pas puceau. J’ai malheureusement connu deux autres femmes avant elle. Et je me déteste pour cela d’ailleurs. Moi qui a toujours voulu me préserver pour le grand amour. J’ai en deux fois échoué à ma mission. Je préférerais tellement me rappeler de ma troisième fois et ne jamais avoir connu les deux précédentes. Ma dernière expérience est celle qui compte le plus à mes yeux. Mais je n’en garde que de trop brefs souvenirs.
« Je le sais ma belle. J’ai déjà connu ça quand j’étais enfant tu sais… » Ma voix se casse légèrement. Une boule m’empêche d’en dire plus. Je ne me sens pas prêt à le faire non plus. Si seulement Clay savait… Quand Maman finissait avec ses clients et que ses derniers étaient partis, je profitais qu’elle aille se doucher pour rejoigne mon lit et lui faire une petite place. Maman dormait avec moi. Rares étaient les nuits où elle ne pleurait pas dans mes bras. Bien avant ma puberté, je lui avais promis que jamais je ne traiterais une femme de la mauvaise façon. Une mère doit apprendre à son fils à sortir couvert si ce dernier a des rapports sexuels. Maman n’avait pas besoin de le faire. Je lui avais promis de rester vierge jusqu’au mariage. Promesse que je n’ai même pas été foutu de respecter ! Maman doit tellement être déçue de son fils… « Oui ça passera… Oui bien que ça passera… Mais il te faudra du temps. » Je tente de la rassurer comme je peux. « De quelle vision de la femme tu parles ma belle ? Je… Je ne comprends pas. » Bon là j’avoue qu’elle m’a vraiment perdu. Clay pense que je crois en un idéal féminin c’est cela ? Ou suis-je encore à côté de la plaque ? Si c’est le cas, je n’ai jamais cru à cela. Non pas avec tout ce que j’ai vu autrefois. Bien au contraire, avant d’être en couple avec Clay, j’étais persuadé de finir ma vie en tant que vieux garçon. Rôle qui me collait plutôt bien à la peau. « Tu n’as pas à faire semblant d’être forte avec moi. Tu le sais très bien mon amour. » Clay veut toujours qu’on fasse le dessin. « D’accord ma belle. Tout ce que tu veux. C’est promis. Je veux que tu te sentes bien. D’accord ? Pas de faux semblant avec moi. C’est tout ce que je te demande. Si quelque chose ne va pas, on arrêtera tout et reprendra plus tard alors. »
Dans la cuisine, la pompier veut me soigner la main alors que je ramasse la vaisselle cassée. Elle me montre ensuite les cicatrices sur son dos. Je ne dis rien sur notre fameuse nuit. Mais je me rappelle très vite avoir vu son dos à mon réveil. Lorsqu’elle m’a montré la face de la lune pour se rhabiller, j’avais aperçu quelques traces. Je propose donc à Clay de la dessiner « intacte » mais elle refuse net. Elle croit enfin aux sentiments amoureux que j’éprouve pour elle. Ca me fait une belle jambe. J’ignore s’ils sont partagés. Je le suppose sinon pourquoi perdrait-elle tout ce temps avec moi ? Clay ne doit pas se sentir prête pour m’avouer ses sentiments. Je pense donc qu’il faut que je me taise sur les siens. Elle les a déjà entendu plusieurs fois. Dont la nuit où nous avions fait l’amour. L’alcool m’a trop fait parler ce soir-là.
Clay est partie se rhabiller à son tour. « Oh si tu savais… Jody a l’habitude de la casse avec moi. Je ne saurais plus compter le nombre d’assiettes, de verre ou de tasses que j’ai déjà dû racheter pour compléter la vaisselle cassée. Ce n’est pas pour rien s’il y a autant de dépareillés. Il n’y a plus aucun service complet. Roman me maudit pour ma maladresse. Je vais finir par investir dans de la vaisselle en plastique comme les dinettes pour enfants tu sais. Je ferais de sacrées économies je crois bien. »
Clay s’excuse pour avoir voulu coucher avec moi. « Je n’ai rien à te pardonner. C’est moi qui l’ai cherché. Je n’aurais jamais dû t’avouer cela. » Bien entendu, je suis un homme comme un homme avec mes propres pulsions. Être en couple est encore tout nouveau pour moi. Surtout l’être avec une femme qui veuille réellement de moi. Clay est très expérimentée en la chose par rapport à moi. J’ai tellement peur de la décevoir que mon stupide souhait m’arrange bien dans le fond. « C’est comme tu le souhaites. Je peux très bien te faire aux crayons comme en aquarelle ou avec de la peinture à huile. J’ai tous les supports qu’il faut. Tes désirs sont des ordres. Si tu préfères une toile en couleur ou une simple esquisse au crayon à papier, tu me dis et je m’exécute. » Elle veut savoir comment ça se passe. « En réalité je ne sais pas trop. Lorsque je faisais mes cours du soir à la fac, je n’ai pas assisté à ceux où quelqu’un venait poser nu devant les étudiants. J’étais bien trop mal à l’aise pour ça. Ne me demande pas pourquoi. Je l’ignore moi-même. » C’était avant que je connaisse Talia. Est-ce qu’il y a un rapport ? Aucune idée.
