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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 just one life without you (bailey)

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MessageSujet: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyDim 25 Oct - 14:34


just one life without you
@bailey hastings

Un œil sur Arun en train de courir comme un cabri dans le parc, sa doudoune sur le dos -on dirait un esquimau-; l'autre sur le livre que tu essayais de lire depuis une heure que vous étiez là. Mais c'était compliqué, quand dès qu'un enfant poussait un cri, tu levais le nez en ayant l'impression que c'était ton fils qui venait de se faire une fracture ouverte. Papa poule quand tu nous tiens... T'arrivais clairement pas à te détacher plus de cinq secondes de l'endroit où se trouvait ton fils : pourtant, il était juste devant toi, il savait qu'il n'avait pas le droit d'aller ailleurs, et peut-être qu'il n'en avait même pas envie. T'avais jamais été un grand lecteur, mais t'avais emprunté ce bouquin chez ta mère, après être allé la voir pour lui annoncer ton retour, définitif, et surtout, l'existence de son petit fils. La colère de ta mère est vite passée, en tout cas, devant Arun. Parce que dans les messages qu'elle t'envoie, tu sent toujours cette rancœur, même par écrit. Mais tu ne pouvais pas lui en vouloir, elle avait raison, et t'avais eu tord de lui cacher qu'elle était grand-mère. Même si pour le coup, tu n'as pas échappé aux remarques cinglantes sur ton "choix" de compagne qui n'était pas "adéquat" pour reprendre ses mots. Ta mère avait toujours voulu garder un œil sur tes fréquentations, et c'était bien pour lui donner tord que tu faisais tout ce qu'elle n'aimais pas, quand t'étais ado. Mais avec Sixtine, ça avait été différent. Un coup de foudre, un accident, et Arun était là. D'ailleurs ta mère n'a pas hésité une seconde avant de te parler de cette jeune fille qu'elle a toujours aimé et toujours voulu te voir épouser. Bailey Holt. Quand tu repenses à ta meilleure amie de l'époque, un sourire niais se dessine sur ton visage, évidemment, tu n'en a pas conscience. Et puis, il est bien vite remplacé par une moue, plus triste. Ta mère t'a toujours dit que Bailey était faite pour toi, mais vous n'étiez qu'amis, à l'époque. Et puis la jeune femme est partie en Amérique pour un échange et est rentrée avec un fiancé au bras et un bébé en route. Ou peut-être que ça s'est pas passé dans ce sens, mais en tout cas, ça avait été assez vite. Quand t'y pense, t'avais pas d'avis à donner là dessus, t'avais pas fais mieux. Quand ta mère t'en a parlé, t'as presque hésité à lui répondre qu'elle était mariée. Après tout, ça fait onze ans que tu ne l'as pas vue. Pour son bonheur, t'espérais qu'elle soit toujours avec ce Jame, l'homme parfait, il paraît.
En tout cas, t'arrivais clairement pas à te mettre dans ce bouquin, combien de pages t'avais réussis à lire depuis que t'étais là ? Trois ? Tu soupires en refermant le livre, dont tu n'avais même pas fait l'effort de retenir le titre, pour te concentrer sur ton petit garçon. Un large sourire se place sur ton visage alors que tu vois qu'il jouait avec un jeune garçon qui avait l'air d'avoir son âge; à quelques mois près, c'était tellement dur avec les bambins. Leurs babillements te faisaient rire. Tu comprenais rien à ce qu'ils se disaient, mise à part quelques mots qu'ils devaient avoir appris tous les deux respectivement. D'un coup, Arun se met à signer devant ce bébé : pour lui, la langue des signes était plus simple, alors il pouvait presque tenir une vraie conversation. « Oh Arun, non mon loup. Tu ne peux pas signer avec tout le monde, il ne te comprendra pas. » tu lances à son attention, en te rapprochant d'eux pour venir t'accroupir par loin d'eux. « Salut toi, comment tu t'appelles ? » tu demandes en souriant au petit garçon, s'il acceptait de te répondre. Quant à ton blondinet, il comprend rapidement et arrête de s'exprimer avec ses mains pour reprendre leurs babillements. T'en profites pour balayer le parc du regard, à la recherche des parents du nouvel ami de ton fils, tout en restant près d'eux. Ton regard s'arrête sur une silhouette qui se dirige vers vous. Des cheveux longs, rappelant la couleur du feu avec les rayons du soleil qui venaient éclairer le visage de la jeune femme qui se rapprochait. Tu te relèves sans quitter des yeux ce visage que tu connaissais par cœur malgré le temps qui vous avait séparé. « Bailey ? »
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyLun 26 Oct - 5:33


Les yeux parcourant distraitement les lignes d’un roman policier, Bailey relève très régulièrement la tête pour vérifier que tout va bien pour son fils. Enfin, tout va bien… C’est une notion relative, bien entendu. Même à un peu plus de deux ans, Ethan sent bien qu’il y a quelque chose qui cloche à la maison. Rien que pour ça, Bailey se sent horriblement coupable. Mais à cet instant précis, le bambin ne semble avoir rien de tout ça en tête. Il s’est trouvé un copain de jeux, apparemment, ce qui fait sourire la maman. Les choses peuvent être tellement simples, à cet âge-là. Aujourd’hui, elle a promis de délaisser ses copies et ses préparatifs pour les cours à venir afin de se consacrer entièrement à lui. C’est vrai que maintenant qu’ils sont au parc et qu’il s’amuse bien sans elle, la trentenaire en profite pour se poser un peu. Mais avant d’arriver dans ce paradis pour enfants, ils en ont déjà fait, des activités. Ethan semble néanmoins absolument infatigable, peut-être la faute à la dose de sucre qu’il a exceptionnellement engloutie aujourd’hui. Il a babillé qu’il voulait en partager avec Kayla, partie, elle, en excursion avec son papa. Chacun de leur côté. Est-ce que, par sa propre faute, leur vie familiale en sera désormais réduite à ça ?

Chassant de sa tête les interrogations et autres doutes qui menacent d’envahir son esprit, Bailey range son bouquin dans son sac et se lève prestement. Elle a envie de se rapprocher de son fils, qu’elle préfère ne pas regarder de loin pendant trop longtemps. Et puis elle aimerait bien aussi voir qui est ce petit garçon qui semble lui donner le sourire depuis quelques minutes déjà. La prof avance donc d’un bon pas vers eux, avant de repérer une silhouette qui en fait de même. Il arrive auprès des garçons avant elle, il doit sûrement être le papa de l’autre - enfin du moins, elle l’espère. Mais alors qu’elle se trouve seulement à quelques mètres, la prof se fige. Cette voix… Elle ne l’a plus entendue depuis des années et des années, mais elle la reconnaîtrait entre mille. Cette silhouette virile… Ça ne peut être que lui. Pourtant, ce n’est pas possible. Il n’est pas censé être ici. Il est parti. Et pourtant… C’est son prénom qu’il prononce. Avant, elle adorait quand il l’appelait B. Mais ça, c’était avant… « Trey ?! » Elle est stupéfaite de tomber sur lui, il n’y a pas à dire. Son coeur rate un battement quand leurs yeux se croisent. Il est toujours aussi beau. « Mais… Qu’est-ce que tu fais là ? Depuis quand tu es revenu ? » Elle a un peu perdu contenance, la rouquine. Mais elle s’efforce de se reprendre. Un sourire éclaire son visage, parce que son coeur se réchauffe un peu en voyant celui qui a été son meilleur ami pendant si longtemps. Ils ne se sont pas parlé depuis longtemps, mais il faut croire qu’il y a certaines choses qui ne changent pas. « Je te présente Ethan, mon fils. Il a un peu plus de deux ans. » Bailey ébouriffe les cheveux de son blondinet, qui en-dehors de la couleur capillaire lui ressemble drôlement, paraît-il. Puis elle glisse un regard à l’autre bambin et lui adresse un sourire. « Et lui, comment il s’appelle ? » Elle n’ose pas demander le lien de Trey avec lui, espérant qu’il l’explique lui-même.
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyLun 26 Oct - 18:51


