contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Ton père t’avait prévenu : aujourd’hui, elle ne travaillait pas. Tu avais toute la journée pour la voir. Il avait même mis en place un moyen de la faire rester chez elle, en lui disant qu’il aurait besoin d’elle à un moment, pour son ordinateur avec lequel il ne comprenait rien, mais qu’il ne savait pas quand il allait passer, et qu’il fallait qu’elle reste à la maison. Connaissant ta sœur, elle avait dû râler. Mais la connaissant aussi, finalement une journée entière de repos, c’était pas plus mal. Elle devait sûrement être en train de se mater une énième série qu’elle avait déjà vu cinq fois et bouffer des popcorns ou des glaces. Ou alors peut-être qu’elle avait invité un mec, histoire de passer le temps en bonne compagnie. Tu repenses à ces fois où elle ramenait des mecs, comme le fameux Teddy, avec qui l’histoire avait quand même duré plusieurs mois. Enfin, quand tu lui parlais d’eux, apparemment, ce n’était rien. Tu faisais en sorte de pas être là pendant leurs batifolages, mais pour le coup, tu pouvais pas tout éviter. Alors les « c’est qu’un pote », surtout venant d’elle, t’y croyait pas beaucoup. Tu ris en repensant à ces années-là, où tu passais ton temps à taquiner la blonde qui te servait de sœur. Tout en portant Arun dans les bras, tu montais les escaliers de l’immeuble de ta sœur, selon les indications de ton père. Elle avait déménagé ; ton ancien appartement lui coûtait trop cher, et pour elle seule… Tu restais quand même surprit par l’immeuble et l’aspect des appartements. Ça devait pas être donné non plus, et d’après ton père, elle avait deux chambres, encore. T’hausses les sourcils, abandonnant l’idée de comprendre pourquoi elle avait deux chambres, alors qu’elle habitait seule. Peut-être une pour stocker ses fringues ? Après tout, même si elle avait toujours été un peu garçon manqué, elle avait bien grandi ta Max. T’arrives finalement au bon numéro, le 28. T’avais vérifié les boîtes aux lettres, c’était bien elle. Tu toques, trois coups rapides, et deux plus lents. Un peu ta marque de fabrique, dans le temps. Ça faisait un moment que tu n’avais pas signalé ta présence comme ça, surtout à Max. Après tout, ça faisait plus de deux ans que t’avais pas vu ta sœur. Et pour elle aussi, c’était compliqué de venir te voir. Pendant que tu poses Arun à tes pieds pour qu’il se mette sur les siens, t’entends des pas assez rapides, le cliquetis des serrures et la porte s’ouvrir sur deux grands yeux bleus ahuris. Un grand sourire sur ton visage, t’ouvres grand les bras. « Bah alors, tu viens pas faire un câlin à big bro ? » tu finis par lancer, faussement boudeur.
mad max
Maxyne Oakley
ONGLET 1
○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Lun 14 Sep - 8:57
In family love the smallest distance is too great, And the greatest distance can be bridged. @Trey Oakley
Depuis plusieurs jours, Maxyne ne tenait plus en place. La semaine passée, elle avait reçu le feu vert du médecin pour reprendre la natation et la plongée. A cause de son épaule douloureuse, la jeune femme avait été obligée d’arrêter toute activité physique engendrant la rotation de cette partie de son corps. S’en était suivi deux mois de kiné et de renforcement musculaire via de la rééducation. Heureusement, Max s’était arrangée avec le gérant du centre nautique pour travailler à l’accueil, d’autant que sa blessure était tombée au meilleur moment de la basse saison : en plein hiver. Dernièrement, la nageuse avait donc mis les bouchées doubles pour retrouver ses sensations dans l’eau, même si le médecin lui avait préconisé de ne pas forcer. C’est pourquoi, la demande de son père de venir la voir aujourd’hui sans préciser à quel moment il passerait, l’obligeait à lever le pied puisqu’elle ne sortirait pas de chez elle tant qu’il n’était pas passé. C’était son jour de congé. Max n’était pas la plus douée de la famille dans les ordinateurs et songea avec un pincement au cœur que son frère aurait été le mieux placé pour aider leur père mais elle ne refusait jamais de l’assister en cas de besoin. Il n’était pas encore venu dans son nouvel appartement alors elle rangea la pièce de vie un minimum. Comme Max n’était pas une maniaque du rangement, elle ne s’en était pas préoccupée les jours précédents mais elle s’appliquait un peu quand des personnes de son entourage lui rendait visite. Chance était partie travailler aujourd’hui, la vie en colocation se passait plutôt bien avec son meilleur ami. Ils prenaient le temps de se retrouver et de reconstruire leur vieille amitié. Soudain, alors qu’elle était occupée sur son ordinateur, quelqu’un frappa à la porte. Max sursauta, non pas parce que la visite était imprévue mais parce que la façon dont cette personne s’était signalée lui rappelait étrangement celle de son frère. Impossible, ton esprit te joue des tours, ma vieille. Trey vivait à l’étranger. Difficile pour lui de revenir sans qu’elle le sache. Ses parents lui auraient téléphoné dans la foulée. Il lui manquait beaucoup, alors la blonde avait sûrement imaginé ce qu’elle avait entendu ou bien son père avait appris la même façon. Deux ans que Max n’avait pas revu son frangin autrement que par appel vidéo. Dur à vivre pour un frère et une sœur qui vivaient ensemble depuis des années et avaient l’habitude de tout partager. La nageuse se dirigea vers la porte d’entrée et ouvrit, soudainement figée de surprise. Ce n’était pas son père de l’autre côté de la porte. Tel un mirage, son frère se tenait devant elle, un enfant à côté de lui, son fils sans aucun doute, un fils que Max n’avait encore jamais rencontré non plus. Il y eut un moment de flottement. Son esprit ne fonctionnait plus correctement. Face à la blonde, stoïque, ce fut Trey qui désamorça le choc en brisant le silence. Dans la tête de Max, un feu d’artifices explosait. « Mais… Mais comment ?! » La nageuse toucha son frère, comme pour confirmer sa vision par le contact : il était bien présent. Alors, elle se ressaisit et le serra dans ses bras, complètement retournée. « Oh tu es venu nous voir, tu es rentré ! » Loin de se douter qu’il était revenu pour de bon, Max songeait qu’il avait entrepris un voyage surprise pour venir voir la famille. Ça lui faisait énormément de bien de le voir, il ne s’imaginait pas à quel point. Elle avait l’impression que tout retrouvait sa place quand il était là. Après cette chaleureuse étreinte échangée et ce premier moment d’émotion, elle se pencha vers le petit garçon. « Bonjour toi ! Arun. Je peux enfin te voir en vrai ! Comme tu es beau ! Tu te souviens de tantine Maxy ? » Le petit était encore trop jeune mais il réagissait en tout cas positivement à sa voix. Max le prit prudemment dans ses bras pour ne pas effrayer l’enfant et lui colla un bisou sur le visage. Elle ne l’avait vu que par vidéo et avait précieusement gardé le secret devant ses parents, ça avait été très dur. Son neveu était magnifique. Emue de voir enfin le petit garçon, de retrouver Trey aussi, Max était un peu à court de mots. « Viens, entre. Ne restons pas sur le palier. » Le petit dans les bras, Max rentra à l’intérieur et referma ensuite derrière son frère. « Je ne m’attendais tellement pas à vous voir… Vous êtes arrivé quand ? » Demanda-t-elle, encore abasourdie. « Tu as prévenu les parents ? » La nageuse n’avait pas encore compris que la visite de son père n’était qu’une feinte savamment orchestrée entre Trey et lui.
