contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Six mois. Six longs mois. Qu’Arielle n’était plus parmi vous, qu’elle ne reviendrait jamais. Six mois qu’Azraël était revenu à Island Bay. Six mois que tes enfants n’avaient pas vu leur mère, puisqu’elle avait préféré continuer le tournage de son film que d’être un peu présente pour sa famille avec cette perte soudaine. Tu continuais d’en vouloir, énormément, à Lorena. Elle avait changé, n’était plus cette femme dont tu étais tombé amoureux, que tu avais aimé plus de tout et avec qui tu t’étais marié. Bien sûr, elle t’avait donné quatre magnifiques enfants, et avait partagé plus de quinze ans de ta vie : c’était merveilleux. Mais vos chemins se sont séparés, pour des choix que vous n’aviez pas en commun. C’était presque prévisible, même si t’aurais aimé que ça se termine autrement, ne serait-ce que pour vos enfants. Tu savais pertinemment que les tensions régnaient encore ; Aela et sa mère, Aela et Azraël… La cadette t’en avais parlé, elle te parlait beaucoup. Et tu avais beau lui demander de ne pas en vouloir à son grand-frère, elle n’en faisait qu’à sa tête. Quant à l’animosité entre tes fils, tu n’avais pas particulièrement remarqué de changements. Mais après tout, tu n’étais pas avec eux tous les jours. Même si tu essayais de ne rien rater, tu ne pouvais pas tout savoir. Six mois. Si longs mois que vous ne vous étiez pas retrouvés, en famille. Ou presque. Tu n’avais pas proposé à Lorena de venir ; pas juste pour un soir. Alors qu’aux enfants, tu avais demandé à chacun de venir. Un dîner avec papa ? T’avais peut-être omis de préciser à Aela qu’Azraël serait là. Elle aurait été capable de ne pas venir, si elle l’avait su. Tu avais fait en sorte de Joan et Basile ne soient pas là, pour vous laisser l’intimité d’une famille toujours en deuil. Ils avaient parfaitement compris. La table était mise, ton tablier noir par-dessus la jolie chemise bordeaux que tu avais sorti pour l’occasion. Une chemise que tu aimais dé-sophistiquer en retroussant les manches, dévoilant les tatouages gravés sur ta peau et avec un jean ; tes rangers, toujours aux pieds. En plein dans ta cuisine, la musique a fond dans la maison comme à ton habitude, tu n’entendais pas si quelqu’un rentrait. Mais tu n’avais pas vraiment peur qu’on puisse rentrer, c’était pas habituel dans le coin. Island Bay était une ville tranquille, et c’est bien pour ça que tu l’avais choisie, il y a vingt ans. Dans le four : les lasagnes à la béchamel dont tu avais le secret. T’étais tellement à fond en train d’écouter le dernier album que tu venais de produire, prit par ta cuisine, que tu n’as pas entendu la porte de la maison s’ouvrir.
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Sujet: Re: we are family (walsh) (#) Ven 23 Oct - 19:38
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Sujet: Re: we are family (walsh) (#) Jeu 5 Nov - 15:54
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Sujet: Re: we are family (walsh) (#) Jeu 5 Nov - 18:16
we are family
I could never find the right way to tell you have you noticed I've been gone? 'cause I left behind the home that you made me but I will carry it along. @romeo walsh@avery walsh@aela walsh
Encore cinq cent mètres. Le cœur qui s'accélère, le pas aussi alors que la maison familiale se rapproche. Ça m'avait hanté toute la journée, ne sois pas en retard une raison rationnelle de stresser, mais force était de constater que, même à l'heure, la situation me terrifiait. J'étais toujours pas bien fier de ma prestation en tant que fils, que frère, que membre de cette famille en définitive. Alors même si arriver en avance et plein de volonté ne me sauverait pas de l'animosité d'Aela ni même de la distance d'Avery, je me disais que ça avait le mérite de montrer une certaine bonne volonté et suffirait à me détendre. J'avais tort. Tellement tort.
C'était pas tant l'envie de passer du temps avec eux qui manquait, après quatre années d'absence totale et au moins quinze de cette relation distante, ça sonnait même plutôt bien. A l'exception près que cette distance je m'étais appliqué à l'installer depuis si longtemps que j'étais pas certain de pouvoir simplement faire machine arrière. Et puis on avait pas grand chose en commun alors va trouver un sujet de discussion, qu'est ce qu'on peut bien dire à un musicien même ?Comment va ta guitare ?Quoi de neuf au solfège ? j'en savais foutrement rien du coup je préférais généralement m'abstenir.
Alors ces derniers temps, ça sonnait presque plus comme une découverte qu'un retour. Avais-je seulement déjà été là ? Pleinement et entièrement ? Et avec Arielle qui manquait désormais, tout ça semblait encore plus lointain.
Bien sur, j'avais pas été le seul à briser cette famille. Le départ de ma mère avait mis un premier coup, mais, au delà de l'avoir bien vécu, ça m'avait ouvert les yeux à l'époque. Sur les possibilités de devenir quelqu'un en dehors de tout ça, d'être quelqu'un d'autre, ça avait du germer à ce moment. Le début d'un processus lent, minutieux, solitaire et maintenant que tout était accompli il semblait être trop tard pour recoller les morceaux. Mais mon père semblait déterminé à essayer, on s'entendait même plutôt bien depuis mon retour. C'est sûrement aussi pour ça que j'acceptais d'être là, pas convaincu que ça se passerait bien pour autant, mais prêt à essayer.