just one life without you
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Si tu t'attendais à rencontrer B. ici... ça faisait des années que tu ne l'avais pas appelée B. , des années que tu ne l'avais pas appelée tout court... Après son mariage, tu t'étais volatilisé, envolé vers d'autres contrées. T'as découvert l'Afrique du Sud, ça t'a permit de prendre du recul. Mais sur quoi ? T'as pensé à elle durant tout ton voyage, et quand t'es rentré, c'est comme si t'avais eu qu'une envie : oublier la jolie rousse. Mais Bailey Holt, on ne l'oublie pas comme ça. Tu te surprend à l'appeler par son vrai prénom, pas par cette simple initiale qui était ta manière de l'interpeller en général. Justement, ça faisait trop longtemps. Et puis, ça t'a même pas traversé l'esprit d'utiliser son surnom de l'époque. Après tout, c'était quand vous étiez ados. Elle n'aimait peut-être plus qu'on l'appelle comme ça. Tu te redresses pour la regarder, elle n'avait pas changé. Bon, d'accord, quelques marques signifiant qu'elle avait passé la trentaine, mais ses yeux verts étaient toujours aussi lumineux et brillants, ses cheveux roux toujours aussi longs et son sourire… Toujours aussi communicatif. Tu ne contrôles pas ton propre sourire sur ton visage qui s'agrandit quand elle prononce ton nom et qu'elle te demande depuis quand tu es rentré. Tu balbuties quelques sons qui ne veulent rien dire, toujours sous le choc d'avoir retrouvé une des femmes qui avait le plus compté pour toi dans ta vie. « Depuis... euh, quelques semaines ?... Début septembre, en fait. » tu passes ta main dans ta nuque, gêné de paraître ainsi devant elle. Comme un gosse qui subissait une interrogation surprise. Tu ne réponds pas à sa première question, l'ayant presque oubliée tant ça semblait évident, comme sa présence à elle l'était aussi quand tu réfléchissais un peu, d'ailleurs. Tes yeux font des aller-retours entre elle et le bambin qui jouait avec ton fils pendant qu'elle t'explique. Son fils. Forcément. Alors elle était toujours avec son mari ? Il avait que deux ans, il y avait de fortes probabilités. Tu n'as pas le reflexe de regarder sa main, voir si elle portait une alliance. Mais quand tu observes le visage du dénommé Ethan, ça sonne comme une évidence. C'est vrai que c'est le portrait craché de Bailey. Tu te souviens les photos de naissance que sa mère te montrait quand tu allais dans leur ferme pour passer l'après-midi avec la seconde fille Holt, et un sourire, niais à nouveau, se forme au coin de tes lèvres. Tu te reprends finalement quand elle demande pour Arun. « Arun. Je, euh... Il a deux ans et demis. » Tu ne rajoutes pas ce qui semblerait être le plus important de la conversation, et ce n'est qu'après que tu t'en rend compte : elle ne savait pas que tu avais eu un enfant, t'avais expressément demandé à Maxyne de garder le secret avec tout le monde. Seul un petit groupe restreint était au courant. « C'est mon fils. » tu rajoutes finalement en regardant le mini-Oakley qui écoutait attentivement ce que vous vous disiez. Puis les garçons reprennent leurs jeux tandis que tu te retrouves face à Bailey, droit comme un piquet. T'avais rarement été gêné devant elle, mais aujourd'hui, la retrouver après une décennie, après tout ce qui était arrivé dans ta vie et qui avait dû arriver dans la sienne... C'était comme si vous aviez vécu une vie entière, l'un sans l'autre. Elle a qui tu disais tout était devenue une inconnue, que tu étais néanmoins ravi de revoir. « Comment vas-tu ? Que... Tu deviens quoi ?  » tu hésites à poser ta dernière question, mais tu finis par préférer ne pas lui parler de son époux. Ou peut-être qu'ils n'étaient plus ensemble. « Je suis vraiment heureux de te voir... ça faisait si longtemps. » tu rajoutes, ce sourire gêné en coin, comme s'il était devenu permanent depuis que Bailey avait fait son apparition.
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyMar 27 Oct - 3:51


Malgré les années passées, malgré tout le reste, c’est aussi un sourire qui se dessine sur le visage de Trey. Et quel sourire… C’est celui qui l’a fait fondre pendant dix bonnes années, depuis l’instant où ils ont été placés côte à côte en cours de sciences de la vie et de la terre à l’âge d’onze ans, jusqu’à ce qu’elle finisse enfin par remarquer quelqu’un d’autre que lui alors qu’elle était dans une toute autre contrée. Et depuis, onze années se sont écoulés, onze années durant lesquelles leurs contacts se sont réduits significativement avant de devenir adolescents. Pourtant, aujourd’hui, elle a presque l’impression de se retrouver projetée en arrière, quand elle n’était encore qu’une adolescente minaudante. Sauf que, bien évidemment, ce n’est pas le cas. Trey a beau avoir le même sourire, toujours aussi charmant, elle ne peut s’empêcher de dénoter dans ses yeux une perte d’elle-ne-sait-trop quoi, un changement aussi infime que subtil, comme si depuis la dernière fois qu’elle lui a parlé, il a dû affronter des épreuves qui l’ont forgé davantage. Et elle-même n’est assurément plus pareille qu’à vingt et un ans, ne serait-ce que parce qu’elle a quatre ou cinq kilos en plus, dont elle n’a jamais réussi à se débarrasser depuis sa dernière grossesse. Elle a presque honte qu’il le remarque, alors qu’il s’en fiche très certainement, alors qu’elle est encore mariée… Mais il faut croire que les vieilles habitudes ont la vie dure, or elle a cherché à lui plaire pendant tellement longtemps que ça en deviendrait presque un réflexe.