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Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Mer 16 Sep - 22:18
Revoir Maxyne était ta priorité, pour ton retour. Malheureusement, tu n'avais pas pu le faire dès ton arrivée avec son emploi du temps apparemment très chargé. C'était donc bien votre père que tu avais vu rapidement, son mari aussi; ils t'avaient aidés à trouver une maison rapidement et même fais les papiers à ta place. Tu avais pu leur présenter Arun, et sa bouille d'ange. Sans pour autant leur annoncer la véritable raison de ton retour. Puis tu étais allé voir Liam aussi, visiter un peu, avant de retrouver la blonde. Le visage de Maxy avait radicalement changé. D'un visage relativement neutre près à recevoir votre père à un grand sourire de stupéfaction. T'étais plutôt fier de ton effet, faut dire. Une montée crescendo, t'espérais bien qu'elle ait reconnu ta manière de toquer. C'était aussi ta manière de te signaler, le soir, quand vous étiez censés dormir. Ou quand elle était punie; qu'elle venait de s'engueuler avec votre mère. Parfois aussi, quand tu allais la réconforter, pour une mauvaise journée de cours, un connard qui lui avait fait passer un mauvais moment ou un entraînement un peu difficile. C'était la votre, cette manière de toquer. Des souvenirs, de la nostalgie. C'était ce que toquer à cette porte, en sachant Maxyne derrière, t'avait rappelé. La surprise de ta sœur s'ensuivit par un geste relativement amusant; t'arques un sourcil en rigolant « Hé, Max. J'avais pas disparu, hein.» Tu la laisse te toucher en levant les yeux au ciel avant qu'elle ne décide enfin de te prendre dans ses bras. « Bah quand même. J'allais pas laisser ma petite sœur trop longtemps, elle est perdue sans moi. » tu réponds en la serrant de plus belle. Finalement, c'est à Arun qu'elle passe, pour faire enfin connaissance avec son neveu. Tu lui parlais régulièrement, de sa famille, ici. T'essayais régulièrement de lui faire prononcer les noms importants, comme Maxyne. Max, c'était plus simple pour lui, pour l'instant. Les signes aussi, étaient simples. Mais faut dire que tu avais toujours eu un soucis pour signer les prénoms. Mais ton fils réagissait bien, et tu te dis que tu avais bien fais, de l'habituer à voir du monde depuis tout petit. « Fais un bisous Arun, c'est Max ! » Tu croisais parfois des enfants qui avaient du mal avec les inconnus; Arun n'avait aucun problème à partir du moment où tu connaissais les personnes qui lui parlaient. L'enfant, habitué à dire bonjour à sa façon colla son nez sur la mâchoire de ta sœur, et tu ris, amusé par la maladresse enfantine. Après quelques secondes à le regarder, Max le prend dans ses bras et t'es plutôt attendrit de voir qu'il se laisse faire, jouant avec les cheveux blonds de sa tante. Elle t'invite à entrer et tu lui emboîte le pas. Tu la laisse te questionner pendant que tu retires ton manteau, en observant l'appartement dans lequel ta sœur vivait. « Il y a quatre jours, on est arrivés dans la nuit. Et oui, je suis allé voir papa; pas encore maman. Il est au courant, pour Arun du coup. C'était compliqué de lui cacher plus longtemps. » Tu repenses à la manière dont tu as dû annoncer a ton père et son compagnon que tu avais un garçon depuis plus de deux ans. Malgré tout, leur réaction à été... surprenante. Ils n'ont pas mal réagis, bien qu'un peu vexés. Ton père surtout. Par contre, le dire à ta mère serait plus compliqué... Surtout que c'était annoncer deux choses contradictoires en même temps. Ta rupture avec Sixtine et le fait qu'ils ont un petit fils. Tu savais d'office que ta mère réagirait très mal, te reprocherait d'être parti à l'autre bout du monde retrouver une femme qui t'aura tout prit : sauf qu'en l’occurrence, elle n'avait rien prit d'autre qu'une part de toi. Elle t'avait au contraire offert un petit garçon, parfait. C'était un tableau magnifique, si son départ ne venait pas ajouter une tâche noir sur la toile. « Ils m'ont aidés à trouver une maison; je reste pour de bon, cette fois. » tu lui esquisses un petit sourire, discret. Tu n'allais pas lui cacher la raison de ton retour, mais en parler restait dur. Votre père avait été compréhensif, en quelques jours, ils avaient fait le nécessaire pour que vous trouviez une maison agréable dans laquelle vivre, suffisamment proche des écoles et dans un bon quartier. Ils s'étaient démenés, pendant que tu faisais au mieux vos affaires, au Japon. Compliqué de devoir trier les souvenirs d'un appartement quand vous avez habités pendant deux ans à l'intérieur. Les babioles de voyages que vous achetiez pour vous, les photos... Tu te demande aujourd'hui comment tu as réussit à faire ça en quelques jours, alors que l'annonce était à peine tombée, qu'elle venait à peine de te quitter. Il y avait une partie de toi qui s'est endormie pour laisser place à une partie plus forte, qui n'avait qu'une chose en tête : ta famille, ici, à Island Bay. Et surtout ton fils, qui allait devoir vivre avec un père fort. Mêlant deux rôles. Pendant que tu enlèves le manteau d'Arun et son bonnet, tu lui explique, tête baissée. « Elle est partie il y a trois semaines, sans rien vouloir concernant Arun. Elle n'a rien demandé, elle est juste partie, en disant qu'elle me laissait le temps de faire nos affaires et de m'en aller. »
mad max
Maxyne Oakley
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Mer 23 Sep - 22:46
In family love the smallest distance is too great, And the greatest distance can be bridged. @Trey Oakley
Sous peine de souffrir d’une hallucination et de courir chez le médecin pour aller consulter, Max vérifia que Trey était bien présent dans le couloir, ce qui arracha un rire du principal intéressé. Elle n’en revenait tellement pas aussi, lui qui était censé être au Japon à l’heure actuelle. Après s’être assurée qu’il était devant elle, la jeune femme atterrit dans les bras de son frère et le serra dans une étreinte chaleureuse. Deux ans. Deux longues années sans le voir. Quand elle était partie à Auckland, Maxyne l’avait vu moins souvent mais elle rentrait parfois dans sa famille à Island Bay, entre deux grosses compétitions ou aux vacances scolaires de fin d’année. Ensuite, elle s’était réhabituée à le voir souvent après son accident puisqu’elle avait emménagé chez lui, et même si son frère partait à l’occasion durant un mois pour ses voyages, la séparation physique n’avait jamais été aussi longue. Heureusement que les technologies existaient à leur époque. En tout cas, Trey ne les avait pas utilisées pour la prévenir de sa visite à Island Bay. « Bah quand même. J'allais pas laisser ma petite sœur trop longtemps, elle est perdue sans moi. » Même si cette affirmation était vraie en grande partie, elle se retira de ses bras et protesta pour la forme face à cette bêtise qu’il s’était mise en tête. « C’est ce que tu crois ça. » Max concentra ensuite son attention sur Arun, puisqu’elle ne l’avait jamais rencontré de visu. Elle lui déposa un bisou sur le visage et reçut le nez du garçon sur la joue en guise de retour, ce qui l’amusa aussi. En tantine déjà gaga de son neveu, Max le prit dans ses bras et joua un instant avec lui avant d’inviter son frère à entrer. Il allait découvrir son nouvel appartement, mais pour l’heure, la nageuse l’interrogea sur son arrivée. Quand elle apprit que Trey était revenu depuis quatre jours, elle ouvrit grand la bouche. Ils ne