SALOË - from hate to love or love to hate

Dernièrement, je croulais sous le travail. Je jonglais entre la firme et Freedom Animals dont j’avais prit les commandes de Siloë qui était trop occupée avec la radio en ce moment. Cela faisait deux semaines que nous nous étions pas vu. J’étais passé deux fois chez elle mais son colocataire m’avait informé qu’elle n’était pas là et que je devrais prévenir quand je passais. Siloë et moi passions toujours à l’improviste chez l’un ou l’autre et ce n’était pas Monsieur le colocataire qui changerait ça. Aujourd’hui je m’étais accordé une après-midi de repos pour décompresser et  une charmante jeune femme rencontrée sur la plage m’avait gentiment fait comprendre qu’elle me tiendrait compagnie.  Apres des ébats mouvementés et une bonne douche, ma belle connaissance est sur le départ. Elle me fait un bisou sur la joue et me mordille le lobe de l'oreille tout en glissant son numéro de téléphone dans ma poche arrière de jean. Je lui adresse un clin d'œil et m'apprête à l'accompagner jusqu'au porche de ma porte jusqu'à ce qu'une voix féminine et très familières retentisse dernière moi. Siloë !? Je ressens comme une pointe de jalousie dans sa voix. J'aime ça ! Ça me donne l'impression qu'elle me voit plus qu'un simple meilleur ami. Je me retourne pour lui répondre :
"C'est drôle, je me dis exactement la même chose quand je viens chez toi !"
Je lui décoche un clin d'œil pour lui montrer que c'est de bonne guerre mais je n'en pense pas moins... En effet, depuis quelques temps quand j'arrive à voir Siloë chez elle, je ressens comme une gêne. Je m'approche d'elle en souriant et lui dépose un bisou sur le front puis la regarde dans les yeux :
"Tu m'as manquée !"
Avant de trop m’égarer et de m’ouvrir davantage, je me dirige vers la cuisine afin de nous préparer de quoi se déshydrater car moi personnellement, j'en ai besoin !
"Alors, comment vas-tu ?"
J’ai toujours été soucieux de l’état d’esprit de Siloë, j’aime savoir tout ce qui se passe dans sa vie et je dois avouer qu’à première vu elle ne semble pas au meilleure de sa forme…

J 'étais content de la voir mais il est vrai que le fait qu'elle me voit avec une autre femme m'ennuyais légèrement. Je ne voulais pas qu'elle croit que je l'ai oublié même si toutes ces femmes que je mettais dans mon lit, je les y mettais pour l'oublier elle...pendant que Siloë s'attachait à son colocataire, moi, je ne m'attachais à personne...Mais d'un autre côté à voir sa réaction j'avais tout intérêt à feindre la gêne et à adopter une attitude détendu. Sa jalousie n'en serait que plus grande ! Mon léger pic face à sa remarque était passé comme une lettre à la poste. Ouf ! Entre Siloë et moi ça pouvait facilement basculer d'une ambiance comique à une ambiance glaciale ou même d'une ambiance glaciale à une ambiance forte chaleureuse d'ailleurs ! C'est pourquoi je ne savais jamais trop à quelle réaction m'attendre de sa part (ou même de la mienne d'ailleurs !).
« Qu'est ce qu'on fait ?! Non, non, non, qu'est ce que tu fais. Chez moi tu seras toujours la bienvenue. Tu ne me déranges absolument pas, passe même à 4 heures du matin si cela peut te faire plaisir ! C’est chez toi qu’il y a un parasite dont tu devrais rapidement te débarrasser avant qu’il se reproduise ! »
Je lui souris légèrement. Après tout, les filles que je ramène chez moi reviennent très rarement plusieurs fois et il est assez rare que Siloë tombe dessus. Pour finir elles ne sont que de passage dans ma vie, je les trouve bien trop faciles à séduire pour qu’elles marquent mon esprit. C’est là toute la différence entre nos deux situations…
Siloë posa sa main sur ma joue en m’avouant que je lui avais manqué. D’un sens je n’en étais pas tellement surpris, ça faisait seulement du bien de l’entendre. Je la regardais toujours dans les yeux un léger sourire sur les lèvres. J’entrouvrais légèrement ces dernières pour lui murmurer doucement :
« Ravi de l’apprendre »
Je restais ainsi à soutenir son regard et à entretenir cette proximité jusqu’à me tourner et à me rendre dans la lumineuse cuisine.
« T’inquiètes pas, je suis bien le premier à comprendre que le travail bien fait, ça prend du temps ! »
En effet, même si j’essayais de garder un mode de vie sain avec les énormes responsabilités qui pesaient sur mes épaules. Cela arrivait parfois que le boulot prenne tout mon temps.
« Ah !! D’où ta venue ! Tu espères que je te change les idées n’est ce pas ? »
Je lui décochai un large sourire.
« Moi…Eh bien…J’ai eu pas mal de travail aussi entre la firme et Freedom mais pas d’inquiétude, j’ai gérée. J’ai même encore une bonne idée qui sera plus que bénéfique pour mon image et celle de la firme mais aussi pour l’association ! »
Sur ces belles paroles, je lui tendis un verre de téquila.