« Eh bien… Bon retour au bercail, alors. » Il a l’air gêné. Elle aussi est un peu empruntée. Dire qu’avant ils partageaient quasiment tout, n’avaient presque aucun secret l’un pour l’autre et passaient une très grande partie de leur temps fourrés ensemble… Aujourd’hui, une simple conversation les mettait dans une sorte d’embarras palpable, des retrouvailles à l’improviste démontraient à quel point ils s’étaient perdus de vue. Bailey en ressent un pincement au coeur, mais après tout, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. « Salut Arun. » Comme elle l’a deviné, il a presque le même âge qu’Ethan, un tout petit peu plus. Mais ce qu’elle attendait surtout de savoir, c’était qui était ce bonhomme tout mignon par rapport à lui. « Ton fils ? » répète-t-elle, surprise. Elle n’aurait sans doute pas dû l’être. Pourtant, elle l’est. Même sans avoir de contacts directs avec lui, la rousse se demande comment elle a pu passer à côté d’une telle information. « Alors tu es un mini Oakley » souffle-t-elle en se penchant pour pincer affectueusement la joue du petit garçon, qui lève vers elle des yeux d’un bleu étonnant. Elle cherche des signes de ressemblance avec Trey et c’est vrai qu’ils sont là. « Il est très mignon, mais ça ne m’étonne pas puisqu’il vient de toi. » Ces mots ont à peine franchi ses lèvres qu’elle les regrette. Si ça se trouve, il va penser que c’est déplacé. Parce que… Qui dit enfant, dit femme. Alors comme ça, il s’est casé, lui aussi. Bien sûr qu’il s’est casé. Il est bourré de qualités, sans compter son physique très avantageux. N’importe quelle femme voudrait être avec lui… Et alors qu’ils approchent leurs trente-cinq ans, quoi de plus normal de se poser ? Pourtant, un pincement étreint le coeur de Bailey. Ça lui fait tout drôle, même si elle refuserait de l’avouer à haute voix, y compris si ses soeurs la torturaient avec le feu. « Alors, tu… Euh… » Elle veut lui demander s’il s’est marié. Elle-même baisse les yeux vers sa main gauche, désormais dénuée d’alliance. Elle l’a retirée il y a quelques semaines déjà, quand elle s’est séparée de James - pas pour signaler qu'elle est libre ou pas, mais bel et bien parce qu'elle ne revête malheureusement plus la même signification à ses yeux. Mais ce n’est pas le moment d’y penser. « Enfin, il faudra que tu me présentes sa maman alors, à l’occasion. »

Bailey lève à nouveau les yeux vers Trey, en lui adressant un sourire bienveillant. Tant qu’il est heureux, alors elle est heureuse pour lui - c’est tout ce qui compte. Il lui demande même des nouvelles, tout naturellement, et elle est soulagée que ça l’intéresse encore. « Je… Je suis pas sûre d’avoir grand-chose à raconter, au final. Tu as déjà rencontré la plus belle chose qui me soit arrivée depuis la dernière fois qu’on s’est vus. » Elle glisse à nouveau un regard vers Ethan, très peu intéressé par les adultes et beaucoup plus par ses jeux d’enfants avec Arun. Le regard de la rousse s’attendrit. « Qui aurait cru qu’un jour, nos enfants joueraient ensemble ? » Elle échange un regard complice avec lui. « Je suis toujours prof au lycée du coin, je n’ai pas encore pété un câble. Et Kayla a onze ans maintenant, t’imagines ? » Trey a déjà vu sa fille, alors bébé, à son mariage. Dans un autre temps, presque. « Moi aussi… Je suis très contente de te voir, vraiment. » Sa sincérité resplendit dans son sourire et dans ses yeux. « Et toi ? Tu dois avoir beaucoup plus de choses intéressantes à raconter. Qu’est-ce que tu deviens ? Tu es rentré pour de bon ? »
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyMar 27 Oct - 19:09


just one life without you
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C'est le cœur en miettes que tu retrouvais celle qui l'avait un jour fait battre à une telle vitesse que tu avais presque oublié ce sentiment. T'avais jamais accepté l'évidence. Pourtant, Maxyne t'en avait déjà parlé. Mais tu faisais que nier, encore et encore, jusqu'à ne plus tenir de la voir accrochée au bras de son nouveau mari, le jour fatidique de son mariage. La voir dans sa magnifique robe blanche, c'était presque une torture. T'avais accepté la naissance de Kayla avec un pincement au cœur : t'avais mis ce sentiment sur le dos d'une innocence perdue; B. n'allait plus faire attention qu'à toi, elle avait aussi un petit bout de chou à s'occuper. Mais le mariage, c'était la goutte de trop. T'as pas su assister à leurs vœux jusqu'à la fin, t'as fui pour découvrir le magnifique terrain, presque féerique, dans lequel ils avaient décidé de vivre ce qui allait être le plus beau jour de la vie de ta meilleure amie. Ce jour là, t'avais même emmené une cavalière qui n'avait rien de bien intéressant, juste pour ne pas venir seul. Finalement, elle aussi, tu l'as lâchement abandonné pendant qu'elle espérait recevoir le bouquet, au traditionnel lancé. Heureusement qu'elle l'a pas eu, d'ailleurs. C'est à partir de là, que Maxyne s'est permise de t'en parlé. Mais t'as nié, encore et encore. T'étais heureux pour Bailey, mais tu perdais celle que tu considérais comme ta meilleure amie depuis dix ans, avec ces bêtises. Enfin, c'était ce que tu disais à l'époque. Des bêtises, un coup de foudre. Elle t'en avait parlé en long, large et en travers de son James. T'avais dû l'écouter pendant des heures quand vous vous appeliez parfois le week-end, alors qu'elle était en Amérique et toi sagement à Island Bay. Tu pensais pas qu'elle reviendrait enceinte et que le mariage serait imminant. Non, tu pensais pas. Retrouver la belle rousse dans un endroit aussi banal qu'un parc pour enfants était presque inespéré. Tu redevenais un gosse devant elle, bégayant et titubant. Elle te souhaite un bon retour à la maison et tu lui répond en un sourire discret. C'était pas le genre de retour que tu aurais aimé faire, mais t'en oubliait presque ses raisons particulières, en revoyant Bailey.  Elle te présente son fils et tu fais de même, oubliant même de notifier qu'il l'était : c'était si évident pour toi. Son visage dépeint sa surprise quand tu lui annonces; c'est vrai que c'était un peu particulier de vous retrouver aujourd'hui avec chacun un enfant, alors qu'à l'époque vous partagiez tout. Elle n'avait sûrement même pas été mise au courant que tu étais partis pour rejoindre ta copine, il y a deux ans. Tu rougis rapidement quand elle complimente ton fils, te complimentant par la même occasion. « Haha, tu trouves ? » tu demandes, un sourire taquin au coin des lèvres. Tu remarques néanmoins la confusion dans laquelle semble se trouver la jolie rousse après la remarque qu'elle t'a fait, alors tu en profites pour te mettre dans la même position qu'elle, la mettant un peu plus à l'aise. « Je dois dire qu'Ethan te ressemble comme deux gouttes d'eaux. Il est très beau. » tu souris honnêtement. Puis Bailey évoque la mère d'Arun, que tu semblais presque avoir chassé de tes esprits quelques instants. Ton sourire se perd un peu pour laisser place à une moue, navré. « ça risque d'être compliqué. On n'est plus ensemble, d'où la raison de mon retour. Et puis, si je savais où elle était, je ne serais peut-être pas au parc aujourd'hui. » tu réponds, riant à moitié de ta situation. Oui, ça te faisait bien rire, mais d'un rire jaune, un peu dégouté de ce qu'il t'étais arrivé. T'étais quelqu'un d'humble, mais ton égo en avait quand même prit un coup. Comme un goût de déjà-vu, cette femme à qui tu t'étais réellement attaché t'avait été retirée. Tu changes alors de sujet pour lui demander ce qu'elle devient, hésitant même à lui demander pour James; ce sera pour plus tard. Tu souris quand elle évoque à nouveau Ethan, te tournant vers vos deux garçons, les bras croisés. Tendrement, tu remarques avec quel genre d'amour elle regardait son fils. Les yeux verts de Bailey étaient amplis d'un sentiment tendre, vrai et incontestable. « C'est vrai ça. Mais finalement, c'était presque écrit. » tu rajoutes à sa question, un léger goût amer tout de même. Si tu avais réagis plus tôt, peut-être que vos enfants auraient été frères et sœurs. Mais finalement, au vu de votre amitié, c'était presque évident qu'ils s'entendent, eux aussi. Elle évoque Kayla, qui devait avoir bien grandit. T'acquiesce, repensant à ce joli bébé potelé qui t'avait été présenté. « Elle doit être une belle et grande fille maintenant. Comment va-t-elle ? Onze ans, attention, c'est bientôt les petits copains. » tu lui fais un clin d'oeil. Onze ans, c'était l'âge auquel vous vous étiez rencontrés. Tu savais de quoi tu parlais. Tu Souris finalement sincèrement pour lui dire que tu étais heureux de la revoir. Ca faisait si longtemps, et elle son sourire à elle était toujours aussi resplendissant. Elle t'avait manqué, finalement. T'avais essayé d'enterrer ces années, mais elle ressurgissaient pour te gifler à pleine vitesse. Comment oublier ? Elle te retourne la question quant à ce que tu as pu faire, voir et devenir pendant tout ce temps. Tu souris, gêné, parce que finalement, tu n'avais pas beaucoup changé. Arun était ce qui t'avait le plus apporté ces deux dernières années. « Bah écoutes, mise à part ce monsieur-là et les voyages, pas grand chose. Je suis rentré pour de bon, j'ai trouvé à acheter à North Bay. Mais ouais, j'ai beaucoup voyagé. Je suis tombé amoureux de l'Asie, mais ça, tu l'avais prédit. » tu souris en te remémorant ce jour où tu avais réussit à l'appeler pendant que tu avais accompagné Maxyne aux Jeux-Olympiques de Tokyo. T'avais adoré la ville, et le peu de culture que tu avais pu découvrir; B. t'avait dit que tu finirais par vivre là-bas, si tu suivais tes rêves. T'y a vécu deux ans, et c'est vrai que ça te manquait, même si finalement la maison te manquait aussi. « J'ai reprit un poste de coach sportif à la salle de sport de la ville, et puis je fais des cours sur mesure pour des particuliers aussi. A force de voyager, j'avais fais un blog. Aujourd'hui il est un peu en attente, parce qu'à part Island Bay, je n'ai pas grand chose à montrer mais... Dans quelques années, quand Arun sera plus grand, je veux lui faire découvrir d'autres pays. Pour l'instant, je vais lui faire découvrir la Nouvelle-Zélande, c'est déjà pas mal. » tu ris un peu à cette dernière phrase. T'espérais que ton fils aime voyager et découvrir de nouveaux pays autant que toi, sinon, ça risquait d'être bien ennuyant pour vous deux. Mais vu la curiosité de ton bout de chou, le contraire t'étonnerai. « Je ne te l'ai pas demandé mais... Comment va James ? » d'un coup, tu fronces les sourcils, t'interrogeant sur le nom de son époux. Tu l'avais pas déformé ? Si ça se trouvait, il ne s'appelait même pas James. Et là, t'aurais vraiment l'air d'un idiot.
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyMar 27 Oct - 22:54