D’un coup je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Celui de Clay sonne aussi en même temps. Je la regarde surpris avant de prendre mon GSM. C’est un message de Reed. Je tombe des nus en lisant ce qu’il nous a envoyé. « Tu… Tu le crois ça Clay ? On… On est marié !? Bah là c’est la meilleure de l’année ! |
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Sam 26 Sep - 22:58 | |
| * Dessine moi un mouton D'un poète tu n'as que la lune en tête De mes rondeurs tu es K.O.! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"... Tout est beau si c'est "Vue de dos"! @Spencer Cooper (sarasvati) La phrase de Spencer m’interpelle mais sa voix, enfin disons que le déraillement qu’il émet en le disant, fait que je ne creuse pas plus, je me blottis juste d’avantage contre lui; il y aurait encore presque de la place, sur ce lit solitaire .
”Un jour peut-être que tu voudras m’en parler et je serais là pour écouter, je ne parle pas de modèle féminin mais beaucoup pense en me voyant de l’extérieur que je suis sûre de moi, que je suis forte, et finalement je réalise que je suis encore un puzzle qui cherche à s’assembler …. Disons que je ne veux pas que cela te lasse, j’ai conscience que c’est beaucoup te demander, certes tu as su m’aider mais tu étais bénévole, je ne veux pas que me vois comme une femme à sauver … Mais comme celle que tu veux !
La psychologue, sait qu’il y a un trauma mais la petite-amie sait qu’il se confiera quand il se sentira prêt et qu’il ne faut pas le presser. Il se trompe sur moi, il me voit sans doute comme la plus forte de nous, deux quand on compare notre passé, mais plusieurs fêlures sont profondes . Je ne veux surtout pas qu’il ai le syndrome du sauveur, en pensant sauver une fille perdue, et qu’une fois rafistolée, il ne ressente plus rien envers moi, en quête d’un nouvel oiseau aux ailes brisés à voler de nouveau… Ce n’est pas de la paranoïa mais ma peur de l’abandon est encore présente, abandonné par mes frères quand ils ont su la vérité . Je ne veux pas que lui me laisse alors que je … Non je ne peux pas dire la suite, mais pour tout ce qui se passe ensuite il le comprend .
Une fois dans la cuisine et après l’avoir examiné je mets la table et m’excuses d’avoir fait tant d'âneries, entre le rideau de la douche et les assiettes . Il me rassure donc, je rigole légèrement, puisqu’en effet je lui ai dit en arrivant je sais que c’est un Gaston Lagaffe. Mais visiblement à son contact je retrouve mon côté maladroite, sa phrase me fait rire .
”Niveau écologique, on repassera mais j’aime la vaisselle dépareillée, et même les pyjamas à carreaux enfin seulement les tiens d’ailleurs … Pour te dire moi tout ce que je connais des modèles c’est la scène de Titanic, quand Rose est sur le canapé donc ça sera comme tu le souhaites. C’est pas comme si tu ne m’avais jamais vu nue, et qui sait peut-être que la mémoire te reviendra !”
Une partie de moi espère qu’il se souviendra un jour de notre première nuit, enfin je l'espère, mais oui je tiens à m’excuser alors qu’il me rassure je prends la main dans la sienne, avant de lui dire .
”Je n’aurais pas dû connaissant ta volonté de vouloir attendre, le mariage mais tu as ce pouvoir sur moi Cooper de me faire mettre vite mon cerveau en pause; et de ne vouloir que toi, crois-moi c’est perturbant même pour moi … Mais ce n’est pas que physique je tiens à ce que tu le sache.”
Après tout vu ses expériences je ne veux pas qu’il croit que seule la bagatelle, qui m’intéresse avec lui je me découvre autrement, où plutôt je retrouve la Clay qui avait vingt deux ans . Comme il parle de gène ou autre raison pour éviter les cours de nues, je vais pour enlever mes vêtements lorsque mon portable sonne. Je m’excuse rapidement pour le prendre dans mon sac, mais alors que je vois à peine le nom de Reed, Spencer m’annonce la nouvelle. Dos au canapé je me retrouve à me laissé tomber dessus sous l’annonce, alors que je réponds au cousin et à Spencer à l'écrit, je deviens soudainement blanche comme un linge . Mes doigts tremblent alors que je tappe sur le clavier du GSM, je lève les yeux et dis à mon mari, bordel que c’est étrange de le penser .