se voyaient déjà plus et elle avait raté tout ce temps avec lui ! La jeune femme était à mille lieues d’imaginer qu’il était rentré pour de bon. Cependant, au lieu de le rabrouer sur le nombre de jours qu’il avait attendu avant de venir la voir (et de s’étonner sur le fait que ses deux parents avaient tenu sans le lui dire !), elle se concentra plutôt sur la deuxième partie. Leur père avait été mis au courant pour Arun, pas encore leur mère. « Donc, l’histoire de papa et de son problème d’ordi, ce n’est qu’une histoire bien ficelée entre vous, c’est ça ? » Maxyne percutait enfin. « Enfin ! J’avais de plus en plus de mal à garder le secret. Comment ça s’est passé ? Il l’a bien pris ? » Leur père était un homme ouvert mais apprendre deux après qu’il était grand-père avait de quoi surprendre et donner des émotions. Pourtant, Trey avait demandé à sa sœur de ne rien dire. C’était bizarre pour un jeune parent de ne pas avoir envie de partager la nouvelle la plus importante et la plus heureuse de sa vie avec sa famille… « Tu as prévu d’aller voir maman bientôt ? » Leurs parents ne vivaient plus ensemble depuis de nombreuses années, depuis que leur père avait refait sa vie. Pour autant, ils étaient tous les deux restés présents dans la leur. Trey annonça ensuite que leur père et leur beau-père l’avaient aidé à trouver une maison. Sa visite n’était pas un simple voyage : il était rentré pour de bon. Voilà ce qui expliquait qu’il n’était pas venu la voir ces quatre premiers jours. Il s’installait à Island Bay. Max trouvait cette arrivée subite étrange. Autant la perspective de revoir son frère plus souvent l’enchantait, autant elle soupçonnait une mauvaise nouvelle. « Tu l’as achetée ? Mais je ne comprends pas. Où est ta femme ? » Trey avait suivi son grand amour à l’étranger, Max doutait qu’elle veuille venir se poser dans la patrie du père de son fils, à moins d’un revirement complet de situation. Pendant que son frère retirait la veste et le bonnet du garçon, il entreprit de lui raconter ce qui s’était passé. Sa femme l’avait quitté depuis trois semaines et lui avait juste demandé d’empaqueter ses affaires et de partir avec leur fils. « Mais comment ça ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Elle s’est juste réveillée un matin et a décidé ça sur un coup de tête ? Et toi, tu t’es exécuté ? » Ça paraissait tellement absurde qu’on puisse se réveiller du jour au lendemain et vouloir rayer toute sa vie, surtout cette vie parfaite entre un homme aimant et un fils adorable. « Pourtant, tout allait bien entre vous quand tu m’en parlais au téléphone… C’est incompréhensible. Tu es sûr qu’elle ne fait pas une sorte de crise existentielle et qu’elle ne reviendra pas ? Trois semaines, ce n’est pas si long. Enfin si, mais ça peut encore changer je veux dire. Elle va bien finir par se rendre compte de sa folie ? » Pour Max, il n’était pas possible qu’on puisse abandonner son enfant et toute sa vie sans raison. C’était inconcevable. « Alors mon p’tit gars, tu as soif ? Qu’est-ce que tu veux boire ? Tantine Maxy a de l’eau, du jus de fruits… » Et pas mal d’alcools car elle n’était pas vraiment équipée pour accueillir un petit bout sur la durée. Trey pourrait choisir ce qu’il y avait de mieux pour son fils. « Et papa alors ? » Max attendit sa réponse, elle n’allait pas lui proposer une bière si tôt dans la journée.
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Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Lun 5 Oct - 0:26
Revoir la tête blonde de ta petite sœur avait élargi ton sourire. Et tu ris face à ses protestations. Bien sûr que tu savais que tu lui avais manqué, et que depuis ton départ, il s’était passé pas mal de choses dans sa vie. Elle avait dû laisser ton ancien appartement, faute de pouvoir continuer seule. Mais c’était normal, pendant un temps, vous étiez deux à le payer, en plus des aides de vos parents pour Maxyne. Elle t’avait aussi raconté, pour son meilleur ami qui était revenu. C’est presque comme si elle n’avait pas sauté sur le téléphone pour t’appeler malgré le décalage horaire quand elle a appris son retour. Tu connaissais Chance, mais c’est vrai que tu t’étais plus lié avec Liam, de par vos voyages. Tu savais que ça l’avait bouleversée. Par contre, tu ne savais pas encore qu’elle vivait avec, mais après tout, c’est sa vie. Elle te demande si vos parents sont au courant pour ton fils ou s’ils ne l’ont toujours pas découvert, mais heureusement, tu as fini par l’avouer au moins à votre père. C’est là qu’elle comprend pour la ruse que vous avez montée, pour que tu puisses venir la voir par surprise. « Et oui, c’était même l’idée de papa ! Il savait que tu étais très prise ces derniers jours, alors il m’a dit de te faire une surprise. J’avais prévu de t’envoyer un message une fois arrivé à la maison, mais finalement son idée m’a plu. » Pour le coup, c’est presque comme si votre père avait oublié que tu lui avais caché qu’il était grand père pendant deux ans. Tu resteras toujours étonné de la simplicité de cet homme et sa faculté à vite passer à autre chose. Maxyne pose alors la fameuse question sur sa réaction, et tu souris en haussant les sourcils, comme si ça semblait évident « Ouais. C’est clair qu’il l’a bien pris, j’me suis même demandé si il commençait pas à perdre la tête d’ailleurs. Il m’a juste fait une remarque du style ‘oh, t’aurais pu au moins nous envoyer une photo plus tôt quand même’ » tu prends une voix bourrue et pas mal exagérée pour imiter ton père, les poings sur les hanches et agitant la tête, tel un mauvais acteur. « C’était clairement comme s’il en avait rien à faire que je lui ai pas dit. Après, Marc est venu me demander pourquoi je ne leur avais rien dit. J’lui ai expliqué qu’en fait, je savais pas vraiment : déjà que je partais un peu à l’improviste, s’ils avaient su que c’était pour un bébé pas prévu, ça aurait peut-être posé des soucis. » tu ris au souvenir de cette journée, surréaliste. Parce que tu l’avais beaucoup appréhendé, cette nouvelle. C’est vrai qu’à l’époque, t’étais toi-même pas prêt à devenir père. Tu savais que c’était pareil pour tes parents, et déjà que ta mère voyait d’un mauvais œil la liaison que tu avais avec Sixtine, tu trouvais que c’était peut-être précipité de leur apprendre deux choses aussi importantes d’un coup. C’que tu pouvais être idiot, il y a deux ans. C’est vrai que beaucoup n’avaient pas comprit ta décision, et à chaque fois, t’arrivais pas à l’expliquer. « Ouais, je devrais aller voir maman la semaine prochaine avec Arun. Mais clairement, elle, je sais pas du tout comment elle va réagir. » tu déglutis à l’idée que ta mère puisse le prendre vraiment très mal. Mais tu t’y attends aussi, beaucoup. Ça ne t’étonnerait pas, d’ailleurs. Malgré tout, tu espérais qu’elle passera vite sur le sujet pour profiter de son petit-fils. L’avantage, c’est qu’elle pourra le voir en vrai directement, pas comme Maxyne. Tu lui expliques d’ailleurs que tu es de retour, pour de bon, que t’as acheté une maison. Ça la surprend, d’ailleurs. Comme ça avait surpris Liam. « Ouais, acheté. Gros coup de chance, c’est des amis de papa et Marc qui devaient la vendre rapidement, ils n’habitaient déjà plus dedans. Et c’est arrivé quelques jours seulement avant que j’appelle Papa pour lui dire que je rentrais, et que j’avais besoin d’un logement. » La question fatidique sur la mère de ton fils arrive, et tu