Le compliment au sujet de son petit garçon lui est retourné et, avec horreur, Bailey sent qu’elle rosit. Si ses joues commencent à tirer vers la couleur de ses cheveux, c’est franchement embarrassant. Après tout, elle a trente-quatre ans, elle est mariée, elle a deux enfants et elle est professeur… Des propos aussi innocents ne devraient pas avoir beaucoup d’effet sur elle. Et pourtant… Pourtant, face à celui qui a tellement compté et pendant tellement longtemps, Bailey a l’impression de redevenir une adolescente aussi puérile qu’énamourée. C’est ridicule ; néanmoins, c’est la triste réalité. Elle baisse un peu la tête, confuse, avant d’essayer de se reprendre plus ou moins. « Merci. C’est très gentil, autant pour lui que pour moi. » Ça lui fait plaisir, c’est sûr. Elle se sent fière à chaque fois que quelqu’un souligne à quel point Ethan lui ressemble, même si pour sa part, il est beaucoup plus réussi. Mais si en plus, ça vient de Trey, c’est encore mieux. Pourtant, encore une fois, elle ne devrait pas ressentir ça. Elle n’en a pas le droit. Elle sent confusément que c’est un terrain glissant, alors qu’elle est encore Madame Hastings, alors que lui a aussi trouvé chaussure à ses pieds. Mais quand la trentenaire manifeste le désir de la rencontrer, elle comprend aussitôt qu’elle a mis les pieds dans le plat. « Oh, je… Je suis désolée. » Elle se sent immédiatement coupable pour la pointe de jalousie qu’elle a éprouvée, éclipsée parce qu’elle est navrée pour Arun et aussi pour Trey. Elle n’a aucune idée de ce qui s’est passé, mais pas besoin d’avoir un diplôme en psychologie pour se douter que c’est difficile pour ces deux-là. Alors par réflexe, elle pose une main sur le bras de Trey. Ce contact, pourtant tellement simple, l’électrise. Et aussitôt, elle se fustige intérieurement, pas tellement pour ce geste naturel qui se veut réconfortant, mais plutôt pour la gamine à l’intérieur d’elle-même qui ne reste décidément pas insensible. Elle s’efforce néanmoins de faire abstraction. « Alors le travail que tu fais avec ton fils est d’autant plus admirable. »

Bailey n’est pas sûre de savoir quoi ajouter, parce qu’elle a peur de remuer le couteau dans la plaie. Alors la conversation se poursuit sur des sujets plus légers, en terrain plus neutre. « Pour le coup, elle ressemble à son papa, mais en rousse. J’ai d’ailleurs parfois droit à des reproches à ce sujet, elle se plaint que c’est trop voyant. » Même si ça la fait rire, Bailey voit sa fille grandir avec un pincement au coeur. Comme Trey l’a précisé, elle a bien conscience que l’adolescence, avec tous ses tracas, s’approche à grands pas. « On avait son âge quand on s’est rencontrés, tu y crois, toi ? Je me sens super vieille maintenant que j’y pense. » Elle avait vingt-trois ans quand elle est devenue maman, ce qui n’est pas non plus très jeune, mais ça l’a un peu prise au dépourvu et elle a tout appris sur le terrain. C’est probablement la raison pour laquelle Ethan est arrivé bien après - quasiment en même temps qu’Arun, du coup. « Alors, ça te fait quoi d’être parent ? C’est une sensation aussi merveilleuse qu’effrayante, hein ? » Merveilleuse, parce que c’est la forme d’amour la plus pure qui existe en ce bas monde. Effrayante, parce qu’on comprend qu’on ne peut malheureusement pas les protéger de tout. Maintenant, ils ont ce point en commun supplémentaire, comme ils en ont eu tant d’autres pendant de nombreuses années. C’était l’époque où elle le connaissait par coeur. « J’en étais sûre, pour l’Asie ! En tout cas, tu as dû  faire des choses passionnantes et voir des paysages magnifiques. Mais… Je suis contente que tu sois rentré et que tu aies trouvé ton bonheur en termes immobiliers. C’est une maison que vous avez ? » Elle l’écoute partager les nouvelles avec plaisir. « Ça te va tellement bien d’être coach sportif, de toute façon ! Je sais que je devrais m’y remettre aussi, mais j’avoue que je manque un peu de… Volonté, on va dire. » Et ce n’est pas quelque chose dont elle se vante, loin de là. Trey se souvient sûrement qu’avant, elle nageait régulièrement. Maintenant, c’est moins le cas. Elle a une vie plus rangée et plus posée que lui, c’est certain. « Et tu as des projets de voyage plus ou moins immédiats ? Je veux dire, quelle partie de la Nouvelle-Zélande ou quelle ville tu voudrais lui faire découvrir en premier ? » Et alors que l’échange est léger, il pose soudain, sans le savoir, la question qui fâche. Un peu gênée, la rousse cherche ses mots. « Il va… Aussi bien que possible au vu de notre situation, j’imagine. On… On n’habite plus ensemble depuis un moment déjà. » Euphémisme pour dire qu’ils se sont séparés, parce que Bailey n’a aucune idée de comment tourner ça. Elle baisse à nouveau les yeux vers Ethan avec ce même sentiment de culpabilité qui lui étreint le coeur depuis plusieurs semaines. Les enfants, eux, n’ont rien demandé. Ils sont innocents, comme toujours. « Enfin, c’est compliqué… On ne revivra plus ensemble. »
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyMer 28 Oct - 23:42


