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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Home is where the heart is | Ellis

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MessageSujet: Home is where the heart is | Ellis (#)   Home is where the heart is | Ellis EmptyJeu 6 Oct - 19:38

Depuis les quelques jours depuis lesquels je vis ici, je crois que je commence à me faire à mon nouvel environnement, je n'ai jamais été aussi enthousiaste en allant pourtant droit dans l'inconnu !

En temps normal, je dois bien avouer que j'aurais eu peur, ou du moins, vous savez, cette étrange sensation que l'on a, lorsqu'un mauvais pressentiment pointe le bout de son nez et que l'on se sent comme tomber dans le vide, comme si l'on ratait une marche... Mais non. Je me sens étrangement bien, à mon aise, prête à vivre mille et unes aventures dans cette magnifique ville. N'ayant d'ailleurs pas encore repris le travail, j'ai d'ailleurs tout le temps libre que je veux, je crois même que je pourrais en revendre tant j'en ai ! Réflexion faite, je pourrais utiliser ce temps pour faire la connaissance de nouvelles têtes, ainsi que des alentours: à quoi bon vivre dans une ville si ce n'est que pour la traverser sans y prêter la moindre attention, jour après jour ?

Défaisant mes cartons un a un tranquillement, aménageant le moindre bibelot, la moindre guenille destinée à mes après-midis de lecture, confortablement installée sur mon divan, je pense à tout et à rien. A mes colocataires, avec qui je me demande comment la cohabitation va se passer, par exemple. Mais je ne me fais pas trop de soucis. Ils semblent sympathiques, et je ne suis pas du genre acariâtre qui ne parle à personne alors... ça devrait sans doute le faire !

Terminant d'ailleurs de positionner le dernier d'une collection massive de polars au milieu de ses congénères, je me dirige vers la chambre d'Ellis, qui semble plongé dans la galère que celle à laquelle je viens de m'extirper. Adossée à l'encadrement de porte, bras croisés sur la poitrine, je lui demande dans un sourire compatissant:

- Salut ! besoin d'aide ?
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MessageSujet: Re: Home is where the heart is | Ellis (#)   Home is where the heart is | Ellis EmptySam 8 Oct - 1:29


THERE'S NO USE IN TALKING TO PEOPLE WHO HAVE HOME. THEY HAVE NO IDEA WHAT IT'S LIKE TO SEEK SAFETY IN OTHER PEOPLE. Je me suis levé avec détermination ce matin et avec la ferme intention de me mettre à véritablement déballer tous les cartons qui se retrouvent pour l'heure jonchés sur le parquet de ma chambre à coucher à l'instar de détritus laissés à l'abandon. Ils renferment des dizaines d'inestimables trésors, des babioles à l'importance sentimentale indéfinissable, des photographies vieillies par le temps qui passe et gagne à tout coup, ma collection de livres ainsi que de DVDs. Sont également répandues ça et là quelques affaires ayant appartenu à maman et que j'ai eu le courage d'aller récupérer chez elle avant de quitter Seattle et tout ce qui s'y trouvait. La propriété est désormais en vente et bien que ça me foute les entrailles en l'air, il n'y a plus rien que je ne puisse y faire. La racheter était bien évidemment une possibilité envisageable mais cela aurait voulu signifier rester là-bas, je ne m'en sentais pas capable. Je sais que je ne l'étais pas. Mon téléphone portable vibre sur le rebord de la fenêtre en ferraille, je plisse les yeux en sa direction et décide de finalement le laisser où il est lorsque je remarque que c'est un énième message provenant de mon paternel. Notre relation s'est améliorée depuis que je suis venu habiter chez lui le temps d'une semaine mais ce n'est pas demain la veille cependant que je le mitraillerai de messages textes comme il semble le faire depuis mon arrivée dans ce loft à l'esprit industriel moderne pour lequel j'ai craqué il y a de ça presque une semaine maintenant. Bien sûr, ça ne part pas d'une mauvaise intention pour le coup mais si je me suis mit à chercher un nouvel endroit où vivre, c'est bien à cause de son intrusion trop flagrante dans ma vie privée. Ça ne le regarde pas et je n'ai pas la moindre envie de lui en parler de toute façon. J'apprécie sa nouvelle gentillesse à mon égard mais cela ne veut pas pour autant dire que nous repartons immédiatement sur un lien familial étincelant d'amour. Loin de là, en réalité.

Penché au-dessus d'un carton grand ouvert, je balaie du regard les dizaines d'ouvrages littéraires entassés les uns sur les autres. Mes plus proches amis me disaient toujours que j'ai raté ma vocation de libraire ou de bibliothécaire. Quand on se rend compte de tous les bouquins que j'ai en ma possession, ils n'avaient peut-être pas entièrement tord. Je relève la tête en direction de l'étagère métallique que j'ai acheté et monté en voulant rester fidèle à la décoration et l'esprit général de l'appartement. Elle est encore vide, il n'y a plus qu'à organiser mes livres et autres babioles sans forcément grand intérêt dessus. Je parcours l'intégralité de la pièce du regard et remercie intérieurement Axel, l'ami de mon père que je n'ai connu qu'en arrivant en Nouvelle-Zélande, de bien avoir voulu m'apporter son aide pour transporter tout mon bordel infâme entre ces quatre murs. Sans sa force et ses bras courageux, j'aurais eu un mal de chien à m'en sortir. Même avec la présence de mon père. J'inspire un grand coup et m'accroupis sans attendre pour fourrer mes mains dans le carton et en ressortir une pile conséquente de livres grand format. Concentré et plongé dans mes pensées, je sursaute et fais volte-face lorsque j'entends une voix féminine retentir dans mon dos. « Salut ! Besoin d'aide ? » Le sourire amical et empli de compassion que m'affiche ma nouvelle colocataire, la troisième sublime pièce du loft qui vient tout juste d'aménager avec Bastian et moi, je laisse échapper un léger rire et laisse mes épaules s'effondrer en affichant une mine désespérée. « Ça se voit à ce point que je suis en train de galérer comme un con, là ? » Les bras croisés sur sa poitrine et adossée contre l'encadrement de la porte de ma chambre, qui était manifestement restée ouverte sans que je ne m'en souvienne, elle a une allure irréprochable et quelque chose en elle me donne envie d'être furieusement sympathique à son égard. Je ne sais pas, elle semble fantastique. Je dépose la pile de livres sur l'étagère et pose mes mains sur les hanches en soufflant un bon coup, la tête penchée vers cette nouvelle compagnie. « Si jamais tu as le courage de m'aider à mettre de l'ordre dans cette bibliothèque de fortune, je veux bien ouais, carrément ! C'est gentil à toi. » Je lui affiche un large sourire en guise de remerciement et me penche à nouveau devant le carton pour en ressortir de nouveaux ouvrages. « Tu t'en sors de ton côté ? Hésite pas à me faire signe si jamais t'as besoin de bras musclés pour t'aider. » Je lui fais un clin d'oeil avant de rire à nouveau. C'est surtout pour la taquiner que je lui dis ça puisque je sais qu'elle travaille dans la police et que, par conséquent, elle devrait avoir suffisamment de force physique pour s'en sortir. Mon caractère naturel et franc avec tout le monde me pousse cependant à faire des blagues. Aussi stupides soient-elles.
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