décides d’avouer à ta sœur la raison de ton retour. Celle que tu as finis par avouer à ton père, puisqu’il fallait bien lui expliquer qu’il ne rencontrerait probablement jamais la mère d’Arun, en tout cas, pas dans les conditions qu’il espérait. Tu lui explique sans vraiment la regarder, c’est dur d’avouer quelque chose que tu n’as déjà pas comprit toi-même. Et c’est encore trop récent. T’arrives pas, forcément, à passer à côté de trois ans de relation, à côté de l’attachement profond que tu as pour ton ex, et à côté de plus de deux ans à élever un enfant, ensemble. C’est pas possible pour toi, t’es trop affecté par son départ précipité, par cette décision inattendue. C’que te dit Maxyne, tu y as pensé, longtemps. Tu l’as même espéré. Mais les réponses négatives à tes messages t’ont bien vite fait réaliser qu’apparemment, il n’y avait pas de solution. Que sa décision était prise, et qu’en aucun cas, il n’y aurait de retour en arrière. T’avais jamais vraiment compris les femmes. T’avais jamais eu de très longue relation non plus, en fait. T’attendais la perle rare, et en même temps, tu t’essayais à plusieurs types de relation. A distance ou proches. Avec une femme relativement timide ou avec une qui osait montrer son caractère. T’avais jamais trouvé ton type. Ou peut-être que c’est parce que t’en avais pas. Mais en tout cas, t’étais pas doué pour garder une relation longue. Sixtine était la première. Peut-être la dernière. Quand t’y pensais, tu te disais que toi, seul avec ton fils, c’était peut-être pas si mal. Même si forcément, elle te manquait. Elle particulièrement, et si tu devais en choisir une, oui, tu la choisirais elle, à nouveau. Parce que c’était le coup de foudre, peut-être pas partagé autant que tu le pensais. « ça sonne aberrant, dans ta bouche, j’t’assure. » tu ris, ta manière à toi de relativiser sur les mots de ta petite sœur, visiblement sous le choc que de telles choses puissent arriver. « Mais ouais, c’est un peu comme ça que ça s’est passé. J’ai bien essayé de la rappeler mais après plusieurs refus… fin tu sais. Elle est partie du jour au lendemain, c’était déjà assez compliqué de gérer ça. » tu lances un coup d’œil à Arun, en rajoutant : « lui aussi, c’était compliqué de le gérer. Il en a pas l’air, mais avec moi c’est un petit monstre des fois. » tu lâches un soufflement amusé. Tu ne changerais ton fils pour rien au monde. C’était devenu la prunelle de tes yeux, et tu ne le dirais jamais assez, mais tu avais une chance extraordinaire de l’avoir. Tu exagérais en disant que c’était un monstre, parce que beaucoup semblaient bien pires. Tu finis par faire une moue, désolé, en réponse à Maxyne. « Ouais, je pensais que ça allait bien. Moi j’étais heureux, mais pas elle. Elle avait le voyage dans le sang, elle m’a clairement dit qu’avec Arun et moi, c’était plus possible pour elle de voyager comme elle le voulait, et qu’elle voulait retrouver sa liberté. Elle a rien voulu savoir de plus. » Tu hausses les sourcils, toujours surpris par les paroles qu’elle t’avait lâché ce matin-là, son sac de voyage sur le dos. « Je sais pas si c’est vraiment de la folie. C’était préparé, en tout cas, ça en avait l’air. Elle regrettera peut-être Arun. Moi, je sais pas. » tu soupires pour t’installer autours de la table à manger pendant que Maxyne s’occupe de demander à Arun s’il voulait boire quelque chose. L’enfant signe un « oui » rapide tout en le disant à voix haute aussi, et tu réponds à sa place concernant ce qu’il pourrait boire. Parce que pour ça, il ne savait pas encore faire de choix. « Un jus dilué ce sera bien, à moins que tu ais quelque chose de pas trop acide ou sucré. J’essaye d’éviter au maximum, tu me connais. » tu faisais attention à ton alimentation depuis que tu t’étais lancé dans le domaine du sport, et tu faisais pareil avec Arun. Evidemment, tu lui autorisais des plaisirs, parfois. Comme à toi. Mais comme tu ne savais pas encore de quoi serait faite votre journée, tu préférais commencer tranquillement la journée. Beaucoup disaient que c’était trop, pour un gosse de son âge. Mais autant bien l’habituer, et il trouvera ses propres goûts plus tard. En tout cas, avec toi, c’était clair qu’il ferait attention. « Pour moi, si tu as du thé je veux bien. Sinon ce sera un jus aussi ! » tu réponds en souriant. Finalement, alors qu’elle se met en direction de la cuisine, tu lui proposes de reprendre Arun le temps qu’elle trouve tout ça. « Dis-moi, c’est vachement sympa ici quand même. Bien joué pour la déco. Mais c’est pas un peu grand, pour toi toute seule ? » forcément, ton père ne t’avait pas dit qu’elle habitait avec son meilleur ami depuis quelques semaines. Et elle non plus, d’ailleurs.
mad max
Maxyne Oakley
ONGLET 1
○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Lun 5 Oct - 16:20
In family love the smallest distance is too great, And the greatest distance can be bridged. @Trey Oakley
L’idée de ruser pour venir la voir venait de leur père. Son frère n’aurait effectivement pas fomenté ce complot tout seul. En général, il était aussi pressé de la retrouver que l’inverse. Après deux années sans le voir en chair et en os, Maxyne avait toujours du mal à réaliser que Trey se tenait devant elle. Puisqu’il avait été voir papa Oakley et son mari avant, elle s’enquit de leur réaction par rapport à Arun, dont ils avaient découvert l’existence dans la foulée. Ouvert d’esprit, leur père était un homme super chill, il n’avait pas pris la tête à son fils, tout au plus déçu de n’’apprendre que tardivement qu’il était devenu grand-père. Trey tenait plus de lui et Max de leur mère. Elle était plus rancunière qu’eux. « Je sais qu’il est cool, mais je suis quand même étonnée qu’il l’ait si bien pris. En même temps, on ne peut que fondre en voyant sa petite bouille. » Maxyne pinça affectueusement les joues de son neveu et lui parla un peu avant de se reconcentrer sur ce que lui expliquait son frère. « Oui, tu craignais leur réaction et ils t’ont fait comprendre à quel point tu t’es trompé. » Elle esquissa un grand sourire, heureuse que la situation soit désamorcée. La blonde était soulagée que le secret soit enfin éventé, même si elle respectait la décision de Trey, elle en avait eu assez de garder le silence sur une nouvelle aussi importante dans sa vie. Heureusement aussi que son frère ne le lui avait pas caché, parce qu’elle lui en aurait voulu tout comme leur mère risquait de très mal le prendre. « Je pense que tu en as déjà une vague idée. Elle fera un effort pour Arun mais elle risque de t’en tenir compte. Ménage-là stp, sinon on va encore en entendre parler pendant vingt ans. » Il lui faudrait un temps pour l’accepter, et puis comme pour tout, l’amour de la famille prendrait le dessus et l’amertume s’estomperait. Trey lui annonça alors qu’il était revenu pour de bon et lui confirma qu’il avait acheté la maison à des amis de leur père et de Marc. « D’accord, c’est un coup de chance. Peut-être un signe que tu devais rentrer. Tu dors chez papa en attendant de pouvoir t’y installer ? » Elle supposait que son frère attendait la validation des actes avant d’y poser ses valises. Bien entendu, Maxyne s’étonna de ne pas entendre parler de Sixtine. Où était-elle d’ailleurs ? La compagne de son frère les avait tout simplement abandonnés lui et son fils. Ça lui paraissait inconcevable, le fait d’une folie passagère sans doute. Selon la nageuse, elle finirait