”A New-York Spencer, ça veut dire que Vincente va le savoir ! Il va savoir où je suis ! C’est pire que quand tu as décroché à ma place au bar ! S’il arrive en Nouvelle -Zélande, je sais pas ce qui se passera “
Je trembles à nouveau comme une feuille, je fais de mon mieux pour me rappeler les cours de Dorian, et donc ma pratique du Kickboxing pour me calmer alors que je fixe les prunelles de Spencer qui lui semble heureux, je farfouille dans mon sac et prend l'écrin dans lequel se trouve son cadeau, avant de l’embrasser avec douceur, certes mais aussi taquine .
”Cooper être mon mari, tu n’imagines pas le pétrin dans lequel tu es à l’instant T je ne supporterais pas qu’il te fasse du mal… Je t’aime trop pour ça !”
Les mots sont sortis tout seuls de ma bouche, les fameux trois mots si dur à dire pour certains et sur le moment mais joues deviennent écarlates . Je lui tends alors le cadeau précautionneusement emballé je lui glisse alors dans la main . Sur la gourmette il y a écrit “when life gives you lemons, make lemonade”, je lui laisse donc le temps de l’ouvrir .
”Ton cadeau un peu en avance donc …”
Me reculant je me retrouve à nouveau près du canapé, je me demande ce que va bien pouvoir faire, ce qu’il veut surtout, car il n’a encore rien répondu, et moi j’ai peur tellement peur. On est à peine en couple et nous voilà unies, je mords donc fortement la lèvres inférieur, alors que je vois son matériel à dessin pas loin, je me mets donc à installer son chevalet, appréhendant sa réaction. Il pourrait me prendre pour une nana complétement folle; entre une première nuit donc il est amnésique, une fille en couple qui n’arrive pas à contrôler ses pulsions sexuelles, quand elle est trop près de lui et maintenant nous voilà Mari et femme. Je crois qu’une migraine se pointe clairement !
Sans un mot de plus je me déshabille donc, lentement pour qu’il est le temps de me parler, de s’exprimer mais aussi me guider, tout en s’installant je laisse donc mes vêtements au sol, avant de m’installer tant bien que mal sur le canapé, mais je dois m’allonger m’assoir?! J’en sais strictement rien moi?! Du regard je l’appelle donc à l’aide pour qu’il choisisse et me place comme il le souhaite, alors qu’il est assit une chaise qu’il me guide un minimum, en espérant ne pas réveiller en lui le désir.. Enfin si celui de dessiner … C’est à moi de garder la tête froide le comble pour un pompier !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Dessine moi un mouton ♕ Spencer (#) Ven 2 Oct - 0:01 | |
| La vision que Clay a de moi m’interpelle. Croit-elle que j’ai le syndrome du super-héros ? Ou je ne sais comment ça peut s’appeler… Je la regarde tout déconcerté, sans même dire un mot. Pourquoi veut-elle que je me vois comme celui qui ne pense qu’à sauver les âmes en détresse ? Pense-t-elle réellement que c’est le cas ? Et que si oui, je la quitterais dès qu’elle ira mieux pour aller secourir à une autre femme au cœur brisé ? Cela me surprend énormément et me déçois aussi à la fois. Je ne sais plus quoi dire ou quoi penser. J’ai beau réfléchir. Une seule chose me vient à l’esprit. « Tu es mon miracle ma belle. Tu es unique. La seule qui veut de moi. Pourquoi veux-tu que je t’abandonne pour courir aux fesses d’une autre femme qui ne se donnerait même pas la peine de jeter un regard dans ma direction ? Je ne comprends pas ce que tu me trouves. Ce que tu vois en moi que personne n’a jamais vu auparavant. Enfin… C’est… C’est peut-être ça l’amour, remarque… C’est peut-être la preuve que c’est toi mon âme sœur, ma moitié… Celle que j’ai attendu toute ma vie… Enfin… Je sais pas… » Je me mets à rougir en baissant la tête pour éviter son regard. Je suis tout penaud. « Tu dois me trouver bête de croire à des trucs pareils… » J’ignore si c’est cela que l’on appelle le romantisme. Mais pour le coup je me sens des plus stupides.