J'ai sonné et patienté quelques instants, je me suis dit qu'il devait être occupé ou avoir les mains prises, et puis ce n'était clairement pas Aela qui se précipiterai pour venir m'ouvrir, Avery non plus d'ailleurs. Puis j'ai repensé aux mots de mon père qui me disait de faire comme chez moi, que j'étais le bienvenu. Alors après avoir pris une dernière grande inspiration, un dernier bol d'air frais avant de me confronter à cette atmosphère oppressante, j'ai ouvert la porte et suis entré, sans grande confiance.
Des éclats de voix au loin. Aela. Un frisson qui parcourt l'échine, un pas de plus, une petite toux gênée pour signaler ma présence, même si elle ne serait probablement pas gênée que j'ai entendu, sa rancoeur n'était un secret pour personne après tout. Mais j'ai essayé de rester calme, de faire au mieux pour que ca se passe bien, Bonsoir à toi aussi Aela. un calme qui n'a pas du aider ma réputation de mec hautain, mais bon, je voyais pas franchement comment faire mieux. Je saluais ensuite Avery et mon père d'un signe de tête. J'étais assez gêné en croisant le regard de mon père, alors j'ai proposé, un peu hésitant et à demi-mot Je... je peux repartir sinon, je voulais vraiment pas gâcher la soirée je savais que ça comptait pour lui, et que la réaction d'Aela, aussi vive soit-elle pouvait être compréhensible. Il refuserait surement, justement parce que comptait pour lui, mais je voulais pas non plus le forcer à rester dans cette position inconfortable.
@made by ice and fire.
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Sujet: Re: we are family (walsh) (#) Lun 16 Nov - 17:16
T'avais prévu ce repas pour donner une seconde chance à votre famille. Vous aviez eu beaucoup de difficultés à tous vous voir, depuis l'enterrement d'Arielle. Leur mère était la première à n'avoir fait aucun effort selon toi, mais tes enfants n'étaient pas de meilleure foi. Alors pour toi, il était décisif de forcer les choses. Tu ne pouvais plus perdre de temps. Ton infarctus t'avait ouvert les yeux sur beaucoup de choses, et la mort de ta fille aînée n'avait fait que les garder plus ouverts : le temps passe et personne ne sait ce qui l'attend demain. Tu n'as pas de temps à perdre avec des tensions familiales incessantes pour des futilités. Et tu comptais bien ouvrir les yeux à tes enfants grâce à cette soirée. T'entends pas quand Avery toque, ni même quand il lance un Salut faussement enjoué. C'est quand tu décides de te servir un nouveau verre de blanc que tu tombes sur ton second fils, un petit sursaut de surprise avant d'éclater de rire. « Oh, fiston ! Comment tu vas bonhomme ? » tu demandes en posant la bouteille de vin que tu avais dans la main pour prendre ton fils dans les bras. Tu ne manques pas de remarquer les poches plus foncées soulignant son regard, marquant les heures de sommeil qu'il lui manque toujours. Attentif, tu y faisais attention depuis quelques mois. Tout comme tu faisais attention à ta fille qui ne manque d'ailleurs pas d'arriver avec sa discrétion habituelle. Tu baisses le son des enceintes placées un peu partout dans la maison grâce à ton téléphone pour regarder ta pile électrique de fille débarquer dans la cuisine. « ça va crevette ? t'es en forme ce soir. J'espère que les lasagnes seront toujours aussi bonnes. » tu réponds en lui faisant un clin d'œil alors qu'elle t'embrasse la joue. « Je vous sert quoi à... » tu n'as pas le temps de finir ta phrase que ça sonne. Azräel. Ton regard se pose automatiquement sur Aela qui commence à virer au pivoine alors qu'elle comprend qui vient de sonner. Si le gimmick de guitare que tu écoutais n'était pas là, un beau blanc se serait installé entre vous. Heureusement la musique comblait la tension devenue palpable. Tu lèves les yeux au ciel quand ta fille commence à se plaindre de la présence de son ainé. Tu ignores alors ta fille comme si c'était un caprice d'enfant gâtée pour te diriger vers la porte d'entrée, mais ton fils apparaît dans l'encadrure de la porte, et tu lui souris. « Az', bienvenue à la maison mon grand. » tu l'enlace paternellement pour retourner en direction de la cuisine quand Azraël annonce qu'il peut repartir si sa présence dérange. « Certainement pas. Ici c'est chez moi, et que je sache, j'invite encore qui je veux. » tu réponds instinctivement en fusillant du regard la dernière, attendant juste qu'elle fasse encore une remarque pour lui tomber dessus, comme à cette époque où vous viviez encore tous ensemble. « Je vous sert quoi à boire ? J'ai des sodas, Avery si tu veux ! Sinon j'ai ouvert vin blanc. Mais j'ai du whisky, ou du rhum si vous voulez un planteur. » tu finis par dire, ouvrant les festivités et coupant tout possible blanc.