bien par revenir. « Mais parce que c’est aberrant ! » Voir son frère résigné la mettait d’autant plus en colère contre cette femme. Si elle avait le bon sens de revenir dans leur vie, Max se ferait un plaisir de lui dire sa façon de penser. Trey avait essayé de la rappeler à maintes reprises mais il avait essuyé autant de refus. Et forcément, Arun s’était aussi rendu compte de l’absence de sa mère. Maxyne n’avait aucun mal à l’imaginer la quémander, et Trey, impuissant, lui raconter que maman ne rentrerait pas à la maison ce soir. Déchirant. Lui était heureux avec elle mais pas l’inverse. Soi-disant que sa famille était un poids à ses libertés personnelles. « Elle a peut-être appris une mauvaise nouvelle, qu’elle est malade ou un truc du genre et elle vous a éloigné d’elle pour cette raison... ? Je ne sais pas, j’essaie de trouver une explication rationnelle parce que c’est léger comme excuse : « j’ai besoin de voyager autour du monde ». Oui, ben elle a fait un gosse, qu’elle l’assume, comme tout parent sain d’esprit. » Haussant les épaules, Trey assura que sa compagne ne semblait pas avoir pris cette décision à la légère, que son départ paraissait préparé et organisé. « Se séparer de toi, c’est une chose. Des couples se forment, d’autres se cassent. Abandonner son fils, c’en est une autre. C’est inadmissible. » La cadette Oakley avait toujours été très honnête envers son aîné. Elle était cash et ne passait pas par quatre chemins. Lui, il avait eu trois semaines pour réfléchir et redescendre. La façon dont il prenait les choses, avec calme et philosophie, la faisait halluciner. Mais soit, c’était la vie de son frère et surtout son couple. Après avoir essayé de recontacter Sixtine, il n’allait pas la supplier à genoux, mais qu’elle ne revienne pas la bouche en cœur dans quelques années à pleurnicher après lui. Au bout d’un moment, le désir de liberté de Sixtine aurait un délai de prescription auprès de sa famille. « Je suis désolée que ça se soit terminé comme ça. Mais je suis contente que tu sois rentré. Si tu besoin de quoique ce soit, tu sais où me trouver, d’accord ? » Maxyne proposa ensuite à boire à ses deux invités. Un jus dilué pour Arun, un thé pour son père. Trey récupéra Arun pendant que sa sœur partit dans la cuisine pour préparer le jus de fruits frais et mettre l’eau à chauffer pour le thé. « Pour les plus gourmands, Liam m’a apporté du cake au chocolat ce week-end, ça vous dit ? » Il fallait bien ça pour nourrir les deux colocataires pas doués en cuisine. Le bloggeur l’interrogea alors sur son nouveau logement. « Oui, c’est cool, n'est-ce-pas. Comme je t'ai dit, le proprio a fait des petits travaux de rénovation en avril, parce que c’était un peu délabré quand j’ai emménagé. L’eau fuitait dans la salle de bains, certains trucs n’allaient plus. Du coup, ça a été changé et remis en ordre. » Son voisin du dessous l’avait dépannée pour la fuite, et les semaines qui avaient suivi, le proprio avait solutionné le problème pendant qu’elle était partie loger chez Fiona. En revanche, en dehors de ces petits soucis, la vue depuis l’appartement était sympathique et Maxyne se trouvait dans les bons étages de la résidence, au deuxième. Pour la superficie de l’appartement, Trey n’avait pas manqué de relever les portes des deux chambres. « Si… Mais tu me connais. Un appart’ avec une chambre ? J’étouffe. Je t’avoue que les fins de mois devenaient difficiles, surtout quand j’ai été obligée d’arrêter de plonger cet hiver. Maintenant ça va, Chance a emménagé avec moi. Ça ne se passe pas trop mal. Il est au taff là. ». Max tendit le jus d’orange dilué pour le petit Arun à Trey et déposa la tasse avec l’eau chaude et la boite avec les différents choix de thé sur la table devant lui. « On pourra faire le tour tout à l’heure si tu veux. »
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Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Dim 11 Oct - 12:13
T'avais une relation exceptionnellement fusionnelle avec ta soeur. Vous n'avez jamais été de ceux qui s'engueulaient pour un oui ou pour un non, gamins. Au contraire, c'était vous deux contre le reste du monde. En particulier contre vos parents, quand ils ont divorcé. Enfin, c'était compliqué, à l'époque. Pas que vous vous disputiez régulièrement avec eux, mais c'est vrai qu'apprendre la bisexualité de votre père et découvrir qu'il avait rencontré un homme... C'était compliqué à assimiler, quand quelques mois plus tôt vos parents fêtaient leur anniversaire de mariage le sourire aux lèvres. Cette époque vous avait apprit un principe compliqué à assimiler, quand on ne baignait pas dedans depuis longtemps : la tolérance et le pardon. Chose que ton père, conaissait très bien vu la manière dont il avait réagi en voyant Arun. Tu souris, soufflant amusé quand Maxyne réagit aussi étonnée que toi à ce que tu venais de lui raconter. « Je crois que ce petit monsieur Oakley nous réunira tous. » tu ris à ta propre remarque, imaginant ton fils faire la même prouesse avec ta mère. ça allait être plus compliqué, mais ça se tentait. « Je serais toujours étonné à quel points ils vivent sans se prendre la tête, ces deux là. Depuis le temps qu'ils sont ensemble maintenant... Y'a un truc entre eux, c'est pas commun, mais ils se complètent, et ça fait qu'ils sont toujours sur la même longueur d'onde.» t'admirais réellement la relation de ton père et de Marc. Si un jour tu pouvais trouver pareille âme-sœur, tu ne la laisserait pas partir. Le sujet de votre mère arrive enfin, et tu savais bien ce qu'allait te dire ta petite sœur. C'était drôle d'ailleurs, c'était elle, la grande, sur ce sujet. T'avais toujours été un gosse avec tes parents, tu t'étais jamais posé, tu vagabondais. Et ça, ta mère avait du mal à l'accepter. Derrière, c'était toujours Maxyne, qui te disait de te calmer. D'aller la voir, un tel jour. De l'appeler pour lui donner des nouvelles. Et toi tu l'écoutais, parce qu'au fond, elle avait raison cette tête blonde. « Ouais, j'vais faire attention. J'espère qu'elle m'en voudra pas trop longtemps, elle a un petit fils dont il faut s'occuper !» tu réponds à ta sœur en blaguant; pour le coup, Arun était suffisamment bien entouré pour être gardé, d'autant plus que tu avais récemment fait appel à une jeune femme spécialisée dans la garde pour s'en occuper. Tu lui expliques alors pour la maison, et le coup de chance que tu as eu de rentrer à cette periode, sans quoi, aujourd'hui vous seriez presque SDF avec Arun. « Non, j'ai pu m'installer en attendant qu'on signe les papiers, ça se fera en fin de semaine. J'aurais juste à leur verser l'équivalent de la semaine pour les taxes. » les anciens propriétaires de ta nouvelle maison étaient, pour le coup, très arrangeant. C'était l'avantage qu'ils connaissent tes parents. Et puis, vient le sujet de Sixtine, celui que tu redoutais mais dont il fallait bien parler à quelqu'un. Et Maxyne était évidemment celle que tu avais choisi pour en discuter en premier. Parce que c'était la personne la plus importante de ta vie, si on ne comptais pas Arun. T'avais toujours été là pour ses peines de cœurs, et elle aussi, évidemment. La blonde appuie tes paroles, s'insurge de ce qu'il était arrivé. Forcément, toi, ça fait un moment que t'as arrêté de t'insurger. Tu t'étais fais une raison, il fallait bien. T'avais tenu bon quelques jours, et c'était suffisamment douloureux. Mais Arun, il ressentait