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Tu souris en voyant les joues de Bailey rosir. Tu n'étais pas le seul à être atteint par les compliments. Pour le coup, t'avais toujours eu l'habitude de la complimenter. Que t'ais onze, seize ou vingt ans. Sous ses airs de garçon manqué à l'époque, il y avait toujours eu une jeune fille au beau visage, et ton rôle de meilleur ami, c'était de la rendre fiere d'elle. T'avais une sœur, tu savais ce que c'était que de prendre soin d'une fille. Ton père te l'a toujours expliqué. B. méritait de savoir qu'elle était belle, qu'elle ne soit pas peignée, en pyjamas et avec des crottes d'œil au coin des yeux. Elle n'avait pas bougé, depuis onze ans. Tu ne remarquais même pas les quelques kilos qu'elle avait pu prendre, qu'est-ce que tu en avais à faire ? Tu savais en tant que coach que les corps étaient tous différents, qu'on ne prenait pas tous du poids de la même manière, et que c'était encore pire pour en perdre. T'étais pas le genre d'homme à compter les calories dans ton assiette ou te peser a jain pour ne pas culpabiliser. Au contraire, tu te pesais jamais. Tu lui offre ton plus beau sourire quand elle te remercie humblement, hésitant presque à rajouter un compliment supplémentaire. Mais est-ce que ce ne serait pas trop ? Elle en vient à te demander pour Sixtine, pour le coup, c'était presque inévitable. Qui dit bébé, dit que tu n'étais probablement pas seul pour le faire. T'avais pas vraiment les appareils génitaux pour. Et Arun te ressemblait trop pour ne pas être de toi. Tu lui réponds presque désolé de ne pouvoir satisfaire sa curiosité, alors qu'au fond, c'était toi qui était le malheureux dans l'histoire. Tu pensais à elle tous les jours, dès que tu regardais Arun. Bien trop compliqué à oublier. Tu trésailles quand elle pose sa main sur ton bras; malgré le manteau qui séparait vos deux peaux, c'était un contact qui n'était plus anodin. Depuis bien longtemps, Bailey n'était plus juste cette meilleure amie que tu avais eu. Elle était devenue bien plus, bien trop tard. T'essayes de paraître neutre à ce geste, comme s'il ne te faisait rien. Mais ton sang bouillonnais dans tes veines, un courant électrique parcourant ton corps. « T'inquiète pas, va. C'est un peu habituel pour moi d'en parler depuis mon retour. Et puis, dis toi que j'ai dû annoncer à mes parents ma rupture en même temps que la naissance d'Arun... » tu souris, gêné. Oui, t'en avais fais une belle de connerie à leur cacher ça. Et Bailey allait sûrement t'engueuler comme il y a des années de ça, à te rabrouer pour des bêtises. Mais cette fois, elle aurait bien raison. « Quand j'ai apprit pour Arun, il a déjà fallut que je quitte le pays, alors leur annonce qu'ils allaient être grands-parents en même temps, pour moi c'était trop. Evidemment, je sais que c'était une très mauvaise idée, mais on ne retourne pas en arrière. » tu hausses les épaules. T'en avais fais des erreurs comme celle-ci, des erreurs qui bouleversaient ta vie en entière. Mais faire l'une de ces erreurs avait permis qu'Arun voit le jour. « Pour en revenir à lui, je ne fais pas un gros travail tu sais. J'ai Maxyne pour m'aider, mes parents sont là aussi... Et puis il y a son parrain. J'ai même embauché une baby-sitter pour certains jours. » tu ris à cette dernière idée. Le cliché de la jeune baby-sitter et du père célibataire.. t'en avais vu des films sur cette intrigue principale. Alors oui, ça te faisait marrer, surtout quand tu te souviens la dernière conversation que tu as eu avec la fameuse Luna. Tu finis par demander à la rousse des nouvelles de sa fille. « Elle finira par adorer ses cheveux. Comme toi à l'époque. Tu te souviens pas à quel point tu pestais contre eux ? Puis tu t'es habituée. » et toi, tu lui avais toujours dis qu'elle serait dix fois plus moche en ayant une autre couleur de cheveux. Tu pesais tes mots, gamin, parce que tu savais qu'elle pouvait être capable de faire une bêtise. Se faire une teinture brune, juste pour être plus dans la "norme". Mais toi, les cheveux roux de Bailey, tu les adorais. Elle fait une remarque sur le temps qui passe, votre âge avec. C'est vrai que les enfants, c'était le meilleur moyen pour prendre un coup de vieux. T'avais de la chance qu'Arun ne soit pas plus âgé que ça. « Le temps passe vite, oui. Mais je trouve ça génial, de voir une partie de nous grandir. Mais on a encore pleins de choses à vivre, nous aussi. » en tout cas, toi, tu y comptais bien. Une philosophie près du "au jour le jour" te construisait tout entier. Maintenant, ce serait "au jour le jour, avec Arun", et ça ne te déplaisait pas. « C'est génial. Tu sais bien que moi, les enfants... C'était pas prévu, mais je m'en lasse pas. Il y a tellement à faire, tellement à voir. J'ai même peur de rater des moments cruciaux avec lui. » tu souris en parlant de ton fils comme ça. Il était toute ta vie; t'avais toujours été très famille, mais avoir un fils, c'était une sensation inexplicable. Avoir un enfant, tout court. Tu sais que tu aurais été pareil si tu avais eu une fille. « Mais oui, c'est effrayant, aussi. J'ai peur au moindre pas qu'il fait. Et puis, le voir grandir... Je sais pas. Je me surprend à penser à son futur, vu le monde dans lequel on vit... » C'est vrai que ce n'était pas le même monde qu'il y a trente ans. Et si à Island Bay vous êtes plutôt épargné par de nombreux conflits, c'est aussi l'avenir de la planète qui t'effrayait. Tu en vient à lui parler de l'Asie, de la maison... « Oui, c'est sûr. ça me manque, même. Mais ça fait du bien de revoir la maison. J'ai trouvé une petite maison, c'est suffisant pour nous deux. Des fois, elle est même trop grande ! » tu ris un peu en te rappelant ces fois où tu t'es senti seul. Toi qui avait l'habitude des appartements, quand Arun est au lit, tu as l'impression d'avoir une maison pour toi uniquement. « Tu devrais passer à la salle un de ces jours. Ou alors on devrait se retrouver sur la plage. Je te ferais un entraînement aux petits oignons, juste pour toi. Tu en profiterais pour nager. Enfin, en cette période, c'est compliqué. Même si je vais toujours faire un peu de surf, de temps en temps. » tu souris face à sa réaction. T'avais jamais eu peur du froid, de bonnes défenses immunitaires, tu tombais rarement malade. Alors une combinaison de surf et tu étais parti pour une heure à attendre les vagues. Ca t'avait manqué, puisqu'au Japon, tu ne pouvais pas vraiment en faire. Tu lui parle de voyager avec Arun, et forcément, la question tombe. Où ? « J'aimerais lui montrer Milford Sound, mais c'est loin. Alors faut le prévoir bien en avance. Ensuite forcément, le ramener au Cambodge, où il est né. Ensuite, je verrais avec lui, j'ai le temps encore ! » tu réponds en regardant tendrement ton fils. T'allais rien lui imposer, juste lui proposer. Attendre qu'il soit un peu plus vieux, pour qu'il puisse profiter de ces beaux voyages et en avoir des souvenirs. Tu te sens obligé de demander des nouvelles de James, même si le cœur n'y est pas. Tu l'avais jamais aimé, son américain parfait. La manière dont il te regardait, comme si t'étais le plouc du coin. Un peu trop péteux pour toi. Mais puisque B. était heureuse... Tu t'en veux immédiatement après alors qu'elle te fait comprendre qu'ils ne sont plus ensemble. Merde, la boulette. Bon, au final, c'est comme si vous étiez quittes, puisqu'elle avait aussi posé la question indiscrète quelques minutes auparavant. C'est dingue, parce que quand tu y penses, avant, il n'y avait pas d'indiscrétion entre vous. Même les sujets les plus tabous ne l'étaient pas. D'ailleurs, t'aurais voulu être épargné de certains détails, comme les finalité de leurs rendez-vous quand elle te racontait ce qu'il se passait là-bas, en Amérique. Tu hoches la tête quand elle tente de t'expliquer sa situation, sans que tu veuilles lui en demander trop. Ca ne devait pas être simple de se séparer du père de ses deux enfants, avec qui elle avait vécu une dizaine d'années. C'est là que tu jettes un œil à sa main gauche : pas d'alliance. Alors le divorce avait déjà été prononcé ? Tu ne préfères pas poser la question, ça ne se faisait pas. « Visiblement, on n'a pas le chic pour les questions, aujourd'hui. » tu lances pour faire un peu d'humour face à la situation, avant de reprendre plus calmement et humblement. « Je suis désolé. » tu ne voulais pas en dire trop, de peur de faire à nouveau une boulette qui ternirait le beau sourire de la rousse. Vous étiez debout depuis plusieurs minutes déjà, et Ethan et Arun ne semblaient pas vouloir bouger de leur bac à sable. « Allons nous asseoir, on sera mieux pour regarder ces deux là. J'aurais dû apporter des marrons grillés. » tu proposes en désignant un banc en face de là où les garçons jouaient. « Tu sais, je reviens sur ma proposition de tout à l'heure : ça serait vraiment sympa que je te fasse un entraînement. On en profiterai pour se revoir, un jour où tu ne donnes pas cours. »
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyJeu 29 Oct - 2:42