Clay pense que pendant qu’elle posera pour moi, le temps que je l’esquisse, la mémoire de notre nuit me reviendra. Oui j’aimerai c’est sûr. Au moins me rappeler de l’acte en lui-même à défaut du reste. D’ailleurs en parlant d’acte, la pompier s’explique sur pourquoi elle a voulu qu’on le fasse lorsque je lui ai avoué avoir envie d’elle alors que je veux attendre pour qu’on le fasse. « Je ne sais pas si notre relation durera longtemps si on reste que sur du platonique. Nous sommes des adultes et avec des envies à satisfaire. Enfin… Oui, je crois… Non ? » Je suis perdu par mes propres paroles arrivé à ce stade-là. Car si se lâcher en la femme sans rien ressentir, si c’est toujours comme ça faire l’amour, bah en fait j’en vois pas l’intérêt. Je sais qu’un homme peut faire des choses pendant les préliminaires de sorte à ce que sa partenaire a du plaisir. D’ailleurs faudrait que j’essaye avec ma petite amie. Si ça peut sauver notre couple, autant tenter le coup non ? Je suis nul au lit. S’attarder à tout ce qui précède l’acte ne peut être mauvais. Bien au contraire oui.
Reed nous a annoncé notre mariage via SMS. Malgré le stress, je suis heureux de cette nouvelle. Je ne le cache pas. Maintenant que l’on est marié Clay et moi, peut-être que ça me décoincera un petit peu pour faire l’amour à ma nouvelle femme. Cependant ma joie est de très courte durée. La nouvelle ne semble pas du tout satisfaire madame Cooper. « Mais non il ne va pas le savoir. Ne t’inquiète pas pour ça. » Elle prend quelque chose dans son sac. Puis tente de me convaincre que ce n’est pas une bonne idée. « Donc tu veux divorcer… Je… Je comprends… Si c’est ce que tu souhaites, alors on ira voir un juge pour dissoudre cette ânerie. » Je suis triste c’est vrai. Mais je veux le bonheur de Clay. Et si ce bonheur passe par casser notre union, alors je la suivrai coûte que coûte. Pour montrer mon soutien à ma belle, j’ai même qualifié notre mariage d’ânerie afin qu’elle ne s’en veuille pas.
Elle m’offre un cadeau. « Oh mais pourquoi ? » Puis je me rappelle que je vieillis. Demain j’aurai un an de plus. La barbe ! « Merci mais tu n’aurais pas dû. On vient seulement de se mettre en couple, il ne fallait rien m’acheter. » J’ouvre le cadeau et découvre en ouvrant l’écrin qu’il s’agit d’une gourmette avec une phrase notée dessus. Seulement je n’en comprends pas le sens. Je la regarde alors étonné. « Ca… Ca veut dire quoi cette phrase ? Je ne comprends pas… » Oui je sais, je suis stupide. Je n’ai que trop peu de culture en fait. Une des joies d’avoir quitté l’école précocement. Ironiquement parlant bien entendu. Je réfléchis mais je ne trouve pas.
J’ai dû réfléchir plus longtemps que je ne le pense car quand je sors de mes songes, je vois mon chevalet déjà installé. Je ravale ma salive en voyant Clay se dévêtir sous mes yeux. Machinalement, mes yeux descende vers sa nudité. J’en rougis fortement en me pinçant les lèvres. « Tu… Tu veux qu’on… Que tu… Fin… La scène de Rose et Jack ? » Je la fais donc s’asseoir, puis s’allonger sur le côté dans le canapé. « Euh… Prends… Prends une pose où tu te sens la plus à l’aise possible… » Je prends une chaise et m’installe donc devant mon chevalet. Mon book ouvert, je vérifie la pointe de mon crayon et souffle un bon coup. Sans plus dire un mot, dès que Clay est prête, je commence à la dessiner. Tracer son visage ainsi que ses bras et ses mains est un jeu d’enfant. En revanche, lorsque je commence à reproduire sa poitrine, je deviens d’un coup beaucoup moins sûr de moi. Ma main se fait fortement hésitante. Mes doigts commencent à trembler. Je suis obligé d’observer plus longuement ses seins. Pendant ce temps-là, même si ce n’est que l’espace de quelques secondes, je retire mon engin de torture en silicone afin de libérer mes doigts de leur piège. « Ca va ma belle ? Tu… Tu veux faire une pause ou je peux continuer ? » Après avoir mémoriser son torse dans mon esprit, je reprends mon dessin. Le graphique noircit la feuille pour imprimer le nombril de ma dulcinée, ainsi que ses courbes parfaites à mes yeux. « Excuse-moi, tu… Tu peux te rhabiller… » Je pose mon crayon sur le chevalet, me lève d’un coup et m’enfuis dans la salle de bains. Ca ne va pas. Je panique. Je commence à faire une crise d’angoisse. Il ne faut pas que Clay me voit comme ça. Mes doigts me font un mal de chien de plus. |
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