ta tristesse, et forcément, ça se reflétait dans son comportement. Alors t'as complètement refoulé ton mal-être, pour te concentrer uniquement sur ton fils. C'était la meilleure chose à faire. Tu ne peux qu'hausser les épaules aux remarques révoltées de ta petite sœur. Tu lui explique que le départ de Sixtine semblait préparé, que c'était pas prit à la légère. Tu doutais sérieusement qu'elle revienne un jour. Même si tu lui avais laissé un mot, dans votre ancien appartement, pour lui dire où tu allais, et comment te joindre. Parce que t'espérais encore pouvoir retrouver la mère de ton fils, après quelques mois. Peut-être plus tôt que prévu ? Ou alors t'étais définitivement seul. Pas que cette solitude t'effraie, mais c'était plutôt pour Arun que tu avais peur. « Elle reviendra peut-être pour lui... J'en sais rien. » un sourire triste se fraie un chemin sur ton visage avant que Maxyne ne rajoute qu'elle était désolée pour toi, te rappelant qu'elle était là pour toi, si besoin. T'acquiesce, souriant à nouveau à ta petite soeur, cette fois pour la rassurer. Ce sourire qui se veut dire "oui, je sais, et ne t'inquiète pas, je viendrais dès le moindre soucis." même si tu savais que tu n'allais pas vouloir la déranger tout les jours non plus, alors forcément, tu te débrouilleras sans elle, parfois. Elle propose alors de quoi boire à Arun et toi, et rajoute ensuite qu'il y avait du cake au chocolat fait par Liam. Tu souris intéressé par ce dernier détail alors qu'elle t'avait rendu ton fils pour aller préparer les boissons. « Allez, allons y pour une petite part ! J'espère pour toi que tu as suffisamment d'essuie-tout parce que ton neveu et le chocolat de Liam, c'est une grande histoire d'amour ! » tu souris en repensant à ce jour où vous vous êtes vus et qu'il avait dévoré l'éclair au chocolat que Liam avait fait. « Je l'ai vu avant-hier, je suis allé faire un tour dans son magasin, pour goûter ses préparations. » tu rajoutes à l'attention de ta sœur pour lui expliquer ce que tu venais de dire par rapport à Liam. Après avoir longuement observé l'appartement de ta soeur, tu lui fais la remarque que l'appartement était immense, pour juste elle. Elle te rappelle les péripéties qu'elle avait eu dans cet appartement depuis son emménagement, c'est vrai qu'elle t'en avait parlé de ces histoires de fuites. Puis elle rajoute qu'elle a prit un coloc :et pas n'importe lequel. Tu hausses les sourcils, surpris par la nouvelle qu'elle t'annonçait. « Mais tu lui en voulais pas encore ? Après tant mieux, je suis très content qu'il ai emménagé. ça vous permettra de vous retrouver, comme avant, sans doutes. » tu remarques. Forcément, tu connaissais le meilleur ami de ta sœur, tout comme tu connaissais toute sa petite bande de potes de l'adolescence. Mais pour Chance, c'était différent : t'avais dû la couvrir quelques fois quand elle allait rejoindre le O'Brien. « Il a trouvé un travail ? Super nouvelle ça. J'espère que t'es pas trop dure avec lui quand même. » tu rigoles, solidarité masculine. Elle te propose de te faire visiter et tu acceptes. Vous en revenez à ces boissons et ces gâteaux. Pendant que tu sers Arun, tu lances le sujet qui te trottait dans la tête depuis déjà un moment. « Dis-moi... ça te dirait pas, d'être la marraine de ce petit bout ? » tu lances, sourire au coin des lèvres. Tu n'avais pas vraiment préparé ton entrée en matières, tu préférais y aller cash avec ta sœur.
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Mer 4 Nov - 21:19
In family love the smallest distance is too great, And the greatest distance can be bridged. @Trey Oakley
« Oui, c’est un peu notre couple goal, tu ne trouves pas ? » Répondit Maxyne par rapport à leur père et à Marc. Papa Oakley avait quitté leur mère quand la nageuse avait quatorze-ans. Il partageait sa vie avec son compagnon depuis de nombreuses années, signe qu’il n’avait pas mis un terme à son mariage sur un coup de tête. Il avait vraiment trouvé son âme sœur et c’était inspirant à voir pour ses enfants. Une âme qui complétait un peu trop bien la sienne ? La jeune femme l’avait trouvé en amitié mais pas encore en amour. De toute façon, elle se fermait à toute éventualité de ressentir à nouveau de tels sentiments depuis son accident. Les années écoulées ne l’avaient pas poussé à changer d’avis ou alors elle n’avait pas encore rencontré celui qui réussirait à lui faire revoir sa position. Quant à Arun, la nouvelle de son existence était plutôt bien passée du côté paternel. Il restait à l’annoncer à leur mère et ce ne serait pas une mince affaire. « Je vois que tu as déjà trouvé comment l’amadouer. En même temps, tu as un argument de choc. » Max esquissa un sourire et parla un peu avec Arun. Elle le trouvait tellement beau, pas seulement parce que c’était son neveu mais parce qu’il avait le visage éveillé et les traits fins. Elle se reconcentra ensuite sur ce que lui racontait Trey. Il avait acheté une maison dans laquelle il avait déjà pu s’installer. « Oh c’est cool ça ! Ce qui te permet déjà de commencer à déballer tes affaires et tout. Tu as besoin d’un coup de main ? N’hésite pas ! » La blonde repensa alors à son déménagement survenu six mois auparavant. Comme l’appartement qu’elle louait avant était plus grand, elle n’avait pas ramené toutes les affaires dans celui qu’elle occupait actuellement. « Tu te souviens la grande table qu’on avait dans le séjour quand on habitait ensemble ? Je n’ai pas pu la prendre ici, l’appart est plus petit. Je l’ai entreposée dans le garage de maman, si tu veux la récupérer pour la maison. » Une magnifique table en bois comme on n’en faisait plus beaucoup. Vu que Trey avait acheté une maison, elle avait compris qu’il restait à Island Bay et demanda tout naturellement où était sa compagne. Celle-ci avait disparu dans la nature sans raison valable, abandonnant son fils et toute sa vie derrière elle. Accusant la nouvelle, Maxyne s’insurgea contre cette irresponsable. Comment Sixtine pouvait-elle tout plaquer – son amour, son enfant, sa vie – du jour au lendemain ? C’était tout bonnement inconcevable. Trey n’était pas un homme horrible qu’il fallait absolument chercher à fuir, et quand bien même, aucune mère digne de ce nom ne laisserait son fils. Face à la colère et l’incompréhension de Maxyne, l’aîné Oakley haussa les épaules d’un air résigné. Si Sixtine revenait dans les prochains jours, soit. Sinon, il s’était fait une raison : selon lui, elle ne reviendrait pas. La surprise passée, la nageuse se montra amère. « Elle a fait la plus grosse connerie de sa vie. J’espère qu’elle s’en mordra les doigts. » Cependant, Maxyne devait aussi tenir sa langue devant le petit garçon, c’est pourquoi elle n’avait pas crié. « Et oui, pour Arun, j’espère qu’elle reviendra. » Pour son frère… Moins. Pas parce qu’elle était insensible à sa douleur, au contraire, mais elle ne voulait pas que cette femme vienne à nouveau foutre le bordel dans sa vie. Elle avait fait un choix, qu’elle change d’avis très vite ou sinon qu’elle l’assume. « Je suis là pour toi, et la famille le sera aussi, alors si besoin, tu sais où me trouver. » Radoucie, Max serra légèrement son frère contre elle. Puis, dans un registre plus joyeux, elle proposa une boisson et du cake au chocolat préparé par Liam. A la remarque de Trey, elle ouvrit de grands yeux : il était passé voir le pâtisser avec le petit. « Oh tu es déjà allé le voir pour