« Oh mince, ils ont raté ses deux premières années alors ? Ils ont dû être vraiment déçus… » Bailey préfère ne pas imaginer le savon que Trey a dû recevoir. Les Oakley étant une famille très unie, ça a dû leur faire un choc. Elle-même a encore du mal à se remettre de sa surprise. Mais même si elle ne connaît pas toute l’histoire, plus elle en apprend et mieux elle comprend dans quelle situation délicate il s’est retrouvé. « Je vois, tu devais toi-même te mettre dans le rôle de ta vie… Enfin, je suis sûre qu’ils ont complètement craqué pour ce bout de chou. » Et il lui confirme qu’il peut compter sur eux, sans oublier sa petite soeur bien sûr et Arun a aussi un parrain semble-t-il. « Je suis contente de savoir que tu es bien entouré, ça peut faire toute la différence. » Et si elle disait vraiment ce qu’elle pensait, Bailey aurait avoué sans détours qu’elle aussi, elle voudrait être là pour lui. Après toutes ces années de distance et de non-dits, est-il possible de reprendre une relation un tant soit peu normale ? Quand elle voit qu’ils sont encore capables d’évoquer les choses de la vie en riant, elle voudrait bien y croire. « C’est vrai, j’avais oublié à quel point je détestais mes cheveux, moi aussi… Et c’est toi qui m’as réconciliée avec eux. » Elle lui adresse un sourire radieux, parce que des souvenirs joyeux remontent à la surface. Il lui disait souvent qu’elle avait les plus beaux cheveux de la classe, voire même du collège. Aujourd’hui encore, elle est consciente de la chance de l’avoir eu à ses côtés durant les années parfois difficiles de l’adolescence.

Maintenant, ils sont bien loin de tout ça. Maintenant, c’est à leur tour d’élever des enfants. Et comme prédit, Trey décrit une sensation magique, celle d’être parent. Bailey sent son coeur se réchauffer, parce qu’il a l’air plus heureux que jamais malgré la situation compliquée. C’est ça aussi, avoir un enfant. En plus de vous donner un but dans la vie, il peut éclipser tous vos autres malheurs. « Le plus beau mais le plus dur métier du monde. » C’est sûrement un bon résumé. Les joies ne font malheureusement pas disparaître les soucis liés à sa progéniture et, quand on est tout seul, c’est probablement bien pire. « Je suis sûre qu’un jour, Ethan demandera à venir dormir chez vous. Qui sait, ils seront peut-être aussi complices que nous. » Ceci dit, ça lui paraît quand même difficile. Elle n’a jamais pu nouer une amitié aussi étroite, même avec une femme, qu’avec lui. Il a été exceptionnel dans sa vie et, par conséquent, Bailey a l’impression qu’il le sera toujours. Aujourd’hui encore, elle a l’impression qu’ils sont sur la même longueur d’ondes. « Oh, le Milford Sound ! J’en rêve depuis tellement longtemps… Si tu y vas un jour, promets-moi de me montrer un tas de photos, s’il te plaît. »