lui présenter Arun !! Alors qu’est-ce qu’il a dit ? Je suis sûre que tu l’as fait craquer, mon grand. Tonton Liam garde ses friandises au chocolat pour ses meilleurs clients. » Ce n’était pas tout à fait vrai mais il préparait parfois des spécialités qu’il ne faisait pas dans la boutique juste pour son entourage. Maxyne disposa les boissons et le dessert sur la table avec une maxi dose d’essuie-tout pour son neveu. « Mmmmh, c’est bon hein oui. Tu reconnais déjà les bonnes choses. » La nageuse passa une main dans les cheveux du garçon, le décoiffant affectueusement. « Papa aussi, il connait, les bonnes choses. Quand tu seras plus grand, je te raconterai des trucs sur lui. » Après cette remarque, Maxyne releva les yeux vers son aîné d’un regard complice. Elle était vraiment contente de revoir son frère. Trey l’interrogea ensuite sur l’appartement et la blonde lui parla de son déménagement pus de l’arrivée de Chance dans la colocation, une information qui étonna le coach sportif. « Si… Mais on a beaucoup parlé et on a déjà perdu beaucoup de temps. Je crois qu’il a vécu pas mal de trucs traumatisants. C’était compliqué pour lui, à l’armée. Je ne comprends pas tout mais je ne peux pas continuer de lui en vouloir pour tout non plus. C’est plus important pour moi de l’avoir dans ma vie. On prendra le temps qu’il faut pour se retrouver comme avant. » Devenir colocataire était déjà une sacrée étape dans le processus de reconstruction de leur amitié. Chance avait besoin d’échapper à sa colocation multiple, de trouver un endroit où il se sentirait plus chez lui, ce que la présence de Max pouvait potentiellement lui apporter, ce côté « refuge ». Quant à elle, la présence d’une autre personne en qui elle avait confiance – et capable de la supporter – lui permettait de s’en sortir financièrement après les multiples déconvenues et travaux auxquels elle avait été confrontée depuis son arrivée, une information qu’elle n’avait pas partagé avec sa famille et qu’elle ne mentionnerait pas à Trey non plus. Connaissant le caractère bien trempé de sa frangine, l’ainé Oakley ne manqua pas de la taquiner vis-à-vis de Chance. « Haha très drôle ! » Répliqua Max en lui tirant la langue comme une gamine. « Oui, il est devenu pompier. Tu imagines ma tête quand je l’ai appris… Alors oui, c’est un des plus beaux métiers du monde et tout ce qu’on veut, mais bon. Il ne sait pas vivre sans adrénaline et sans essayer de mettre sa vie au service de celle des autres. Je suis aussi fière de lui que je suis énervée. C’est pas normal hein ? » Personne n’arrivait à lui inspirer mieux ce sentiment contradictoire que Chance, pas même son frère quand il l’embêtait. Du coup, Trey avait raison : elle était tout le temps sur son dos. Enfin, elle l’avait été… jusqu’à la nuit de ses cauchemars. Moins après. « Et toi, t’as revu personne à part Liam et papa ? » Pendant qu’Arun mangeait allégrement sa part de cake, son frère lui proposa alors de devenir la marraine du petit. Hoquetant, Maxyne manqua de s’étrangler avec la bouchée qu’elle venait d’avaler. Elle toussa et attrapa son verre sur la table pour aider à faire passer. « Je… Tu… T’es sérieux ? » La blonde ouvrit de grands yeux avant d’approuver d’un signe de tête. « Wow. Avec grand plaisir oui. » Elle se pencha vers le petit garçon. « Tu entends ce que papa raconte à tata Max ? Je vais devenir ta marraine et on fera plein de trucs cool tu verras. » Même sans ce rôle, elle aurait agi de la même façon mais maintenant elle pouvait le dire à haute voix. « C’est juste trop coooooool ! Merci. » Emue et touchée, elle adressa un regard plein d’affection à son frère.
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Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Sam 28 Nov - 14:40
Retrouver ta petite sœur après autant de mois séparés, c'était un réel plaisir. Si tu avais pu, tu l'aurais revue dès ton arrivé à Island Bay : mais elle n'était pas là, et tu voulais faire les choses bien. Alors on peut dire que tu t'es planqué, en attendant. T'as demandé à ton père de bien garder le secret, et il était tellement absorbé par Arun qu'il n'en avait que faire du reste, alors toi, ça t'allait bien. Tu ris un peu quand Max te dit que lui et Franck étaient "votre couple goal"; oui, on peut dire que c'était un peu ça. Ils devaient d'ailleurs bien s'arracher les cheveux en voyant vos relations amoureuses catastrophiques, mais ils étaient le bon exemple pour dire que l'amour n'avait pas d'âge. Après tout, ça pourrait arriver dans cinq ans comme dans vingt. Tu parles à ta sœur de votre mère, et de ce que tu comptais faire pour lui annoncer l'existence d'Arun. Tu savais bien que ça serait moins simple que pour ton père, mais tu ne pouvais pas y échapper. Et plus tôt ce serait fait, mieux ce sera pour toi. De fil en aiguilles, tu en viens à parler de ta maison, récemment acquise : un coup de chance, une aubaine. Tu souris quand elle te propose son aide. « ça devrait aller, mais t'as pas besoin que j'ai besoin d'aide pour passer à la maison ! Tu viens quand tu veux, je pourrais même te laisser le double au cas où. Ca sera plus simple. » Comme au temps où ils habitaient ensemble : à vrai dire, c'est toi qui avait fait de la place pour Maxyne, à cette époque, quand elle avait besoin de toi. Mais il fallait bien que tu avoues que cette colocation t'avait manqué. Sauf qu'avec un bébé en plus, ce n'était pas une mince affaire, c'est qu'il prenait de la place ce Arun ! D'ailleurs en parlant de votre ancienne colocation, elle te rappelle la table que vous aviez. Tu acquiesce, intéressé. « C'est clair ! ça m'évitera d'aller en acheter une. Je dois finir de récupérer ce que j'ai foutu dans mon box, mais je lui dirais que je la récupèrerais quand j'irais la voir. Elle sera contente, ce sera de la place en plus pour entreposer son bordel.» tu ris. Votre mère était du genre accumulatrice compulsive, à tout stocker, donnant dans certaines pièces de la maison un genre de gros bordel organisé. Enfin, il n'était organisé que pour elle. Quiconque arrivait là dedans, malgré les indications de votre mère, se retrouvait perdu. Mais comme une annonce comme celle-ci entraîne des choses, Maxyne te demande pour la mère d'Arun. Tu lui explique, non sans cacher ta peine. C'était ta sœur, tu ne pouvais pas lui mentir et encore moins à propos de la femme pour qui tu avais tout quitté. Forcément, la réaction qu'a ta sœur ne t'étonne pas. Et encore, elle se tenait pour Arun, tu l'avais connue plus en colère pour moins que ça. Son soutien te fais quand même plaisir, et tu savais qu'Arun serait entre de bonnes mains quand tu lui confiera. Elle te serre dans ses bras et tu la serre en retour, profitant de cette nouvelle étreinte avec ta sœur. Ca ne serait pas la dernière, mais ça faisait deux ans que tu ne l'avais pas vu en chaire et en os, alors tu en profitais. Alors qu'ils goutaient au gâteau spécialement préparé par Liam, tu regardais Maxyne profiter un peu de ces moments avec Arun, tendrement. Tu la laissait discuter avec lui pendant qu'il dévorait le dessert, visiblement déjà accroc au chocolat. Tu te dis que tu y fera attention, mais ce n'était pas une mauvaise chose qu'il goûte aux bonnes choses comme ça. T'étais du genre à savoir cuisiner, mais plutôt des plats plus sains, et les desserts, n'en parlons pas. Tu préférais les fruits aux pâtisseries. Alors ce n'était pas toi qui pourrait lui