Inévitablement, au fil de la conversation, Trey finit par lui demander des nouvelles de James. Et comme Bailey est un peu gênée, elle lui explique leur situation sans entrer dans les détails. Elle n’a pas franchement envie de s’étendre là-dessus, notamment parce que c’est tout sauf joyeux, mais il a saisi l’essentiel en deux phrases. Quand il lui dit qu’il est désolé, elle balaye ses mots d’un geste de la main. « Tu pouvais pas savoir. » D’ailleurs, c’est elle qui l’a quitté. Ça ne rend pas la séparation facile ni agréable pour autant, mais c’est sûrement plus pour lui qu’il faudrait être désolé. Mais dans la joie de ses retrouvailles avec le coach sportif, les autres inquiétudes de Bailey sont vite éclipsées et elle le suit avec plaisir vers un banc d’où ils pourront garder un oeil sur les deux petits garçons. « Des marrons grillés… Tu n’as pas oublié. » C’était leur tradition, à l’époque, elle avait les yeux qui brillaient rien que quand il lui apportait ces petites merveilles et qu’ils en partageaient autour de discussions passionnées. Nostalgie, quand tu nous tiens… Mais le rappel que ce n’est plus comme avant ne tarde pas quand Trey réitère sa proposition sportive, que la rousse avait passée sous silence comme si elle espérait qu’il ne relèverait pas. « Oh, je… C’est adorable de ta part, mais tu risquerais vite de le regretter. Ça fait longtemps que j’ai pas pris du temps pour faire correctement du sport, y compris nager, tu te rends compte ? J’ai inscrit Kayla au centre nautique et moi, eh bien… » Elle hausse légèrement les épaules. Pas facile pour elle de se maintenir en forme quand elle a déjà du mal à trouver du temps pour dormir suffisamment, mais elle ne veut pas avoir l’air de se donner des excuses. « Enfin, j’ai rien de ces filles au corps sculpté qui se baladent en brassière et que tu entraînes tous les jours à la salle de sport. Alors, là-bas, je pense que je vais plus me ridiculiser qu’autre chose… Mais si tu me promets d’être aussi patient que dans notre jeunesse, on peut se retrouver à la plage. »

En fait, elle est absolument enchantée à l’idée de le revoir. Peut-être même un peu trop… Elle n’aurait pas osé le proposer, mais comme ça vient de lui, elle n’aurait pas pu le refuser - même si c’est pour se faire torturer. Maintenant qu’ils ont eu leur agréable moment de retrouvailles, elle se voit mal continuer sa vie de son côté en coupant à nouveau les ponts avec lui. « Trey, écoute, je… Après mon mariage, crois-moi j’ai jamais voulu qu’on s’éloigne autant. J’avais envie qu’on continue notre rituel de la soirée pizzas le vendredi et tout le reste. Mais James, euh… Je sais pas comment le dire autrement, mais il t’a jamais beaucoup aimé. Il voulait pas trop que je t’invite pour manger avec nous à la maison, par exemple. Ça n’a rien à voir avec toi en tant que personne, j’en suis sûre, c’est juste que… Avant qu’on se marie, il ne me l’avait pas tellement montré… Mais en fait, il était très jaloux de toi, de nous deux. Je sais pas si c’est normal, mais bref, je voulais que tu le saches… Que j’ai jamais voulu qu’on en arrive là. C’est même pas que j’ai préféré choisir mon mari à toi, même si j’aurais peut-être dû avoir ce sentiment…. C’est seulement qu’avec un bébé de trois mois grincheux dans les bras, j’en avais assez de me battre avec lui, j’étais vraiment fatiguée qu’il me fasse la guerre à la maison à ton sujet. Alors j’ai un peu baissé les bras… Mais je le regrette, pas seulement parce que je suis contente de te revoir, pas seulement parce que je ne suis plus avec lui, mais je le regrette depuis très longtemps déjà. Tu me manquais. » Elle plonge son regard dans ses beaux yeux bleus dans lesquels elle s’est perdue tant de fois, cherchant à lui montrer toute sa sincérité.
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyJeu 29 Oct - 16:39


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Tu fais les gros yeux, contre-toi, accompagné d'une moue pour faire comprendre qu'ils n'était pas seulement déçus d'avoir ratés les premières années d'Arun. « Déçus et en colère, pour ma mère. Tu la connait. Mon père, fidèle à lui même, il a même pas fait attention aux détails. Comme s'il s'en fichait. » tu hausses les épaules, toujours perturbé par la réaction de ton père qui n'était clairement pas celle à laquelle tu t'étais attendu. « Après, faut dire qu'ils n'auraient pas pu le rencontrer, je suis jamais rentré. Mais ça aurait évité à Max de devoir garder le secret.» tu souris, de ce sourire coupable. Evidemment, tu t'en voulais d'avoir caché cette nouvelle à tes parents et à la moitié de tes proches, et c'est ta sœur qui pendant deux ans ne pouvait pas en parler. « Mais oui, ils en sont dingues maintenant. C'est même compliqué de repartir quand je vais les voir.» tu ris avec la rousse alors que tu lui explique à quel point Arun était bien entouré. T'es nostalgique. Parce que parmi toutes ces personnes, elle était bien la seule qui n'en faisait pas parti. Pourtant, quand vous parliez de votre futur, vous étiez toujours dans les prévisions de l'autre. Des prévisions faussées pour ta part puisque finalement les sentiments que tu avais développé pour Bailey à l'époque étaient plus forts que ceux que tu voulais bien lui montrer, mais des prévisions quand même. Elle te donne des nouvelles de Kayla, annonçant que la jeune fille avait du mal à accepter ses cheveux hérités de sa mère. Tu imaginais bien les complaintes de la fille Hastings puisque ton amie te les avais fait subir au même âge. Mais tu n'avais jamais perdu patience avec elle, même si bien sûr parfois, tu lui faisais comprendre plus durement. Mais il y avait toujours de l'attention dans tes paroles, de la tendresse. Même quand t'étais qu'un gosse, tu prenais soin de Bailey comme d'un membre de ta famille. Vous évoquez les nouveaux sentiments qui sont ceux d'être parents. Bailey conaissait ça depuis un moment maintenant, mais tu imaginais bien la joie de donner naissance à un deuxième enfant, une autre partie de sois. Dans les yeux de B. tu vois une nouvelle lueur, que tu ne saurais pas expliquer, mais qui était vraiment belle à regarder. « ça serait bien drôle. Mais il y aura toujours une place pour Ethan à la maison. Et une tasse de thé pour toi. » tu réussis à glisser une nouvelle invitation, sans pour autant être sûr qu'elle répondrait, cette fois. Elle réagis, évidemment, quand tu lui parles de Milford Sound. Tu souris et acquiesce, ne voulant pas rajouter que si elle le voulait, vous pourriez y aller ensemble. Avec Ethan, et pourquoi pas Kayla si elle le souhaite ? Et puis tu lui demande pour James, elle t'annonce qu'ils sont divorcés. En tout cas, tu le comprend comme ça. Et il y a quelque chose dans ton corps qui se libère. Comme si tu te retenais de respirer, que t'étais en apnée, jusqu'à avoir la réponse. Elle te rassure, non tu ne pouvais pas savoir, c'est sûr. T'espérais qu'elle soit malgré tout heureuse, que la séparation s'était bien passée, pour elle et les enfants. Tu connaissais la douleur d'une séparation quand on est enfant et qu'on voit ses parents se déchirer. T'étais plus vieux que Kayla quand les tiens ont décidé de divorcer, suite au coming-out de ton père. Il n'empêche que la situation avait été dure. T'imaginais James gay, et finalement, ça ne t'étonnerait même pas. Tu finis alors par proposer à la rousse d'aller vous asseoir, rappelant votre péché-mignon : les marrons grillés. C'était la periode, en plus. Ca faisait une éternité que tu n'en avais pas mangé. Disons que les quelques fois où tu avais essayé, quand tu habitais encore à Island Bay, tu repensais automatiquement à Bailey. « Comment oublié quand pendant dix ans une certaine miss Holt me tannait avec ça !» tu lui donne un coup de coude, un sourire en coin. Tu lui proposes alors à nouveau de l'aider, pour les entraînements sportifs. Pendant qu'elle te répond, l'expression de ton visage prend différentes formes. En passant par la surprise puis par l'agacement. « T'as pas changé B. Qu'est-ce qu'on s'en fout. Tu sais que les salles ont vachement évolué. Devines à qui je fais cours le vendredi à 17h ? Des sexagénaires en leggings moulant. Et c'est pas le seul créneau. Mais si tu préfères la plage, c'est pas un problème pour moi. L'avantage c'est que t'as aucun abonnement à payer. » tu secoues la tête, dépassé par les craintes de ton ancienne meilleure amie. Elle se prenait toujours la tête pour rien. « Et puis surtout, qui t'a obligé d'être en brassière, hein? » tu la prend par les épaules, geste que tu faisais régulièrement quand vous étiez jeunes. Le retour d'une habitude. Au bout de quelques instants, tu te retires. Tu t'étais dis que ça n'était peut-être pas le plus approprié, mais plutôt que de relâcher ton étreinte d'un coup, tu le faisais plus naturellement pour ne pas montrer une possible gêne dans tes gestes. Soudainement, la rousse lâche comme une bombe. Qu'elle semblait avoir sur le cœur depuis un moment déjà. Tu l'écoutes, le regard perdu sur vos fils toujours en train de jouer, les mains de le sable, tandis que tes propres mains se tenaient entre elles pour te réchauffer. Toi non plus, t'avais jamais apprécié l'époux de ton amie. Et finalement, tout ce qu'elle t'annonçait, tu l'avais deviné. Tu le savais, ça se sentait que tu n'étais pas le bienvenue. Mais peut-être que la jalousie du Hastings n'était pas sans raison. Ca doit se sentir, ces choses là. T'étais pareil, finalement. Sauf que toi, t'étais pas le fiancé ou le marie de la rousse. Alors t'avais aucune légitimité, d'éprouver cette jalousie. Quand elle termine ses explications, mêlées à ses excuses, tu tournes la tête vers elle. Vos regards se croisent, une distance trop courte vous séparant. « Hé, Bailey. C'est rien tu sais. T'as pas à t'en vouloir, t'y es pour rien. J'ai pas été le meilleur non plus, après ça... » tu finis par lui répondre. Mais si elle avait vidé son sac, toi tu n'osais pas lui dire toute la vérité. Que tu t'étais éloigné, aussi. Qu'il n'y avait pas qu'elle. Que c'était parce que t'avais de plus en plus de mal à la voir avec un autre homme, cette bague au doigt, avec Kayla dans les bras. Elle souriait à un autre que toi, et ça te rendait fou. Parce que ce sourire, c'est toi qui l'avait eu pendant des années; et à cette époque, elle s'est mise à l'offrir à un autre. « J'ai lâché l'affaire aussi. Mais t'as eu raison de te concentrer sur ta famille, vraiment. Je t'en veux pas du tout, alors tu n'as pas à t'en vouloir. » Tu lui souris sincèrement, les yeux toujours plongé dans les siens. « Tu me manquais aussi. Merci à ces deux bouts de chou d'avoir décidé de jouer ensemble. »
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MessageSujet: Re: just one life without you (bailey) (#)   just one life without you (bailey) EmptyJeu 29 Oct - 22:41



Arun, ses parents, la rencontre entre ces trois-là, Trey lui explique un peu comment ça s’est passé. Et de plus en plus, Bailey a l’impression que c’est tout naturel pour eux de parler de tout et de rien, comme s’ils étaient capables d’effacer toutes ces années sans communiquer après n’avoir eu quasiment aucun secret l’un pour l’autre. De surcroît, de son côté, la rousse se rend compte que, comme avant, Trey arrive encore - involontairement certes - à susciter chez elle une panoplie d’émotions aussi vives que variées. Elle sourit, peut-être un peu trop, quand il lui dit qu’il y aura de la place pour Ethan chez lui, mais aussi une tasse de thé pour elle. « Et je viendrai toujours avec plaisir. » Bailey comprend ce que ça veut dire, implicitement. Il aimerait bien qu’ils se revoient. Et c’est son cas à elle aussi, bien sûr, peut-être même encore plus que lui. Ils renouent tout doucement ou, du moins, c’est l’impression qu’elle a. Ça lui réchauffe le coeur ; elle irradie d’ondes aussi joyeuses que ses cheveux sont flamboyants. Parce que maintenant qu’ils se retrouvent côte à côte, elle se rend compte à quel point il lui a manqué. C’est un tout : son sourire, ses conseils, son indéfectible soutien, le bleu profond de ses yeux, cette façon réconfortante qu’il a de la regarder… Elle en vient à se demander comment elle a fait pour passer à peu près onze ans sans avoir quasiment aucun contact avec le meilleur ami qu’elle ait jamais eu. Les souvenirs refont surface et elle rit aux éclats. « Et je pourrais encore te tanner avec ça pendant dix ans, qui sait ! »

S’il y a autre chose qui n’a au final pas changé, c’est cette façon qu’il a de la reprendre avec un agacement certain. Elle, ça la fait plus rire qu’autre chose, même si au fond le sujet est toujours sensible pour elle. Mais il s’efforce aussi de la rassurer, même si de toute façon, il l’a déjà convaincue. « Alors va pour la plage. Je te donnerai mon nouveau numéro et on se donnera rendez-vous. » Ils échangent alors leurs coordonnées et le coeur de Bailey se gonfle déjà de joie à l’idée de le revoir. Mais en attendant, elle sait bien qu’elle lui doit une explication. Alors c’est ce qu’elle fait, en bredouillant un peu, en cherchant ses mots, mais en étant sincère - le seul point qu’elle omet de préciser, c’est que James a deviné que Bailey avait été amoureuse de Trey pendant très longtemps et que c’est pour ça qu’il était aussi jaloux. Heureusement, il ne lui en veut pas. Il le lui dit à plusieurs reprises et, finalement, la rousse se sent très soulagée. Ça ne fait que confirmer ce qu’elle pense déjà de lui, de toute façon. Il n’a pas changé, il est toujours aussi bon. « Oui… Merci à eux… » Elle détourne son regard du sien, parce qu’elle sent qu’elle est sur une pente glissante. Elle aime trop le bleu de ses yeux pour s’y plonger trop longtemps. Et quand elle pose le regard sur son fils, ça lui rappelle que l’heure passe. Elle jette un coup d’oeil à son téléphone, presque à regret. « Je… J’adorerais rester encore longtemps avec toi, mais ça va être l’heure pour moi d’aller chercher Kayla. Alors… Merci beaucoup pour ce moment. Et… On se dit à bientôt alors, pour la séance de torture ? » Elle se relève en lui adressant un sourire sincère, avant de se pencher pour déposer une bise sur sa joue. Puis elle s’éloigne prestement, prenant Ethan dans ses bras tout en disant au revoir à Arun. « On se revoit très vite, p’tit gars, c’est promis. » Puis, alors qu’elle s’éloigne, Bailey se retourne à nouveau vers Trey. « Tu as dit une bêtise, tout à l’heure… Pour moi, tu seras toujours le meilleur. » Et elle s’en va, aussi perturbée qu’heureuse, aussi retournée que comblée.
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