préparer ce genre de gâteaux ! Elle dit alors qu'elle raconterait des petits détails sur toi, lorsqu'Arun sera en âge de les comprendre et toi, tu ouvres grand les yeux. « Quelles bêtises tu vas raconter à mon fils, toi ? A peine tu le rencontre que tu l'embobine déjà ! » tu ris, l'œil malicieux en réponse au regard complice que t'offrait ta sœur. Tu pouvais profiter de cet instant de repos, à laisser Arun à Maxyne pour observer le nouvel appartement de la blonde. Alors tu lui pose quelques questions : il semblait grand, pour elle seule. C'est là que tu apprends qu'elle semble s'être réconciliée avec Chance, son meilleur ami d'enfance que tu connaissais bien à l'époque où il n'était pas encore parti à l'armée. Quand elle t'explique, tu hoche la tête. « C'est normal. Tu as eu raison de lui en vouloir et il a dû prendre conscience des choses, mais tu as raison aussi d'aller de l'avant. ça ne sert à rien de rester bloqués sur le passé, sur ce qui a été raté. » Tu décides alors de la taquiner vis à vis de son caractère assez fort. Tu savais que ce n'était pas simple de vivre avec ta sœur pour en avoir fais les frais, et encore, c'était différent. Tu écarquilles les yeux alors qu'elle te dit qu'il est devenu pompier. « Carrément ? Bah ouais, j'imagine bien que ça a pas dû te réjouir. T'es une froussarde. Mais si frangine, c'est normal. C'est ce qu'on appelle l'inquiétude parentale. Tu connaîtra ça quand tu seras maman. Au final, il a toujours été un peu comme ton gosse, ce Chance ! » tu la taquine encore évidemment, mais le sentiment que tu voulais lui expliquer était le même. Elle te demande si tu as vu d'autres anciens amis, depuis ton retour, mais tu secoues négativement la tête. « Je suis surtout allé voir à la salle de sport s'ils avaient du boulot pour moi et j'ai déballé les cartons. Je suis même pas encore retourné en ville sauf pour aller voir la pâtisserie où Liam travaille. » tu hausses les épaules. Après tout, tu avais le temps pour retrouver tes anciennes conaissances. Tu allais vivre ici, maintenant. Tu décides que c'est le bon moment pour proposer à Maxyne de devenir la marraine d'Arun; tu n'y met pas forcément les formes parce que tu ne sais pas faire, surtout pas avec ta sœur. C'est mieux d'y aller d'un coup. Tu éclates de rire devant sa réaction alors qu'elle manquait de s'étouffer. « Ca va aller ? je t'annonce pas que t'es enceinte quand même. » tu secoues la tête, amusé, alors qu'elle peut enfin répondre. Quand elle te demande si tu es sérieux, tu acquiesce en haussant les sourcils, un coup d'œil à Arun qui babillait. « Ouais, c'est avec tata Max que tu vas pouvoir faire pleins de bêtises Arun. Je compte sur toi pour pas être un ange et la rendre chèvre ! » bien sûr, ton fils ne comprenait pas encore tout ce que vous vous disiez, mais tu disais surtout ça pour embêter ta sœur. Cette histoire de marraine et de parrains, c'était pour toi comme si tu leur donnait une plus grosse importance dans la vie d'Arun. Elle n'était plus seulement sa tante, mais bien une responsable légale aux yeux de la loi.
mad max
Maxyne Oakley
ONGLET 1
○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: let me hug you (max) (#) Mar 1 Déc - 21:42
In family love the smallest distance is too great, And the greatest distance can be bridged. @Trey Oakley
Lorsque Trey parla de sa nouvelle maison, il proposa de donner un double des clefs à sa petite sœur. Il devrait se méfier : le nouvel hobby de Maxyne cette année devenait le squattage chez ses proche, d’abord chez Dylan, puis chez Fiona. A qui le suivant ? Cependant, les travaux de réparation dans son appartement étaient terminés depuis l’été et elle ne vivait plus seule désormais. Chance l’aidait à ne pas couler financièrement – c’était le seul au courant de ses problèmes survenus quelques mois auparavant, car elle avait refusé d’en parler à sa famille par fierté - et il s’occupait même des petits bricolages. « Pas de soucis. Je passerai découvrir ton nouveau pied à terre dans la semaine alors. » La jeune femme lui indiqua ensuite avoir rangé les meubles les plus imposants de leur ancien logement dans le garage de leur mère. « Oui, elle n’a pas changé pour ça. A garder tout ce qu’elle a acheté. Il y a de quoi remplir un château. » La suite de la conversation offrit un moment d’émotion complice entre le frère et la sœur. Trey lui évoqua la fin de sa relation soudaine avec Sixtine, Maxyne s’emballa contre la mère de l’enfant mais mesura ses mots devant lui, puis elle offrit sa présence et son épaule à son frère. Le plus important était d’être là quand il en aurait besoin. L’attention de la nageuse se tourna ensuite vers Arun avec qui elle échangea un moment, que ce soit sur Liam, la nourriture ou les bêtises de son père qu’elle lui raconterait quand il serait plus grand. Evidemment, cette dernière remarque ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. « L’embobiner ? Je ne ferai que dire la stricte vérité. » Répliqua-t-elle, en lui adressant une grimace comme une gamine qu’elle se montrait encore. Trey lui reparla alors de l’appartement et de la grandeur de celui-ci. Heureusement, Maxyne avait trouvé un colocataire sinon elle n’aurait certainement pas pu rester. Et comme en plus, c’était Chance, le jeune papa ne manqua pas de la taquiner sur leur amitié ambiguë, même s’il trouvait que la blonde se comportait comme une maman pour lui. « Ewww ! Et puis quoi encore ? J’suis pas sa mère, non merci, la pauvre, elle en voit de toutes les couleurs. » Protesta-t-elle aussi vite. Chance restait un sujet sensible pour elle, un sujet où elle n’avait pas encore entériné toute son amertume alors elle n’arrivait pas à en rire aussi facilement que d’autres choses. « Et j’suis pas une froussarde, c’est juste que quand ton meilleur pote disparait pendant dix ans et qu’il te dit en revenant qu’il a failli y passer plusieurs fois, tu vois les choses différemment. » Finalement, il valait mieux orienter la conversation sur un autre point. Du coup, Maxyne demanda à Trey s’il avait revu d’autres personnes que leur père, Marc, Liam et elle depuis son retour. Il secoua la tête. Pressé par le temps, il avait déposé ses valises et essayé de trouver un travail à la salle de sport. « D’acc. On se croisera sûrement. J’y vais encore quand j’ai le temps. » Elle ne s’inquiétait pas pour lui. Son grand frère était un coach réputé de par la qualité de ses cours et aussi grâce à son blog et à ses posts léchés sur les réseaux sociaux. Il était pas mal suivi et sa présence dans n’importe quelle salle était un plus indéniable. De son côté, Maxyne venait parfois courir sur les tapis de la salle quand elle avait la flemme de se bouger dehors. Au détour de la conversation Trey proposa ensuite à Max de devenir la marraine d’Arun, ce qui la surprit puis l’enchanta. « Ce serait marrant que ce soit toi qui me l’annonces, ça. » La nageuse pouffa de rire. Elle, enceinte ? Ce n’était pas près d’arriver. « Hahaha ! Compte pas là-dessus. On les créera ensemble les bêtises, et c’est son papa qui deviendra fou. » La jeune femme serra l’enfant contre elle dans une étreinte affectueuse. Comme tout le monde avait terminé son morceau de gâteau, Maxyne proposa ensuite à Trey de faire le tour de l’appartement puisqu’il ne l’avait jamais vu en entier. C’est ainsi que le frère, la sœur et le petit Oakley continuèrent leurs douces retrouvailles dans une ambiance bon enfant.